Accord d'entreprise "ACCORD COLLECTIF D’ENTREPRISE PORTANT SUR LA QUALITE DE VIE ET DES CONDITIONS DE TRAVAIL, LE DROIT D’EXPRESSION DIRECTE ET COLLECTIVE DES SALARIES, LA LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS ET L’INSERTION PROFESSIONNELLE ET LE MAINTIEN DANS L’EMPLOI DES TRAVAIL" chez MULTIMEDIA DIFFUSION SERVICES MDS (Siège)

Cet accord signé entre la direction de MULTIMEDIA DIFFUSION SERVICES MDS et le syndicat CFE-CGC et CFTC le 2022-07-07 est le résultat de la négociation sur l'exercice du droits syndical, les instances représentatives du personnel et l'expression des salariés.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFE-CGC et CFTC

Numero : T09222036874
Date de signature : 2022-07-07
Nature : Accord
Raison sociale : MULTIMEDIA DIFFUSION SERVICES MDS
Etablissement : 38822168100041 Siège

Droit syndical : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Droit syndical, IRP, expression des salariés ACCORD COLLECTIF D'ENTREPRISE PORTANT SUR LA QUALITE DE VIE AU TRAVAIL, LE DROIT D’EXPRESSION DIRECTE ET COLLECTIVE DES SALARIES, LA LUTTE CONTRE LESDISCRIMINATIONS ET L’INSERTION PROFESSIONNELLE ET LE MAINTIEN DANS L’EMPLOI DES TRAVAILLEURS HANDICAPES (2018-02-02)

Conditions du dispositif droit syndical pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2022-07-07

ACCORD COLLECTIF D’ENTREPRISE PORTANT SUR LA QUALITE DE VIE ET DES CONDITIONS DE TRAVAIL, LE DROIT D’EXPRESSION DIRECTE ET COLLECTIVE DES SALARIES, LA LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS ET L’INSERTION PROFESSIONNELLE ET LE MAINTIEN DANS L’EMPLOI DES TRAVAILLEURS HANDICAPES

Entre,

La Société MULTIMEDIA DIFFUSION SERVICE désignée ci-dessous MDS, représentée par en sa qualité de Directrice des Ressources Humaines, d’une part

Et les organisations syndicales représentatives, d’autre part

PREAMBULE

Les organisations syndicales représentatives au sein de la Société MDS et la Direction se sont réunies à deux reprises dans le cadre de la négociation obligatoire sur l’ensemble des thèmes prévus par l’article L 2242-17 du Code du travail, à l’exception du thème de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes qui fait l’objet de négociations séparées.

Par le présent accord, les parties signataires entendent rappeler que la préservation de la santé physique et mentale des salariés est une priorité de la politique sociale de la Société.

Les parties signataires rappellent l’importance pour l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise de pouvoir exercer leur travail dans les meilleures conditions possibles. La conciliation entre la vie professionnelle et la vie personnelle est un enjeu de bien-être pour les salariés et constitue un facteur de développement et de stabilité tant pour les salariés que pour l’entreprise.

C’est pourquoi, les parties signataires ont entendu fixer un cadre permettant de faire un meilleur usage des technologies de l’information et de la communication (messagerie électronique, ordinateurs portables, smartphones …) et d’assurer une meilleure articulation entre la vie personnelle et la vie professionnelle des salariés.

Les organisations syndicales représentatives et la Direction souhaitent également réaffirmer les engagements et la responsabilité de tous les acteurs de l’entreprise et les sensibiliser à la démarche et aux enjeux de la lutte contre les discriminations.

La lutte contre les discriminations et la promotion de la diversité s’inscrivent pleinement dans la politique sociale engagée par la Société.

Elle s’est traduite notamment par la négociation et la signature par les parties :

  • D’un premier accord portant sur les mêmes thèmes que le présent accord signé le 2 février 2018 pour une durée de 4 ans,

  • D’un premier accord triennal portant sur l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes en 2012, puis d’accords sur le même thème signés en 2015, 2018 et 2021 ayant pour objet de garantir l’égalité de traitement dans la politique de recrutement, de rémunération et d’évolution de carrière et de prendre en compte l’articulation entre la vie professionnelle et l’exercice de la responsabilité parentale,

  • D’un accord triennal « contrat de génération » en 2013 puis en 2016 ayant pour objet de facilité l’insertion durable des jeunes dans l’emploi, favoriser l’embauche et le maintien dans l’emploi des salariés seniors et assurer la transmission des savoirs et des compétences.

Enfin, les signataires du présent accord réaffirment leur volonté de :

  • Prévenir et de lutter contre toutes formes de discrimination dans l’accès à l’emploi, dans l’évolution et tout au long de la vie professionnelle des salariés,

  • De promouvoir la diversité comme constituant un atout majeur en termes de créativité et d’innovation. Cet objectif est conforme au code de Déontologie du Groupe Lagardère qui rappelle le caractère essentiel des principes de non-discrimination, d’équité et de respect d’autrui, lesquels font partie intégrante de la culture du Groupe,

  • Promouvoir l’insertion professionnelle et le maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés.

Sur la base du bilan de l’accord du 1er février 2018 et après les réunions de négociation des 20 mai et 7 juillet 2022, il a été convenu et arrêté ce qui suit :

ARTICLE I – QUALITE DE VIE AU TRAVAIL, DROIT D’EXPRESSION DIRECTE ET COLLECTIVE

  1. Les bonnes pratiques relatives à l’utilisation des Technologies de l’Information et de la Communication, notamment la messagerie électronique

Les parties reconnaissent que si les nouvelles technologies de l’information et de la communication font désormais partie intégrante de l’environnement de travail et qu’elles sont devenues indispensables au bon fonctionnement de l’entreprise et au développement de son activité, leur utilisation doit néanmoins être maîtrisée pour :

  • Ne pas devenir un facteur d’isolement des salariés sur leur lieu de travail,

  • Ne pas devenir un mode exclusif de transmission des consignes de la part des managers,

  • Ne pas impacter la qualité du lien social au sein des équipes,

  • Prévenir les risques psycho-sociaux,

  • Garantir le respect de la vie privée des salariés.

L’attribution des outils nomades (téléphone portable, ordinateur portable ou tablette à ne doit concerner que les salariés qui en ont une réelle utilité dans le cadre de leurs fonctions.

Les parties constatent que certaines catégories de salariés ne souhaitent pas se voir imposer une interdiction de connexion, une telle interdiction étant susceptible de perturber l’organisation de leur travail, ainsi que l’autonomie et la fluidité recherchées pour concilier au mieux leurs temps privées et professionnels.

Les parties considèrent donc que l’édiction de règles de bonne pratique des outils à distance, non contraignantes et incitatives, auxquelles les salariés pourront se référer, est plus adaptée au fonctionnement de l’entreprise et qu’elles contribueront à assurer un meilleur équilibre entre la vie personnelle et la vie professionnelle des salariés.

Un guide des bonnes pratiques des outils de communication à distance a été diffusé à l’ensemble des salariés en 2022. Ce guide sert de référence dans ce domaine au sein de l’entreprise. Il est un outil de sensibilisation du personnel et du management sur ces bonnes pratiques et sur la bonne utilisation de la messagerie professionnelle. Il sera diffusé à tout nouveau salarié de l’entreprise au moment de l’embauche.

Un « droit à la déconnexion » aux TIC est reconnu à l’ensemble des salariés de MDS.

Les parties rappellent qu’en vertu de ce droit :

  • Les destinataires de messages, courriels ou d’appels téléphoniques n’ont pas l’obligation de répondre en dehors de leur temps habituel de travail, durant les week-ends et jours fériés, et durant les congés et l’ensemble des périodes de suspension de leur contrat de travail.

  • Chaque salarié, quel que soit son niveau hiérarchique, veillera à se déconnecter du réseau de l’entreprise et à ne pas envoyer de courriel en dehors du temps habituel de travail,

  • L’envoi de courriels en dehors des plages de temps habituel de travail, durant les week-ends, les jours fériés et congés doit être limité aux situations d’urgence ou à une circonstance tout à fait particulière.

A ce titre, la hiérarchie s’assurera par son exemplarité au respect de ces mesures.

  1. Les bonnes pratiques relatives à l’organisation des rythmes de travail

La conciliation entre la vie professionnelle et la vie personnelle est un enjeu de bien-être pour les salariés qui constitue un facteur de développement et de stabilité aussi bien pour les salariés que pour l’entreprise.

Afin de garantir un bon équilibre entre la vie personnelle et professionnelles des salariés, les parties conviennent que :

  • Dans la mesure du possible, aucune réunion ne doit débuter avant 8h ou se terminer après 18h30,

  • Dans la mesure du possible, pour le personnel commercial (Chefs de Ventes, Responsables Commerciaux) réparti en régions sur l’ensemble du territoire français, l’heure de début et de fin de réunion doit tenir compte des distances et temps de trajet entre le domicile et le lieu de réunion,

  • En ce qui concerne les réunions régulières, une planification trimestrielle, semestrielle ou annuelle doit être privilégiée dans la mesure du possible afin de permettre une organisation du travail plus favorable à l’équilibre vie professionnelle/vie privée,

  • Les réunions à distance doivent être privilégiées, notamment par système de visioconférence ou de conférence téléphonique, lorsque le déplacement d’un salarié vers un lieu distance de son lieu habituel de travail ne serait contraint que par cette seule réunion,

  • Les managers assureront un suivi régulier de la charge de travail de leurs collaborateurs, afin de garantir une charge de travail raisonnable et équilibrée, tout en veillant à une bonne répartition du travail entre les membres d’une équipe. Pour les collaborateurs en forfait annuel en jours, un entretien spécifique est organisé sur la charge de travail conformément aux dispositions conventionnelles applicables.

Tout salarié qui estime avoir une charge de travail inhabituelle doit en avertir sans délai son supérieur hiérarchique ou la Direction des Ressources Humaines qui devra organiser un entretien dans les trente jours, au cours duquel les intéressés examineront la réalité et les raisons de cette charge de travail inhabituelle, ainsi que l’organisation de son travail et l’amplitude de ses journées d’activité, et ce de façon à trouver ensemble une solution afin de remédier à cette situation.

De même, le manager doit organiser un entretien s’il constate une situation anormale provoquée par l’organisation du travail adoptée par le salarié ou par sa charge de travail.

Pour les collaborateurs en forfait annuel en jours, il est rappelé que l’entreprise a mis en place un outil de décompte, de contrôle et de signalement conformément aux dispositions conventionnelles applicables.

La Direction continuera à proposer à l’ensemble des collaborateurs des webinars de sensibilisation à la déconnexion, à la gestion du temps et des priorités et à l’optimisation de sa communication. Ces webinars sont accessibles en rediffusion sur le site intranet de l’entreprise (Intranet/Ressources Humaines/Votre carrière/Formation).

  1. Droit d’expression directe et collective des salariés

Le droit d’expression des salariés sur le contenu, les conditions d’exercice et l’organisation de leur travail s’exprime à travers les réunions régionales organisées par les managers d’équipe et les réunions plénières, nationales ou bi-régionales, organisées chaque année.

Compte-tenu de la répartition géographique des salariés sur l’ensemble du territoire français, dans le but à la fois de favoriser l’expression directe et collective, d’améliorer la communication et de rapprocher les salariés, la Direction s’engage à organiser au moins trois réunions, nationales, bi-régionales ou régionales, par an.

  1. Promouvoir le bien-être au travail

La Direction s’engage à proposer à l’ensemble des salariés de la société MDS de participer librement pendant le temps de travail aux prestations à distance de bien-être au travail proposées régulièrement telles que la réflexologie, la sophrologie, l’e-cafétéria ou la relaxation en ligne.

La Direction s’engage à maintenant les actions de sensibilisation et de formation destinés aux managers en ce qui concerne le management, la communication ou la prévention des risques psycho-sociaux.

La Direction rappelle qu’une cellule d’écoute et de soutien psychologique est à disposition des salariés. Les modalités d’accès figurent sur l’intranet de l’entreprise (Intranet/Ressources Humaines/Nos engagements/Couverture sociale).

ARTICLE II – LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS

  1. Rappel des dispositions légales en matière de discrimination

Aucune personne ne peut être écartée d’une procédure de recrutement ou de l’accès à un stage ou à une période de formation en entreprise, aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire, directe ou indirecte, notamment en matière de rémunération, de mesures d’intéressement, de distribution d’actions, de formation, de reclassement, d’affectation, de qualification, de classification, de promotion professionnelle, de mutation ou de renouvellement de contrat pour les motifs suivants :

  • Origine,

  • Sexe,

  • Situation de famille,

  • Grossesse,

  • Apparence physique,

  • Particulière vulnérabilité résultant de la situation économique de l’intéressé, apparente ou connue de l’auteur de la discrimination,

  • Patronyme,

  • Lieu de résidence,

  • Etat de santé,

  • Perte d’autonomie,

  • Handicap,

  • Caractéristiques génétiques,

  • Mœurs,

  • Orientation sexuelle,

  • Identité de genre,

  • Age,

  • Opinions politiques,

  • Activités syndicales,

  • Exercice d’un mandat électif,

  • Capacité à s’exprimer dans une langue autre que le français,

  • Appartenance ou non-appartenance vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une prétendue race ou une religion déterminée.

En outre, aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l’objet de l’une des mesures discriminatoires ci-dessus :

  • En raison de l’exercice normal du droit de grève ou de fonctions de juré ou de citoyen assesseur ;

  • Pour avoir témoigné ou relaté des agissements discriminatoires ou des faits constitutifs d’un délit ou d’un crime dont il aurait eu connaissance dans l’exercice de ses fonctions.

  1. Action de sensibilisation

La promotion de la diversité au sein de la société suppose que les stéréotypes et les préjugés, tenant à l’appartenance ou à la non-appartenance vraie ou supposée à l’une des catégories visées à l’article 1, soient combattus. Pour cela, il est nécessaire que les collaborateurs en situation de recrutement et amenés à réaliser des entretiens d’évaluation et professionnels soient formés et sensibilisés aux questions relatives à la diversité.

Les managers ont participé à un atelier de sensibilisation à la lutte contre les préjugés lors des entretiens d’embauche.

Par ailleurs, ce thème sera intégré le cas échéant dans les formations managériales dispensées par la Société.

  1. Promotion de la diversité en matière de recrutement et d’évolution de carrière

En matière de recrutement, les pratiques de la Société ont intégré depuis longtemps l’intérêt et la nécessité de recruter des personnes aux profils variés.

Les critères retenus pour le recrutement tant en interne qu’en externe sont strictement fondés sur la possession des compétences et des capacités professionnelles requises ou susceptibles d’être requises, appréciées objectivement en dehors de tout préjugé tenant à l’apparence physique, au patronyme, au lieu de résidence ou au lieu de naissance, au sexe, à l’âge ou autre critère discriminant.

Une attention particulière est portée à la rédaction des offres d’emploi afin qu’aucune mention ne puisse conduire une personne à renoncer à postuler en raison d’un critère à priori discriminant. Il sera ainsi systématiquement précisé que le poste à pourvoir est ouvert aux personnes en situation de handicap.

Afin de promouvoir la pluralité des profils dans le cadre des processus de recrutements, la Société veillera à diversifier ses canaux de recrutement, tout en renforçant les partenariats avec des organismes spécialisés dans le recrutement et l’insertion professionnelle des personnes handicapées, ou séniors, ou issues de zones urbaines sensibles.

L’accueil des stagiaires doit, comme le recrutement, promouvoir la diversité.

  1. Lutte contre la discrimination religieuse et promotion du « bien-vivre ensemble »

La Société réaffirme son engagement à lutter contre toute discrimination religieuse, et ce conformément à l’article L 1132-1 du Code du travail et à l’article 1er de la loi n°2008 496 du 27 mai 2008 qui interdisent toute discrimination religieuse à tout stade de la vie professionnelle : « aucune personne ne peut être écartée d’une procédure de recrutement ou de l’accès à un stage ou à une période de formation en entreprise, aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié, ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire, directe ou indirecte (…) en raison de (…) ses convictions religieuses (…) ».

La Société réaffirme également la nécessité d’assurer le respect, entre les salariés, de toutes les croyances religieuses. Elle veillera notamment à ce que le respect des convictions religieuses soit assuré dans le cadre des dispositions légales et jurisprudentielles permettant le « bien vivre ensemble » et le fonctionnement harmonieux de l’entreprise.

La Société prône une politique de neutralité interdisant aux salariés, en contact avec la clientèle ou pour des questions d’hygiène et de sécurité, le port de tout signe visible de convictions politiques, philosophiques ou religieuses.

Le Gouvernement a publié en janvier 2017 avec une mise à jour en février 2018 un « guide pratique du fait religieux dans les entreprises privées » dont l’objet est d’apporter des réponses concrètes aux questions que peut susciter l’exercice de la liberté religieuse en entreprise et de rappeler les règles fixées par le droit en la matière. (https://travailemploi.gouv.fr/IMG/pdf/guide_employeursmajfevrier2018valide.pdf)

Les parties signataires déclarent adhérer pleinement aux solutions pratiques contenues dans ce guide et invitent l’ensemble des salariés à s’y référer afin de privilégier une recherche de solution consensuelle sur toutes les questions d’ordre religieux.

ARTICLE III – INSERTION PROFESSIONNELLE ET MAINTIEN DANS L’EMPLOI DES TRAVAILLEURS HANDICAPES

La société MDS est adhérente à la Mission Handicap du Groupe Hachette Livre. La Mission Handicap a été créée en 2014 et son objet est de favoriser l’accueil, l’insertion sociale ou le maintien dans l’emploi des personnes handicapées au sein des sociétés ainsi que l’accès à la vie professionnelle des personnes handicapées.

  1. Statut du travailleur handicapé

L’entreprise et les représentants du personnel, avec l’appui de la Mission Handicap, s’engagent à promouvoir auprès des salariés la démarche de demande de reconnaissance en qualité de travailleur handicapé auprès de la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH).

Cette démarche demeure toutefois volontaire et individuelle.

La reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé permet à l’entreprise de mieux prendre en en considération les contraintes liées au handicap du salarié pour l’aménagement de son poste ou l’organisation de travail.

  1. Intégration, formation et déroulement de carrière

Les personnes handicapées ont accès et doivent bénéficier des mêmes dispositifs de formation que les autres salariés de l’entreprise. La Mission Handicap du Groupe pourra, le cas échéant, être sollicitée pour assister le travailleur handicapé dans sa demande de formation.

Les conditions d’organisation des actions de formation feront en sorte de prendre en compte les types de handicap des salariés susceptibles de participer à ces formations.

Les personnes handicapées bénéficieront des mêmes opportunités de carrière et d’évolution, à compétences égales, que celles des autres salariés de l’entreprise.

ARTICLE IV – PUBLICITE

Un exemplaire du présent accord est communiqué au Comité Social & Economique et aux Délégués syndicaux.

Un exemplaire est également mis à la disposition du personnel à la Direction des Ressources Humaines.

La conclusion du présent accord sera portée à la connaissance des salariés par voie d’affichage sur les panneaux réservés aux communications de la Direction. Un exemplaire sera transmis aux salariés et aux futurs embauchés par voie électronique.

ARTICLE V – DUREE, ENTREE EN VIGUEUR ET SUIVI

Conformément aux dispositions légales, la Direction et les organisations syndicales représentatives de l’entreprise conviennent de modifier la périodicité des négociations sur les thèmes du présent accord.

Le présent accord est conclu pour une durée déterminée de quatre ans, avec effet rétroactif au 1er février 2022 jusqu’au 31 janvier 2026.

Ainsi, les parties n’engageront de nouvelles négociations sur les thèmes du présent accord qu’au terme de cette période de 4 ans.

Les parties au présent accord entendent confier au Comité Social & Economique le suivi de son application qui sera mis à l’ordre du jour d’une réunion de l’instance une fois par an.

ARTICLE VI – REVISION

Les parties conviennent que le présent accord pourra être modifié, à tout moment au cours de son application, par voie d’avenant conclu dans les conditions prévues par l’article L 2261-7-1 du code du travail.

ARTICLE VII – FORMALITES DE DEPOT DE L’ACCORD

Conformément à la réglementation, le présent accord fera l’objet d’un dépôt auprès de la Direction Régionale et interdépartementale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DRIEETS) compétente.

L’accord sera également remis au secrétariat-greffe du Conseil de Prud’hommes du lieu de conclusion de l’accord.

Fait à Malakoff, le 7 juillet 2022

En 6 exemplaires

– Pour la Direction

– Pour la CFE-CGC SNFC – Pour le SNPELAC CFTC

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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