Accord d'entreprise "Accord sur le droit à la déconnexion au CATP" chez CAISSE REG CRED AGRIC MUT TOURAIN POITOU (Siège)
Cet accord signé entre la direction de CAISSE REG CRED AGRIC MUT TOURAIN POITOU et le syndicat CGT et UNSA et CFDT et SOLIDAIRES et Autre le 2018-02-05 est le résultat de la négociation sur le droit à la déconnexion et les outils numériques.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CGT et UNSA et CFDT et SOLIDAIRES et Autre
Numero : T08618000195
Date de signature : 2018-02-05
Nature : Accord
Raison sociale : CAISSE REG CRED AGRIC MUT TOURAIN POIT
Etablissement : 39978009700016 Siège
Droit à la déconnexion : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur le thème Droit à la déconnexion et outils numériques
Conditions du dispositif droit à la déconnexion pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2018-02-05
Caisse Régionale de CREDIT AGRICOLE MUTUEL de la TOURAINE et du POITOU
ACCORD SUR LE DROIT A LA DECONNEXION AU CATP
Entre les Soussignés :
La CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DE LA TOURAINE ET DU POITOU, prise en la personne de son représentant qualifié, Directeur Général
d’une part,
les ORGANISATIONS SYNDICALES ci-dessous énumérées, prises en la personne de leurs représentants qualifiés :
SYNDICAT | PRENOM | NOM |
---|---|---|
Syndicat CFDT | ||
Syndicat CGT | ||
Syndicat SNECA CGC | ||
Syndicat SUD CATP | ||
Syndicat UNSA Crédit Agricole |
d'autre part.
PREAMBULE
Le développement des outils numériques et leur accessibilité croissante rendent plus floues les frontières entre la vie privée et la vie professionnelle. Ils sont devenus un enjeu d’efficacité et plus largement de commodité d’organisation tant personnelle que collective. Ils représentent des leviers de performance pour les entreprises, leurs clients et leurs salariés. Néanmoins parce qu'ils permettent d'être relié en permanence avec les environnements personnels et professionnels, la maîtrise des outils numériques est nécessaire pour leur utilisation efficiente dans le respect de l’articulation entre vie professionnelle et vie privée.
Aussi, la transformation numérique offre de nombreuses possibilités de développement pour la Caisse régionale et les salariés, qu’il est indispensable de saisir dans un secteur exigeant et de plus en plus concurrentiel. Cette transformation numérique qui fait évoluer les méthodes de travail ne doit en aucun cas remettre en cause le respect de leur vie privée et familiale. L’acquisition de la compétence numérique et le développement de la culture digitale des femmes et des hommes des Caisses régionales de Crédit Agricole est indispensable pour une utilisation efficiente des outils numériques par l’ensemble des salariés en évitant la sous-connexion et l’exclusion numérique de certains et l’hyperconnexion pour d’autres. Enfin, au regard des métiers de la Caisse régionale, l’approche du « droit à la déconnexion » doit prendre en compte le service aux clients. L’évolution très rapide du digital conduit à écarter également des solutions rigides, qui seraient dépassées très rapidement par les progrès techniques.
L’objectif de cet accord est de mettre en œuvre des propositions concrètes pour accompagner « le droit à la déconnexion » voulu par le législateur et ainsi permettre aux acteurs de l’entreprise de bénéficier du progrès apporté par le digital tout en respectant leur vie privée et familiale. Le salarié s’engage à respecter le cadre légal et l’entreprise à faire respecter la loi, les textes signés au sein de l’entreprise.
L’accord est structuré autour de 3 principes d’actions (3 premiers articles de l’accord décrits ci-après), accompagnés de pratiques pour une utilisation efficiente de :
la gestion des mails via l’ordinateur portable, la tablette ou le smartphone
la disponibilité via le smartphone
l’utilisation des plateformes existantes et à venir permettant le travail à distance
Article 1 – UN DROIT A LA DECONNEXION EST RECONNU A L’ENSEMBLE DES SALARIES DE LA CAISSE REGIONALE DE LA TOURAINE ET DU POITOU
En matière d’utilisation des outils numériques et donc du « droit à la déconnexion », la responsabilité est partagée entre l’entreprise et le salarié.
Au titre de ce droit, aucun salarié ne peut se voir reproché de ne pas répondre à une sollicitation pendant ses périodes de repos ou de suspension du contrat de travail (journalier et hebdomadaire, congés payés et autres congés, arrêts maladie etc.). Il appartient au salarié de décider de se connecter ou non en dehors des périodes habituelles de travail. Dans ce cas, le salarié et l’employeur doivent veiller à respecter les périodes minimales de repos journalier (11 heures consécutives) et hebdomadaire (2 jours consécutifs).
L’exemplarité managériale est essentielle pour l’exercice effectif du « droit à la déconnexion ».
Article 2 – DE L’USAGE RAISONNABLE ET EFFICIENT DES OUTILS NUMERIQUES : SENSIBILISATION ET SUIVI DE L’APPROBATION
2.1 –
2.2 –
2.3 – UN SUIVI ANNUEL ET INDIVIDUEL
L’utilisation des outils numériques est obligatoirement abordée lors de l’entretien annuel des salariés qui en disposent, avec une attention particulière pour les salariés en forfait jours. Dans ce cas un bilan individuel donnant lieu le cas échéant aux mesures de prévention et d’accompagnement personnalisées est réalisé (nécessitera une évolution de la structure de l’entretien d’appréciation).
L’entretien professionnel est aussi l’occasion d’aborder la compétence numérique.
Chaque salarié peut alerter son responsable hiérarchique lorsqu’il rencontre des difficultés de l’utilisation des outils numériques ou des situations répétées d’usage excessif des outils de la mobilité.
Article 3 – DUREE DE l’ACCORD
Le présent accord est applicable à compter de sa signature pour une durée de 4 années, à l’expiration desquelles il cesse de plein droit, de produire tous effets.
Si pendant sa durée d’application, des dispositions législatives ou réglementaires venaient modifier le présent accord, les parties conviennent de se réunir pour examiner les modalités d’adaptation de l’accord. De plus, il sera dans les 3 premières années révisé annuellement afin d’y intégrer les enseignements des mesures décrites à l’article 2.
Article 4 – PUBLICATION DE L’ACCORD
Conformément aux articles L. 2261-1 et D. 2231-2 du Code du travail, le présent accord sera déposé en deux exemplaires dont un électronique auprès de la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi, ainsi qu’un exemplaire auprès des greffes du Conseil des Prud’hommes de Tours.
Fait à Tours, le …
Signature du représentant de la C.R.C.A.M. :
Signature des représentants syndicaux :
Pour la CFDT :
Pour la CGT :
Pour le SNECA CGC :
Pour SUD CATP :
Pour UNSA CA :
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