Accord d'entreprise "accord relatif à la mise en place du comité social et économique, aux modalités et aux moyens des représentants du personnel au sein de la société HAZEMEYER" chez HH - HAZEMEYER S.A.S. (Siège)
Cet accord signé entre la direction de HH - HAZEMEYER S.A.S. et le syndicat CGT-FO le 2019-12-17 est le résultat de la négociation sur les modalités des élections professionnelles, les mandats des représentants du personnel et l'organisation du vote électronique.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CGT-FO
Numero : T00219000953
Date de signature : 2019-12-17
Nature : Accord
Raison sociale : HAZEMEYER
Etablissement : 58568005100166 Siège
Élections professionnelles : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur le thème Elections professionnelles, prorogations de mandat et vote électronique
Conditions du dispositif élections professionnelles pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2019-12-17
ACCORD RELATIF A LA MISE EN PLACE DU COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE, AUX MODALITES ET AUX MOYENS DES REPRESENTANTS DU PERSONNEL AU SEIN DE LA SOCIETE HAZEMEYER
ENTRE LES SOUSSIGNÉS :
La société HAZEMEYER dont le siège social est situé Route de Grugies – 02430 SAINT QUENTIN, immatriculée au RCS de Saint Quentin sous le numéro 568 680 051, représentée par la société COMECA SAS, en sa qualité de Président, elle-même représentée par Monsieur ______ son Vice-Président.
Ci-après dénommée « l’entreprise »
D’une part,
Et l’organisation syndicale représentative de salariés de la société HAZEMEYER :
Le syndicat FO, représenté par Monsieur _______ en sa qualité de coordinateur dument désigné par sa Fédération (délégué syndical FO de la société Hazemeyer)
D’autre part,
Table des matières
CHAPITRE 1 : OBJET ET CHAMP D'APPLICATION DE L'ACCORD 4
CHAPITRE 2 : SORT DES ANCIENS REPRESENTANTS DU PERSONNEL ET PERIMETRE DES NOUVELLES INSTANCES 4
CHAPITRE 3 : COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE (CSE) 4
3.2.2.1. Nombre de membres élus 4
3.2.2.4. Remplacement des titulaires 5
3.2.2.5. Remplacement des suppléants 5
3.2.5. Périodicité des réunions plénières, préparatoires et extraordinaires 5
3.2.6. Visioconférence/Conf-call 6
3.2.7. Convocations, ordre du jour 6
3.2.8. Les consultations du CSE 6
3.2.9. Santé, de sécurité et de conditions de travail (SSCT) 7
3.2.11. Procès-verbal des réunions 8
3.2.12. La base de données économiques et sociales (BDES) 8
3.2.13. Obligation de secret et de discrétion 9
3.2.14. Règlement intérieur du CSE 9
CHAPITRE 4 : MOYENS DU CSE ET DE SES MEMBRES 9
4.1. Crédit d’heures de délégation 9
4.2. Le local du CSE et locaux annexes 9
4.4. Le budget de fonctionnement du CSE 10
4.5. La contribution de l'employeur aux institutions sociales du CSE 10
Chapitre 5 : LA REPRÉSENTATION SYNDICALE 11
5.3. Publications et tracts syndicaux 11
5.4. Représentant Syndical au CSE 11
CHAPITRE 6 : VALORISATION DU PARCOURS DES REPRÉSENTANTS DU PERSONNEL 11
6.1. Formation des membres du CSE 11
6.2. Entretien pendant le mandat 12
6.3. Valorisation des compétences 12
6.4. Garantie d'évolution des rémunérations 13
CHAPITRE 7 : DISPOSITIONS FINALES 13
12
PRÉAMBULE
Les ordonnances du 22 septembre 2017 et du 20 décembre 2017, relatives à la nouvelle organisation du dialogue social et économique dans l'entreprise, et la loi de ratification du 29 mars 2018 sont intervenues pour modifier en profondeur le cadre législatif des institutions représentatives du personnel en créant une instance unique : Le Comité Social et Economique (CSE).
L'article L.2313-1 du Code du travail, modifié par l'Ordonnance n°2017-1386 du 22 septembre 2017, consacre la mise en place obligatoire d'un CSE pour remplacer, dans une instance commune, les instances du Comité d’Entreprise (CE), des Délégués du personnel (DP) et du Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT).
Au vu de ces évolutions législatives et dans la perspective des prochaines élections professionnelles au sein du Groupe COMECA, des réunions de négociation se sont tenues sur ce sujet afin de mettre en place notamment cette nouvelle instance sur HAZEMEYER.
Ces réunions ont eu lieu les :
8 octobre 2019
10 octobre 2019
25 octobre 2019
28 novembre 2019
17 décembre 2019
Les Parties sont donc convenues de ce qui suit :
CHAPITRE 1 : OBJET ET CHAMP D'APPLICATION DE L'ACCORD
Le présent Accord s'applique à l'ensemble des salariés de la société HAZEMEYER, et définit les règles applicables en matière de représentation des salariés, et des moyens donnés aux Représentants du personnel, élus ou désignés au sein du futur Comité Social et Economique qui sera élu d’ici la fin de l’année 2019 ou au sein de la société.
CHAPITRE 2 : SORT DES ANCIENS REPRESENTANTS DU PERSONNEL ET PERIMETRE DES NOUVELLES INSTANCES
Pour rappel, les mandats des instances représentatives du personnel de la société Hazemeyer arrivent à échéance au plus tard le 31 décembre 2019 pour le CHSCT et le 21 octobre 2021 pour la DUP.
Ces 2 instances doivent être remplacées par la mise en place du Comité Social et Economique (CSE) qui doit intervenir au plus tard le 1er janvier 2020.
CHAPITRE 3 : COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE (CSE)
3.1. Périmètre du CSE
Les Parties au présent Accord conviennent expressément de la mise en place d'un CSE unique au niveau de la société HAZEMEYER lors des prochaines élections professionnelles.
3.2. Fonctionnement du CSE
3.2.1. Personnalité civile
Le CSE HAZEMEYER est doté de la personnalité civile et gère son patrimoine.
3.2.2. Composition du CSE
3.2.2.1. Nombre de membres élus
Le nombre de représentants élus au sein du CSE ainsi que les modalités de leur élection seront définis par le protocole préélectoral.
Il est toutefois précisé que le nombre de représentants au CSE sera de 5 titulaires et de 5 suppléants au vu des effectifs de l’année 2019.
3.2.2.2. Durée des mandats
La durée des mandats des représentantsélus sera de 4 ans.
3.2.2.3. Membres suppléants
Le suppléant devient titulaire jusqu’au retour du titulaire et au plus tard jusqu’au renouvellement du CSE. En conséquence, il pourra assister aux réunions du CSE et utiliser les heures de délégations.
En revanche, ils assisteront même en présence des titulaires aux 3 grandes consultations annuelles (situation économique et financière [SEF], politique sociale et conditions de travail [PSCT] et orientations stratégiques [OS]).
Le temps passé à ces réunions est rémunéré comme temps de travail effectif.
3.2.2.4. Remplacement des titulaires
Le remplacement des membres titulaires de la délégation du personnel au sein du CSE se fera conformément aux dispositions de l'article L.2314-37 du code du travail.
3.2.2.5. Remplacement des suppléants
Le nombre de membres suppléants de la délégation du personnel au CSE peut diminuer, soit en cas de remplacement définitif d'un membre titulaire ayant quitté sa fonction, soit en cas de démission du mandat ou de rupture du contrat de travail ou de mutation.
À compter de la mise en place du CSE HAZEMEYER, les parties conviennent que le poste de suppléant rendu ainsi définitivement vacant peut être attribué à un candidat présenté par la même organisation syndicale et venant sur la liste après le dernier candidat élu, qu'il soit titulaire ou suppléant.
Dès sa désignation par l'organisation syndicale qui l'a présenté à la suite de la vacance d'un mandat, le suppléant accède à l'ensemble des droits et protections attachés au mandat de membre suppléant du CSE.
3.2.3. Président du CSE
Le CSE est présidé par une personne ayant qualité pour représenter la direction de la société HAZEMEYER.
Il est convenu que la Direction peut être accompagnée, dans toute la mesure du possible, de tout responsable en charge d'un sujet inscrit à l'ordre du jour.
Le nombre de collaborateurs assistant le Président ne pourra pas dépasser 3 collaborateurs.
3.2.4. Bureau du CSE
Le Bureau est composé :
D'un Secrétaire et d’un Secrétaire adjoint
D'un Trésorier et d’un Trésorier Adjoint
Les postes de Secrétaire, Trésorier et adjoints sont choisis parmi les membres titulaires. À défaut de membres titulaires, les membres du bureau seront choisis parmi les membres suppléants.
Ils sont désignés par les membres titulaires du CSE à l'issue d'un vote à la majorité des membres présents au cours de la première réunion suivant l'élection.
3.2.5. Périodicité des réunions plénières, préparatoires et extraordinaires
Le CSE se réunira par principe une fois tous les 2 mois sur convocation du Président pour les réunions plénières.
De plus, les parties s’accordent sur la possibilité de ne pas tenir exceptionnellement de réunion en l’absence de point inscrit à l’ordre du jour par l’une et l’autre des parties.
Les parties conviennent de ne pas faire de réunion au cours du mois d’Août.
Au moins 4 réunions du CSE porteront chaque année sur les attributions du comité en matière de santé, sécurité et conditions de travail.
Un calendrier annuel prévisionnel des réunions sera établi au cours de la première réunion de l’année N pour planifier les 6 dates de réunion du CSE.
Des réunions extraordinaires pourront également se tenir sur convocation du Président ou sur demande de la délégation du personnel au CSE conformément aux dispositions légales.
Le temps passé aux réunions sus visées est rémunéré comme du temps de travail effectif.
3.2.6. Visioconférence/Conf-call
Des réunions sous forme de visioconférences/Conf-call pourront être organisées à titre exceptionnel lorsque les circonstances le justifient, à savoir notamment pour assurer une information plus rapide des représentants du personnel et/ou éviter la contrainte d'un déplacement physique.
Conformément à l'article L.2315-4 du Code du travail, l'employeur ne peut organiser plus de trois réunions par an à distance sans l’accord du secrétaire.
Lorsque le CSE est réuni en visioconférence/Conf-call, le dispositif technique mis en œuvre garantit l'identification des membres du comité et leur participation effective, en assurant la retransmission continue et simultanée du son et/ou de l'image des délibérations.
3.2.7. Convocations, ordre du jour
La convocation et l’ordre du jour pourront être communiqués aux membres du CSE (titulaires, suppléants et représentants syndicaux) 3 jours calendaires avant la date envisagée du CSE, par voie électronique et le cas échéant, pour les réunions santé sécurité conditions de travail, au médecin du travail, au responsable du service de sécurité et des conditions de travail, à l'inspecteur du travail et à l'agent des services de prévention des organismes de sécurité sociale..
L'ordre du jour est élaboré conjointement entre le Président du CSE ou la personne mandatée à cet effet et le Secrétaire du CSE HAZEMEYER.
De plus, l'employeur informera annuellement l'inspecteur du travail, le médecin du travail et l'agent des services de prévention des organismes de sécurité sociale du calendrier prévisionnel retenu pour les réunions du CSE consacrées aux sujets relevant de la santé, de la sécurité ou des conditions de travail, et leur confirmera par écrit au moins 10 jours calendaires à l'avance la tenue de ces réunions (C.trav. art. L.2315-27, al. 4).
Les consultations rendues obligatoires par la loi sont inscrites de plein droit à l'ordre du jour. Néanmoins, un entretien en vue d’une élaboration conjointe doit être proposé préalablement par le secrétaire ou le Président avant l’inscription de plein droit.
3.2.8. Les consultations du CSE
Les consultations récurrentes du CSE
Conformément au code du travail et sauf dispositions législatives particulières d'ordre public, au jour de la signature du présent accord, le CSE sera réputé avoir été consulté :
Le CSE est consulté tous les ans sur :
Les orientations stratégiques de l'entreprise (OS)
La situation économique et financière de l'entreprise (SEF)
La politique sociale de l'entreprise, les conditions de travail et l'emploi (PSCT). Cette consultation portera également sur le bilan social de l'entreprise
Le CSE rendra un avis pour chacune des trois consultations récurrentes.
Les consultations ponctuelles du CSE
Le CSE est consulté ponctuellement dans le respect des dispositions légales et réglementaires (C.trav. art. L.2312-8 et L.2312-37), sur :
Les questions intéressant l'organisation, la gestion et la marche générale de l'entreprise
La mise en œuvre des moyens de contrôle de l'activité des salariés
La formation professionnelle
Les restructurations et compressions des effectifs
Le licenciement collectif pour motif économique
Les opérations de concentration
L'offre publique d'acquisition
Les procédures de sauvegarde, de redressement et de liquidation judiciaire
Avis
Conformément au code du travail et sauf dispositions législatives particulières d'ordre public, au jour de la signature du présent accord, le CSE sera réputé avoir été consulté à l'expiration d'un délai d’1 mois à compter de la communication par l'employeur des informations prévues par le Code du travail pour la consultation ou de l'information par l'employeur de leur mise à disposition dans la BDES.
Ce délai est porté à 2 mois en cas d'intervention d'un expert.
3.2.9. Santé, de sécurité et de conditions de travail (SSCT)
Le CHSCT n'existe plus en tant que tel. Conformément au code du travail et à la législation en vigueur, il revient au comité social et économique d'exercer l’intégralité des missions qui étaient dévolues au CHSCT.
- présentation des réclamations individuelles et collectives,
- contribution à la promotion de la santé, de la sécurité et des conditions de travail dans l’entreprise
- réalisation des enquêtes en matière d’accidents du travail ou de maladies professionnelles ou à caractère professionnel
Comme précisé à l’article 3.2.5 du présent accord, au moins 4 réunions du CSE porteront chaque année sur les attributions du comité en matière de santé, sécurité et conditions de travail.
3.2.10. Expertises
Le recours à une expertise donne lieu à une délibération du CSE à laquelle l'employeur ne participe pas.
L'expert demande à l'employeur, au plus tard dans les trois jours de sa désignation, toutes les informations complémentaires qu'il juge nécessaires à la réalisation de sa mission. L'employeur répond à cette demande dans la mesure du possible dans les cinq jours (C.trav. art. R.2315-45).
L'expert notifiera l'étendue et la durée d'expertise dans un délai de dix jours à compter de sa désignation (C.trav. art. R.2315-46).
Le CSE peut décider de recourir à un expert-comptable en vue des 3 consultations récurrentes.
Pour les expertises sollicitées dans le cadre d'une consultation du CSE, l'expert remet son rapport au plus tard 15 jours calendaires avant la date à laquelle le CSE sera réputé avoir été consulté (sauf le délai différent de 8 jours calendaires prévu pour les opérations de concentration).
Pour les expertises sollicitées dans un cadre différent que ceux mentionnés ci-dessus (hypothèses visées par l’article R.2315-47, alinéa 3 du Code du travail) l'expert rendra son rapport dans un délai maximum de 2 mois à compter de sa désignation, délai pouvant être renouvelé une fois pour une durée maximale de 2 mois par accord avec l'employeur et la majorité des titulaires élus. Lorsque l'expertise porte sur plusieurs champs, elle pourra donner lieu à un rapport unique.
Le financement des expertises obéira aux règles légales.
3.2.11. Procès-verbal des réunions
Le projet de procès-verbal de la réunion du CSE sera établi par le Secrétaire dans un délai de 15 jours calendaires après la réunion à laquelle il se rapporte ou, si une nouvelle réunion plénière est prévue dans ce délai, avant cette dernière.
Dans le cas des réunions extraordinaires à l’intiative de l’une ou l’autre des parties, la rédaction du procès-verbal devra se faire dans les 48 heures suivant la réunion.
A l'issue du délai, le projet de procès-verbal est transmis à l’ensemble des membres du CSE et de la direction générale. Il sera soumis à l’approbation de la majorité des membres présents lors de la réunion plénière suivante ainsi que la transmission des déclarations, des avis et des décisions motivées du CSE sur les propositions de la direction qui lui ont été soumises qui seront consignées dans le procès-verbal.
Dans le cas des réunions extraordinaires à l’intiative de l’une ou l’autre des parties, l’approbation du procès-verbal devra se faire dans les 72 heures suivant la réunion.
Le CSE pourra également transmettre certaines délibérations et/ou procès-verbaux à la DIRECCTE du siège de la société HAZEMEYER.
3.2.12. La base de données économiques et sociales (BDES)
La BDES sera dans la mesure du possible tenue sur un support informatique conformément aux obligations légales.
Elle contiendra :
Les informations nécessaires aux consultations ponctuelles du CSE
Les informations nécessaires aux négociations obligatoires
Les informations figurant dans la base de données portent sur l'année en cours, sur les deux années précédentes et, telles qu'elles peuvent être envisagées, sur les trois années suivantes.
Ces informations sont présentées sous forme de données chiffrées ou, à défaut, pour les années suivantes, sous forme de grandes tendances. L'employeur indique, pour ces années, les informations qui, eu égard à leur nature ou aux circonstances, ne peuvent pas faire l'objet de données chiffrées ou de grandes tendances, pour les raisons qu'il précise.
La Direction s'engage également à mettre à disposition dans la BDES :
L’information trimestrielle, en ce compris l'évolution des effectifs et de la qualification des salariés par sexe (C.trav. art. L.2312-69)
Ainsi que les informations de l'année en cours, sur les thèmes suivants :
Investissements (social, matériel et immatériel)
Egalité professionnelle femmes/hommes au sein de l'entreprise
Fonds propres et endettement
Ensemble des éléments de la rémunération des salariés
Activités sociales et culturelles
Rémunérations des financeurs
Flux financiers à destination de l'entreprise (exemple : Aides publiques et crédit d'impôts)
L'actualisation des données dans la BDES vaudra communication au CSE (C.trav. L.2312-18).
La BDES est tenue à disposition des instances représentatives du personnel, conformément aux textes en vigueur, à savoir (C.trav. L.2312-36 du Code du travail) :
Les membres du CSE
Les représentants syndicaux au CSE
Les délégués syndicaux
Ils devront en respecter les conditions d'utilisation, notamment les modalités de consultation et le caractère confidentiel des données.
3.2.13. Obligation de secret et de discrétion
Les membres de la délégation du personnel au CSE sont tenus au secret professionnel pour toutes les questions relatives aux procédés de fabrication.
Toutes les personnes élues au CSE ou nommées en tant que représentant(s) syndical(ux) sont également tenus à une obligation de discrétion à l'égard des informations revêtant un caractère confidentiel et présentées comme telles par l'employeur (C.trav. art. L.2315-3).
3.2.14. Règlement intérieur du CSE
Au cours de la première réunion suivant l’élection, les membres du CSE détermineront le calendrier et les modalités pour la mise en place du règlement intérieur du CSE.
CHAPITRE 4 : MOYENS DU CSE ET DE SES MEMBRES
4.1. Crédit d’heures de délégation
Pour exercer leurs missions, les membres titulaires du CSE, bénéficient d'un crédit d'heures mensuel de délégation selon les modalités par la voie réglementaire pour chaque membre titulaire. En outre, pour 5 titulaires, 19 heures par membres titulaires élus.
Conformément aux dispositions applicables et dans les limites légalement fixées, ces heures peuvent-être mutualisées entres les élus du CSE et reportables d'un mois sur l'autre dans la limite de l'année civile (dans les limites fixées par la règlementation).
Le temps passé en réunion du CSE ou en commissions par les Représentants du personnel avec l'employeur est considéré comme du temps de travail effectif. Ce temps n'est pas déduit de leurs heures de délégation.
4.2. Le local du CSE et locaux annexes
Conformément à la loi, le CSE HAZEMEYER disposera d’un local aménagé et meublé situé au siège de la société HAZEMEYER, Z.I. Route de Grugies, 02430 GAUCHY.
Ce local est équipé d'un ordinateur de bureau avec accès à une imprimante, une ligne téléphonique fixe, une connexion WI-FI ou internet, une table, des chaises et une armoire fermant à clé.
Ce local reste la propriété de l'entreprise et ne peuvent être déplacés ou utilisés à d’autres fins.
4.3. Affichage
Le CSE pourra afficher ou faire afficher les documents qu'il a pour rôle de porter à la connaissance du personnel sur les panneaux d’affichage prévus à cet effet au sein des sites de la Société HAZEMEYER.
Afin de donner aux CSE des moyens de communication avec les salariés, un espace dédié sur l’intranet est mis à la disposition des salariés ainsi que l’accès à la messagerie interne du Groupe Comeca en respectant la charte informatique du Groupe COMECA ainsi que de la nouvelle loi sur le RGPD (Règlement Général sur la protection des données).
Dans le cadre de ses missions, les modalités de mise en œuvre de ces deux moyens sont fixées par concertation avec la direction générale.
4.4. Le budget de fonctionnement du CSE
L'employeur versera au CSE une subvention de fonctionnement d'un montant annuel équivalent à 0,20 % de la masse salariale brute. Celle-ci sera versée semestriellement, en février et en août de chaque année.
Le CSE pourra décider, par une délibération, de transférer tout ou partie (dans la limite de 10 %) du montant de l'excédent annuel du budget de fonctionnement au financement des activités sociales et culturelles (C.trav. art. L.2315-61).
Le CSE pourra, par délibération, consacrer une partie de son budget de fonctionnement à la formation de ses membres ou des Délégués Syndicaux ainsi qu’à celle des Représentants de Proximité (C.trav. art. L.2315-61).
4.5. La contribution de l'employeur aux institutions sociales du CSE
Le montant de la contribution versée pour financer les institutions sociales du CSE sera de 1 % de la masse salariale brute à compter de l’exercice 2020. Celle-ci sera versée semestriellement, en février et en août de chaque année.
Le CSE pourra décider, par une délibération, de transférer tout ou partie du montant de l'excédent annuel du budget destiné aux activités sociales et culturelles au budget de fonctionnement ou à des associations dans la limite de 10% de cet excédent (C.trav. art. L.2312-84, C.trav.art. R.2312-51).
4.6. Frais de déplacement
Les frais supportés par les Représentants du personnel, liés à la participation aux réunions ordinaires et exceptionnelles prévues par la Direction, sont pris en charge par l'entreprise dans les conditions applicables au sein de cette dernière.
Chapitre 5 : LA REPRÉSENTATION SYNDICALE
5.1. Le local syndical
Des locaux syndicaux seront mis à la disposition de l'ensemble des organisations syndicales représentatives au sein du site et éventuellement partagés avec les autres représentants du personnel au profit de leurs délégués et représentants syndicaux.
Les locaux mis à disposition disposeront du matériel suivant :
De matériel informatique (ordinateur) mis à disposition par la Société
Des adresses courriels pour les membres
D’une ligne téléphonique mise à leur disposition
5.2. Affichage
Les Organisations Syndicales utiliseront les panneaux d'affichage pour porter à la connaissance du personnel leurs messages.
5.3. Publications et tracts syndicaux
Les publications et tracts de nature syndicale peuvent être diffusés aux salariés de l'entreprise aux heures d'entrée, de pauses et de sortie du travail sur les différents sites composant la société HAZEMEYER
Un exemplaire des tracts devra être remis de manière simultanée à la Direction du site et à la direction générale.
5.4. Représentant Syndical au CSE
Les Organisations Syndicales Représentatives de la société HAZEMEYER peuvent désigner un Représentant Syndical au CSE appartenant à l’entreprise qui remplit les conditions d'éligibilité et qui ne sont pas déjà élus au CSE.
Le Représentant Syndical assistera aux séances du Comité avec voix consultative.
CHAPITRE 6 : VALORISATION DU PARCOURS DES REPRÉSENTANTS DU PERSONNEL
6.1. Formation des membres du CSE
Formation dans le cadre de l'activité professionnelle
Les représentants du personnel ont accès, dans les mêmes conditions que les autres salariés, aux actions de formation dans le cadre de leur activité professionnelle.
Formation économique
Les membres titulaires du CSE élus peuvent bénéficier d'un stage de formation économique d'une durée de 5 jours par mandats (C.trav. art. L.2315-63).
Cette formation est imputée sur la durée du congé de formation économique, sociale et syndicale (C.trav. art. L.2145-1, L.2145-5, L.2145-11).
Le financement de la formation est pris en charge par le CSE.
Formation santé et sécurité
Le temps consacré aux formations est pris sur le temps de travail et est rémunéré comme tel. Il n'est pas déduit des heures de délégation (C.trav. art. L.2315-16).
6.2. Entretien pendant le mandat
En début de mandat (ou en cas de renouvellement d'un mandat déjà détenu par le salarié)
Le Représentant pourra, s'il se souhaite, bénéficier d'un entretien avec sa direction ou les Ressources Humaines. Dans le cadre de cet entretien, les Parties fixeront ensemble les modalités pratiques d'exercice du mandat au regard de son activité professionnelle, l'objectif étant de garantir à la fois l'exercice effectif du mandat et le bon fonctionnement du service auquel le salarié est affecté.
En cours de mandat
En cas de difficultés pour concilier l'exercice de leurs fonctions représentatives, de leur activité professionnelle et leur vie personnelle, les Représentants du personnel, élus ou désignés, pourront solliciter un nouvel entretien avec leur direction ou les Ressources Humaines.
Réciproquement, en cas de difficultés constatées par leur direction ou les Ressources Humaines, celles-ci pourront organiser un entretien avec le Représentant du personnel afin d'évoquer avec celui-ci les modalités selon lesquelles une meilleure conciliation entre activité professionnelle et exercice du mandat représentatif pourrait être recherchée.
En fin de mandat
Les Représentants du personnel, bénéficiant d'heures de délégation sur l'année représentant au moins 30 % de leur durée contractuelle de travail, bénéficieront d'un entretien avec leur direction ou les Ressources Humaines. L'objet de cet entretien de fin de mandat est de recenser les compétences acquises au cours du mandat et de préciser les modalités de valorisation de l'expérience acquise, et ce, pour une reprise d'activité dans de bonnes conditions.
Les Représentants du personnel ayant utilisé des heures de délégation en deçà des 30 % de leur durée contractuelle de travail pourront également, à leur demande, bénéficier d'un entretien avec leur direction ou les Ressources Humaines.
6.3. Valorisation des compétences
Les Parties rappellent que l'exercice d'un mandat de représentation du personnel ne saurait constituer un frein ou un facteur de ralentissement de l'évolution professionnelle des salariés.
Les Représentants du personnel, élus ou désignés, pourront bénéficier, dans les conditions légales, d'une valorisation des compétences acquises (V.A.E.) dans le cadre de l'exercice de leur mandat celle-ci pouvant prendre la forme notamment d'une certification professionnelle.
La direction s'engage à étudier les demandes et accompagner les représentants du personnel dans cette démarche.
Par ailleurs, les représentants du personnel pourront, s'ils le souhaitent, au terme de leur mandat, demander à bénéficier d'un bilan de compétences financé dans le cadre de la formation professionnelle. La Direction s'engage à examiner toute demande qui lui sera présentée.
6.4. Garantie d'évolution des rémunérations
Les Représentants du personnel, dont les heures de délégation dépassent 30% de leur temps de travail, bénéficient sur l'ensemble de la durée du mandat d'une augmentation salariale au moins égale aux augmentations générales et à la moyenne des augmentations individuelles perçues pendant cette période par des salariés d'une même catégorie professionnelle et à l'ancienneté comparable (article L.2141-5-1 du Code du travail).
La catégorie professionnelle s'entend, pour l'application du présent article, des niveaux tels que définis dans les conventions collectives de branche.
La garantie d'évolution de la rémunération prévue par le présent article prend la forme, le cas échéant, d'un réajustement du salaire de base du représentant du personnel, applicable au terme du mandat ou lors de son renouvellement, et ce sur la durée du mandat à compter du constat de l’éventuel écart.
CHAPITRE 7 : DISPOSITIONS FINALES
7.1. Durée
Compte tenu du contenu du présent Accord portant sur la mise en place des règles applicables en matière de représentation des salariés, et des moyens donnés aux Représentants du personnel, élus ou désignés au sein du futur Comité Social et Economique, cet Accord entrera en vigueur à la date de sa signature, pour une durée déterminée de 4 ans soit du 17 décembre 2019 au 16 décembre 2023.
7.2. Révision
Le présent accord pourra être révisé à la demande d'une Partie dans les conditions fixées par les articles L.2261-7-1 et suivants du Code du travail.
Les Parties conviennent qu’en cas de modifications législatives visant les dispositions du présent accord celles-ci s’appliqueront de plein droit sauf en ce qui concerne les dispositions supra légales déterminées au jour de la signature.
7.3. Dépôt – Publicité
Un exemplaire original de cet accord est remis à chacune des Parties signataires.
Le présent Accord sera déposé auprès de la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l'Emploi (DIRECCTE) de Saint-Quentin sous forme dématérialisée via la plateforme Télé Accords (https://www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr) et en un exemplaire au Greffe du Conseil de Prud'hommes de Saint-Quentin.
Les salariés seront informés de ces mesures simultanément à la signature du protocole électoral par les moyens de communication habituels.
Fait à Gauchy, le 17 décembre 2019, en 3 exemplaires originaux.
Pour la société HAZEMEYER, représentée par Monsieur ____________, en sa qualité de Vice-Président donnant pouvoir à ____________ en sa qualité de Responsable des Ressources Humaines
Pour les organisations syndicales représentatives de salariés de la société HAZEMEYER :
Le syndicat FO, représenté par Monsieur __________
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