Accord d'entreprise "NAO 2020" chez MARBERIC H (Siège)
Cet accord signé entre la direction de MARBERIC H et le syndicat CFDT le 2021-03-16 est le résultat de la négociation sur les augmentations de salaire (ou diminuton / gel des salaires).
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFDT
Numero : T02921004658
Date de signature : 2021-03-16
Nature : Accord
Raison sociale : MARBERIC H
Etablissement : 31295205400053 Siège
Salaire : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur le thème Augmentations de salaire, NAO, évolution de la rémunération
UN ACCORD RELATIF A LA NEGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE 2017 (2017-12-14)
un accord relatif à la NAO 2019 (2020-02-25)
Conditions du dispositif salaire pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2021-03-16
NAO 2020
Revendications CFDT
Marberic’h le 16/03/2021
Délégué syndical présent ce jour Mr LEVIELLE Bruno représentant du personnel délégué DUP
Dirigeant représentant l’entreprise Marberic’h Mr BOUZAT Gérard
Thèmes abordés présentés à la direction :
Salaires :
Enveloppe d’augmentation individuelle et collective
Demande du Délégué Syndical :
Nous revendiquons 3 % d’augmentation collective pour l’ensemble des salariés avec un talon de 30 euros brut pour les plus bas salaires.
Réponse donnée par la direction :
L’entreprise pratique une politique d’augmentations individuelles et non d’augmentation collective ce qui permet de valider les éléments en fonction de la tenue du poste de chacun.
Accessoires du salaire :
Reconduction de l’abondement par l’entreprise de la prime d’intéressement suivant l’accord de l’année précédente
Réponse donnée par la direction :
L’entreprise reprend l’abondement sur les mêmes bases que l’année précédente.
Cette opération sera réalisée après validation des procédures administratives auprès de la banque gestionnaire et des organismes concernés pour un montant maximum et uniforme de 100 € par salarié
Revalorisation d’un euro du montant d’indemnité repas à 8,40 euro actuel qui n’a pas évolué depuis 15 ans minimum.
La dernière demande date de 2017 et l’entreprise n’avait pas pu le faire car aller au-delà du montant de 8.40 € aurait entrainé des charges.
La répartition de la prise en charge de ce ticket restaurant se fait à 40% par le salarié et à 60% par l’entreprise.
L’entreprise est favorable à une augmentation de la valeur du ticket restaurant.
La demande du CSE de 2021 amènerait à avoir, comme en 2017, des charges
L’entreprise va faire passer la valeur globale du ticket restaurant à 9€ ce qui aura une incidence sur la part du salarié de 4.80 € pour un mois de 20 tickets qui viendra en moins du net et une augmentation de 12 € sur la carte tickets pour un mois de 20 tickets
Revalorisation d’un euro du montant d’indemnité repas actuel 13 euros.
Réponse donnée par la direction :
La dernière revalorisation a été faite en 2017
D’une manière très générale les salariés prennent leur repas avec eux, ou prennent un minimum d’éléments en extérieur. Nous le constatons avec les justificatifs qui nous sont donnés chaque mois. L’entreprise rembourse le forfait repas même avec des justificatifs très inférieurs. Les salariés qui bénéficient de cette prise en charge en tirent déjà un avantage dont les salariés qui n’ont pas de déplacement ne bénéficient pas.
Dans un souci d’équité l’entreprise maintient les forfaits repas à leur niveau et fait évoluer les tickets restaurant dont tous les salariés bénéficient.
Revalorisation du budget fonctionnement de 200 euros.
Réponse donnée par la direction
Le budget de fonctionnement du CSE est prévu par les textes. Tous les éléments complémentaires de type formation spécifique au CSE, agencement de locaux et autres sont mis par les textes à la charge de l’entreprise. L’entreprise maintien le budget fonctionnement du CSE.
Revalorisation du budget social de 25 euros par salariés :
Réponse donnée par la direction
L’entreprise prend en compte la demande qui lui a été transmise par le CSE par mail concernant la baisse du budget du CSE liée à la mise en place du chômage partiel. Elle rappelle qu’elle a maintenu les salaires et attribué une prime PEPA. Afin de maintenir une politique constante elle maintiendra le budget social du CSE à son niveau de l’année précédente.
Mise en place d’une prime de 20 euros sous forme de chèque ou bon d’achat noël pour compenser la disparition du cadeau de fin d’année.
Réponse donnée par la direction
L’entreprise n’a pas pu réaliser pour des raisons matérielles le cadeau de fin d’année.
Il était déjà prévu de faire un cadeau aux salariés à Pâques qui est aussi la période des chocolats et cela va être fait.
Revalorisation de la prime d’astreinte de base inchangée depuis plus de 15 ans de 120 à 150 euros.
Réponse donnée par la direction
La prime d’astreinte a déjà été ré évaluée il y a 3 années sous forme de prime donnée aux techniciens quand ils sont amenés à se déplacer en astreinte. Cela avait été demandée par le CSE . ( voir texte 2017 ci-dessous)
L’accord précédemment passé prévoyait une prime de 20 € par semaine s’il y avait des déplacements ; quel que soit le nombre de déplacements.
Ces éléments ont évolué car une prime de 20€ est attribuée par déplacement.
L’entreprise a procédé de cette façon dans un soucis d’équité mis en avant par le CSE
Compte tenu de cette évolution l’entreprise maintient les éléments d’astreinte en l’état.
Texte de 2017 Article 4 : Astreintes
Demande du délégué :
Etant donné :
L’augmentation nulle de la prime d’astreinte depuis plus de 10 ans.
La grande disparité du nombre d’interventions entre les antennistes et les dépanneurs et dans un souci d’équité pour tous.
Nous revendiquons une revalorisation d’astreinte de la façon suivante : prime d’astreinte actuellement de 120 euros brut, majorée de 20 euros si déplacement effectif pour intervention lors de la période d’astreinte.
Proposition de l’entreprise :
La direction prend en compte la demande du délégué. Cette majoration de 20 € par astreinte hebdomadaire fixée quel que soit le nombre de déplacements effectifs réalisés sur la semaine. L’intervention en astreinte est bien comprise comme l’intervention en dehors des heures d’ouverture de l’entreprise.
Cette mesure sera mise en place à compter du mois de février 2017.
Le mois de janvier 2017 servant à la mise en place technique des éléments.
Le déplacement effectif sera validé par consultation de la géolocalisation.
Fait en deux exemplaires
Un exemplaire remis à la direction ce jour le 16/03/2021
: le délégué syndical La Direction
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