Accord d'entreprise "Un accord portant sur la mise en place des IRP, au dialogue social et à l'exercice du droit syndical" chez CARRARD SERVICES

Cet accord signé entre la direction de CARRARD SERVICES et le syndicat CGT et CGT-FO et CFE-CGC et CFDT le 2019-03-05 est le résultat de la négociation sur l'exercice du droits syndical, les instances représentatives du personnel et l'expression des salariés.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CGT et CGT-FO et CFE-CGC et CFDT

Numero : T05119000976
Date de signature : 2019-03-05
Nature : Accord
Raison sociale : CARRARD SERVICES
Etablissement : 44023310400049

Droit syndical : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Droit syndical, IRP, expression des salariés

Conditions du dispositif droit syndical pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2019-03-05

ACCORD D’ENTREPRISE

RELATIF

A LA MISE EN PLACE DES NOUVELLES INSTANCES REPRESENTATIVES DU PERSONNEL (CSE, CSEC),

AU DIALOGUE SOCIAL

ET A L’EXERCICE DU DROIT SYNDICAL

Entre :

  • La société CARRARD SERVICES, Société par actions simplifiée au capital de 17 505 299.99 €, dont le siège social est situé au 8 rue Edouard Branly 51500 TAISSY, immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés de Reims sous le numéro 440 233 104, représentée par M………………, ………………………………….

D’une part,

Et les organisations syndicales représentatives

  • M………………………., Délégué Syndical Central FO

  • M………………………., Délégué Syndical Central CFDT

  • M………………………., Délégué Syndical Central CGT

  • M………………………., Délégué Syndical Central CFE-CGC

D’autre part,

Il a été conclu ce qui suit :

PREAMBULE

Les ordonnances du 22 septembre 2017 relatives à la nouvelle organisation du dialogue social et économique et favorisant l’exercice et la valorisation des responsabilités syndicales, ont réformé en profondeur le mode de représentation du personnel dans l’entreprise avec le regroupement des instances, et élargi considérablement le champ de la négociation.

Dès lors, les parties signataires du présent accord ont convenu – au travers notamment de la mise en place des Comités Sociaux et Economiques d’établissement (CSE) et d’un Comité Social Economique Central (CSEC) en lieu et place des anciennes instances représentatives (Comité d’Etablissement, DP, Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail, et CCE) – de la nécessité d’inscrire, en droite ligne de précédentes négociations connexes, les relations sociales dans le cadre d’une pratique équilibrée, constante et soutenue du dialogue social au sein de l’entreprise.

  1. OBJET

Le présent accord a pour objet de définir le cadre et le calendrier, ainsi que les modalités de mise en place et les règles de fonctionnement des nouvelles instances représentatives du personnel (CSE et CSEC), en adéquation avec les composantes sociale et économique de l’entreprise, son organisation et ses évolutions récentes.

Par ailleurs, et en considération du renforcement de la négociation collective induit par les ordonnances Travail et la loi de ratification du 29 mars 2018, le présent accord a pour autre objet de créer les conditions indispensables à la permanence d’un dialogue social de qualité au sein et au niveau de l’entreprise, et à l’exercice du droit syndical (en référence à l’accord relatif à l’exercice du droit syndical, signé le 20 novembre 2018).

  1. CHAMP D’APPLICATION

Le présent accord s’applique à la société CARRARD SERVICES et à l’ensemble des établissements qui la composent, ainsi qu’à l’ensemble des représentants du personnel considérés, exerçant – selon la nature de leur(s) mandat(s) – un droit syndical et/ou de représentation.

Etant entendu que les dispositions du présent accord s’appliqueront – sans qu’il soit possible d’y déroger – à tout nouvel établissement créé ou transféré au sein de l’entreprise, dans le cadre d’une reprise « Article 7 » ou d’une opération juridique, notamment.

  1. DEFINITION DU NOMBRE ET PERIMETRES SOCIAUX DES ETABLISSEMENTS DISTINCTS DANS LE CADRE DES ELECTIONS A VENIR

La société CARRARD SERVICES comprend 19 établissements distincts.

Définition des périmètres sociaux

En considération de l’historique social et des évolutions intervenues successivement dans l’organisation de l’entreprise depuis le commencement du dernier cycle électoral, la Direction et les organisations syndicales représentatives – soucieuses de rééquilibrer les périmètres sociaux d’élections – conviennent de la pertinence de regrouper – afin de répondre à une logique d’organisation opérationnelle ou géographique – plusieurs établissements dans un seul et même périmètre social d’élection.

Compte tenu de ce qui précède, le nombre (7) et le périmètre des établissements distincts – au sein desquels seront mis en place les CSE – ont été déterminés comme suit :

En application des dispositions légales relatives au Comité Social et Economique, le nombre de membres titulaires à élire correspondant aux effectifs des établissements distincts (à la date du 31 décembre 2018*), tels que définis ci-dessus, et les crédits d’heures dont ils disposeront dans le cadre de l’exercice de leur mandat, seront les suivants :

*Les effectifs seront réactualisés à l’occasion des élections organisées au sein de chaque établissement ou périmètre social et de la négociation des protocoles préélectoraux

  1. CALENDRIER DE MISE EN PLACE DES CSE

La Direction et les organisations syndicales représentatives se sont entendues pour mettre en place – progressivement, au gré du renouvellement des instances existantes, soit au plus tard le 31 décembre 2019 – un Comité Social Economique au sein de chaque établissement distinct ou périmètre social tel que défini dans le tableau ci-dessus.

La mise en place des CSE s’effectuera par ordre de renouvellement des instances, selon les dates d’échéance et/ou de prorogation des mandats.

Survivance des anciennes dispositions durant la période de transition

Etant précisé que les anciennes instances (CE, DP et CHSCT) demeureront soumises – jusqu’à la mise en place du CSE – aux dispositions qui leur étaient propres avant l’entrée en vigueur des ordonnances du 22 septembre 2017.

  1. REGLES DE FONCTIONNEMENT DU CSE

Dans chaque établissement distinct ou périmètre social, la composition du Comité Social et Economique (nombre de titulaires) est déterminée conformément au Code du travail, selon les seuils d’effectif conventionnels (cf. seuils sociaux applicables pour les institutions élues : CSE et commissions).

Etant rappelé – s’agissant de la représentation syndicale au sein de l’instance – que :

  • dans les établissements (correspondant au périmètre social d’élection CSE) de moins de 300 salariés*, le délégué syndical est, de droit, représentant syndical au CSE.

  • dans les établissements (correspondant au périmètre social d’élection CSE) d’au moins 300 salariés, les organisations syndicales représentatives peuvent désigner un représentant syndical, choisi parmi les salariés de l’établissement, avec voix consultative.

*Cf. dispositions conventionnelles relatives aux seuils sociaux des institutions désignées.

Conformément aux dispositions légales, siègeront aux réunions plénières : les membres titulaires du CSE (ainsi que le DS ou le RS dans les conditions susvisées).

En outre, les parties signataires conviennent de la participation aux réunions d’un suppléant par liste (soit le 1er élu « suppléant » de chaque liste).

Le CSE d’établissement (cf. au périmètre social défini ci-dessus) doit tenir au moins 11 réunions ordinaires par an.

Il est convenu que le secrétaire du CSE bénéficie d’un crédit d’heures supplémentaire de 10 heures.

Les parties signataires renvoient – en ce qui concerne les modalités de fonctionnement du CSE, ainsi que celles de ses rapports avec les salariés pour l’exercice de ses missions –, au règlement intérieur de chaque CSE.

Modalités d’utilisation des heures de délégation

Annualisation des heures

Le cumul des heures est possible dans la limite de 12 mois. Toutefois, cette possibilité donnée aux membres du CSE de « reporter » leurs heures de délégation ne peut conduire l’un deux à disposer dans le mois de plus de 1,5 fois le crédit d’heures mensuel dont il bénéficie. En cas de cumul, celui-ci devra en informer son employeur au plus tard 8 jours avant la date d’utilisation « cumulée ».

Mutualisation des heures

La répartition des heures est possible entre titulaires et/ou avec les membres suppléants appartenant à la même liste. La répartition ne peut toutefois conduire l’un d’eux à disposer dans le mois de plus de 1,5 fois le crédit d’heures mensuel dont il devrait bénéficier. Cette possibilité est assortie de l’obligation pour les membres titulaires d’en informer par écrit l’employeur au plus tard 8 jours avant la date d’utilisation, en précisant l’identité et le nombre d’heures mutualisé pour chacun d’eux.

  1. MISE EN PLACE DES COMMISSIONS SANTE SECURITE ET CONDITIONS DE TRAVAIL (CSSCT)

Une commission santé, sécurité et conditions de travail (CSSCT) sera créée au sein de chaque CSE d’établissement(s) dont le périmètre social (tel que défini au point 3) comprend au moins 300 salariés.

En outre, les parties signataires s’accordent à « abaisser » le seuil de mise en place d’une CSSCT, fixant celui-ci à 100 salariés et plus.

Composition

La Direction et les organisations syndicales représentatives signataires entendent porter une attention particulière à la mise en place des commissions santé, sécurité et conditions de travail, en augmentant d’une part le nombre légal de représentants du personnel au sein des périmètres sociaux de plus de 200 salariés, et en octroyant d’autre part à l’ensemble des membres de ces commissions un crédit d’heures spécifique pour exercer leurs missions.

En conséquence, la CSSCT, présidée par l’employeur ou son représentant, comprendra :

- 3 membres représentants du personnel (dont au moins un cadre) pour les périmètres sociaux compris entre 100 et 199 salariés.

- 4 membres représentants du personnel (dont au moins un cadre) pour les périmètres sociaux de 200 salariés et plus.

Ceux-ci seront désignés parmi les membres du CSE, par une résolution du CSE adoptée – lors de la 1ère réunion – à la majorité des membres présents, pour une durée prenant fin avec celle du mandat des membres élus du comité.

Cette augmentation du nombre légal de représentants du personnel au sein de la CSSCT, au-delà du renforcement des missions de la commission, doit contribuer – au travers d’une composition élargie – à permettre une possibilité de proximité sur des questions essentielles de santé, de sécurité et de conditions de travail.

Crédit d’heures

Les représentants du personnel désignés à la CSSCT – qu’ils soient membres titulaires ou suppléants du CSE – bénéficieront d’un crédit d’heures mensuel spécifique de :

  • 5 heures pour les périmètres sociaux comprenant de 100 à 299 salariés

  • 10 heures pour les périmètres sociaux de 300 à 499 salariés

  • 15 heures pour les périmètres sociaux de 500 salariés et plus

Le secrétaire qui sera désigné au sein de la CSSCT lors de la 1ère réunion, bénéficiera, quant à lui, de 5 heures de délégation supplémentaires.

Missions

Il est convenu que la CSSCT se voit confier, par délégation du CSE, les attributions de celui-ci relatives à la santé, à la sécurité et aux conditions de travail, ainsi qu’à la prévention des risques professionnels, à l’exception du recours à un expert et des attributions consultatives du comité.

Les parties signataires renvoient – en ce qui concerne les modalités de fonctionnement de la CSSCT (modalités d’exercice des missions, articulation CSE/CSSCT, notamment) –, au règlement intérieur de chaque CSE.

Formation

La formation des membres de la CSSCT sera organisée selon les dispositions légales.

  1. MISE EN PLACE DU COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE CENTRAL (CSEC)

Constitution et composition

Un Comité Social et Economique Central sera constitué au gré de la mise en place des CSE d’établissement.

Il est convenu que chaque CSE d’établissement pourra désigner 2 membres titulaires et 2 membres suppléants, dont au moins un maîtrise ou cadre, au CSE central.

Le CSEC se réunit en réunion ordinaire au moins 2 fois par an.

Etant précisé que les titulaires et les suppléants participeront à chaque réunion du CSEC.

Rôle du Comité Social et Economique Central

Le CSEC exerce les attributions concernant la marche générale de l’entreprise et qui excèdent les limites des pouvoirs des chefs d’établissement.

Le CSEC est l’instance compétente pour les 3 consultations récurrentes prévues par le Code du travail (Situation économique et financière de l’entreprise, Politique sociale, Orientations stratégiques).

A cet effet, il est convenu que le CSEC soit consulté :

  • sur la situation économique et financière tous les ans.

  • sur la politique sociale, l’emploi et les conditions de travail, tous les 2 ans.

  • sur les orientations stratégiques de l’entreprise tous les 3 ans.

Etant entendu qu’en cas de modification ou d’inflexion majeure des orientations stratégiques au cours de l’une des deux premières années, il serait procédé à une consultation anticipée l’année considérée – soit à l’initiative du président du CSE, soit à la demande de la majorité des membres du comité.

Etant précisé que le CSEC rendra un avis unique sur tous les thèmes prévus pour les 3 consultations.

Ressources

Les parties signataires renvoient – en ce qui concerne la question de l’attribution ou non d’une subvention de fonctionnement au CSEC – à la négociation d’un accord entre le CSE central et les CSE d’établissement.

  1. MODALITES PRATIQUES D’EXERCICE DU MANDAT ET DEROULEMENT DE CARRIERE

Entretiens individuels de début de mandat

Au début de leur mandat, les représentants du personnel titulaires, les DS, les DSC et les titulaires d’un mandat syndical au CSE/CSEC, bénéficient d’un entretien individuel avec leur hiérarchie ou un responsable des ressources humaines, portant sur les modalités pratiques d’exercice du mandat au sein de leur établissement de rattachement (de l’entreprise en ce qui concerne les DSC) au regard de leur poste de travail ou de l’emploi occupé et de l’organisation du travail qui en découle.

Entretiens individuels de fin de mandat

Au terme de leur mandat, les représentants du personnel titulaires ou les titulaires d’un mandat syndical disposant d’un crédit d’heures, et l’ayant exercé durant plus d’un an, bénéficient d’un entretien avec leur hiérarchie ou un responsable des ressources humaines, en vue de procéder au recensement des compétences acquises au cours du mandat, et de s’assurer que les principes de non-discrimination salariale et de déroulement de carrière ont bien été respectés.

Modalités de prise des heures de délégation

Afin de permettre un équilibre entre activités syndicale et professionnelle et vie personnelle et d’organiser au mieux la disponibilité des représentants du personnel – pendant et hors temps de travail, dans le cadre de l’exercice de leur mission à l’intérieur et à l’extérieur de l’entreprise –, et de ne pas faire obstacle au respect de la règlementation sur la durée maximale du travail et le repos journalier*, il est rappelé aux bénéficiaires d’un crédit d’heures que les heures de délégation ne peuvent être utilisées en dehors de l’horaire habituel de travail sans que les nécessités du mandat ne le justifient et en accord avec l’exercice des fonctions représentatives pour lesquelles elles sont allouées.

*Conformément aux dispositions légales, la durée quotidienne du travail effectif ne peut excéder 10 heures, et la durée maximale hebdomadaire 48 heures sur une semaine ou 44 heures en moyenne sur une période de 12 semaines consécutives. Par ailleurs, tout salarié bénéficie d’un repos quotidien d’une durée minimale de 11 heures consécutives, sauf dérogation (cf. modalités définies par la CCN des Entreprises de propreté et des services associés).

Utilisation des bons de délégation

Le représentant du personnel disposant d’un crédit d’heures, qui a connaissance de la date à laquelle il s’absentera dans le cadre de l’exercice de son mandat, doit en informer au préalable son supérieur hiérarchique, en lui remettant un bon de délégation, et en respectant un délai de prévenance raisonnable.

Etant entendu que celui-ci n’a pas à faire connaître le motif précis de son absence.

Principe

Il s’agit d’une simple information préalable – et non d’une demande d’autorisation d’absence – relative aux heures de départ et de retour du représentant du personnel afin d’organiser au mieux le service en son absence, permettant par ailleurs un suivi administratif des heures de délégation effectivement prises au cours du mois en vue de leur décompte ultérieur.

Cette information préalable peut être adressée par voie postale, par email ou par fax (cf. article 3.1. du règlement intérieur unique CARRARD Services).

Les bons de délégations sont utilisés pour toutes les absences liées à l’exercice du ou des mandats électifs et/ou désignatifs, qu’elles soient imputables ou non sur le nombre d’heures de délégation dont bénéficie le représentant du personnel.

Le représentant du personnel remet avant le 25 du mois un récapitulatif des heures de délégation utilisées (cf. article 3.1. du règlement intérieur unique CARRARD Services).

Délai de prévenance

Le représentant du personnel doit respecter un délai de prévenance raisonnable de 48 heures minimum, sauf cas d’urgence ou de circonstances exceptionnelles (cf. article 3.1. du règlement intérieur unique CARRARD Services).

  1. EXERCICE DU DROIT SYNDICAL (cf. accord relatif à l’exercice du droit syndical signé le 20 novembre 2018)

Allocation de moyens supplémentaires aux DSC

Afin de permettre aux Délégués Syndicaux Centraux d’exercer pleinement leurs mandats et missions de représentation et de négociation au niveau de l’entreprise, dans le cadre d’un renforcement du dialogue social et de la négociation collective (cf. ordonnances du 22 septembre 2017), des moyens supplémentaires leur sont alloués.

Etant entendu que les usages en vigueur dans l’entreprise, liés à l’exercice du mandat de DSC, seront par ailleurs maintenus.

Dotation de matériel informatique

Afin de faciliter les DSC dans l’exercice de leurs missions et leur mobilité, ceux-ci seront dotés de moyens informatiques (ordinateur portable ou tablette dans la limite de 600 euros) pendant toute la durée de leur mandat, qu’ils devront nécessairement restituer au terme de celui-ci.

Augmentation du crédit d’heures des DSC

Compte tenu de leur périmètre et champ d’action – couvrant l’ensemble de l’entreprise et de ses établissements –, les Délégués Syndicaux Centraux bénéficieront d’un crédit d’heures supérieur à celui dont ils disposent légalement, selon qu’ils soient déjà délégués syndicaux d’établissement ou non.

Etant rappelé que le DSC, bénéficiant d’un crédit d’heures au titre de DS d’établissement, ne peut bénéficier d’un crédit d’heure au titre de DSC.

Les parties s’accordent sur une augmentation du crédit d’heures – dont ils sont en droit de bénéficier dans les conditions susvisées – dans la limite de 55 heures par mois, soit un crédit augmenté de 31 heures.

Prise en charge sur justificatifs de frais liés à l’exercice du mandat et au fonctionnement de la section syndicale d’entreprise

Compte tenu du renforcement et de l’extension du domaine de la négociation collective – et de l’activité syndicale qu’ils sous-tendent en termes de travaux préparatoires, de restitution, de communication, d’adhésion, de suivi d’application, notamment – l’employeur remboursera sur justificatifs les frais liés à l’exercice du mandat de DSC et au fonctionnement de la section syndicale de chaque organisation syndicale représentative au niveau de l’entreprise, dans la limite de 1 500 € par an.

Etant par ailleurs entendu que cet article 9 « Exercice du droit syndical » pourra faire l’objet d’une éventuelle renégociation par les parties, donnant lieu le cas échéant à la signature d’un avenant.

  1. DUREE DE L’ACCORD ET DATE D’APPLICATION

Le présent accord est conclu pour une durée déterminée.

Il entrera en vigueur le 5 mars 2019, et prendra fin au plus tard le 4 mars 2024.

  1. INTERPRETATION DE L’ACCORD

Les représentants de chacune des parties signataires conviennent de se rencontrer à la requête de la partie la plus diligente dans les 30 jours suivant la demande pour étudier et tenter de régler tout différend d’ordre individuel ou collectif né de l’application du présent accord.

Jusqu’à l’expiration de la négociation d’interprétation, les parties contractantes s’engagent à ne susciter aucune autre forme d’action contentieuse liée au différend faisant l’objet de cette procédure.

  1. MODALITES DE PUBLICITE DE L’ACCORD

Le présent protocole d’accord sera déposé sur la plateforme de téléprocédure du Ministère du travail (article D2231-4 du Code du travail), selon les modalités prévues par le décret n°2018-362 du 15 mai 2018 relatif à la procédure de dépôt des accords collectifs.

Fait à Paris, le 5 mars 2019, en 6 exemplaires.

Pour la société

M……………………………..

……………………………….

Pour les organisations syndicales représentatives :

M…………………………….. M………………………………...

Délégué syndical central FO Délégué syndical central CFDT

M……………………………… M………………………………..

Délégué Syndical Central CGT Délégué Syndical Central CFE-CGC

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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