Accord d'entreprise "Accord 2018 portant sur la Qualité de Vie au Travail" chez INSTITUT GUSTAVE ROUSSY (Siège)
Cet accord signé entre la direction de INSTITUT GUSTAVE ROUSSY et le syndicat CGT-FO et CFDT et UNSA et CFE-CGC le 2018-07-18 est le résultat de la négociation sur la prévention des risques psycho-sociaux ou des risques liés au stress au travail, la qualité de vie au travail et l'équilibre pro perso.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CGT-FO et CFDT et UNSA et CFE-CGC
Numero : T09418000687
Date de signature : 2018-07-18
Nature : Accord
Raison sociale : INSTITUT GUSTAVE ROUSSY
Etablissement : 77574110100031 Siège
Vie professionnelle : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur les thèmes suivants
Conditions du dispositif vie professionnelle pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2018-07-18
Accord n°2018-05 portant sur la
Qualité de Vie au Travail (QVT)
1.2 Gustave Roussy et la QVT 2
2. Objet de l’accord sur la QVT 3
5. La promotion en faveur de la QVT à Gustave Roussy 5
5.1 Les accords existants en faveur de la QVT 5
5.2 Les dispositifs existants en faveur de la QVT 5
5.3 Synthèse de l’existant de la QVT 6
5.4 Deux accords à venir en faveur de la QVT 7
6. La démarche QVT instituée à Gustave Roussy 7
6.1 Les acteurs de la démarche QVT 7
6.2 La création du Cercle de la Qualité de Vie au Travail (CQVT) 9
6.2.3. Sensibilisation des membres du CQVT 9
6.2.4. Fonctionnement du CQVT 9
6.2.5. Définir la notion d’expérimentation du CQVT 11
6.2.6. Mettre en paroles le travail : les espaces de discussion 11
6.2.7. Exemple : mise en place d’un espace de discussion pour favoriser la concertation sociale 12
6.3. Les indicateurs du CQVT 13
6.3.1 Indicateurs de santé au travail 13
6.3.2. Indicateurs de fonctionnement 13
6.3.3. Indicateurs du pilotage social 13
7.3 Dépôt et publicité de l’accord 15
1. Préambule
1.1 Contexte national
Les enjeux de la qualité de vie au travail, procédant d’une évolution globale de notre société, ont pris une place croissante dans les organisations sanitaires en raison des nombreuses transformations qui ont traversé ces dernières années le secteur de la santé.
L’amélioration des conditions de travail est souvent perçue sous l’angle des risques professionnels et de la prévention, ce qui est une partie du système global de QVT.
L’Accord National Interprofessionnel sur la QVT du 19 juin 2013 a institutionnalisé le sujet. La loi du 5 mars 2014 sur la formation professionnelle et l’emploi et plus récemment encore la loi dite Rebsamen du 17 août 2015, viennent renforcer les enjeux du dialogue social, notamment sur la question de l’égalité professionnelle. D’une approche des conditions de travail sous l’angle de la gestion des risques, le mouvement national s’oriente vers une « politique d’amélioration de la qualité de vie au travail et de l’égalité professionnelle ».
Parallèlement, de nombreux travaux internationaux mettent en évidence les liens entre d’une part, les conditions de travail, le management et le climat social et d’autre part, la qualité des soins et la satisfaction des patients. Avec l’appui de l’ANACT - Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail, la HAS - Haute Autorité de Santé - développe à son tour l’intérêt à agir à partir d’un socle commun de représentations sociales autour de la QVT, de repères et de pistes d’actions, rendant désormais obligatoire cette thématique dans la démarche de certification par le biais du compte qualité. Plus généralement, le monde de l’Entreprise reconnait la nécessité de gérer des marqueurs attestant des efforts conduits en faveur d’un meilleur équilibre de vie de l’homme dans la société, et de donner ainsi des garanties aux salariés quant à la recherche d’une harmonie entre l’épanouissement professionnel et l’enrichissement de sa vie personnelle.
1.2 Gustave Roussy et la QVT
Chaque acteur de notre Etablissement dispose d’une définition qui lui est propre en matière de QVT, ce qui donne au sujet la complexité de devoir aborder plusieurs thématiques touchant par exemple à la durée du travail, à son organisation, à la logistique sur notre site, au déroulement de carrière, à la reconnaissance salariale et à la considération de ses collègues, aux garanties sociales immédiates ou différées, etc…
Gustave Roussy travaille depuis ces dernières années à la prise en considération de la QVT au travers de réalisations thématiques (Santé, Prévoyance, Egalité professionnelles, etc.) sans pour autant la nommer, et sans avoir défini les perspectives complémentaires permettant d’envisager son terme. La QVT a pour origine la conscience que l’homme est au cœur de notre organisation et de la prise en charge de patients, elle a pour objectif infini d’aller toujours plus loin dans la recherche d’une satisfaction réciproque de l’individu et de son organisation, afin de maximiser le plaisir et l’efficacité. C’est donc également un axe fort de notre management, qui doit savoir utiliser les outils de la QVT pour organiser dans des conditions exemplaires les rapports de l’homme au travail.
Dans le cadre d’un appel à projet de l’ARACT-ARS Ile de France, Gustave Roussy a participé en 2016-2017 à un cluster d’établissements de santé sur la QVT, issu d’un partenariat DGOS-ANACT-HAS proposant un processus d’apprentissage collectif inter-établissements de santé pour soutenir des démarches QVT et accompagner les transformations du travail associant qualité des soins, performance, engagement et bien-être des professionnels. Le chantier d’expérimentation retenu par le trinôme représentant Gustave Roussy s’est inscrit dans l’axe du projet Innovation Managériale et a porté sur l’élaboration d’un cahier des charges pour l’expérimentation d’un forum de discussion, dédié aux managers de notre établissement qui se déploiera dans les prochains mois.
Objet de l’accord sur la QVT
Par le présent accord, la direction et les organisations syndicales ont la volonté de consolider les actions engagées, de poursuivre les expérimentations en faveur du bien-être et de placer la qualité de vie au travail et la qualité des soins au centre de leurs préoccupations.
A tous les niveaux de l’organigramme, la culture managériale, levier de la performance collective éclairée de cette valeur devra privilégier l’expression des salariés, soutenir l’autonomie et l’esprit d’initiative, avoir un souci concret du bien-être de ses collaborateurs au bénéfice des patients.
Les parties signataires placent la qualité de vie au travail au centre des organisations au même titre que la qualité des soins et la satisfaction des patients, répondant ainsi aux objectifs vertueux d’une politique institutionnelle tournée vers les valeurs de la Responsabilité Sociale d’Entreprise.
Ainsi, le présent accord pose le principe d’une démarche méthodologique de la QVT pour préconiser et valoriser les actions par une visibilité accrue via la création d’un « Cercle QVT » (CQVT) pluridisciplinaire qui proposera et suivra des axes d’amélioration sur des problématiques identifiées via des expérimentations concertées, évaluées et ajustées de manière régulière.
La qualité de vie au travail est un moyen de réinterroger l’organisation et permet de répondre à un besoin de cohérence, en redonnant du sens à des initiatives multiples.
Les enjeux méthodologiques sont primordiaux, notamment autour de l’analyse des situations de travail, de la mobilisation d’acteurs diversifiés, des retours d’expériences ainsi que de l’organisation d’un cadre réflexif partagé.
Champ d’application
Cet accord s’applique à l’ensemble des salariés de Gustave ROUSSY dans toutes les unités et au sein de toutes les organisations de travail définies.
Définition de la QVT
La qualité de vie au travail est définie par l’ANACT comme « l’existence d’un cercle vertueux entre plusieurs dimensions directement ou indirectement liées à l’activité professionnelle : relations sociales et de travail, contenu du travail, environnement physique, organisation du travail, possibilité de réalisation et de développement personnel, conciliation entre vie privée et vie professionnelle. Il est entendu que l’effet global mené sur chacune de ses dimensions n’est pas le résultat d’une simple addition, mais de l’émergence d’une culture partagée autour du sujet qualité de vie au travail »
Dans la continuité de cette vision partagée, Gustave Roussy s’appuie sur les termes définis dans l’ANI du 19 juin 2013 :
« La qualité de vie au travail désigne et regroupe sous un même intitulé les actions qui permettent de concilier à la fois l’amélioration des conditions de travail et la performance globale de l’entreprise. (…) La qualité de vie au travail peut se concevoir comme un sentiment de bien-être au travail perçu collectivement et individuellement qui englobe l’ambiance, la culture de l’entreprise, l’intérêt au travail, les conditions de travail, le sentiment d’implication, le degré d’autonomie et de responsabilisation, l’égalité, un droit à l’erreur accordé à chacun, une reconnaissance et une valorisation du travail effectué. (…) Elle est un des éléments constitutifs d’une responsabilité sociale d’entreprise assumée. (…) Les conditions dans lesquelles les salariés exercent leur travail et leur capacité à s’exprimer et à agir sur le contenu de celui-ci déterminent la perception de la qualité de vie au travail qui en résulte ».
La promotion en faveur de la QVT à Gustave Roussy
Les accords existants en faveur de la QVT
Il existe un engagement fort de la direction et des partenaires sociaux en faveur de la promotion de la qualité de vie au travail fondée sur l’expression des salariés, un dialogue social actif, une construction partagée impliquant la responsabilité de chacun à devenir acteur de la qualité de vie au travail. C’est l’affaire de tous, la qualité de vie au travail représentant une œuvre collective inscrite dans une dynamique d’amélioration permanente.
Depuis 2010, Gustave Roussy a engagé différentes négociations avec les organisations syndicales relevant de champs variés de la QVT notamment :
Un accord relatif à la santé au travail et à la prévention des RPS (Accord 2010-03)
Un accord portant sur l’égalité professionnelle des non-praticiens puis des praticiens (respectivement Accord 2012-03 et Accord 2016-05)
Un accord sur la prévention des pénibilités (Accord 2015-03)
un accord sur l'insertion professionnelle et le maintien dans l'emploi des salariés en situation de handicap (Accord 2014-07 renégocié pour trois ans)
Un accord sur le contrat de génération visant à maintenir les seniors en emploi et à favoriser l’insertion des plus jeunes
Les dispositifs existants en faveur de la QVT
Parallèlement, a été étoffé le service de santé au Travail dans lequel ont été mis en place une consultation de psychologue à temps plein pour le personnel dans le cadre du secteur pluridisciplinaire de santé au travail, une mission Handicap ainsi que des dispositifs permanents de sensibilisation et de formation sur la prévention des risques professionnels, le développement du bien-être et de la qualité de vie au travail.
Par ailleurs, en 2012 un groupe de travail pluri-professionnel a imaginé différentes manières de concrétiser et d’agir sur la question de la reconnaissance non-monétaire telle que la cérémonie de remise de la médaille du travail instaurée en 2012, représentant une des réflexions concrétisée.
Dans le cadre d’un partenariat avec une école agréée et des étudiants possédant le titre, Gustave Roussy propose une consultation gratuite d’ostéopathie pour ses salariés. Les étudiants produisent un mémoire en lien avec une thématique de prévention de la santé au travail.
Des évaluations régulières sur le vécu au travail de nos professionnels permettent également de repérer les contraintes psychologiques et organisationnelles qui nécessitent des actions correctives pour un rééquilibrage protecteur des facteurs de santé au travail et une meilleure maîtrise des risques. Ces mesures permettent également de mettre en valeur les bonnes pratiques, les réussites pour favoriser leur généralisation à d’autres secteurs.
D’autre part, divers dispositifs sont proposés pour faciliter le quotidien de nos salariés :
Une crèche d’entreprise avec un projet de reconstruction et d’agrandissement
Une conciergerie offrant de multiples services
L’accès à une plateforme de Prestations de Service pour des solutions de gardes d’enfants, ménage et autres
La participation à des activités sportives près du site de Gustave Roussy
Enfin dans la continuité du projet d’établissement 2016-2020, la conviction partagée qu’un management de qualité est une ressource humaine clé de bien-être et de qualité de vie au travail a permis d’engager des travaux innovants fondés sur l’élaboration de postures managériales correspondant davantage aux besoins et attentes des salariés, à la fois source d’engagement, de satisfaction, d’épanouissement au travail et de performance.
L’ensemble de ces réalisations contribue à fonder un socle riche de leviers d’actions en faveur de la santé des salariés au sens de la définition de l’OMS de 1946 : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, qui ne consiste pas seulement en l'absence de maladies ou d'infirmité ».
Synthèse de l’existant de la QVT
L’outil de gestion dynamique de la QVT1 : il s’agit d’un outil de diagnostic quantitatif et qualitatif conçu par le trinôme représentant Gustave Roussy dans le cadre des travaux du cluster d’établissements de santé sur la QVT, permettant d’établir un état des lieux des dispositifs, usages, accords existants et projets en cours ou prévus illustrant le degré d’avancement de Gustave Roussy sur ce sujet ainsi que les points d’amélioration envisagés.
La roue de la QVT2 est un schéma représentatif favorisant la visibilité des principales réalisations effectuées à Gustave Roussy, nourrissant les valeurs clés de la QVT et illustrant sa dimension systémique à l’origine d’un cercle vertueux permettant de satisfaire les besoins psychologiques essentiels au travail : besoin de sécurité, besoin d’autonomie et d’accomplissement, besoin d’appartenance, besoin d’estime de soi et besoin de justice sociale.
Deux accords à venir en faveur de la QVT
Les Technologies de l’Information et de la Communication (utilisation de la messagerie électronique, ordinateurs portables, téléphonie mobile et Smartphones) conçues comme des outils facilitant le travail des salariés, font de plus en plus partie intégrante de l’environnement de travail et sont indispensables au fonctionnement de l’entreprise. Cependant, elles peuvent contribuer à estomper la frontière entre les sphères de vie, privée et professionnelle.
De même, le télétravail, nouvelle forme d'organisation volontaire du travail à distance qui permet de travailler hors les locaux de l’établissement de manière régulière, est essentiellement envisageable grâce à ces technologies de l'information et de la communication (TIC) dont le salarié peut bénéficier à distance.
A ce titre, des négociations seront ouvertes concernant deux accords spécifiques entrant dans le champ de la QVT et portant sur la conciliation vie privée/vie professionnelle ainsi que sur le bon usage des outils (TIC) nomades
Un accord dédié au télétravail
Un accord dédié au droit à la déconnexion
La démarche QVT instituée à Gustave Roussy
Chaque acteur de Gustave Roussy, quelle que soit sa mission, est partie prenante de l’amélioration de la qualité de vie au travail. Il contribue « au bien-vivre ensemble » par sa participation constructive au collectif de travail
Les acteurs de la démarche QVT
La direction générale, chaque membre du CODIR Hôpital
Ils adhèrent, portent la politique QVT et la soutiennent.
Les Institutions Représentatives du Personnel
Les Instances Représentatives du personnel, dans le cadre de leurs compétences respectives, jouent un rôle essentiel dans la mise en œuvre de la démarche. Elles sont force de propositions et contribuent activement à la promotion de la qualité de vie au travail.
Par sa mission de contribution à la protection de la santé et de la sécurité des salariés ainsi qu’à l’amélioration des conditions de travail, les Représentants du personnel sont des interlocuteurs privilégiés de la démarche.
Les managers
Chaque manager, quelle que soit sa position dans l’organigramme, participe activement à l’amélioration de la QVT par l’attention portée aux situations de travail pouvant engager des risques professionnels. Il dispose de la capacité d’agir, d’alerter si besoin et de stimuler les facteurs de développement du bien-être et de la QVT, favorisant l’engagement de ses collaborateurs et l’émergence d’un climat de confiance et de bienveillance. L’implication de l’ensemble du management, notamment intermédiaire, constitue un des gages de réussite d’une démarche QVT durable.
Les collaborateurs
Chaque collaborateur est impliqué dans la démarche d’amélioration de la qualité de vie au travail et participe activement à sa mise en œuvre, tant dans la relation avec son manager qu’avec ses collègues. Chacun est acteur de la santé, de la sécurité et de la qualité de vie au travail.
Son expression compte notamment sur :
Son niveau de bien-être, son niveau de confiance en Gustave Roussy et son sentiment d’appartenance institutionnelle.
Son sentiment de reconnaissance, de soutien et d’autonomie dans l’exercice de son travail.
Sa perception de la qualité perçue dans l’exercice de son travail, du sentiment d’efficacité qui en découle permettant de préserver et d’entretenir le sens du travail.
Les acteurs de la santé au travail
Les acteurs de la santé au travail, dans le cadre d’une équipe pluridisciplinaire (médecins, infirmières, ergonome, psychologue, chargée de Mission Handicap), jouent un rôle à tous les niveaux de la prévention et mènent des interventions sur les situations de travail.
Ils conduisent les actions de santé au travail dans le but de préserver la santé physique et mentale des travailleurs tout au long de leur parcours professionnel.
La fonction Ressources Humaines
Elle met en place et décline la politique de qualité de vie au travail au sein de l’organisation, en lien avec les professionnels de la prévention et de la santé au travail, ainsi qu’avec les institutions représentatives du personnel.
La création du Cercle de la Qualité de Vie au Travail (CQVT)
Afin de bénéficier de compétences et d’expériences diverses, les parties décident de créer une instance de pilotage qui aura pour mission de définir et d’organiser les différentes étapes de la démarche QVT. Elle facilitera et communiquera la mise en place des actions et de leur suivi respectif.
Missions du CQVT
Le Cercle de la QVT aura pour missions principales :
La préconisation d’actions entrant dans le champ de la QVT.
La mise en place d’actions de sensibilisation et de formation sur la QVT pour compléter éventuellement l’offre existante.
L’établissement d’un plan d’amélioration de la qualité de vie au travail issue du bilan annuel des évaluations des expérimentations et actions menées pour l’amélioration de la QVT.
La définition des indicateurs QVT qui pourront évoluer et s’enrichir.
La veille et le benchmarking en matière de travaux, d’expérimentations, de réalisations et d’évolutions relevant de la QVT.
Composition du CQVT
2 pilotes interlocuteurs permanents (1 préventeur SST et 1 acteur DRH)
2 préventeurs SST
5 directeurs ou délégation membre de la Direction des Soins, de la DTNSI, de la Direction de la Communication, de la DOI, de la DRH, de la DAGF et de la DRC
5 chefs de département dont 1 membre de la CME et 1 membre de la Direction de la recherche
1 représentant par organisation syndicale
Sensibilisation des membres du CQVT
Une réunion d’installation du CQVT aura pour première thématique de partager les enjeux de la QVT et de faire l’état des lieux de l’ensemble des groupes de travail existants sur cette thématique ainsi que celle de la prévention des risques professionnels afin de rassembler, intégrer et valoriser les travaux éventuels en les rendant plus visibles, favorisant ainsi des synergies efficaces avec le CQVT.
Fonctionnement du CQVT
Réunion trimestrielle en année 1, semestrielle au-delà.
Plan d’actions
Elaboration d’un livret d’objectifs pluriannuels
Bilan présenté pour information à l’Instance Représentative Du personnel
Information aux salariés via intranet et/ou newsletter
Définir la notion d’expérimentation du CQVT
Le principe de l’expérimentation s’inscrit dans une logique de sens et d’action. Quel que soit le champ thématique expérimenté, il se fonde sur un processus méthodologique commun en 6 étapes, découlant de deux types de situations :
Un projet technico-organisationnel ou social prévu pour lequel seront anticipés en amont les impacts potentiels sur la QVT des salariés concernés permettant à la fois de mieux maîtriser les risques et d’optimiser les conditions de réussite du projet,
Un axe prioritaire identifié suite aux sujets abordés en Instance représentative du personnel, aux résultats d’une enquête d’évaluation des risques psychosociaux ou de la QVT dans un secteur précis ou à l’issue du suivi des indicateurs QVT mettant en évidence une nécessité d’améliorer les points de faiblesse décelés. Les étapes du processus d’expérimentation sont les suivantes :
Identifier la situation pouvant faire l’objet d’une expérimentation,
Définir le périmètre de l’expérimentation : (exemple : doigt d’hospitalisation, service, département, direction, etc.) selon la pertinence de la thématique choisie, pouvant être de nature technico-organisationnelle ou sociale,
Déployer l’expérimentation : accompagner le déploiement de l’expérimentation avec un interlocuteur opérationnel référent qui relayera les éventuelles remontées du terrain au CQVT,
Evaluer l’expérimentation : solliciter quelques participants volontaires parmi les salariés concernés pour faire le bilan de l’expérimentation (périodicité à définir précisément selon la thématique : entre 6 mois et un an) et être force de proposition sur les solutions d’amélioration,
Etablir un bilan de l’expérimentation : synthèse faite par le CQVT sur les retours d’expérimentation,
Pérenniser l’expérimentation : intégrer les nouvelles préconisations tenant compte des observations faites pour ajuster, infléchir la poursuite du projet et renforcer les bons usages pour une meilleure adhésion des salariés concernés au changement.
Mettre en paroles le travail : les espaces de discussion
Les espaces de discussion dans l’organisation du travail ne sont pas récentes. Les lois Auroux promulguées le 4 août 1982 et modifiées le 3 janvier 1986 avaient déjà pour ambition d’étendre la citoyenneté à la sphère de l’institution et ainsi d’améliorer en profondeur les relations sociales. Récemment, certains spécialistes du travail invitent à réhabiliter les temps d’échange centrés sur le travail pour y trouver de nouvelles marges de manœuvre afin de préserver la qualité et le sens du travail dans le contexte des transformations sociétales constantes et par voie de conséquence, du monde du travail. Il s’agit donc d’espaces collectifs s’appuyant sur une méthodologie spécifique à finalité concrète qui se caractérisent par la discussion centrée sur le travail et visant à le transformer. Dans cette perspective, le débat sur le travail structuré dans le cadre de l’espace de discussion est un moyen au service de la qualité du travail, de la qualité de vie au travail des salariés et de la performance. Plusieurs caractéristiques-clés définissent les espaces de discussion :
Le format : un espace collectif
L’objet : une discussion centrée sur l’expérience de travail et ses enjeux, les règles de métier, le sens de l’activité, les ressources, les contraintes, etc.
Les modalités : cette discussion fondée sur la parole et l’expérience de travail se déroule selon un cadre et des règles co-construites avec les parties prenantes,
L’institutionnalisation : ce sont des espaces inscrits dans l’organisation du travail s’articulant avec les processus de management,
Les finalités : ces espaces visent à produire des propositions d’amélioration ou des décisions concrètes sur la façon de travailler. Ils peuvent exister à tous les niveaux de l’organigramme.
Exemple : mise en place d’un espace de discussion pour favoriser la concertation sociale
Analyser le contexte : la décision de mettre en place un espace de discussion dans l’un des secteurs de Gustave Roussy peut découler de plusieurs situations : une enquête RPS, un questionnement sur le management, un projet de conception, de restructuration ou une réorganisation, un projet QVT, etc.
Définir le périmètre de discussion et d’action de l’espace concerné : le chef de département ou le directeur qui met en place ce projet est conscient que la création (ou l’activation) d’un espace de discussion représente pour les salariés et leurs managers une possibilité d’agir sur le travail.
-Identifier le niveau de partage/délégation verticale du pouvoir, validé par le directeur ou le chef de département ainsi que les moyens et les marges de manœuvre puis croiser ce périmètre avec les besoins à couvrir.
-Valider avec le CQVT (si la demande émane d’un directeur/chef de département non-membre du CQVT à partir d’un besoin perçu ou identifié), l’opportunité et la faisabilité d’un travail sur les espaces de discussion en précisant les finalités de la démarche. Les besoins peuvent être : développer la reconnaissance au travail, accéder au sens du travail, régler les tensions dans les relations, résoudre les dysfonctionnements organisationnels qui perdurent, créer un meilleur équilibre entre la vie personnelle et la vie professionnelle, accompagner un changement technico-organisationnel ou social, etc. Pour chacun de ces besoins, les espaces de discussion sont des leviers potentiels d’action.
Etablir un état des lieux et une analyse de l’existant : il s’agit de faire un état des lieux du fonctionnement de l’existant, des besoins d’amélioration des temps d’échange déjà en place (réunions de services, groupes projets, entretiens individuels, interventions du SST, séances CHSCT, espaces de parole animés par psychologue SST, etc.) ou alors d’ouverture de nouveaux espaces. C’est un temps où se croisent les représentations et attentes des différents acteurs. Cet état des lieux et cette analyse pourront être renseignés en groupe de travail, complétés par des échanges avec les acteurs-clés (RH, direction, IRP, managers impliqués) et, éventuellement, d’observations de terrain.
Définir l’ingénierie relative à l’espace de discussion : les différentes parties prenantes pourront valider les finalités dans l’activation et/ou la création d’un nouvel espace de discussion et définir en conséquence une ingénierie appropriée en termes d’objet, de participants, d’animation, de règles de fonctionnement du groupe, de fréquence, de reporting, de livrables, etc.
Expérimenter l’espace de discussion, évaluer et déployer : l’animation doit être structurée tout en favorisant l’expression libre sur la base d’un scénario construit par les participants :
Partager avec le management les directives prescriptrices et les effets des évolutions proposées,
Etablir le niveau de mise en œuvre d’une expérimentation,
Suivre les retours d’expérience, les processus d’extension ou de réévaluation des actions.
Au terme de l’expérimentation et de son évaluation, il s’agira d’ajuster le dispositif puis de le déployer à d’autres unités voire à l’ensemble de l’organisation en veillant à garder de la flexibilité et à prendre en compte systématiquement les finalités, le contexte et les acteurs.
Les indicateurs du CQVT
6.3.1 Indicateurs de santé au travail
AT/MP
Inaptitude
6.3.2. Indicateurs de fonctionnement
Analyse de l’absentéisme, turn-over
Analyse de la mobilité
Analyse de l’organisation du travail
Analyse des évènements indésirables
6.3.3. Indicateurs du pilotage social
Indicateur de vieillissement des salariés
Pyramide des âges par catégorie socio-professionnelle
Répartition différenciée hommes/femmes
6.3.4. Enquêtes QVT : degré de satisfaction/insatisfaction des salariés
Baromètre QVT3 : satisfaction perçue relative à des indicateurs QVT
Diagnostic QVT4 établi sur la base d’éléments recueillis depuis mars 2012 :
Consultations individuelles
Rencontres collectives
Interventions sur situation de tensions/conflits auprès des équipes
Informations SST/DRH
Enquêtes de satisfaction au travail
Dispositions diverses
7.1 Durée de l’accord
Le présent accord collectif d’entreprise est conclu pour une durée déterminée de trois ans.
Il entrera en vigueur une fois les formalités de dépôt et de publicité accomplies.
Il prendra fin de plein droit à l’arrivée de son terme, et cessera de produire tout effet à cette date. Il n’est pas renouvelable par tacite reconduction.
Les parties conviennent, avant le terme du présent accord, de se réunir afin d’examiner les suites qu’elles envisagent d’y donner.
7.2 Clause de rendez-vous
Dans le délai de 18 mois suivant sa date de signature, les organisations syndicales représentatives, signataires ou non du présent accord collectif, seront réunies à l’initiative de la Direction.
Cette rencontre permettra de faire le point sur la mise en œuvre du présent accord collectif, de réfléchir aux points d’amélioration pouvant y être apportés, sous la forme le cas échéant d’un avenant de révision.
7.3 Révision de l’accord
Chaque partie signataire ou chacune de celles ayant adhéré ultérieurement peut demander la révision de tout ou partie du présent accord.
La partie qui prend l’initiative de la révision du présent accord en informe chacun des signataires par lettre recommandée avec accusé de réception ou par lettre remise en main propre.
La demande de révision devra indiquer le ou les articles concernés et devra être accompagnée d’un projet de nouvelle rédaction du ou des articles visés.
Les parties devront engager des négociations dans les meilleurs délais. La direction prendra l’initiative de convoquer l’ensemble des organisations syndicales représentatives dans le mois suivant la réception du courrier de révision.
Les dispositions de l’accord dont la révision est demandée resteront en vigueur jusqu’à la conclusion de l’avenant de révision.
L’avenant de révision se substituera de plein droit aux stipulations de l’accord qu’il modifie soit à la date qui en aura expressément été convenue, soit, à défaut, à partir du jour qui suivra l’accomplissement des formalités de dépôt.
7.4 Dépôt et publicité de l’accord
Gustave Roussy réalisera toutes les mesures de publicité requises.
Le présent accord sera déposé sur la plateforme de téléprocédure du ministère du travail DIRECCTE. Un exemplaire sera adressé au greffe du Conseil des prud’hommes.
Annexes
Fait à Villejuif, le 18 juillet 2018
Pour les délégations syndicales Pour Gustave-Roussy
CFDT
CFE CGC
CGT
FO
UNSA
LA ROUE DE LA QVT : UNE DIMENSION SYSTEMIQUE
Votre avis personnel | ||||
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Tout à fait d’accord |
Plutôt d’accord | Plutôt pas d’accord | Pas du tout d’accord | |
Mon travail | ||||
1. Je peux prendre des initiatives et des décisions dans mon travail. | ||||
2. Je connais mes objectifs individuels et ceux de mon service. | ||||
3. Mon travail me permet d’utiliser mes compétences à leur juste niveau. | ||||
4. Je suis autonome dans mon travail. | ||||
5. Je fais un travail qui a du sens pour moi. | ||||
6. Mes activités sont répétitives et routinières. | ||||
7. Au quotidien, je travaille plutôt seul-e. | ||||
8. Je participe à des projets valorisants. | ||||
9. Je trouve que je fais un travail de qualité. | ||||
10. Je peux organiser mon travail comme je le souhaite (ordre des tâches, déroulement de la journée, …) | ||||
11. Dans mon travail, j’ai le sentiment d’avoir le droit à l’erreur. | ||||
12. Les contraintes de temps m’empêchent de faire mon travail comme je le souhaite. | ||||
13. Dans mon service, chacun sait précisément ce qu’il a à faire. | ||||
14. Je peux donner mon avis concernant les changements qui impactent mon travail. |
Mon travail et ma santé | ||||
---|---|---|---|---|
15. Je dispose des moyens matériels nécessaires pour accomplir mon travail dans de bonnes conditions. | ||||
16. Mon environnement de travail (locaux, cadre) est agréable | ||||
17. Je ressens l’impact de mon travail sur ma santé (douleurs, maladies, …) | ||||
18. Le travail est réparti équitablement entre les membres de mon service. | ||||
19. Je me sens souvent débordé-e | ||||
20. J’ai le sentiment d’être stressé à cause de mon travail |
Mon établissement | ||||
---|---|---|---|---|
21. Je suis fier-e de mon établissement. | ||||
22. J’ai confiance en l’avenir de mon établissement | ||||
23. Je pense que mon établissement se porte bien | ||||
24. Je suis bien informé-e des évolutions auxquelles doit faire face mon établissement | ||||
25. La qualité du travail est une valeur forte de mon établissement. |
Mon développement professionnel et ma reconnaissance | ||||
---|---|---|---|---|
26. Mon établissement m’offre des possibilités d’évolutions (internes ou externes) intéressantes | ||||
27. Mon entretien professionnel avec mon responsable est un moment important pour moi. | ||||
28. Sur les 2 dernières années, j’ai bénéficié de formations professionnelles que j’ai demandées. | ||||
29. Je pense que mon établissement peut m’aider à évoluer professionnellement (VAE, préparation de concours, formations, etc.) | ||||
30. Je suis confiant-e quant à mon avenir dans l’établissement. | ||||
31. Je trouve que ma rémunération est adaptée au travail que j’accomplis | ||||
32. Je trouve que mon établissement reconnaît la qualité de mon travail. | ||||
33. Mon responsable hiérarchique reconnaît et valorise la qualité de mon travail. | ||||
34. Les critères d’évaluation du travail sont clairs et partagés par tous. | ||||
35. Les critères de rémunération sont transparents et objectifs. |
Votre avis personnel | ||||
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Tout à fait d’accord |
Plutôt d’accord | Plutôt pas d’accord | Pas du tout d’accord | |
Mes relations professionnelles | ||||
36. Je peux facilement discuter avec mon responsable hiérarchique direct. | ||||
37. Je peux facilement communiquer avec la direction de mon établissement. | ||||
38. Mon responsable hiérarchique tient compte de mes avis dans ses prises de décision. | ||||
39. Les relations avec mes clients (patients, clients internes/externes) sont faciles et agréables. | ||||
40. En cas de problème, je peux compter sur le soutien de mes collègues. | ||||
41. Je trouve que les relations de travail sont agréables dans mon service. | ||||
42. Je trouve que les relations de travail sont agréables dans mon établissement. | ||||
43. Je me sens libre de dire ce que je pense dans mon service. | ||||
44. L’information circule bien dans mon service. | ||||
45. L’information circule bien entre les différents services de mon établissement. | ||||
46. Les réunions de service/staff… sont suffisamment fréquentes. | ||||
47. Certains projets transverses me permettent de travailler avec des personnes d’autres services. | ||||
48. Je peux compter sur les représentants du personnel pour faire entendre les difficultés que je rencontre. |
Mon équilibre vie privée / vie professionnelle | ||||
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49. L’organisation du temps de travail me permet de bien concilier ma vie personnelle et mon travail | ||||
50. Pour faire mon travail correctement, je suis obligé-e de travailler plus tôt/tard / de déjeuner plus vite, … | ||||
51. Pour mieux absorber ma charge de travail, je réponds à mes mails de chez moi, avant ou après le travail. | ||||
52. Je pense trop souvent à mon travail en dehors de mon temps de travail. | ||||
53. Dans mon travail, je suis amené(e) à faire des choses qui vont à l’encontre de mes valeurs personnelles | ||||
54. Mes dernières demandes de congés et/ou RTT ont été acceptées. | ||||
55. Je connais suffisamment tôt mes dates de congés pour pouvoir organiser mes vacances. | ||||
56. Mon établissement prend en compte mes contraintes personnelles temporaires dans l’organisation du travail |
57. Si, dans ce questionnaire, vous avez noté des éléments peu ou pas satisfaisants, que faudrait-il prioritairement améliorer (merci de faire des propositions les plus concrètes possibles) ?
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Je suis un homme une femme
J’ai moins de 25 ans de 25 à 34 ans de 35 à 44 ans de 45 à 54 ans 55 ans et plus
Je travaille à XXX depuis moins de 5 ans de 5 à 9 ans de 10 à 14 ans de 15 à 19 ans 20 ans et +
Je travaille dans le département XXXXX YYYYY ZZZZZZ
Je suis : Personnel médical ○ - Personnel médico-technique ○ - Personnel de soins ○ – Personnel administratif ○
J’ai des fonctions d’encadrement (hiérarchique ou fonctionnel) Oui Non
Merci de votre participation
DIAGNOSTIC QVT : degré de satisfaction perçu relatif à des indicateurs QVT
INDICATEURS QVT | Pas du tout satisfaisant | Putôt pas satisfaisant | Juste satisfaisant | Plutôt satisfaisant | Très satisfaisant | |||||
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1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | |
Clarté de l’organisation du travail : tâches, répartition homogène, responsabilités | ||||||||||
Possibilités de développement professionnel | ||||||||||
Possibilités de mobilité | ||||||||||
Sentiment d’utilité/sens du travail | ||||||||||
Perception du travail bien fait | ||||||||||
Travailler sans subir le stress permanent | ||||||||||
Qualité des relations aux patients accompagnants | ||||||||||
Equilibre gestion du temps et charge de travail | ||||||||||
Variété des activités | ||||||||||
Qualité des relations sociales | ||||||||||
Qualité des relations avec la hiérarchie | ||||||||||
Qualité des relations de travail avec les collègues/coopération | ||||||||||
Qualité de la communication/institutionnelle | ||||||||||
Qualité de la communication intra-département ou intra-direction | ||||||||||
Sentiment d’équilibre entre vie privée et professionnelle | ||||||||||
Moyens matériels | ||||||||||
Qualité de l’environnement physique de travail | ||||||||||
Qualité de l’autonomie dans l’exécution des tâches | ||||||||||
Equilibre engagement/reconnaissance | ||||||||||
Facilités de déplacement | ||||||||||
Accompagnement aux changements | ||||||||||
Dispositifs pour faciliter le bien-être et le quotidien des salariés | ||||||||||
Confiance dans l’avenir/conditions de travail |
Ce diagnostic est établi sur la base d’éléments expérimentaux et empiriques récoltés depuis mars 2012 (mis à jour en avril 2018) : consultations individuelles, rencontres collectives, interventions sur situation de tensions/conflits auprès des équipes, partage d’informations avec collègues SST et DRH, synthèse des enquêtes de satisfaction au travail.
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