Accord d'entreprise "Avenant N°1 à l’Accord d’Entreprise relatif au recours au Dispositif Spécifique d’Activité Partielle en cas de réduction durable d’activité" chez AXENS (Siège)

Cet avenant signé entre la direction de AXENS et le syndicat CFDT et CFE-CGC et CGT le 2021-11-29 est le résultat de la négociation sur le temps-partiel.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFDT et CFE-CGC et CGT

Numero : T09221029472
Date de signature : 2021-11-29
Nature : Avenant
Raison sociale : AXENS
Etablissement : 59981507300094 Siège

Temps partiel : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Travail à temps partiel AVENANT N°3 A L’ACCORD D’ENTREPRISE RELATIF AU RECOURS AU DISPOSITIF SPECIFIQUE D’ACTIVITE PARTIELLE EN CAS DE REDUCTION DURABLE D’ACTIVITE (2023-06-01)

Conditions du dispositif temps partiel pour les salariés : le texte complet de l'avenant du 2021-11-29

AVENANT N°1 A L’ACCORD D’ENTREPRISE RELATIF AU RECOURS AU DISPOSITIF SPECIFIQUE D’ACTIVITE PARTIELLE EN CAS DE REDUCTION DURABLE D’ACTIVITE

Entre les soussignés,

Axens

89, Boulevard Franklin Roosevelt

92508 RUEIL MALMAISON

Représentée par , Executive Vice President Ressources Humaines,

d’une part,

et les organisations syndicales représentatives signataires ci-après:

CFDT représentée par :

CFE-CGC représentée par :

CGT représentée par :

d’autre part,

Il est convenu et arrêté ce qui suit :

SOMMAIRE

Préambule

Article 1 : Objet de l’avenant 4

Article 2 : Adaptations liées à la prolongation de l’accord du 23 novembre 2020 5

Article 3 : Prise d'effet, durée de l'avenant et révision 5

Article 4 : Validation de l’avenant par l’autorité administrative 5

Article 5 : Révision et rendez-vous 6

Article 6 : Dépôt & Publicité 6


Préambule :

Les Parties rappellent que dans le cadre de la présente crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, les marchés de l’énergie et des carburants en général, et les entreprises des secteurs du raffinage, de la pétrochimie, du gaz et des carburants alternatifs en particulier, dont fait partie la Société, ont été fortement affectés (chute de la demande en carburants, réduction des investissements et reports des projets des clients de l’entreprise).

La Direction de l’entreprise a donc été contrainte de mettre en place un plan d’économies exceptionnel afin de réduire ses dépenses de frais généraux comme celles d’investissements.

Dans ce cadre, afin de préserver les emplois dans le contexte de la baisse d’activité engendrée par la crise sanitaire liée à l’épidémie de COVID-19, la Direction et partenaires sociaux sont notamment convenus de déployer le dispositif spécifique d’activité partielle en cas de réduction d’activité durable, dit Activité Partielle de Longue Durée (APLD), institué par l’article 53 de loi n°2020-734 du 17 juin 2020 et les décrets n°2020-926 et n°2020-1316.

Un accord d’entreprise a été conclu entre la Direction et l’ensemble des partenaires sociaux en date du 23 novembre 2020.

La nécessité de recourir au dispositif d’activité partielle longue durée étant fondée sur des perspectives d’activité pour 2021, le choix a été fait de limiter la durée de l’accord à douze mois, du 1er janvier au 31 décembre 2021.

En date du 31 décembre 2020 et 1er juillet 2021 pour l’établissement de Rueil, du 16 décembre 2020 et 28 juin 2021 pour l’établissement de Solaize, du 8 janvier et 18 juin 2021 pour l’établissement de Salindres, la Direction des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIRECCTE), devenue au 1er avril 2021 la Direction régionale et interdépartementale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DRIEETS), a validé les demandes de recours à l’activité partielle longue durée fondées sur cet accord.

Le contexte épidémique a significativement impacté l’activité de la Société, notamment en ce qu’il a entrainé en 2020 une chute de son chiffre d’affaire consolidé de près de 15% et de son résultat opérationnel de presque la moitié alors même que ces indicateurs étaient annoncés en hausse en 2020. Les perspectives d’activité pour 2021 s’inscrivaient alors dans la continuité de la baisse constatée entre 2019 et 2020 alors même que l’entreprise s’était gréée pour poursuivre sa croissance.

Lors de l’exercice budgétaire réalisé fin 2020, Axens avait anticipé aux bornes de 2021 un chiffre d’affaires en baisse de près de 16% par rapport à 2019 alors que l’entreprise se basait, préalablement à la pandémie, sur une croissance de l’ordre de 6% de celui-ci. A ce jour, dans un contexte interne de maintien des emplois conformément à nos engagements, notre activité aux bornes de 2021 confirme cette dégradation, à hauteur de plus de 20% soit 6 points supplémentaires par rapport à la baisse de 2020.

De plus, préalablement à la pandémie, Axens avait anticipé une croissance de 16% de son résultat opérationnel et avait embauché en conséquence. Or celui-ci sera en chute de près de 30% à fin 2021. Enfin, nous tablions sur une reprise de nos prises de commandes en 2021 après une baisse de celles-ci en 2020. Cette reprise n’est pas au rendez-vous puisque nos prises de commande sont à nouveau en baisse en 2021, de l’ordre de 18%.

Toutefois, les perspectives d’activité pour 2022 font apparaître que les difficultés rencontrées depuis 2020 sont amenées à perdurer. Nos prévisions d’activité en 2022 restent à nouveau en retrait par rapport à leur niveau avant la pandémie et en fort décalage avec les prévisions initiales de notre business plan. En effet, nous ne prévoyons pas en 2022 de prises de commande du niveau de celles qui étaient les nôtres avant la pandémie. Notre chiffre d’affaires resterait également en retrait de plus de 16% par rapport à leur niveau de 2019 et en retrait de l’ordre de 30% par rapport à nos prévisions initiales pour 2022. Enfin, le résultat opérationnel anticipé au titre de 2022 serait inférieur à celui estimé à date aux bornes de 2021, de l’ordre de 15% et en retrait de près de 60% par rapport aux perspectives économiques établies préalablement à la pandémie. Ce retrait vaut pour l’ensemble de nos business units. Notre baisse d’activité s’est donc inscrite dans une durée plus longue qu’estimée et anticipée.

Ces difficultés relatives à la situation économique de l’entreprise ont été portées à la connaissance des organisations syndicales et les institutions représentatives du personnel conformément à l’article 6 de l’accord, au cours des points qui se sont tenus aux dates principales suivantes : les 08,15 et 24 février, 29 mars, 7 avril, 3 et 4 mai, 21 juin, 29 juin, 20 septembre, 18 octobre et 2 novembre 2021.

Espérant toujours que la baisse d’activité reste conjoncturelle, dans l’objectif d’éviter toute mesure de réduction des effectifs et pour privilégier l’emploi, la Direction et les partenaires sociaux sont convenus de la nécessité de maintenir le recours au dispositif d’activité partielle longue durée pour 2022.

En conséquence, le choix a été fait de réviser l’accord initial du 23 novembre 2020 afin d’en prolonger la durée pour une année supplémentaire.

La Direction de la Société a ainsi engagé une procédure de révision de l’accord en date du 2 novembre 2021.

Article 1 : Objet de l’avenant

Le présent avenant prolonge pour une durée d’un an les effets de l’accord du 23 novembre 2020 dans toutes ses dispositions, soit jusqu’au 31 décembre 2022, sous réserve :

  • De la validation du présent avenant par l’administration ;

  • Des évolutions réglementaires et législatives ayant fait évoluer ou disparaître certains dispositifs mentionnés dans l’accord initial du 23 novembre 2020.

Les dispositions du présent avenant remplacent les dispositions de l’accord initial du 23 novembre 2020 portant sur le même objet dans la mesure où elles s’avèreraient incompatibles. Les autres dispositions demeurent inchangées.

Article 2 : Adaptations liées à la prolongation de l’accord du 23 novembre 2020

Compte tenu de la prolongation de l’accord jusqu’au 31 décembre 2022, il est convenu que les règles suivantes, mises en place sur le fondement de l’accord pour l’année 2021 sont également prolongées pour l’année 2022, moyennant les ajustements suivants :

  • L’absence d’impact de l’activité partielle prévue à l’article 4 sur le calcul de l’indemnité de départ à la retraite due au titre de l’année 2021 est étendue aux départs pour 2022 ;

  • Les engagements souscrits spécifiquement au titre de l’année 2021 sont reconduits pour 2022. Cela concerne :

    • Le déploiement de formations prioritaires par les directions de chaque entité au profit de leurs équipes prévu, par l’article 5.2 de l’accord du 23 novembre 2020 ;

    • L’abondement à hauteur de 250 € du Compte Personnel de Formation des salariés prévu, à l’article 5.3 est étendu à 2022.

Article 3 : Durée d’application

Le présent avenant est conclu pour une durée déterminée d’un (1) an.

Le présent avenant entrera en vigueur à compter du 1er janvier 2022 et prendra fin de plein droit à l’arrivée de son terme, fixé au 31 décembre 2022.

Article 4 : Validation de l’avenant par l’autorité administrative

La Direction adressera une demande de validation du présent avenant par voie dématérialisée à l’autorité administrative dans les conditions fixées par l’article R5122-26 du code du travail.

La décision de la DRIEETS sera notifiée à l’entreprise qui en informera les organisations syndicales représentatives dans un délai de quinze jours à compter de la réception du présent avenant.

Il est rappelé que le silence gardé par la DRIEETS au terme du délai de quinze jours vaut décision acceptation de validation.

Article 5 : Révision et rendez-vous

Le présent avenant sera soumis aux mêmes dispositions finales que l’accord du 23 novembre 2020 dont il prolonge les effets pour une durée d’un an, en ce qui concerne les modalités de rendez-vous et de révision.

Pour l’application des modalités de rendez-vous, les indicateurs visés à l’article 9 de l’accord du 23 novembre 2020, servant à l’analyse de mi-année puis de fin d’année intègreront les donnes financières pour 2022.

Article 6 : Dépôt et publicité

Le présent avenant sera soumis aux mêmes formalités de dépôt et de publicité que l’accord du 23 novembre 2020.

Ainsi, en application de l’article L2231-5-1 du code du travail, il sera rendu public et versé dans la base de données nationale, après en avoir occulté les données financières mentionnées dans le Préambule, celles-ci étant de nature à porter atteinte aux intérêts stratégiques de l’entreprise.

Le présent avenant donnera lieu à dépôt dans les conditions prévues aux articles L2231-6 et D2231-2 et suivants du code du travail. Il sera déposé :

  • Sur la plateforme de téléprocédure dénommée « TéléAccords » accompagné des pièces prévues à l’article D2231-7 du code du travail ;

  • Et en un exemplaire auprès du greffe du conseil de prud'hommes de Nanterre.

Conformément à l’article L2231-5 du Code du Travail, le présent avenant sera notifié à chacune des organisations syndicales représentatives.

Le présent avenant est établi en autant d’originaux que nécessaire.

Le présent avenant sera mis en ligne sur le site intranet et tenu à disposition du personnel au sein du service des ressources humaines.

Fait à Rueil-Malmaison, le 29 novembre 2021, en autant d’exemplaires originaux que nécessaire,

Signatures :

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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