Accord d'entreprise "Accord sur le journée de solidarité au sein de la société SSP PARIS" chez SSP PARIS (Siège)
Cet accord signé entre la direction de SSP PARIS et le syndicat CFE-CGC et CFTC et CFDT et CGT-FO le 2018-03-30 est le résultat de la négociation sur les autres dispositifs d'aménagement du temps de travail.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFE-CGC et CFTC et CFDT et CGT-FO
Numero : T09418000055
Date de signature : 2018-03-30
Nature : Accord
Raison sociale : SSP PARIS
Etablissement : 53470477000054 Siège
Temps de travail : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur le thème Autres dipositions sur la durée et l'aménagement du temps de travail
Avenant n°2 à l'accord sur la durée, l'aménagement et l'organisation du temps de travail au sein de la Société SSP PARIS (2019-12-10)
Conditions du dispositif temps de travail pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2018-03-30
Entre
La Société SSP PARIS,
Société anonyme par actions simplifiée au capital de 481.609€,
Immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés de CRETEIL sous le numéro 534 704 770, dont le siège social est situé Immeuble Equalia 5 rue Charles de Gaulle à Alfortville 94140,
Représentée par Monsieur Gérard d’ONOFRIO agissant en qualité de Directeur Général,
D’une part,
Et
Les organisations syndicales représentatives au sein de la société SSP PARIS:
La CFDT représentée par Monsieur Rodolphe HERPET, Délégué Syndical Central
La CFTC représentée par Monsieur Michel JEANPIERRE, Délégué Syndical Central
FO représentée par Madame Djamila HAOUARI, Déléguée Syndicale Centrale
La CFE-CGC représentée par Monsieur Anis NOUASRIA, Délégué Syndical Central
D’autre part.
Ci-après dénommées « Les parties »
SOMMAIRE
Article 1 –Objet de l’accord 4
Article 2 – Champ d’application 4
Article 3 – Principes de la journée de solidarité 4
Article 4 – Modalités de mise en œuvre de la journée de solidarité 5
4.1 Salariés soumis à une variation d’activité sur l’année 5
4.2 Salariés en forfait jours 5
Article 5 – Modalités particulières de mises en œuvre de la journée de solidarité 5
Article 6 – Durée et date d’entrée en vigueur de l’accord 6
Article 7 – Clause de rendez-vous 6
Article 8 – Révision - Dénonciation 6
Article 9 – Dépôt de l’accord et publicité 6
Préambule
Au cours de l’année 2016, le groupe SSP France a initié un regroupement de ses sociétés afin de réduire le nombre de ses entités juridiques.
Il est apparu en effet nécessaire de redonner du sens et de la cohésion à l’intérieur de périmètres homogènes afin d’en fluidifier les process opérationnels, d’harmoniser les statuts sociaux, de développer le sentiment d’appartenance et les perspectives de carrière et de mobilité et de diminuer les contraintes administratives.
Des opérations de fusions absorptions et d’apports partiels d’actifs ont donc été réalisées à la date du 1er juillet 2016.
Sur le périmètre des gares parisiennes, c’est la Société DE RESTAURATION RAPIDE CONCEDEE « SRRC »dont la dénomination sociale est devenue SSP Paris qui a absorbé les sociétés LES BOUTIQUES BONNE JOURNEE (BBJ), les gares parisiennes de la gare de Lyon et de Paris Bercy de la Société SELECT SERVICE PARTNER (SSP) et la gare d’Austerlitz de la société LES BUFFETS DES GARES DE France (BGF).
En application de l’article L. 1224-1 du Code du travail les contrats de travail des salariés des Sociétés BBJ, SSP pour les gares parisiennes de la gare de Lyon et de Paris Bercy et BGF pour la gare d’Austerlitz ont été automatiquement transférés à la Société SSP Paris.
La Société SSP Paris est ainsi depuis le 1er juillet 2016, jour du transfert, le nouvel employeur des salariés transférés.
En application de l’article L. 2261-14 du Code du travail, ce transfert a entraîné la mise en cause de plein droit de l’ensemble du statut collectif conclu au sein des sociétés BBJ, SSP pour les gares parisiennes de la gare de Lyon et de Paris Bercy et BGF pour la gare d’Austerlitz.
L’application d’un délai de survie de 12 mois maximum dans lequel doit être négocié un accord de substitution, a commencé à courir à l’expiration du délai de préavis légal de 3 mois.
Par conséquent, le délai de survie du statut collectif applicable au sein des sociétés BBJ, SSP pour les gares parisiennes de la gare de Lyon et de Paris Bercy et BGF pour la gare d’Austerlitz qui devait prendre fin au 30 septembre 2017 a été prorogé par accord des parties jusqu’au 31 mars 2018.
Les parties se sont réunies, à l’occasion de 9 réunions de négociation qui se sont tenues sur une durée de 6 mois, pour s’entendre sur un accord relatif à la journée de solidarité.
Ceci étant rappelé, il a été convenu entre la Direction, d’une part, et les organisations syndicales représentatives au sein de la société, d’autre part, les dispositions suivantes :
Article 1 –Objet de l’accord
En vue d’assurer le financement des actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées, la loi du 30 juin 2004 modifiée par la loi du 16 avril 2008 a posé le principe d’une journée de solidarité.
Cette journée de solidarité prend la forme pour chaque salarié, d’une journée supplémentaire de travail ne donnant pas lieu à rémunération et pour l’employeur, d’une contribution financière au taux de 0,3% des rémunérations.
Le présent accord a donc pout objet de fixer les modalités d’accomplissement par chaque salarié de la journée de solidarité.
Le présent accord se substitue à tout accord collectif en vigueur au sein des sociétés SSP, BBJ, BGF et SRRC, sur les thèmes de même nature ou ayant le même objet que ceux traités au présent accord.
Les dispositions du présent accord remplacent et mettent fin également à l’ensemble des usages, et décisions unilatérales et accords atypiques en vigueur au sein des sociétés SSP, BBJ, BGF et SRRC en matière de journée de solidarité et notamment liés à l’application de la Convention collective nationale des Hôtels, Cafés, Restaurants sur les thèmes de même nature ou ayant le même objet que ceux traités au présent accord.
Ces usages et décisions unilatérales prennent fin et ne s’appliquent donc plus à compter de la date d’entrée en vigueur du présent accord.
Article 2 – Champ d’application
Le présent accord s’applique aux salariés de la Société SSP PARIS, à temps complet ou à temps partiel.
Article 3 – Principes de la journée de solidarité
La journée de solidarité prend la forme d’une journée de travail supplémentaire non rémunérée par an.
Les heures correspondant à la journée de solidarité ne sont donc pas considérées comme des heures supplémentaires ou complémentaires, ne s’imputent pas sur le contingent d’heures supplémentaires et ne donnent pas lieu à l’acquisition de repos compensateurs.
La durée de travail de la journée de solidarité est fixée à 7 heures ou 7 heures 80ème pour les salariés à temps complet. Pour les salariés à temps partiel, elle est réduite proportionnellement à leur durée contractuelle de travail.
Article 4 – Modalités de mise en œuvre de la journée de solidarité
4.1 Salariés soumis à une variation d’activité sur l’année
Pour les salariés soumis à une variation d’activité sur l’année, dans les conditions prévues par l’accord portant sur l’aménagement du temps de travail au sein de la société SSP Paris, portant une tenue de travail et procédant aux opérations d’habillage/déshabillage sur leur lieu de travail, la journée de solidarité sera accomplie par le travail d’un jour de repos accordé au titre de l’habillage/déshabillage (dit « congé d’habillage/déshabillage »). A cet effet, un jour de congé d’habillage/déshabillage sera déduit du compteur chaque année.
4.2 Salariés en forfait jours
Les parties rappellent qu’avant l’entrée en vigueur du dispositif légal relatif à la journée de solidarité, le nombre de jours travaillés par les salariés en forfait annuel en jours dans l’année ne pouvait dépasser 217 jours et que l’intégration de la journée de solidarité dans ce forfait a porté ce nombre à 218 jours.
Conformément aux dispositions conventionnelles en vigueur au sein de la Société SSP PARIS, le nombre de jours travaillés dans l’année pour les salariés soumis à un forfait annuel en jours est fixé à 218 jours, ce nombre intégrant la journée de solidarité. La fixation du nombre de jours travaillés dans l’année à 218 jours résulte d’une diminution d’une journée du nombre de « jours repos autonomes conventionnels » afin d’inclure dans le nombre de jours travaillés dans l’année la journée de solidarité.
4.3 Salariés dont la durée du travail est aménagée sur une durée supérieure à la semaine et ne dépassant pas l’année
Pour les salariés dont la durée du travail est aménagée sur une durée supérieure à la semaine ne dépassant pas l’année et bénéficiant de jours de repos en vue de réduire leur temps de travail, la journée de solidarité sera accomplie par le travail de l’un de ces jours de repos conventionnel, à savoir un jour férié ou un jour de RTT. A cet effet, un jour férié ou un jour de RTT sera déduit du compteur chaque année.
Article 5 – Modalités particulières de mises en œuvre de la journée de solidarité
5.1 Changement d’employeur
Le salarié embauché en cours d’année peut avoir déjà accompli sa journée de solidarité dans une autre entreprise au titre de cette même année.
Le salarié doit dans ce cas, lors de son embauche, rapporter la preuve de l’accomplissement de cette journée.
Dans cette hypothèse, le salarié ne sera pas redevable de l’accomplissement d’une journée de solidarité supplémentaire au sein de la Société SSP PARIS.
5.2 Cumul d’emplois
Le salarié ayant plusieurs emplois à temps partiel au sein de différents employeurs effectue une journée de solidarité chez chacun d’eux, au prorata de sa durée contractuelle de travail.
Article 6 – Durée et date d’entrée en vigueur de l’accord
Le présent accord est conclu pour une durée indéterminée et entrera en vigueur à compter du 1er avril 2018.
Article 7 – Clause de rendez-vous
Dans un délai de 5 ans, les Parties s’engagent à se rencontrer en vue d’entamer des négociations relatives à l’adaptation du présent accord.
En cas de modification substantielle des textes régissant la matière traitée par le présent accord, les parties signataires s’engagent à se rencontrer dans un délai de deux mois suivant la demande de l’une des parties signataires en vue d’entamer des négociations relatives à l’adaptation du présent accord.
Article 8 – Révision - Dénonciation
Le présent accord pourra être révisé dans les conditions suivantes :
Chaque personne habilitée en application de l’article L. 2261-7-1 du Code du travail peut à tout moment demander la révision de tout ou partie du présent accord, en adressant par LR avec AR à chacune des personnes intéressées par la procédure de révision de l’accord, un document exposant les motifs de sa demande, l’indication des dispositions à réviser et la proposition de texte(s) de remplacement.
Dans un délai maximum de trois mois suivant la réception de ce courrier, les parties intéressées ouvrent une négociation en vue de la révision des dispositions de l’accord.
En cas de signature d’un avenant de révision, ses stipulations se substitueront de plein droit à tout ou partie des stipulations de l’accord initial à la date expressément prévue ou, à défaut, à la date du jour suivant le dépôt de l’avenant, en application de l’article L. 2261-1 du Code du travail.
Le présent accord pourra être dénoncé conformément aux dispositions légales en vigueur.
Article 9 – Dépôt de l’accord et publicité
Conformément aux articles L.2231-6 et D.2231-2 du Code du travail, le présent accord sera déposé en 2 exemplaires, dont une version sur support papier signée des parties et une version sur support électronique, auprès de la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi (DIRECCTE) dont relève le siège de la société.
Un exemplaire sera également remis au secrétariat greffe du Conseil de Prud’hommes.
Le présent accord sera notifié à l’ensemble des organisations syndicales représentatives dans l’entreprise et non signataires de celui-ci.
Enfin, mention de cet accord sera faite sur les panneaux réservés à la Direction pour sa communication avec le personnel.
Le présent accord est fait en nombre suffisant pour remise à chacune des parties.
Fait à Alfortville, le
En 7 exemplaires
Pour la Société SSP PARIS
Monsieur Gérard d’ONFRIO
Pour les organisations syndicales représentatives
Pour la CFDT
Monsieur Rodolphe HERPET
Pour la CFTC
Monsieur Michel JEANPIERRE
Pour FO
Madame Djamila HAOUARI
Pour la CFE-CGC
Monsieur Anis NOUASRIA
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