Accord d'entreprise "Accord relatif à la mise en place et au fonctionnement du CSE de Colas Midi-Méditerranée" chez COLAS MIDI MEDITERRANEE (Siège)
Cet accord signé entre la direction de COLAS MIDI MEDITERRANEE et le syndicat CFDT et CFTC et CGT-FO le 2018-03-23 est le résultat de la négociation sur l'exercice du droits syndical, les instances représentatives du personnel et l'expression des salariés.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFDT et CFTC et CGT-FO
Numero : T01319005444
Date de signature : 2018-03-23
Nature : Accord
Raison sociale : COLAS MIDI MEDITERRANEE
Etablissement : 32936852601084 Siège
Droit syndical : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur le thème Droit syndical, IRP, expression des salariés
ACCORD RELATIF A LA DISPARITION DU CSE D’ETABLISSEMENT DE MARSEILLE ET AU FONCTIONNEMENT DU NOUVEAU CSE D’ETABLISSEMENT DE GARDANNE (2019-07-17)
Conditions du dispositif droit syndical pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2018-03-23
Accord Relatif à la Mise en Place et Au Fonctionnement des Comites Sociaux et Economiques d’Etablissement et au Comite Social et Economique Central
au Sein de la Société COLAS MIDI-MEDITERRANEE
Entre :
La Société Colas Midi-Méditerranée, dont le siège social est situé 855 Rue René Descartes 13100 AIX-EN-PROVENCE, représentée par M. XXX agissant en sa qualité de Directeur des Ressources Humaines de la Société et mandaté à cet effet,
d’une part,
Et les Organisations Syndicales Représentatives de salariés suivantes :
le syndicat C.F.D.T. représenté par XXX, en sa qualité de Délégué Syndical Central.
le syndicat C.F.T.C. représenté par XXX, en sa qualité de Délégué Syndical Central.
le syndicat F.O. représenté par XXX, en sa qualité de Délégué Syndical Central.
d’autre part.
Préambule :
L’Ordonnance n°2017-1386 du 22 septembre 2017 relative à la nouvelle organisation du dialogue social et économique dans l’entreprise et favorisant l’exercice et la valorisation des responsabilités syndicales fusionne l’ensemble des Instances jusqu’à alors existantes (CE, DP et CHSCT) en une seule et unique Instance : le Comité Social et Economique (CSE).
Cette Instance détient à la fois des attributions en matière économique ainsi qu’en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail.
C’est dans ce cadre, et à l’occasion du renouvellement des Instances Représentatives du Personnel que les parties conviennent de négocier et de conclure le présent accord afin de définir le nombre et le périmètre des établissements distincts au sein de la Société et de mettre en place des Comités Sociaux et Economiques (CSE) au niveau de ces derniers ainsi qu’un Comité Social et Economique Central.
Les dispositions précisées ci-après trouveront à s’appliquer à l’issue des renouvellements des Instances Représentatives du Personnel visées au sein des établissements de la Société, selon le calendrier électoral en vigueur.
En conséquence, il a été convenu ce qui suit :
TITRE I. COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE CENTRAL
Article 1. Mise en Place et Composition du Comité Social et Economique Central
Le nombre de membres titulaires et suppléants, la répartition des sièges entre les établissements distincts de la Société, et les différents collèges sont fixés dans le Protocole d’Accord Préélectoral.
Les membres du Comité Social et Economique Central sont nécessairement désignés parmi les membres des Comités Sociaux et Economiques d’établissement selon les principes en vigueur au jour de conclusion du présent accord :
les membres titulaires des Comités Sociaux et Economiques d’établissement peuvent être désignés titulaires ou suppléants au Comité Central,
les membres suppléants des Comités Sociaux et Economiques d’établissement ne peuvent être désignés que suppléants au Comité Central.
Cette désignation aura lieu lors de la première réunion à l’issue de la proclamation des résultats des élections professionnelles.
Ils sont élus pour une durée qui prend fin avec celle des mandats des membres du Comité Social et Economique d’établissement.
Article 2. Commissions du Comité Social et Economique Central
2.1. Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail Centrale
2.1.1. Composition de la Commission SSCT Centrale
Une Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail (SSCT) est créée au niveau du Comité Social et Economique Central.
Elle est composée de trois membres élus au Comité, qui seront désignés à la majorité des membres titulaires présents. Il peut s’agir aussi bien de représentants titulaires que suppléants.
Ils sont élus pour une durée qui prend fin avec celle des mandats des membres du Comité Social et Economique d’établissement.
2.1.2. Attributions de la Commission SSCT Centrale
Il est rappelé que cette Commission Centrale n’a aucune attribution consultative et ne peut décider de recourir à un expert.
2.1.3. Fonctionnement de la Commission SSCT Centrale
La Commission SSCT Centrale se réunit une fois par an au minimum.
Lors de la réunion de la Commissions SSCT Centrale, doivent être obligatoirement invités :
le médecin du travail,
l’agent de contrôle de l’Inspection du Travail,
l’agent des services de prévention des organismes de sécurité sociale,
l’OPPBTP.
Il est rappelé que le temps passé aux réunions de la Commission SSCT Centrale est rémunéré en temps de travail effectif et n’est pas déduit du crédit d’heures dont disposent les membres titulaires du Comité.
Les modalités spécifiques de fonctionnement de la Commission SSCT Centrale sont définies dans le Règlement Intérieur du Comité Social et Economique Central.
2.2. Autres Commissions
L’article L.2315-45 du Code du travail permet désormais la création de Commissions pour l’examen de situations particulières.
Aussi, il a été décidé de créer deux Commissions au niveau du Comité Social et Economique Central de la Société :
Une Commission Economique et Financière, destinée à préparer la consultation sur les orientations stratégiques de l’entreprise et sur la situation économique et financière.
Elle sera composée de 4 membres du Comité (titulaires ou suppléants) et est présidé par un membre titulaire.
Une Commission sur la Politique Sociale de l’entreprise, destinée à préparer la consultation sur la politique sociale de l’entreprise.
Elle sera composée de 4 membres du Comité (titulaires ou suppléants) et est présidé par un membre titulaire.
Les modalités spécifiques de fonctionnement de ces Commissions sont définies dans le Règlement Intérieur du Comité Central.
Il sera également possible d’adjoindre à ces deux Commissions, telles que visées par le présent paragraphe 2.2., des experts appartenant à l’entreprise choisis en dehors du Comité.
Le temps passé aux réunions de ces Commissions n’est pas déduit du crédit d’heures, dès lors que leur durée annuelle globale n’excède pas 60 heures.
Article 3. Fonctionnement du Comite Social et Economique Central
Le Comité Social et Economique Central se réunit au moins une fois tous les six mois au siège de l’entreprise, sur convocation de l’employeur. Y assistent aussi bien les membres titulaires que les suppléants.
L’ordre du jour est établi conjointement par le Président et le Secrétaire du Comité. Il est communiqué ensuite aux membres du Comité et aux Représentants Syndicaux au moins dix jours avant la séance.
Les modalités spécifiques de fonctionnement du Comité sont définies dans le Règlement Intérieur du Comité Social et Economique Central.
Article 4. Consultations Récurrentes du Comite Social et Economique Central
4.1. Nombre et Périodicité des Consultations Récurrentes
Chaque année, le Comité Social et Economique Central est consulté sur :
les orientations stratégiques de l’entreprise,
la situation économique et financière,
la politique sociale de l’entreprise, les conditions de travail et l’emploi,
Il émet un avis pour chacune de ces trois consultations.
4.2. Contenu des consultations Récurrentes
Conformément à l’article L.2312-19 du Code du travail, les parties ont convenu de redéfinir le contenu des informations transmises aux membres du Comité dans le cadre des consultations récurrentes à des fins de lisibilité et de compréhension.
Aussi, pour ces trois consultations récurrentes, les informations transmises aux élus sont celles visées explicitement à l’annexe 2 du présent accord.
Ces informations comportent en particulier des indicateurs relatifs à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
4.3. Délais de Consultations
Le Comité Social et Economique Central doit disposer d’un délai suffisant pour exercer utilement ses attributions consultatives. Pour l’ensemble des consultations (récurrentes/ponctuelles) pour lesquelles la loi n’a pas fixé de délai, le Comité est réputé avoir été consulté et avoir rendu un avis défavorable à l’issue d’un délai de huit jours.
En cas de double consultation (CSE d’établissement / CSE Central), ce délai est porté à un mois.
En tout état de cause, ce délai court à compter du jour de la communication des informations prévues par le Code du travail dans le cadre de la consultation ou de la mise à disposition des informations au sein de la BDES.
4.4. Expertises
Les trois consultations récurrentes, telles que visées par le présent accord, étant menées au niveau du Comité Social et Economique Central, seul ce dernier peut décider de recourir à une expertise.
TITRE II. COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE DANS LES ETABLISSEMENTS
Article 1. Détermination du Nombre et du Périmètre des Etablissements distincts de la Sociéte
Conformément à l’article L.2313-2 du Code du travail, le nombre et le périmètre des établissements distincts de la Société sont définis par l’Accord d’entreprise déterminant le périmètre des établissements signé le 23 mars 2018.
Article 2. Mise en Place et Composition des Comités Sociaux et Economiques d’Etablissement
Au sein de chacun des établissements visés dans l’Accord d’entreprise déterminant le périmètre des établissements, un Comité Social et Economique est mis en place.
Le nombre de représentants du personnel titulaires et suppléants élus au sein de chaque Comité Social et Economique d’établissement est fixé dans le Protocole d’Accord Préélectoral.
Article 3. Fonctionnement du Comité Social et Economique d’Etablissement
Les modalités de fonctionnement sont définies dans les Règlements Intérieurs des Comités Sociaux et Economiques d’établissement, au regard notamment des principes définis ci-après.
3.1. Périodicité des Réunions
Par le présent accord, les parties ont convenu que le nombre minimal de réunions du Comité est porté à dix réunions par an, dont au moins quatre qui portent sur tout ou partie des attributions du Comité en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail.
La tenue de ces réunions relatives aux attributions du Comité en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail doit être confirmée, au moins quinze jours à l’avance.
Les modalités de fixation de ces dates de réunions annuelles sont définies dans le Règlement Intérieur.
En tout état de cause, il s’agit d’un nombre minimum annuel. Aussi, des réunions extraordinaires peuvent également être organisées si nécessaire.
3.2. Convocation et Ordre du Jour du Comité Social et Economique d’Etablissement
Le Comité Social et Economique d’établissement est convoqué par son Président au moins trois jours avant la tenue de la réunion, sauf urgence ou circonstances exceptionnelles.
L’ordre du jour est établi conjointement par le Président et le Secrétaire du Comité. Il est communiqué ensuite aux membres du Comité et aux Représentants Syndicaux au moins trois jours avant la tenue de la réunion.
Bien qu’ils ne siègent pas de droit aux réunions du Comité, les suppléants sont également destinataires, à titre informatif, de la convocation et de l’ordre du jour remis aux titulaires afin de gérer au mieux leur éventuel remplacement.
Afin d’assurer une meilleure continuité dans le fonctionnement des CSE des plus petits établissements, les suppléants seront systématiquement invités dans les établissements qui comprennent au maximum 5 élus titulaires. Ils ne bénéficient cependant pas des prérogatives du statut de titulaire (pas d’heures de délégation, pas de voix délibérative,…)
3.3. Délibérations du Comité Social et Economique d’Etablissement
3.3.1. Membres du Comité Disposant d’une Voix Délibérative
Lors des délibérations, il est rappelé que seuls sont amenés à voter, les membres du Comité Social et Economique d’établissement disposant d’une voix délibérative. A ce titre, seuls, le Président (pour les consultations prévues par la Loi) et les membres titulaires ainsi que les membres suppléants remplaçant les titulaires absents peuvent voter.
En conséquence, les personnes qui assistent au Comité avec une voix consultative sont exclues du vote ; il en va ainsi notamment des membres suppléants en présence des titulaires, des représentants syndicaux ou encore des invités/personnes extérieures au Comité.
Les délibérations du Comité sont prises à la majorité des membres titulaires présents.
3.3.2. Absence d’un Titulaire
Afin de faciliter au mieux la suppléance des titulaires au cours des réunions du Comité Social et Economique d’établissement, lorsqu’il ne pourra se rendre à l’une des réunions du Comité, chaque membre titulaire devra informer le Président de son absence au moins 24 heures avant la tenue de la réunion, sauf circonstances exceptionnelles.
Il devra également préciser le suppléant qui le remplacera au cours de la réunion du Comité, selon les règles en vigueur.
3.3.3. Délais de Consultation
Le Comité Social et Economique d’établissement doit disposer d’un délai suffisant pour exercer utilement ses attributions consultatives. Pour l’ensemble des consultations (récurrentes/ponctuelles) pour lesquelles la loi n’a pas fixé de délai, le Comité est réputé avoir été consulté et avoir rendu un avis défavorable à l’issue d’un délai de huit jours.
En tout état de cause, ce délai court à compter du jour de la communication des informations prévues par le Code du travail dans le cadre de la consultation ou de la mise à disposition des informations au sein de la BDES.
3.4. Procès-Verbal du Comité Social et Economique d’Etablissement
Le Procès-Verbal de la réunion du Comité Social et Economique d’établissement est rédigé par le Secrétaire qui le communique après validation lors du CSE suivant, à l’ensemble des membres du Comité, y compris le Président et les suppléants, bien que ces derniers ne siègent pas aux réunions.
Article 4. Consultations Récurrentes du Comite Social et Economique d’Etablissement
4.1. Articulation des Consultations avec le Comité Social et Economique Central
Les parties ont convenu de mener les consultations récurrentes suivantes au niveau du Comité Social et Economique Central dans les conditions visées à l’article 3 du Titre II du présent accord :
la consultation sur les orientations stratégiques de l’entreprise,
la consultation sur la situation économique et financière,
la consultation sur la politique sociale de l’entreprise, les conditions de travail et l’emploi.
4.2. Information sur la Politique Sociale de l’Entreprise
La politique sociale de l’entreprise comporte un certain nombre d’informations susceptibles d’être adaptées à chaque établissement. A ce titre, chaque Comité Social et Economique d’établissement sera informé sur la politique sociale au regard des informations suivantes :
Rubrique « Emploi – alternance » :
Apprentissage,
Contrats/périodes de professionnalisation,
Stagiaires.
Rubrique « Formation Professionnelle » :
Bilan des actions comprises dans le plan de formation pour l’année antérieure et l’année en cours,
Plan de formation.
Rubrique « Santé, Sécurité et Conditions de Travail » :
Rapport annuel faisant le bilan de la situation générale de la santé, de la sécurité et des conditions de travail,
Programme de prévention des risques professionnels et d’amélioration des conditions de travail.
Les informations, portant sur l’établissement concerné, et qui sont transmises aux membres des Comités Sociaux et Economiques d’établissements, sont celles visées dans l’annexe 2 du présent accord.
Article 5. Commissions Santé, Sécurité et Conditions de Travail (SSCT)
Une Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail (SSCT) est créée au sein de chaque Comité Social et Economique d’établissement, et y compris lorsque l’effectif d’un desdits établissements est inférieur à trois-cents salariés.
5.1. Composition des Commissions SSCT
Chaque Commission SSCT est composée de trois membres élus au Comité, qui seront désignés à la majorité des membres titulaires présents.
Le président participe au vote.
Il peut s’agir de représentants titulaires ou de représentants suppléants.
Ils sont élus pour une durée qui prend fin avec celle des mandats des membres du Comité Social et Economique d’établissement.
5.2. Attributions des Commissions SSCT
Chaque Commission SSCT bénéficie des attributions suivantes :
la réalisation d’inspections/de visites,
la réalisation d’enquêtes.
Il est rappelé que cette Commission n’a aucune attribution consultative et ne peut décider de recourir à un expert.
5.3. Fonctionnement des Commissions SSCT
Au titre de l’article R.2312-4 du Code du travail, la fréquence des inspections menées en matière de santé, de sécurité et des conditions de travail est au moins égale à quatre chaque année. Aussi, le nombre de réunions de chaque Commission SSCT est de quatre réunions par an sauf réunion exceptionnelle.
Lors des réunions des Commissions SSCT, doivent être obligatoirement invités :
le médecin du travail,
l’agent de contrôle de l’Inspection du Travail,
l’agent des services de prévention des organismes de sécurité sociale,
l’OPPBTP.
Il est rappelé que le temps passé aux réunions des Commissions SSCT est rémunéré en temps de travail effectif et n’est pas déduit du crédit d’heures dont disposent les membres titulaires du Comité. Aucun crédit d’heure spécifique supplémentaire n’est attribué aux membres de ces commissions.
Les modalités spécifiques de fonctionnement des Commissions SSCT sont définies dans le Règlement Intérieur de chaque Comité Sociale et Economique d’établissement.
Article 6. Heures de Délégation et Bons de Délégation
6.1. Crédit d’Heures
Afin d’assurer l’exercice de leurs attributions, les membres titulaires du Comité disposent d’un crédit d’heures fixé dans le Protocole d’Accord Préélectoral, en fonction de l’effectif des établissements.
Les heures de délégation ne peuvent être réparties qu’entre membres titulaires et suppléants d’une même organisation Syndicale sauf si accord de l’organisation syndicale donatrice.
Il est rappelé que le temps passé en réunion par les membres du Comité est rémunéré comme du temps de travail effectif. Il ne se déduit pas du crédit d’heures dont les membres titulaires disposent.
6.2. Bons de Gestion des Heures de Délégation
Les heures de délégation des membres titulaires du Comité peuvent être utilisées sur une durée supérieure au mois, dans la limite de douze mois calendaires, sur une année civile.
Les heures de délégation des membres titulaires du Comité peuvent également être réparties entre eux et avec les membres suppléants du Comité.
Que les heures de délégation soient annualisées et/ou mutualisées, cela ne doit pas conduire un élu à disposer, dans le mois, de plus d’une fois et demi le crédit d’heures dont dispose un membre titulaire de son collège.
Compte tenu de ces nouvelles modalités d’utilisation des heures de délégation, afin de faciliter leur gestion et de garantir la continuité et le bon fonctionnement du service et de l’entreprise, un bon de gestion des heures de délégation est mis en place pour les représentants du personnel (annexe 1).
En cas d’annualisation et/ou de mutualisation des heures de délégation, chaque membre titulaire du Comité doit avertir la Direction :
de l’utilisation des heures cumulées,
et/ou du nombre d’heures réparties entre les membres du Comité au titre de chaque mois,
au plus tard huit jours avant la date prévue pour leur utilisation.
Dans le cas où les heures de délégation ne sont ni mutualisées, ni annualisées, les membres du Comité doivent avertir la Direction de leur absence le jour ouvré précédant avant 11 heures par le biais du bon de gestion.
Il est rappelé que ce bon ne doit en aucun cas justifier un contrôle des heures de délégation ou des missions pour lesquelles ces heures sont utilisées. Ils ne peuvent non plus faire office d’autorisation d’absence. Il formalise l’information nécessaire de la hiérarchie sur la période prévisible de l’absence.
Article 7. Formation des Membres du Comité Social et Economique
7.1. Formation Economique
Lorsqu’ils sont élus pour la première fois, les membres titulaires du Comité Social et Economique bénéficient d’un stage de formation économique d’une durée maximale de cinq jours.
Le temps consacré à cette formation est pris sur le temps de travail et est rémunéré comme tel. Il n’est pas déduit du crédit d’heures mensuel des membres titulaires.
Le financement de la formation économique est pris en charge par le Comité au titre de son budget de fonctionnement.
7.2. Formation Santé et Sécurité
Les membres du Comité bénéficient de la formation nécessaire à l’exercice de leurs missions en matière de santé, de sécurité et des conditions de travail.
Article 8. Budgets des Comites Sociaux et Economiques d’Etablissement
8.1. Transfert des Biens des Comités d’Etablissement aux Comites Sociaux et Economiques
Conformément à l’Ordonnance n°2017-1386 du 22 septembre 2017 relative à la nouvelle organisation du dialogue social et économique dans l’entreprise et favorisant l’exercice et la valorisation des responsabilités syndicales, les Comités d’établissement et le Comité Central d’Entreprise, décideront, lors de leur dernière réunion, de l’affectation des biens de toute nature dont ils disposent à destination des futurs Comités Sociaux et Economiques ainsi que, le cas échéant, les conditions de transfert des droits et obligations, créances et dettes relatifs aux activités transférées.
Au cours de celle-ci, les membres du Comité pourront également décider de l’éventuel transfert de l’excédent annuel du budget de fonctionnement vers le budget des Activités Sociales et Culturelles.
Lors de leur première réunion après la proclamation des résultats, les Comités Sociaux et Economiques décident, à la majorité des membres, soit d’accepter les affectations qui ont été prévues par l’Instance lors de sa dernière réunion, soit de décider d’affectations différentes.
Les années suivantes, seulement 10% de l’excédent du budget de fonctionnement pourra faire l’objet d’un transfert vers le budget des Activités Sociales et Culturelles.
8.2. Modalités de Calcul des Budgets de Fonctionnement et des Activités Sociales et Culturelles
Il est rappelé que la masse salariale servant de base pour le calcul de la subvention de fonctionnement et celle relative aux Activités Sociales et Culturelles s’entend de l’ensemble des salaires et appointements versés soumis à cotisations sociales (déclarés dans la DSN). Sont exclues les indemnités versées à l’occasion de la rupture du contrat de travail.
Le budget global calculé chaque année au niveau de l’entreprise sera réparti au prorata de la masse salariale de chaque établissement distinct.
TITRE III. BASE DE DONNEES ECONOMIQUES, SOCIALES ET SYNDICALES
La Base de Données Economiques Sociales et Syndicales (BDES) rassemble l’ensemble des informations nécessaires aux consultations et informations récurrentes mises à la disposition du Comité Social et Economique. Elle permet de donner une vision claire et globale des informations qui y sont alimentées.
Elle est constituée au niveau de la Société. Au jour de la conclusion du présent accord, la BDES est gérée sous le logiciel « DOCAPOST » au sein du Groupe BOUYGUES dont fait partie la Société.
Article 1. Organisation, Architecture et Contenu de la Base de Données
Afin que les informations qui y sont intégrées restent lisibles et accessibles aussi bien pour les élus ayant accès à la BDES que pour les personnes chargées de l’alimenter, les parties estiment nécessaire de redéfinir l’organisation, l’architecture et le contenu de la Base de Données, conformément à l’article L.2312-21 du Code du travail.
A ce titre, il a été décidé d’organiser la BDES selon quatre rubriques distinctes :
Consultation sur les orientations stratégiques
Consultation sur la situation économique et financière
Consultation sur la politique sociale
Informations trimestrielles
Dans le cadre des trois consultations récurrentes, les informations visées dans l’annexe 2 seront intégrées dans leurs rubriques respectives.
Les informations trimestrielles et les informations ponctuelles du Comité seront transmises dans les conditions en vigueur.
Article 2. Mise à Disposition des Informations
Les informations figurant dans la BDES portent sur l’année en cours ainsi que sur les deux années précédentes.
Les éléments d'information transmis de manière récurrente au Comité sont mis à la disposition de leurs membres dans la base de données et cette mise à disposition actualisée vaut communication des rapports et informations au Comité.
Article 3. Modalités d’Accès à la Base de Données
Les personnes ayant accès à la BDES varient selon la nature de l’information transmise et le niveau de consultation/information :
Consultations récurrentes | |
Consultation sur les Orientations stratégiques | Membres du CSE Central RS au CSE Central Membres des CSE d’établissement RS au CSE d’établissement DSC |
Consultation sur la Situation Economique et Financière | |
Consultation sur la Politique Sociale de l’Entreprise CSE Central |
Membres du CSE Central RS au CSE Central Membres des CSE d’établissement RS au CSE d’établissement DSC |
Consultation sur la Politique Sociale de l’Entreprise CSE d’Etablissement |
Membres des CSE d’établissement RS au CSE d’établissement DS |
Informations trimestrielles | Membres des CSE d’établissement RS au CSE d’établissement DS |
TITRE IV. MENTIONS GENERALES
Article 1. Entrée en Vigueur de l’Accord, Révision et Dénonciation
Le présent accord ainsi que ses annexes sont conclus pour une durée indéterminée et entreront en vigueur à compter du 23 mars 2018 en l’état de la législation.
Dans l’hypothèse où la règlementation devrait être modifiée, les parties signataires se réuniraient afin d’analyser les effets et de convenir des adaptations éventuelles nécessaires.
Ils pourront être révisés, en tout ou partie, à la demande de la Direction de la Société ou de l’une des Organisations Syndicales Représentatives, conformément aux dispositions légales en vigueur, et sous réserve d’un préavis d’une durée de quinze jours.
Cette demande de révision devra être notifiée à chacune des parties signataires et comporter, outre l’indication des dispositions dont la révision est demandée, des propositions de remplacement.
Le présent accord et ses annexes peuvent également être dénoncés dans les conditions prévues à l’article L.2261-9 du Code du travail, sous réserve d’un préavis d’un mois.
Article 2. Notification, Dépôt et Publicité de l’Accord
Le présent accord sera notifié par la Direction à l’ensemble des Organisations Syndicales Représentatives au sein de l’entreprise.
Il sera ensuite déposé en deux exemplaires, dont une version sur support électronique, auprès de la Direction Régionale des Entreprise, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi (DIRECCTE) des Bouches-du-Rhône.
Un exemplaire sera également déposé au secrétariat-greffe du Conseil de prud’hommes d’Aix-en-Provence.
En outre, conformément aux dispositions de l’article L.2231-5-1 du Code du travail, depuis le 1er septembre 2017, le présent accord sera rendu public et versé dans une base de données nationale, dont le contenu est publié en ligne.
Fait à Aix-en-Provence le 23 mars 2018
En 5 exemplaires,
Pour la Société Colas Midi-Méditerranée
XXX
Directeur des Ressources Humaines
Pour le Syndicat C.F.D.T. Pour le Syndicat C.F.T.C.
XXX XXX
Délégué Syndical Central Délégué Syndical Central
Pour le Syndicat F.O.
XXX
Délégué Syndical Central
Annexe 1 : Bon de Gestion des Heures de Délégation au Sein de la Société Colas Midi Méditerranée
< Nom de l’établissement >
Le …………………………………………………..
BON DE GESTION DES HEURES DE DELEGATION
Nom : ……………………………………………………………………………………………………………….…………………………………..
Prénom : …………………………………………………………………………………………………………………………………………….…
Mandat exercé :
otal des heures déjà utilisées au titre de ce mandat au cours du mois concerné : …………………….……………………………………………………………………
Date d’utilisation : ……………………………………………………………………………………………………………….……………….
Heure de départ : …………………………………………………………………………………………………………………………..….….
Durée présumée de l’absence : ……………………………………………………………………………………………………….……
Mission(s) exercée(s) : rayer la mention inutile
dans l’entreprise
hors de l’entreprise
Heure prévisible de retour : ………………………………………………………………………………………………………….……..
ANNUALISATION DES HEURES DE DELEGATION
Vous souhaitez annualiser vos heures de délégation.
Il est rappelé que les heures de délégation peuvent être utilisées dans la limite de 12 mois et ne doit pas vous amener à utiliser plus d’une fois et demie le crédit d’heures dont vous disposez par mois.
Total des heures déjà utilisées au cours de l’année : …………………….……………………………………………………
Nombre d’heures cumulées pour ce mois-ci (excédant le nombre d’heures de délégation mensuel au titre du mandat) : …………………….………………………………………………….………………………………………………….
MUTUALISATION DES HEURES DE DELEGATION
Vous souhaitez mutualiser vos heures de délégation avec un autre membre titulaire ou un membre suppléant du Comité Social et Economique.
Il est rappelé que la mutualisation des heures de délégation ne doit pas vous amener à utiliser plus d’une fois et demie le crédit d’heures dont vous disposez par mois.
Identité du/des membre(s) du Comité bénéficiant des heures de délégation : …………………..……........
………………………………………………………………………………………………………………………………………………….…………
Nombre d’heures de délégation réparties entre les membres du Comité au cours du mois : ………..…
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………….………..
Préciser la répartition des heures de délégation lorsque plusieurs membres du Comité sont concernés.
Visa du salarié prenant des heures de délégation |
Visa du salarié accordant le transfert de ses heures de délégation |
Visa de la Direction Sous toutes réserves |
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