Accord d'entreprise "ACCORD RELATIF AU COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE (CSE)" chez FRANCE RAIL INDUSTRY (Siège)
Cet accord signé entre la direction de FRANCE RAIL INDUSTRY et le syndicat CFDT et CGT-FO et CFE-CGC le 2022-11-02 est le résultat de la négociation sur l'exercice du droits syndical, les instances représentatives du personnel et l'expression des salariés.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFDT et CGT-FO et CFE-CGC
Numero : T05722006801
Date de signature : 2022-11-02
Nature : Accord
Raison sociale : SAARSTAHL RAIL
Etablissement : 39157535400017 Siège
Droit syndical : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur le thème Droit syndical, IRP, expression des salariés
Conditions du dispositif droit syndical pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2022-11-02
ACCORD RELATIF AU COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE (CSE)
Entre les soussignés :
La Société SAARSTAHL Rail SAS, dont le siège social est situé au 164, rue Foch à Hayange, immatriculée au CRC de Thionville sous le numéro 391 575 354, représentée par Co-Directrice.
Ci-après « la Société »
D’une part,
Et
Les Organisations Syndicales Représentatives (ci-après « OSR ») ci-après :
La Confédération Française Démocratique du Travail : C.F.D.T, représentée par
La Confédération Française d'Encadrement - Confédération Générale des Cadres : C.F.E./C.G.C, représentée par
La Confédération Générale du Travail : C.G.T, représentée par
La Confédération Générale du Travail - Force Ouvrière : C.G.T./FO, représentée par
D’autre part,
Ensemble « les Parties »,
Il a été arrêté et convenu ce qui suit, à la suite des réunions de négociation qui se sont tenues les 31/08, 19/09, 26/09, 04/10, 11/10 et 21/10/2022.
PREAMBULE
Si l’organisation matérielle des opérations électorales est toujours dévolue au protocole d’accord préélectoral, l’essentiel des modalités de mise en place de la nouvelle instance peut être convenu par un accord de droit commun, dit « accord de mise en place du comité social et économique ».
En effet, l’ordonnance 2017-1386 du 22 septembre 2017, relative à la nouvelle organisation du dialogue social et économique dans l’entreprise et favorisant l’exercice et la valorisation des responsabilités syndicales, ainsi que l’ordonnance n°2017-1718 du 20 décembre 2017 et la loi de ratification n°2018-217 du 29 mars 2018, prévoient la création d’une nouvelle instance de représentation du personnel élue, le comité social et économique (CSE), qui fusionne le comité d’entreprise, les délégués du personnel et le CHSCT.
L’ordonnance 2017-1386 n’a pas modifié les règles applicables à la désignation des délégués syndicaux.
Le CSE exerce ses attributions générales prévues par le code du travail sans remettre en cause, ni le droit d’expression des salariés, ni les prérogatives des délégués syndicaux.
Le présent accord a pour objet de définir le périmètre de mise en place de la représentation du personnel ainsi que les règles relatives à son fonctionnement.
Le présent accord définit également les règles de fonctionnement de la nouvelle Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail (CSSCT).
Conformément aux dispositions de l’article L. 2314-33 du code du travail, les membres de la délégation du personnel du CSE sont élus pour une durée de 4 ans, renouvelable 2 fois maximum, soit 3 mandats consécutifs maximum (12 ans maximum).
Le CSE sera mis en place à compter des élections professionnelles et à l’échéance des mandats actuels (premier tour et deuxième tour le cas échéant). Les modalités de déroulement de ces élections seront déterminées dans les conditions prévues par le code du travail après négociation avec les organisations syndicales compétentes.
Une réunion de suivi du CSE comme celle de la CSSCT sera organisée à l'issue des six premiers mois de mandat des membres du CSE afin d'évaluer les modalités de fonctionnement de ce comité et de l'adapter le cas échéant.
SOMMAIRE
PERIMETRE DE MISE EN PLACE DES INSTANCES DE REPRESENTATION DU PERSONNEL 6
COMPOSITION ET FONCTIONNEMENT DU CSE 7
Article 1 Composition du CSE 7
Article 3 Attributions du CSE 7
Article 4 Fonctionnement du CSE 7
Article 4-3 Participants aux réunions CSE 8
Article 4-4 Modalités de suppléance des titulaires 8
Article 5-2 Moyens informatiques 9
Article 5-4 Formation des membres du CSE 9
Article 5-5 Le Budget de fonctionnement et le budget des Activités Sociales et Culturelles 9
Article 5-5-1 Modalité de détermination des budgets du CSE 9
Article 5-5-3 Transfert des biens du CSE sortant au CSE entrant 10
Article 5-6 Base de données économiques, sociales et environnementales (BDESE) 10
Article 6 Crédits d’heures des membres du CSE et des représentants syndicaux au CSE 12
Article 9 Forfaits d’heures de réunions convoquées par la Direction 14
Article 1 Commission santé sécurité et conditions de travail (CSSCT) 16
Article 1-2 Composition de la CSSCT 16
Article 1-3 Réunions de la CSSCT 17
Article 1-4 Désignation des participants aux réunions de la CSSCT 17
Article 1-5 Fonctionnement, attributions et moyens informatiques/téléphoniques de la CSSCT 17
Article 1-6 Crédit d’heures 18
Article 1-7 Formation CSSCT 19
Article 1-8 Exercice de la mission 19
Article 2 La Commission des Irritants Sociaux (CIS) 19
Article 3 Autres commissions 19
Article 3-1 Composition et attributions des commissions 20
Article 3-1-1 Commissions obligatoires 20
Commission formation professionnelle 20
Commission d’information et d’aide au logement 20
Commission égalité professionnelle 20
Article 3-1-2 Commissions non- obligatoires 20
Commission investissement/commerciale 20
Commissions issues d’autres accords 21
MANDATS EXTERIEURS A L’ENTREPRISE 22
Article 1 Nombre de délégués syndicaux 23
Article 2 Mutualisation des heures 23
Article 4 Réunions préparatoires 23
Article 5 Moyens informatiques, documentations, fournitures et matériel de bureau 25
Article 7 Les moyens financiers 25
DISPOSITIONS TRANSVERSALES ET FINALES DE L’ACCORD 27
Article 1 Communication des documents 27
Article 2 Réalisation des heures de délégation 27
Article 4 Entrée en vigueur et portée du présent accord 27
Article 5 Révision de l’accord 27
Article 6 Notification, publicité et dépôt 27
CHAPITRE 1
PERIMETRE DE MISE EN PLACE DES INSTANCES DE REPRESENTATION DU PERSONNEL
Conformément aux dispositions de l’article L. 2313-2 du code du travail, les Parties reconnaissent qu’il n’existe qu’un établissement unique au sein de la Société regroupant les sites d’Hayange et de Saint-Germain-en-Laye.
Le renouvellement du Comité social et économique unique (ci-après « le CSE ») sera donc effectué au sein de ce périmètre.
CHAPITRE 2
COMPOSITION ET FONCTIONNEMENT DU CSE
Article 1 Composition du CSE
La délégation du personnel au Comité Social et Economique est composée de :
12 membres titulaires et
12 membres suppléants
Il est rappelé que conformément aux dispositions de l’article L. 2314-33 du code du travail, les membres de la délégation du personnel du CSE sont élus pour une durée de 4 ans, renouvelable 2 fois maximum, soit 3 mandats consécutifs maximum (12 ans maximum).
Article 2 Président du CSE
Conformément aux dispositions de l’article L. 2315-23 du code du travail, le CSE est présidé par l’employeur ou son représentant, assisté éventuellement de trois collaborateurs maximums, qui ont voix consultative.
Article 3 Attributions du CSE
Le CSE exercera les attributions prévues aux dispositions des articles L. 2312-8 et suivants du code du travail.
Article 4 Fonctionnement du CSE
Article 4-1 Ordre du jour
Les membres du CSE enverront leurs questions au secrétaire du CSE le lundi de la S -1 au plus tard, qui centralisera les questions sous forme d’ordre du jour commun qui sera ensuite présenté par le secrétaire du CSE au Président ou son représentant pour que cet ordre du jour soit établi conjointement conformément aux textes en vigueur.
Cet ordre du jour sera établi le mardi de la S -1 par le secrétaire du CSE et le Président ou son représentant sur convocation du président ou son représentant.
Lorsque des consultations obligatoires doivent être inscrites à l’ordre du jour, elles le seront de plein droit.
Article 4-2 Réunions
Le CSE se réunit douze fois par an sur convocation du Président, co-signée par le secrétaire du CSE, conformément au calendrier annexé au présent accord, fixé lors de la dernière réunion de l’année civile. Les réunions auront lieu, sauf exception, le dernier jeudi de chaque mois, à 8h30 sur le site de Hayange, dans la salle du CSE.
Des réunions extraordinaires peuvent être organisées sur demande du Président ou à la demande de la majorité des membres titulaires du CSE, conformément à la législation en vigueur.
Article 4-3 Participants aux réunions CSE
Sont invités aux réunions du CSE : 12 Titulaires et 6 Suppléants.
Les six suppléants choisis dans la liste ETAM, pouvant assister aux réunions du CSE sont désignés comme suit :
Un suppléant par organisation syndicale représentative dans l’entreprise, désigné par eux dans la liste d’élus suppléants.
Les sièges restants sont répartis entre chaque organisation proportionnellement à leur audience électorale selon la répartition proportionnelle au plus fort reste.
Les représentants syndicaux siègent également au CSE conformément aux textes en vigueur.
Article 4-4 Modalités de suppléance des titulaires
Si un titulaire est absent, il sera remplacé par son suppléant conformément aux dispositions légales en vigueur.
Article 4-5 Procès-verbal
Le Procès-verbal sera pris en note par une personne tierce, le choix se portera, en priorité sur un expert en prise de notes, qui transmettra ce Procès-verbal au secrétaire du CSE et au Président. En l’absence de cet expert, une autre solution devra être proposée.
Le Procès-verbal est vérifié et/ou corrigé par le secrétaire puis transmis au Président du CSE, au plus tard une semaine avant la réunion suivante du CSE.
Le Procès-verbal est approuvé lors de la réunion suivante du CSE.
Article 5 Moyens du CSE
Article 5-1 Bureau
Le CSE désigne un secrétaire, un secrétaire adjoint, un trésorier et un trésorier adjoint.
Le secrétaire et le trésorier sont désignés parmi les membres titulaires de la délégation du personnel au CSE.
Le secrétaire adjoint et le trésorier adjoint pourront être désignés parmi les membres titulaires ou suppléants de la délégation du personnel au CSE.
Le secrétaire adjoint sera en charge des attributions en matière de santé, sécurité et des conditions de travail, il est membre de droit en vertu du présent accord de la CSSCT.
Il remplacera ponctuellement le secrétaire du CSE dans ses fonctions en cas d’absence de ce dernier.
Article 5-2 Moyens informatiques
Les moyens informatiques actuels mis à disposition au cours de la précédente mandature, sont reconduits à l’identique.
Article 5-3 Locaux
La Société, propriétaire de la salle actuelle du CSE, reconduit la mise à disposition de cette salle au CSE, pour la prochaine mandature. Les autres locaux syndicaux restent affectés à l’identique.
Article 5-4 Formation des membres du CSE
Les membres Titulaires et Suppléants du CSE bénéficient des congés formation prévus par le code du travail.
Article 5-5 Le Budget de fonctionnement et le budget des Activités Sociales et Culturelles
Article 5-5-1 Modalité de détermination des budgets du CSE
Le budget de fonctionnement et le budget des activités sociales et culturelles du CSE correspondent à une fraction de la masse salariale brute de la Société selon des taux déterminés dans le présent accord. Pour l’application de ces taux conventionnels, la masse salariale brute de la Société est déterminée sur la base du compte 641 du plan comptable général, lequel contient les sommes suivantes :
Salaires et appointements (641100) ;
Congés payés (641200) ;
Primes et gratifications (641300) ;
Intéressement aux résultats (641410) ;
Intéressement aux performances (641420) ;
Indemnités soumises et imposables (641430) ;
Indemnités soumises et non imposables (641440) ;
Indemnités non soumises non imposables (641450) ;
Indemnités non soumises et imposables (641460) ;
Indemnités de rupture soumises et imposables (641431) ;
Médailles non soumises non imposables (641453).
Le budget de fonctionnement du CSE est fixé à 0,2% de la masse salariale brute telle qu’elle est définie dans le présent article.
Le budget des activités sociales et culturelles est fixé à 1,35 % de la masse salariale brute telle qu’elle est définie dans le présent article.
La masse salariale de référence pour la détermination du budget des ASC et du budget de fonctionnement inclut l’ensemble des salaires de la Société SAARSTAHL RAIL.
Article 5-5-2 Transfert du budget des activités sociales et culturelles et budget de fonctionnement
En cas de reliquat budgétaire, les membres de la délégation du personnel du CSE peuvent décider par une délibération de transférer tout ou partie de l’excédent annuel dans les conditions fixées par les articles L. 2312-84 et L. 2315-61 du code du travail.
Article 5-5-3 Transfert des biens du CSE sortant au CSE entrant
Le CSE sortant rendra compte de sa gestion au nouveau CSE et remettra aux nouveaux membres du comité tous documents concernant l’administration et l’activité du comité, conformément à l’article R.2315-39 du Code du travail.
À la suite du renouvellement des mandats des membres du CSE, l’ensemble des biens, droits et obligations, créances et dettes du CSE sont transférés de plein droit au nouveau CSE, selon les dispositions de l’article L.2315-64 du code du travail.
Lors de la dernière réunion, les membres du CSE sortant décideront de l’affectation des biens de toute nature dont il dispose, à destination du futur comité social et économique et, le cas échéant, les conditions de transfert des droits et obligations, créances et dettes relatifs aux activités transférées.
Lors de sa première réunion, le nouveau comité social et économique décide, à la majorité de ses membres, soit d’accepter les affectations faites par le CSE, soit de décider d’affectations différentes.
Article 5-6 Base de données économiques, sociales et environnementales (BDESE)
Conformément aux dispositions légales en vigueur, l’ensemble des informations adressées au comité social et économique de Saarstahl Rail SAS dans le cadre des consultations ponctuelles et récurrentes sont prioritairement remises à ses membres via la présente base de données.
Article 5-6-1 Contenu
La base de données contient les informations listées ci-dessous :
A/ Investissements :
L'investissement social :
Evolution des effectifs, des emplois, emploi des personnes handicapées, stagiaires, formation professionnelle, conditions de travail.
Investissement matériel et immatériel :
Evolution des actifs nets (immobilisations corporelles), dépenses de recherche et développement (immobilisations incorporelles).
Informations environnementales :
Politique générale, pollution et gestion des déchets, utilisation durable des ressources, changement climatique, protection de la biodiversité.
B/ Fonds propres, endettement et impôts
Capitaux propres de l’entreprise
Emprunts et dettes
Impôts et Taxes
C/ Rémunérations des salariés et dirigeants
Evolution des rémunérations salariales
Intéressement et participation
Rémunérations accessoires
D/ Activités sociales et culturelles
Montant de la contribution du CSE
E/ Flux financiers à destination de l’entreprise
Aides publiques (subventions d’exploitation)
Réductions d’impôts
Exonérations, réduction de cotisations sociales
Crédits d’impôts
F/ Sous traitance
Sous traitance utilisée par l’entreprise
Sous traitance réalisée par l’entreprise
G/ Groupe / Transfert capitaux financiers
Transfert capitaux import significatif
Cession, fusion et acquisition réalisée
H/ Egalité Professionnelle Femmes/Hommes
Article 5-6-2 Accès
La base de données est accessible via le sharepoint et également via un lecteur réseau sécurisé à chaque membre titulaire et suppléants du CSE et aux délégués syndicaux.
Ceux-ci disposent des accès en lecture sur ce réseau.
Les codes d’accès à la base de données sont attribués individuellement, pour la durée des mandats des élus et des délégués syndicaux, et ne sauraient être remis à des tiers non titulaires ou suppléants du CSE ou non titulaires d’un mandat de délégués syndicaux par leurs détenteurs, de quelque manière que ce soit.
Conformément aux dispositions légales en vigueur, les membres de la délégation du personnel du comité social et économique et les délégués syndicaux sont tenus à une obligation de discrétion à l'égard des informations contenues dans la base de données revêtant un caractère confidentiel et présentées comme telles par l'employeur.
Article 6 Crédits d’heures des membres du CSE et des représentants syndicaux au CSE
Chaque membre titulaire à la délégation du personnel du CSE bénéficie d’un crédit de 22 heures de délégation mensuelle, conformément aux dispositions de l’article R. 2314-1 du code du travail.
Le secrétaire du CSE bénéficie pour l’exercice de sa mission, d’un crédit d’heures individuel de 16 heures par mois.
Le secrétaire adjoint du CSE bénéficie pour l’exercice de sa mission, notamment au CSSCT en tant que membre de droit en vertu du présent accord, d’un crédit d’heures individuel de 8 heures par mois.
Le trésorier du CSE bénéficie pour l’exercice de sa mission d’un crédit d’heures individuel de 8 heures par mois.
Le trésorier adjoint du CSE bénéficie pour l’exercice de sa mission d’un crédit d’heures individuel de 4 heures par mois.
Le secrétaire du CSE, le trésorier et le trésorier adjoint bénéficieront d’une formation « comptabilité » dispensée par l’entreprise, sauf si celle-ci leur a déjà été dispensée lors d’une précédente mandature.
Les suppléants ne bénéficient pas de crédit d’heures.
Les représentants syndicaux au CSE ne bénéficient pas de crédit d’heures au titre de leur mandat au sein du CSE.
Cependant, les suppléants et les représentants syndicaux au CSE peuvent bénéficier des heures résultant du crédit global prévu par l’article 8 du présent accord.
Le temps passé en réunion pris en charge ou convoqué par l’employeur est rémunéré comme temps de travail effectif et ne s’impute pas sur le crédit d’heures de délégation des membres de la délégation du personnel au CSE (se référer à l’article 9).
Le code couleur des bons de délégation reste identique, à savoir :
Jaune pour les heures de délégation,
Vert pour les heures de réunions prises en charge ou convoquées par la Direction.
Article 7 Cumul et Mutualisation des heures de délégation résultant de l’article R. 2314-1 du code du travail
Conformément aux dispositions des articles L.2315-8 et R.2315-5 du code du travail, les membres du CSE peuvent cumuler les heures de délégation dans la limite de 12 mois glissants.
Conformément aux articles L.2315-9 et R.2315-6 du code du travail, les membres du CSE peuvent mutualiser les heures, les répartir entre titulaires et/ou avec les suppléants.
Ces deux facultés ne peuvent pas conduire un membre à disposer dans le mois de plus d’une fois et demie le crédit d’heures mensuel dont bénéficie un membre titulaire.
Article 8 Crédit global
Un crédit d’heures global est accordé mensuellement à chaque OSR, fixé en fonction de leur représentativité au 1er tour des élections professionnelles :
Première organisation : 30h mensuelles
Deuxième organisation : 26h mensuelles
Troisième organisation : 22h mensuelles
Quatrième organisation : 18h mensuelles
Ces heures pourront être réparties, par chaque OSR à leurs membres suppléants et à leurs représentants syndicaux au CSE. Elles pourront également être distribuées aux membres militants.
Le crédit global total par organisation ne peut pas être attribué à une seule personne.
Ces heures sont reportables d’un mois à l’autre sur une période de 12 mois glissants.
Article 9 Forfaits d’heures de réunions convoquées par la Direction
Forfait CSE ordinaire : 8 heures intégrant le temps de la réunion du CSE et le temps déplacement.
Forfait CSE extra : 2 heures pour la réunion plus 2 heures de temps de déplacement.
Si la durée de la réunion est supérieure à 2 heures, un forfait de 8 heures est accordé (dont les 2 heures de déplacement).
Forfait commissions : 4 heures intégrant le temps de la réunion de la commission elle-même et le temps déplacement repris à l’article 2-1 du chapitre 3.
Forfait commission « marchés » ayant lieu à l’extérieur : 8h intégrant le temps de la réunion de la commission elle-même et le temps déplacement.
CSSCT, CIS : 4h (y compris les visites) intégrant le temps de la réunion de la commission elle-même et le temps déplacement.
Concernant les réunions Enveloppe rouge / Plan de prévention / T1 / PCA, elles seront pointées : temps de la réunion arrondi à l’heure supérieure et 2 heures de déplacement uniquement lorsque le salarié est hors cycle. Les règles légales de repos s’appliqueront.
Tout salarié censé travailler de nuit la veille d’une réunion prise en charge par la Direction doit informer son responsable hiérarchique pour qu’il organise son repos légal sur le poste (11h de repos entre le poste de nuit et la réunion à la date de signature de l’accord. En cas de changement législatif celui-ci sera adapté).
Par exception au paragraphe précédent relatif au repos légal, pour tout salarié censé travailler de nuit la veille des réunions ordinaires des CSE ou ordinaires du CSSCT ou d’une réunion de négociation, le poste complet de nuit, la veille de la réunion, sera pointé en repos.
Dans le cas où 2 réunions (relevant, chacune, d’un forfait 4h) ont lieu au cours de la même demi-journée, le membre bénéficie d’un forfait unique de 6h.
Les parties signataires conviennent que :
Lorsque les réunions convoquées par la direction ont lieu sur une journée de repos du salarié (en hors cycle), le représentant présent récupérera le temps passé à hauteur de la valeur du forfait correspondant et dans les limites fixées ci-dessus.
Les heures seront placées dans un compteur "RecDel".
Les heures de réunions prises en charge ou convoquées par la direction sur une journée où le salarié est prévu de travailler ne feront l'objet d'aucune récupération à l'exception des réunions du CSE ordinaires et des réunions de négociations (le terme négociation apparaîtra sur les convocations adressées).
2 cas de figure peuvent se présenter au choix du salarié :
1/ Récupération des heures le jour même après la réunion.
2/ Retour au travail : mise en compteur "RecDel" des heures de travail effectuées après la réunion dans les limites des forfaits.
Les heures du compteur "RecDel" pourront faire l'objet d'un placement dans le compte épargne temps au mois de janvier au titre des heures mises en compteur au cours de l'année précédente. Ces heures placées en CET subiront le même traitement que les heures récupérées et seront soumises aux règles en vigueur conformément aux accords de l'entreprise.
Dans le cadre des réunions prises en charge par la Direction, dans l’article 9, les frais de déplacement des partenaires sociaux présents sont indemnisés suivant le barème des indemnités kilométriques applicable aux cadres (forfait limité à 40km aller-retour).
Cependant, les représentants du personnel bénéficiant au 21/12/2018 d’une indemnité kilométrique non plafonnée, continueront à en bénéficier dès lors qu’ils poursuivront sur un mandat de Représentant du personnel (cf. liste exhaustive du personnel signée avec les DS).
Un changement de situation géographique, d’un représentant du personnel, intervenant en cours de mandat, et entrainant un dépassement du forfait limité ci-mentionné, sera plafonné à ce dernier.
Le forfait déplacement « euros » n’est pris en compte qu’une seule fois par jour travaillé.
La présence physique à la réunion ou sur le site est impérative pour bénéficier de l’indemnité de déplacement.
Cas spécifique des Réunions prises en charge par la direction dans le cadre de l’article 9, effectuées en distanciel :
Si l’option du distanciel émane d’un choix du salarié : pas de bénéficie des 2 heures de déplacement prévus dans les différents forfaits de cet accord.
Exemple : forfait 8h en CSE ordinaire devient un forfait 6h. Si le distanciel émane d’une décision de Direction (exemple de la crise sanitaire) : le bénéficie des 2 heures de déplacement prévus dans les différents forfaits de cet accord est maintenu.
Le distanciel sur site sera considéré comme une présence sur site, le badgeage faisant foi.
CHAPITRE 3
COMMISSIONS DU CSE
Article 1 Commission santé sécurité et conditions de travail (CSSCT)
Article 1-1 Renouvellement
L’entreprise place la préservation de la santé et sécurité de l’ensemble du personnel au sein de tous les établissements de SAARSTAHL RAIL parmi ses priorités. Les Parties conviennent du renouvellement des membres de la CSSCT auprès du CSE.
Article 1-2 Composition de la CSSCT
La CSSCT est présidée par l’employeur ou son représentant.
Conformément à l’article L.2315-39, alinéa 3 du Code du Travail, les membres de la CSSCT sont désignés par le CSE, parmi ses membres titulaires ou suppléants.
Les membres de la CSSCT sont au nombre de 4 :
1 membre cadre ou agent de maîtrise désigné parmi les membres du CSE (Titulaires ou Suppléants) ;
2 membres désignés parmi les membres du CSE (Titulaires ou Suppléants) ;
1 secrétaire adjoint du CSE : membre de droit en vertu du présent accord.
A l’exception du secrétaire adjoint du CSE, les autres membres à la commission santé, sécurité et conditions de travail sont désignés par le CSE, par une résolution adoptée selon les modalités définies à l'article L. 2315-32 du Code du travail (à savoir à la majorité des membres présents).
Par ailleurs, en cas de carence éventuelle d'un membre de la CSSCT et (démission, départ d'un membre, etc.), une désignation complémentaire, pour la durée du mandat restant à courir, doit être organisée lors de la première réunion ordinaire suivante, sous réserve que cette désignation puisse être valablement inscrite à l’ordre du jour, et, selon les mêmes modalités que pour la première ci-dessus (résolution du CSE à la majorité des membres présents).
Le mandat des membres de la CSSCT prend fin à l’expiration du mandat de membres élus du CSE.
Y siègent également le médecin du travail, l’agent de contrôle de l’inspection du travail ainsi que les agents des services de prévention des organismes de sécurité sociale.
En cas d’absence ponctuelle du secrétaire adjoint, celui-ci pourra être remplacé par le secrétaire du CSE.
Article 1-3 Réunions de la CSSCT
La CSSCT se réunit, sauf urgence, dix fois dans l’année selon le planning indicatif fixé dans le présent accord.
Les réunions de la CSSCT se tiennent suivant le tableau prévisionnel ci-joint, fixé lors de la dernière réunion de l’année civile étant précisé que les réunions auront lieu, sauf exception, le deuxième mardi de chaque mois.
Les questions dont les membres de la CSSCT souhaitent l’inscription à l’ordre du jour doivent être compilées par le secrétaire adjoint du CSE et transmises le vendredi de la S - 2 avant midi par mail ou par courrier remis contre décharge au président ou son représentant.
Les réunions de la CSSCT incluent les visites « terrain » aussi nommées inspections.
Les Parties s’engagent à visiter l’ensemble des secteurs de l’entreprise.
Le planning pourra évoluer en fonction de l’actualité sécuritaire de l’entreprise.
Un compte rendu des réunions de la CSSCT sera rédigé par une personne tierce et validé par la Direction et le secrétaire adjoint du CSE.
Le compte rendu sera ensuite approuvé à la réunion M+1 de la CSSCT.
Article 1-4 Désignation des participants aux réunions de la CSSCT
La CSSCT est présidée par l’employeur ou son représentant assisté au besoin d’un expert en charge d’un des sujets inscrits à l’ordre du jour.
En plus du représentant de l’employeur, participent aux réunions, les membres de la CSSCT désignés à l’article 1-2 du présent chapitre, à savoir :
1 membre cadre ou agent de maîtrise désigné parmi les membres du CSE (Titulaires ou Suppléants) ;
2 membres désignés parmi les membres du CSE (Titulaires ou Suppléants) ;
1 secrétaire adjoint du CSE : membre de droit en vertu du présent accord.
En complément des membres de la CSSCT, sont invités aux réunions :
1 représentant issu de la liste de candidats présentés aux élections professionnelles, qui pourra être désigné par chaque organisation syndicale représentative distincte. Celui-ci devra avoir obtenu au moins 10% des votes en sa faveur aux dernières élections professionnelles. S’il n’y a pas de volontaire sur cette liste, il pourra proposer un autre militant. Cependant, cette ouverture ne doit pas conduire à changer de militant une fois identifié.
Ces représentants siègeront de droit, en vertu du présent accord, à la Commission des Irritants Sociaux (CIS) conformément à l’article 2 de ce chapitre.
Article 1-5 Fonctionnement, attributions et moyens informatiques/téléphoniques de la CSSCT
La CSSCT est, par principe, présidée par le responsable santé et sécurité de l’entreprise par délégation de la Direction.
En application de l’article L. 2315-38 du code du travail, la CSSCT exerce, par délégation du CSE, à l’exception du recours éventuel à un expert et des attributions consultatives qui restent de la compétence exclusive du CSE, l’ensemble des attributions du CSE relatives à la santé, à la sécurité aux conditions de travail et prévention des risques relevant du périmètre de l’établissement concerné et notamment :
L’analyse des risques professionnels nécessaires à l’éclairage du CSE ;
Les enquêtes AT/MP et les inspections en matière d’hygiène et sécurité visées à l’article L.2312-13 du code du travail ;
L’exercice des droits d’alerte en situation de danger grave et imminent ainsi qu’en matière de santé publique et d’environnement dans les conditions prévues, selon le cas, aux articles L. 4132-2 à L. 4132-5 et L. 4133-2 à L. 4133-4, ainsi que l’étude des éventuelles mesures à prendre ou suites données.
Les moyens informatiques/téléphoniques actuels mis à disposition, au cours de la précédente mandature, sont reconduits à l’identique.
Article 1-6 Crédit d’heures
Chaque membre de la CSSCT bénéficiera d’un crédit mensuel d’heures de délégation de 10 heures.
Bénéficient également de ces 10 heures mensuelles, chacun des 4 représentants (désignés par les OSR) invités aux réunions de la CSSCT, tel que prévu à l’article 1-4 du présent chapitre.
Le secrétaire adjoint du CSE bénéficie pour l’exercice de sa mission, en tant que membre de droit en vertu du présent accord, d’un crédit d’heures individuel de 8 heures par mois tel que prévu par l’article 6 du présent accord.
Le temps passé en réunion de la CSSCT est rémunéré comme temps de travail effectif et ne s’impute pas sur le crédit d’heures de délégation des membres de la délégation du personnel du CSE.
Seules les réunions CSSCT à l’initiative de l’employeur donneront lieu à l’application du forfait prévu dans cet accord.
Les visites réalisées à l’initiative des membres de la CSSCT (hors réunions employeur) seront à pointer en heures de délégation et ne bénéficieront pas de forfait.
Sur le cumul et la mutualisation du crédit d’heures CSSCT, deux cas sont à distinguer :
Pour les membres de la CSSCT, ces heures pourront être cumulées et mutualisées suivant les mêmes règles applicables aux heures de CSE (dans la limite de 12 mois, sans permettre à une seule personne d’avoir sur un mois plus de 1,5 fois le crédit d’heure). Elles pourront être partagées entre les membres de la CSSCT et les représentants (désignés par les OSR) invités aux réunions de CSSCT.
Les 4 autres membres de la commission des irritants sociaux, qui ne bénéficient pas de ce crédit d’heures, pourront également bénéficier de ce partage par les représentants (désignés par les OSR) invités aux réunions de CSSCT.
Article 1-7 Formation CSSCT
Les membres de la CSSCT bénéficient des formations prévues par le code du travail.
Article 1-8 Exercice de la mission
Une réunion sera organisée à l’issue des 6 premiers mois de mandats des membres de la CSSCT pour, le cas échéant, envisager des mesures visant à en optimiser le fonctionnement.
Article 2 La Commission des Irritants Sociaux (CIS)
Rattachées à la CSSCT, la commission « des irritants sociaux » est chargée de d’accompagner les membres de la CSST dans l’amélioration des conditions de travail des salariés.
Elle veille à prévenir, réduire et/ou supprimer tout ce qui pourrait irriter au quotidien le salarié dans son travail.
Sa composition :
La CIS est composée :
Du secrétaire du CSE,
Des 4 membres de la CSSCT,
Des représentants (désignés par les OSR) invités aux réunions de la CSSCT. Pour rappel, il s’agit d’1 représentant issu de la liste de candidats présentés aux élections professionnelles, qui pourra être désigné par chaque organisation syndicale représentative distincte. Celui-ci devra avoir obtenu au moins 10% des votes en sa faveur aux dernières élections professionnelles.
Font également partie de la CIS :
1 salarié désigné par OSR, non forcément issus d’une liste électorale.
Son fonctionnement : La CIS se réunit, 11 fois dans l’année selon le planning indicatif fixé dans le présent accord étant précisé que les réunions auront lieu, sauf exception, le troisième mardi de chaque mois.
Article 3 Autres commissions
Les autres commissions sont chargées de préparer les délibérations du CSE dans les matières qui les intéressent. Les avis formulés au sein de ces commissions ne lient pas les membres du CSE.
Article 3-1 Composition et attributions des commissions
Article 3-1-1 Commissions obligatoires
Commission formation professionnelle
La commission « Formation professionnelle » est notamment chargée de préparer les délibérations du CSE en matière de formation.
Sa composition :
4 membres, non forcément issus d’une liste électorale, et désignés par les membres titulaires du CSE lors d’un vote et,
1 RS par OSR.
Son fonctionnement : 2 réunions par an.
Commission d’information et d’aide au logement
La commission d’information et d’aide au logement est notamment chargée de faciliter le logement et l’accession des salariés à la propriété et à la location de locaux d’habitation.
Sa composition :
3 membres, non forcément issus d’une liste électorale, et désignés par les membres titulaires du CSE lors d’un vote et,
1 RS par OSR.
Son fonctionnement : 1 réunion par an.
Commission égalité professionnelle
La commission de l’égalité professionnelle est notamment chargée de préparer les délibérations prévues au 3° alinéa de l’article L. 2312-17 du code du travail et d’assister le CSE dans ses attributions relatives à l’égalité professionnelle.
Sa composition :
4 membres, non forcément issus d’une liste électorale, et désignés par les membres titulaires du CSE lors d’un vote et,
1 RS par OSR.
Son fonctionnement : 1 réunion par an.
Article 3-1-2 Commissions non- obligatoires
Commission investissement/commerciale
Sa composition : les délégués syndicaux et le secrétaire du CSE.
Son fonctionnement : 2 réunions par an à définir.
En dehors de cette commission, la thématique relative aux investissements sera portée à l’ordre du jour du CSE ordinaire au minimum une fois par trimestre.
Commission Self
La commission Self s’intéresse à la restauration d’entreprise proposée aux salariés.
Sa composition :
2 membres, non forcément issus d’une liste électorale, et désignés par les membres titulaires du CSE lors d’un vote.
Son fonctionnement : 1 réunion par an ou selon le besoin.
Commission des marchés
La commission des marchés est chargée de gérer les ASC du CSE en proposant des activités qui intéressent le personnel de l’entreprise.
Sa composition : 12 membres :
4 membres du bureau CSE (secrétaire CSE / secrétaire adjoint CSE / Trésorier CSE / Trésorier adjoint CSE) ;
2 membres parmi les membres du CSE.
Ceux-ci pourront se remplacer mutuellement en cas d’éventuelle absence.
1 membre par OSR ;
Les membres restants à désigner ne seront pas forcément issus d’une liste électorale, et seront désignés par les membres titulaires du CSE lors d’un vote.
Son fonctionnement : 1 réunion par mois.
Des réunions extérieures pourront avoir lieu : elles feront l’objet d’une demande officielle de la part du secrétaire du CSE, qui soumettra la liste des participants à la Direction.
Commissions issues d’autres accords
Les accords régissant l’entreprise ont créé les commissions de travail suivantes :
Commission marche des installations
Commission intéressement aux progrès des performances et des résultats
Commission de suivi NAO
Commission PEG/PERECO
Commission frais de santé/prévoyance
Cette liste pourra évoluer en fonction des accords signés au sein de l’entreprise.
Pour les modalités de fonctionnement de ces commissions, il convient de se référer aux accords d’entreprise les instituant.
CHAPITRE 4
MANDATS EXTERIEURS A L’ENTREPRISE
Les dispositions du chapitre 4 du présent accord constituent une révision des dispositions prévues par les accords relatifs à l’exercice du droit syndical des 1er juillet 1994 et 22 octobre 2004 et de l’avenant du 2 décembre 2009, de l’accord de mise en place du CSE du 20 novembre 2018. Elles se substituent à celles, contenues dans lesdits accords, portant sur le même sujet.
Article 1 Bénéficiaires
Afin de permettre aux membres des sections syndicales représentatives dans l’entreprise chargés de responsabilités au sein de leurs sections syndicales et à ceux chargés de responsabilités au sein de leurs organisations syndicales, de s’absenter sans perte de rémunération pour, respectivement, exercer leurs responsabilités et participer à des réunions syndicales tenues en dehors de l’entreprise, les organisations syndicales bénéficient d’un crédit d’heures déterminé en accord avec la Direction. Le nombre de membres visé ne pourra être supérieur à 3. Ceux-ci seront identifiés, au cours du CSE dédié à la désignation des membres des différentes commissions.
Article 2 Crédit d’heures
Détermination des modalités rattachées à ce crédit d’heures :
Les trois premières réunions de mandat extérieur sur l’année civile pourront être prise en charge à hauteur de 8h maximum, les réunions suivantes seront prises en charge à hauteur de 4 heures maximum par jour et par membre bénéficiaire (article1) ;
Sera limité à 132 heures par an par organisation syndicale représentative aux dernières élections ;
Ne sera pas reportable d’une année sur l’autre ;
Ne donnera lieu à aucun repos la veille ;
Les heures de réunions précitées effectuées sur une journée de repos du salarié (hors cycle) donneront lieu à récupération dans la limite de 8 heures pour les trois premières réunions de l’année civile et de 4 heures maximum pour les suivantes.
Les réunions paritaires nationales ainsi que les préparatoires afférentes, sur présentation d’une convocation du syndicat, seront exclues de ce crédit d’heures et seront limités à 8 heures par jour.
Les moyens financiers :
Hôtel et repas : forfait identique aux forfaits formations ;
Train : sur justificatif de billet de train.
Le train doit être privilégié et la classe choisie en fonction du prix du billet.
De même, il sera privilégié les allers et retours la même journée. Aussi, toute demande d’hébergement devra être validée en amont.
CHAPITRE 5
DELEGUES SYNDICAUX
Les dispositions du chapitre 5 du présent accord constituent une révision des dispositions prévues par les accords relatifs à l’exercice du droit syndical des 1er juillet 1994 et 22 octobre 2004 et de l’avenant du 2 décembre 2009, de l’accord de mise en place du CSE du 20 novembre 2018. Elles se substituent à celles, contenues dans lesdits accords, portant sur le même sujet.
Article 1 Nombre de délégués syndicaux
Deux délégués syndicaux, désignés par chaque organisation syndicale représentative représenteront les salariés lors des négociations avec l’employeur.
Lors d’une réunion avec la direction, en cas d’absence d’un des deux DS, le DS présent pourra se faire assister par un membre issu de sa liste électorale ayant obtenu au moins 10% sur son nom lors des dernières élections professionnelles.
Les Parties conviennent qu’il n’y aura pas plus de deux délégués syndicaux par organisation syndicale représentative.
Conformément aux dispositions de l’article L. 2315-7 du code du travail, chaque délégué syndical bénéficie d’un crédit d’heures mensuel de 18 heures.
Les Parties accordent deux heures d’heures de délégation en complément par délégué syndical.
Un crédit global mensuel de 20h est donc attribué par DS.
Article 2 Mutualisation des heures
Ce crédit d’heures pourra être mutualisé et cumulé suivant les mêmes règles que celles applicables au crédit d’heures légal des membres du CSE et transférable d’un DS à un autre.
Article 3 Forfaits
Les négociations avec les DS : un forfait de 8h par délégué syndical est attribué par réunion dans le cadre des négociations (déplacement + réunion) sans toutefois pouvoir se cumuler sur une même journée.
Si 2 négociations ou plus ont lieu sur la même journée, seul un forfait de 8H s’appliquera.
Article 4 Réunions préparatoires
Un forfait, par sujet de négociation et date de négociation incluant le CSE est attribué aux sections syndicales et sera réparti de manière proportionnelle à l’audience des OSR lors des dernières élections professionnelles :
Première organisation : 40h
Deuxième organisation : 32h
Troisième organisation : 20h
Quatrième organisation : 12h
Dans la limite de 8h maximum par personne.
Ces heures pouvant être reparties et distribuées par les OSR à leurs militants, un minimum de 4h par prise est requis, dans la limite de 8h par personne.
Les forfaits « négociation » et « réunion préparatoire » ne sont pas cumulables. Un délégué syndical ou membre du CSE ou membre de la CSSCT ne peut bénéficier de plus de 8 heures de forfait par jour.
Les forfaits d’heures attribués s’entendent des heures consacrées au temps des réunions préparatoires et au temps de déplacement.
Concernant la CSSCT, un forfait global de 4h par membre par mois sera attribué, à raison de 1 réunion par mois, en vue de la préparation des 2 réunions de la CSSCT et de la CIS (10 par an).
Ce forfait bénéficie également aux représentants (désignés par les OSR) invités aux réunions de la CSSCT.
Sur le cumul et le partage du forfait réunions préparatoires CSSCT, il est précisé que :
Aucun cumul, ni aucun report de ces heures d’un mois à l’autre n’est autorisé.
Le cercle des utilisateurs de ces heures est composé des membres de la CSSCT, des représentants (désignés par les OSR) invités aux réunions de la CSSCT et les 4 autres salariés faisant partie de la CIS, non forcément issus d’une liste électorale, et désignées par chacune des OSR.
Ce forfait ne peut donner lieu à partage entre membres de la CSSCT et militants syndicaux non mentionnés au précédent alinéa.
Les forfaits préparatoires CSE et CSSCT doivent permettre la préparation, entre autres, de l’ordre du jour de ces réunions. Ces ordres du jour seront ensuite transmis respectivement par le secrétaire CSE et secrétaire adjoint CSE au Président ou son représentant suivant les règles légales et conventionnelles.
Les heures de réunions préparatoires ne donneront lieu à aucun repos la veille.
Les heures de réunions préparatoires CSSCT et CIS, effectuées sur une journée de repos du salarié (hors cycle) ne donneront lieu à aucune récupération d’heures au regard de la liberté d’organisation des OSR.
Les heures de réunions préparatoires sur site du CSE ordinaire et de négociation effectuées sur une journée de repos du salarié (hors cycle) donneront lieu à des heures de récupération à hauteur de 4 ou 8 heures, dans la limite de 8 heures par jour. Seul le chef de section est habilité à affecter ces heures.
Les heures de réunion préparatoire du CSE ordinaire et des négociations effectuées en distanciel donneront lieu à récupération dans la limite de 4h par jour.
Au regard de la liberté d’organisation et de gestion des OSR, celles-ci auront à charge de planifier leurs réunions préparatoires dans le respect des temps légaux de repos.
Article 5 Moyens informatiques, documentations, fournitures et matériel de bureau
Les moyens informatiques, documentations, fournitures et matériel de bureau actuels mis à disposition des organisations syndicales sont reconduits à l’identique.
Article 6 Les locaux
Les locaux restent identiques.
Article 7 Les moyens financiers
Les moyens financiers sont reconduits à l’identique.
CHAPITRE 6
CONSEIL DE SURVEILLANCE
Deux membres salariés représenteront leurs pairs au conseil de surveillance. Les membres salariés seront de facto titulaires, ils seront remplacés le cas échéant par leur suppléant.
Un siège sera réservé aux cadres et un siège sera réservé aux ETAM.
Le siège réservé au cadre : son membre sera désigné par la première organisation représentative au CSE qui présente des cadres.
Le siège réservé aux ETAM : son membre sera désigné par la première organisation représentative au CSE qui présente des ETAM mais qui n’a pas de cadres.
Le secrétaire du CSE assiste de droit aux réunions du conseil de surveillance sans voix délibérative.
Chaque représentant salarié titulaire au conseil de surveillance bénéficiera :
D’un crédit d’heures de 20H par an pour une réunion annuelle (ce crédit d’heure sera adapté au nombre de réunions annuelles tenues) ;
D’une subvention de 2 000 euros par an pour sa section syndicale.
Un accord spécifique sur ce conseil de surveillance sera établi.
CHAPITRE 7
DISPOSITIONS TRANSVERSALES ET FINALES DE L’ACCORD
Article 1 Communication des documents
Pour permettre à chacun d’avoir le temps de consulter et de préparer les réunions de manière optimale, les documents de travail pour l’ensemble des instances citées dans cet accord, doivent être adressés dans un délai raisonnable.
Article 2 Réalisation des heures de délégation
Les heures de délégation pourront être utilisées par leurs titulaires dans les conditions prévues par le code du travail.
La réalisation des heures de délégation fera l’objet d’une information à son responsable hiérarchique, et sera ensuite régularisé par un bon de délégation (si celui-ci n’a pas été donné en amont) indiquant l’heure de début de l’absence et la durée de celle-ci. Toute absence d’une durée supérieure à celle figurant sur le bon de délégation sera déduite du crédit d’heures du salarié concerné, sauf justification expresse de cette absence, conformément à l’article 2.2 du règlement intérieur.
Article 3 Assurance
Les représentants du personnel sont couverts par les assurances de l’entreprise dans le cadre de leurs missions.
Article 4 Entrée en vigueur et portée du présent accord
Le présent accord entre en vigueur à compter de la date du début du mandat de la délégation du personnel, désignée à l’issue des élections en vue du renouvellement des membres du CSE. Il se substitue aux accords, portant sur le même objet, quels que soit leur périmètre.
Le présent accord est conclu pour une durée de quatre ans.
Article 5 Révision de l’accord
La révision du présent accord pourra intervenir dans les conditions prévues par les dispositions légales en vigueur, et notamment celles visées aux articles L. 2261-7-1 et suivants du Code du travail.
Article 6 Notification, publicité et dépôt
La Société procèdera aux formalités de dépôt conformément aux articles L. 2231-5-1, L. 2231- 6 et D. 2231-2 du Code du travail définies ci-dessous.
Le présent accord sera déposé auprès de la DREETS (Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités) GRAND-EST, site de Metz ; un exemplaire sera déposé au secrétariat du Greffe du Conseil de Prud’hommes de THIONVILLE. Enfin, une version électronique sera déposée sur la plateforme en ligne « TéléAccords » du service de dépôt des accords collectifs d’entreprise à l’adresse (https://www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr).
Un exemplaire du présent accord et une copie du récépissé de dépôt seront communiqués aux organisations syndicales signataires.
Il est également procédé à la publicité du présent accord conformément aux articles R. 2262-1 et suivants du Code du travail.
Hayange, le 02 novembre 2022
Pour Saarstahl Rail S.A.S Pour les organisations syndicales :
Délégué syndical C.F.D.T
Co-Directrice
Responsable RH Délégué syndical C.F.E./C.G.C.
Délégué syndical F.O
CALENDRIER PREVISIONNEL DES REUNIONS – ANNEE 2023
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