Accord d'entreprise "Accord en faveur de la prévention des effets de l’exposition aux facteurs de risques professionnels" chez 59 FRANCE EXPRESS - GEODIS CALBERSON VALENCIENNES (Siège)
Cet accord signé entre la direction de 59 FRANCE EXPRESS - GEODIS CALBERSON VALENCIENNES et le syndicat CGT et CGT-FO et CFTC et CFE-CGC le 2020-01-20 est le résultat de la négociation sur la prévention de la pénibilité et la compensation de la pénibilité.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CGT et CGT-FO et CFTC et CFE-CGC
Numero : T59L20008095
Date de signature : 2020-01-20
Nature : Accord
Raison sociale : GEODIS CALBERSON VALENCIENNES
Etablissement : 30186260300042 Siège
Pénibilité au travail : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur le thème Accords sur la pénibilité : 1% pénibilité, prévention de la pénibilité, compensation ou réparation de la pénibilité au travail
Conditions du dispositif pénibilité au travail pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2020-01-20
ACCORD EN FAVEUR DE LA PREVENTION DES EFFETS DE L’EXPOSITION AUX FACTEURS DE RISQUES PROFESSIONNELS |
ENTRE-LES SOUSSIGNES :
La société GEODIS CALBERSON VALENCIENNES, dont le siège social est situé Rue JM Frouin 59300 Valenciennes immatriculé au RCS de Valenciennes sous le numéro 301 862 603, représentée par Messieurs Hervé PRUVOT, en sa qualité de Directeur de l’agence de La Sentinelle et Franck GOSSART en sa qualité de Directeur de l’agence de Prouvy, dument habilité aux présentes ;
Ci-après indifféremment dénommée « GEODIS CALBERSON VALENCIENNES » ou « la Direction »
D’une part,
et :
Les organisations syndicales représentatives, dans l’entreprise :
C.F.T.C : représentée par Monsieur Pascal BONNET en sa qualité de délégué syndical au niveau de l’agence de La Sentinelle;
C.F.T.C : représentée par Madame Sylvie MONTOIS en sa qualité de déléguée syndicale au niveau de l’entreprise ;
C.F.E – C.G.C : représentée par Antoine BANNACH en sa qualité de délégué syndical au niveau de l’entreprise ;
C.G.T : représentée par Monsieur Frédéric RASZKA en sa qualité de délégué syndical au niveau de l’entreprise ;
C.G.T : représentée par Monsieur Daniel TOURIL en sa qualité de délégué syndical au niveau de l’agence de Prouvy;
F.O. : représentée par Monsieur Boumediene BEHAR REHALA en sa qualité de délégué syndical au niveau de l’agence de La Sentinelle;
Ci-après collectivement dénommées « les Organisations syndicales »
d’autre part.
Ci-après, pris dans leur ensemble, dénommés « les Parties ».
Table des matières
PARTIE 1 : DISPOSITIONS PRELIMINAIRES 5
Article 2 : Champ d’application 6
PARTIE 2 : LES FACTEURS DE RISQUES PROFESSIONNELS 6
Article 3 : Obligation générale de sécurité et facteurs de risques professionnels 6
Article 4 : Définitions et seuils des facteurs de risques professionnels 6
PARTIE 3 : METHODOLOGIE ET DIAGNOSTIC 9
Article 5 : Modalités de réalisation du diagnostic 9
Article 6 : Résultats du diagnostic 9
Article 7 : Réduction des expositions aux facteurs de risques professionnels 11
Article 7.1. : Améliorer la propreté de l’environnement de travail 11
Article 7.2. : Mettre en place une gestion des palettes cassées 11
Article 8 : Réduction des polyexpositions aux facteurs de risques professionnels 12
Article 8.1. : Actions agissant sur les vibrations 12
Article 8.2. : Actions agissant sur le bruit 14
Article 8.3. : Actions agissant sur les températures extrêmes 15
Article 9 : Adaptation et aménagement du poste de travail 16
Article 9.1. : Améliorer l’identification visuelle des zones de tri 16
Article 9.2. : Améliorer les équipements en zone de tri 16
Article 9.3. : Améliorer la manutention des conducteurs 17
Article 9.4. : Améliorer l’ergonomie des postes de travail administratifs 17
Article 9.5. : Organiser des séances d’échauffement musculaire avant la prise de poste 18
Article 10 : Amélioration des conditions de travail 18
Article 10.1. : Favoriser la polyvalence 18
Article 10.2. : Permettre l’accès à des séances d’ostéopathie 19
Article 10.3. : Mettre en place des plans d’actions STS 19
Article 11 : Développement des compétences et des qualifications 20
Article 11.2. : Bilans de compétences 21
Article 11.4. : Communication des postes disponibles 21
Article 12 : Aménagement des fins de carrière 22
Article 12.1. : Entretien de bilan de carrière 22
Article 12.2. : Campagne d’information 22
Article 12.3. : Passage à un horaire de jour 23
PARTIE 5 : DISPOSITIONS FINALES 24
Article 14 : Durée de l’accord 24
Article 15 : Suivi de l’accord 24
Article 16 : Adhésion et révision 24
Article 17 : Dépôt et publicité de l’accord 24
Préambule :
Dans le cadre de sa politique générale de prévention de la santé et de la sécurité de ses collaborateurs, la Line of Business Distribution & Express du Groupe GEODIS a mené, dès 2011, des travaux de réflexion en vue de prévenir les risques professionnels en application de la loi du 9 novembre 2010 portant réforme des retraites et de ses décrets d’application des 30 mars 2011 et 7 juillet 2011 introduisant des dispositions concernant la pénibilité ; lesquels ont conduit à l’élaboration d’une méthode commune de diagnostic d’auto-évaluation par société et à la conclusion d’accords de prévention de la pénibilité.
En effet, attachée à mettre pleinement en œuvre la démarche du Groupe GEODIS visant à atteindre la « La Satisfaction Totale des parties prenanteS » (« STS ») et à appliquer les 7 Règles d’Or qui en découlent, et notamment la règle « Garantir la sécurité des personnes partout et à tout moment », la Line of Business Distribution & Express affirme sa volonté de placer les collaborateurs au cœur de sa réussite économique sur un marché concurrentiel par une amélioration continue de ses conditions de travail.
Cette volonté s’exprime notamment par l’engagement formel pris au travers de la Charte Ethique de garantir à chaque collaborateur un environnement de travail préservant sa santé et sa sécurité suite à l’adhésion en 2003 du Groupe GEODIS au Pacte Mondial de l’ONU (adhésion volontaire au respect de dix principes universellement acceptés relatifs aux droits de l’Homme, les normes du travail, l’environnement et la lutte contre la corruption), lequel amène quotidiennement à l’impulsion d’actions concrètes en ce sens au sein de la Line of Business.
En tenant compte des évolutions législatives concernant le sujet « pénibilité », la Line of Business a entrepris en 2016, en se faisant accompagner par l’expertise d’un ergonome certifié, une étude visant à établir un état des lieux des expositions aux facteurs de risques professionnels au regard de seuils d’intensité et de durée minimales, après application des mesures de protection collective et individuelle, telles que définis par le décret du 9 octobre 2014, prévoyant une entrée en vigueur progressive au 1er janvier 2015 et au 1er janvier 2016.
Cette étude a donné lieu à la réalisation préalable d’une définition de groupes d’exposition homogène tenant compte de la diversité de nos métiers et de situations-types, à une évaluation des risques par observation et mesure et à la constitution d’un groupe de travail ; cette étude ayant abouti à l’obtention de résultats détaillés présentés aux instances représentatives du personnel de la société GEODIS CALBERSON VALENCIENNES.
En parfaite adéquation avec la démarche « santé / sécurité » de la Line of Business Distribution & Express, la société GEODIS CALBERSON VALENCIENNES a, au regard des résultats du diagnostic et de sa situation, convié les organisations syndicales à engager des négociations en vue de prévenir les effets de l’exposition de ses collaborateurs à certains des facteurs de risques professionnels définis à l’article L. 4161-1 du Code du travail.
A l’issue des discussions, les parties ont arrêté et convenu ce qui suit :
PARTIE 1 : DISPOSITIONS PRELIMINAIRES
Article 1 : Objet
Le présent accord a pour objet de prévenir les effets de l’exposition des collaborateurs de la société GEODIS CALBERSON VALENCIENNES aux facteurs de risques professionnels en définissant des mesures visant à en réduire l’exposition, lesquelles sont assorties d’objectifs chiffrés et d’indicateurs de suivi.
Entreprise d’au moins 50 salariés
La société GEODIS CALBERSON VALENCIENNES étant une entreprise comptant au moins 50 salariés et ayant un indice de sinistralité supérieur à 0,25 (rapport, pour les 3 dernières années connues, entre le nombre d’accidents du travail et de maladies professionnelles imputés à l’employeur et l’effectif de l’entreprise), une négociation en faveur de la prévention des effets de l’exposition aux facteurs de risques professionnels doit, en tout état de cause, obligatoirement avoir lieu.
Article 2 : Champ d’application
Les dispositions du présent accord s’appliquent à l’ensemble des salariés de la société GEODIS CALBERSON VALENCIENNES, quelle que soit la nature de leur contrat de travail, la durée de leur temps de travail et leur qualification.
PARTIE 2 : LES FACTEURS DE RISQUES PROFESSIONNELS
Article 3 : Obligation générale de sécurité et facteurs de risques professionnels
Conformément aux dispositions du Code du travail, il est imposé à l’employeur de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des collaborateurs.
Les parties entendent rappeler que le présent accord tend à répondre pleinement à cette obligation générale de sécurité qui repose sur l’employeur.
En effet, les mesures visant la prévention des effets de l’expositions aux facteurs de risques professionnels listées ci-dessous sont prises en compte dans l’obligation générale de sécurité de l’employeur.
Article 4 : Définitions et seuils des facteurs de risques professionnels
Les dix facteurs de risques professionnels prévues par l’article L. 4161-1 du Code du travail sont les suivants :
1° Des contraintes physiques marquées :
Manutentions manuelles de charges ;
Postures pénibles définies comme positions forcées des articulations ;
Vibrations mécaniques ;
2° Un environnement physique agressif :
Agents chimiques dangereux, y compris les poussières et les fumées ;
Activités exercées en milieu hyperbare ;
Températures extrêmes ;
Bruit ;
3° Certains rythmes de travail :
Travail de nuit ;
Travail en équipes successives alternantes ;
Travail répétitif caractérisé par la réalisation de travaux impliquant l'exécution de mouvements répétés, sollicitant tout ou partie du membre supérieur, à une fréquence élevée et sous cadence contrainte.
Aujourd’hui, seuls six des dix facteurs précités font l’objet, par les dispositions légales en vigueur, d’une définition de seuils dans la mesure où seuls ces facteurs peuvent donner lieu à une déclaration permettant de disposer d’un compte professionnel de prévention, lequel permet de cumuler des points ouvrant droit à une action de formation professionnelle, à un passage à temps partiel sans baisse de rémunération ou à un départ anticipé à la retraite. En effet, l’ordonnance « Macron » du 27 septembre 2017 relative à la prévention et à la prise en compte des effets de l’exposition à certains facteurs de risques professionnels et au compte professionnel de prévention a conservé les dix facteurs de risques professionnels mais a supprimé quatre de ces facteurs s’agissant de l’obligation de déclaration.
Dans la mesure où le diagnostic a été réalisé sur les dix facteurs de risques professionnels au regard des définitions des seuils en vigueur au moment des évaluations, y compris des quatre facteurs aujourd’hui supprimés, les seuils de de l’ensemble de ces facteurs de risques professionnels sont exposés ci-après :
1° Au titre des contraintes physiques marquées :
2° Au titre de l'environnement physique agressif :
3° Au titre de certains rythmes de travail :
Les six facteurs de risques professionnels concernés aujourd’hui par l’obligation de déclaration et ayant des seuils associés tels que définis ci-dessus sont :
1° Au titre de l’environnement physique agressif :
Activités exercées en milieu hyperbare ;
Températures extrêmes ;
Bruit ;
2° Au titre de certains rythmes de travail :
Travail de nuit ;
Travail en équipes successives alternantes ;
Travail répétitif caractérisé par la réalisation de travaux impliquant l'exécution de mouvements répétés, sollicitant tout ou partie du membre supérieur, à une fréquence élevée et sous cadence contrainte.
En conséquence, ceux n’ayant plus de seuils associés et n’étant plus concernés par l’obligation de déclaration sont ceux liés aux contraintes physiques marquées (manutentions manuelles de charges, postures pénibles définies comme positions forcées des articulations et vibrations mécaniques) et les agents chimiques dangereux.
PARTIE 3 : METHODOLOGIE ET DIAGNOSTIC
Article 5 : Modalités de réalisation du diagnostic
La Line of Business Distribution & Express du Groupe GEODIS, à laquelle appartient la société GEODIS CALBERSON VALENCIENNES , s’est faite accompagner par le cabinet d’ergonomie Ludivine MAS certifié « Ergonome Européen » dans une démarche cohérente et efficace tant au niveau national que local afin de réaliser un diagnostic pertinent et collectif tenant compte de la diversité des métiers et de la typologie des sociétés.
L’évaluation de l’exposition aux facteurs de risques professionnels a donc été réalisée en se basant à la fois sur les dispositions légales et conventionnelles, notamment en appliquant le guide pédagogique rédigé par les organisations professionnelles du transport TLF/FNTR, que sur des observations et mesures effectuées directement sur le terrain et d’entretiens réalisés avec des opérateurs des différents métiers étudiés.
A la suite de cette évaluation, un groupe de travail, comprenant aussi bien des responsables en agence ou en région que des collaborateurs occupant des postes dont le métier a été étudié, a été constitué afin de partager et valider l’évaluation réalisée.
A l’issue, un rapport a été établi.
Article 6 : Résultats du diagnostic
Agences et plateformes non mécanisées
Le diagnostic réalisé par la Line of Business Distribution & Express a abouti aux résultats suivants pour les sociétés ayant comme structure une agence ou une plateforme non mécanisée :
Légende :
………... : Non concerné (non exposé au-delà des seuils)
………... : Concerné
En partant des résultats du diagnostic de la Line of Business et en tenant compte que l’exposition des facteurs de risques présents au sein de la société GEODIS CALBERSON VALENCIENNES, les résultats sont les suivants :
A compléter : retirer les GEH (Groupes d’Exposition Homogènes) non présents sur la société, ajouter les effectifs de chaque GEH restant, préciser le nombre de salariés concernés par l’exposition au-delà des seuils…
Les parties conviennent de définir, en priorité, des mesures visant à réduire l’exposition aux facteurs de risques professionnels pour lesquels l’exposition est au-delà des seuils.
PARTIE 4 : MESURES VISANT A REDUIRE LES EFFETS DE L’EXPOSITION AUX FACTEURS DE RISQUES PROFESSIONNELS
Article 7 : Réduction des expositions aux facteurs de risques professionnels
Article 7.1. : Améliorer la propreté de l’environnement de travail
Afin de réduire les expositions aux facteurs de risques professionnels, les parties s’accordent sur l’importance que revêt le fait que l’environnement de travail soit propre et rangé. En effet, un quai propre et rangé limite les risques de chute et permet aux collaborateurs d’identifier et trouver plus facilement les colis.
A cet effet, des actions de nettoyage et de rangement du quai seront organisées selon un calendrier prévisionnel annuel défini par …….. (préciser les modalités) avec pour objectif à atteindre : ……. (préciser la fréquence, par exemple :1 journée de nettoyage et de rangement par mois).
L’indicateur de suivi de cet objectif est obtenu selon la formule suivante :
Nombre de journées de nettoyage et de rangement réalisées | X 100 |
---|---|
Nombre total de journées de nettoyage et de rangement à réaliser |
L’année de référence pour le suivi de cet objectif est l’année civile. Pour la première année, l’objectif sera évalué sur le nombre de mois restant dans l’année en cours suivant la signature du présent accord.
Article 7.2. : Mettre en place une gestion des palettes cassées
Convaincues qu’une gestion des palettes cassées contribuera au rangement du quai et à prévenir les risques sur la santé et la sécurité de chacun, les parties entendent mettre en place les mesures suivantes :
Définir et identifier une zone de tri des palettes ;
Constituer un groupe de travail afin de déterminer les actions à mettre en œuvre pour limiter la casse de palettes.
Ces mesures permettront de limiter la chute des objets entrainant une nouvelle manutention pour le collaborateur et d’éviter à « rattraper » des colis chutant. A fortiori, le risque d’accident du travail lié à la manutention manuelle, et notamment de palettes cassées, en sera diminué.
Article 8 : Adaptation et aménagement du poste de travail
Article 8.1. : Améliorer l’identification visuelle des zones de tri
Avoir une bonne indentification visuelle au sein des zones de tri contribue à diminuer les risques d’erreurs de tri, à diminuer la durée moyenne de port de charges et le nombre de manipulations de charges.
Ainsi, un groupe de travail sera mis en place afin de définir les actions qui permettront d’obtenir une meilleure identification visuelle en zone de tri, l’objectif étant in fine de mettre en place un système d’identification visuelle dans chaque zone de tri.
Le groupe de travail sera constitué par du personnel de quai et des responsables afin de recueillir les suggestions les plus réalistes et réalisables tout en permettant de réduire l’exposition des collaborateurs aux facteurs de risques professionnels présents dans ces zones et de préserver l’activité.
Le groupe de travail rendra son rapport au plus tard le ……. et les actions seront mises en œuvre dans les mois qui suivent.
L’indicateur de suivi de cet objectif est obtenu selon la formule suivante :
Nombre de zones de tri avec une meilleure identification visuelle | X 100 |
---|---|
Nombre de zones de tri |
L’indicateur sera calculé sur toute la durée du présent accord.
Article 9 : Amélioration des conditions de travail
Article 9.1. : Favoriser la polyvalence
Conscientes que le personnel de quai fait partie des collaborateurs les plus susceptibles d’être exposés à un ou plusieurs facteurs de risques professionnels, les parties souhaitent favoriser la polyvalence entre le personnel affecté à la manutention manuelle et celui affecté à la conduite d’engins de manutention.
En effet, la polyvalence permet de réduire l’exposition des caristes aux vibrations mécaniques et l’exposition des agents de quai à la manutention manuelle de charges.
Une étude relative au plan organisationnel va être réalisée afin de s’assurer de la compatibilité de cette mesure avec l’activité et d’identifier les collaborateurs susceptibles d’être polyvalents, sous réserve de ne pas faire l’objet de restrictions médicales ne permettant pas cette polyvalence.
La mise en place de la polyvalence « cariste / manutentionnaire » sera réalisée à titre expérimental durant l’application de l’accord.
L’objectif est d’organiser la polyvalence pour l’ensemble des personnes identifiées.
L’indicateur de suivi de cet objectif est obtenu selon la formule suivante :
Nombre de personnes polyvalentes | X 100 |
---|---|
Nombre de personnes identifiées à potentiel « polyvalent » |
L’indicateur sera calculé sur toute la durée du présent accord.
Article 9.2. : Mettre en place des plans d’actions STS
Chaque année, l’ensemble des collaborateurs du Groupe GEODIS participe à une enquête de satisfaction dans le cadre de la « Satisfaction Totale des parties prenanteS ». A cette occasion, les collaborateurs sont notamment interrogés sur la satisfaction de leurs conditions de travail et environnement de travail. Les parties considèrent que la restitution des résultats est un moyen privilégié pour les managers d’échanger avec leurs équipes et de mettre en place des plans d’actions afin d’améliorer leurs conditions de travail.
L’indicateur de suivi de cet objectif est obtenu selon la formule suivante :
Nombre de plans d’actions STS mis en place | X 100 |
---|---|
Nombre de plans d’actions STS à mettre en place |
Cet indicateur sera évalué chaque année en fonction du calendrier de l’enquête STS ; le plan d’actions pris à la suite de l’enquête STS de l’année N devant être mis en place avant l’enquête STS de l’année N+2.
Article 10 : Développement des compétences et des qualifications
Article 10.1. : Formations
Article 10.1.2. : Gestes et postures
La formation est un vecteur de développement des compétences et des qualifications. Afin de réduire les effets de l’exposition aux facteurs de risques professionnels, les parties s’accordent sur l’importance des formations relatives aux bonnes pratiques de manutention. A cet effet, la Direction s’engage à former, sur trois ans, l’ensemble du personnel de quai à la prévention des risques liés à l’activité physique (PRAP) ou « gestes et postures ».
En effet, ces formations permettront aux collaborateurs de mieux connaitre les risques, les prévenir et adopter de bonnes pratiques et des gestes appropriés aux tâches à effectuer.
L’indicateur de suivi de cet objectif est obtenu selon la formule suivante :
Nombre de collaborateurs formés | X 100 |
---|---|
Nombre de collaborateurs à former |
L’indicateur sera calculé sur toute la durée du présent accord.
Article 10.1.2. : Formations frets réglementés
Compte tenu de la typologie de fret que le personnel de quai peut être amené à manipuler, les parties attachent une importance à ce que les collaborateurs reçoivent une formation adéquate.
En conséquence, la Direction prend l’engagement, pour le personnel de quai amené à traiter des matières dangereuses ou des animaux vivants ou de santé, à leur organiser une formation relative aux animaux vivants ou une formation concernant les matières dangereuses ou une formation concernant les produits « santé » :
dans les … mois suivant leur embauche et avant la manipulation de cette typologie de fret ;
tous les deux ans en renouvellement.
L’indicateur de suivi de cet objectif est obtenu selon la formule suivante :
Nombre de collaborateurs formés | X 100 |
---|---|
Nombre de collaborateurs à former |
L’année de référence pour le suivi de cet objectif est l’année civile. Pour la première année, l’objectif sera évalué sur le nombre de mois restant dans l’année en cours suivant la signature du présent accord.
Article 10.2. : Communication des postes disponibles
Les parties rappellent qu’aujourd’hui, l’ensemble des collaborateurs du Groupe GEODIS dispose d’un accès en ligne à In’Job (ex Bourse de l’emploi du Groupe GEODIS) et à Viseo, Bourse de l’emploi SNCF.
En complément, la Direction prend l’engagement d’assurer un affichage mensuel des offres disponibles au sein de la Line of Business Distribution & Express sur les panneaux d’affichage prévus à cet effet.
L’indicateur de suivi de cet objectif est obtenu selon la formule suivante :
Nombre de communications réalisées | X 100 |
---|---|
Nombre de communications à réaliser |
L’année de référence pour le suivi de cet objectif est l’année civile. Pour la première année, l’objectif sera évalué sur le nombre de mois restant dans l’année en cours suivant la signature du présent accord.
Article 11 : Aménagement des fins de carrière
Article 11.1 : Campagne d’information
Afin d’informer les collaborateurs sur la retraite, la Direction s’engage à organiser, en collaboration avec la caisse de retraite Klésia, tous les … ans, une campagne d’information retraite à destination des collaborateurs de plus de 55 ans, sur inscription et dans la limite des places disponibles.
L’indicateur de suivi de cet objectif est obtenu selon la formule suivante :
Nombre de campagnes d’information réalisées | X 100 |
---|---|
Nombre de campagnes d’information à réaliser |
L’indicateur sera calculé sur toute la durée du présent accord.
Article 11.2. : Passage à un horaire de jour
Pour le personnel effectuant du travail de nuit, selon la définition légale et conventionnelle du travail de nuit, âgé de 55 ans et plus, un horaire de jour pourra leur être proposé afin de réduire les effets de l’exposition au travail de nuit.
A cet effet, la Direction s’engage, pour chaque travailleur de nuit de plus de 55 ans et plus, à lui proposer de passer à un horaire de jour lorsqu’il y a un poste de jour disponible correspondant à ses compétences et ses qualifications professionnelles.
L’indicateur de suivi de cet objectif est obtenu selon la formule suivante :
Nombre de travailleurs de nuit de 55 ans et plus ayant reçu une proposition de passage en horaire de jour | X 100 |
---|---|
Nombre de travailleurs de nuit de 55 ans et plus |
L’année de référence pour le suivi de cet objectif est l’année civile. Pour la première année, l’objectif sera évalué sur le nombre de mois restant dans l’année en cours suivant la signature du présent accord.
PARTIE 5 : DISPOSITIONS FINALES
Article 14 : Durée de l’accord
Le présent accord est conclu pour une durée déterminée de 3 ans, sans tacite reconduction. Il entrera en vigueur le …. et cessera de produire effet le ….
Article 15 : Suivi de l’accord
Une fois par an, la Direction présentera les indicateurs de suivi et les objectifs chiffrés présents dans l’accord au Comité Social et Economique de la société GEODIS CALBERSON VALENCIENNES.
Article 16 : Adhésion et révision
L’adhésion ou la révision du présent accord se font dans les conditions et formes prévues par les dispositions légales en vigueur au moment où elles sont effectuées.
Article 17 : Dépôt et publicité de l’accord
Conformément aux dispositions légales, le présent accord sera déposé, aux fins de publication, auprès de la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi du Nord, par voie électronique, et au greffe du Conseil de prud’hommes de Valenciennes par voie postale.
Un exemplaire original du présent accord sera également remis à chacune des organisations syndicales signataires.
Fait à Valenciennes, le ……. (date), en 11 exemplaires
Pour la Direction
Hervé PRUVOT Franck GOSSART
Pour la C.F.T.C : M. Pascal BONNET Pour la C.F.T.C : Me Sylvie MONTOIS
Pour la C.F.E – C.G.C : M. Antoine BANNACH
Pour la C.G.T : M. Frédéric RASZKA. Pour la C.G.T M. Daniel TOURIL
Pour F.O. : M. Boumédienne BEHAR REHALA
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