Accord d'entreprise "Un Accord sur le dialogue social au sein de la CRCAM du Finistère" chez CRCAM - CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DU FINISTERE (Siège)
Cet accord signé entre la direction de CRCAM - CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DU FINISTERE et le syndicat CFDT et CFE-CGC et SOLIDAIRES le 2019-06-28 est le résultat de la négociation sur l'exercice du droits syndical, les instances représentatives du personnel et l'expression des salariés.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFDT et CFE-CGC et SOLIDAIRES
Numero : T02919001984
Date de signature : 2019-06-28
Nature : Accord
Raison sociale : CRCAM DU FINISTERE
Etablissement : 77813460100013 Siège
Droit syndical : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur le thème Droit syndical, IRP, expression des salariés
Un Accord sur l'exercice des fonctions et le déroulement de carrière des salariés exerçant des responsabilités syndicales ou représentatives (2019-11-07)
Accord sur le dialogue social au sein de la Caisse régionale (2023-07-11)
Un accord sur l'exercice des fonctions et le déroulement de carrière des salariés exerçant des responsabilités syndicales ou représentatives (2023-07-11)
Conditions du dispositif droit syndical pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2019-06-28
Accord sur le dialogue social au sein de
la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Finistère
Entre les soussignés :
la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Finistère, dont le Siège est 7, route du Loch à Quimper 29000, représentée par [nom du signataire non publié en application de l’article L2231-5-1 du code du travail], agissant en qualité de Directeur des Ressources Humaines,
D’une part,
Et les Organisations Syndicales représentatives :
le Syndicat CFDT de la CRCAM du Finistère représenté par [nom du signataire non publié en application de l’article L2231-5-1 du code du travail], délégué syndical,
le Syndicat SNECA de la CRCAM du Finistère représenté par [nom du signataire non publié en application de l’article L2231-5-1 du code du travail], délégué syndical,
le Syndicat SUD de la CRCAM du Finistère représenté par [nom du signataire non publié en application de l’article L2231-5-1 du code du travail], délégué syndical,
D’autre part,
Il a été conclu l’accord suivant sur le dialogue social au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Finistère (ci-après « la Caisse Régionale ») en application des articles L.2312-19,
L.2312-21, L.2312-55, L.2313-2, L.2315-2 et L.2315-45 du code du travail, ainsi que des articles 7, 11, 13, 14, 20 et 33 de la convention collective nationale du Crédit Agricole.
Préambule
Les ordonnances sur le « renforcement du dialogue social » de 2017 sont venues modifier en profondeur les modalités de fonctionnement de la représentation des salariés dans les entreprises.
En application de ces nouvelles dispositions, les instances représentatives du personnel au sein de la Caisse Régionale seront fusionnées à l’issue des mandats en cours fin 2019 : le Comité Social et Economique (ci-après « le CSE ») se substituera au Comité d’Entreprise, au Comité Hygiène Sécurité et Conditions de Travail et aux Délégués du Personnel.
Dans une volonté de préparer au mieux ce changement majeur pour le dialogue social dans l’entreprise, des négociations ont été ouvertes dès le mois d’octobre 2018 afin de partager avec les organisations syndicales le contexte et les enjeux de la nouvelle législation.
Dans un second temps, des réunions de négociation se sont tenues les 27 mars, 4 avril, 30 avril, 16 mai, 4 juin et 12 juin 2019 afin de définir les nouvelles règles de fonctionnement du CSE.
Ces négociations ont également porté sur le recours au vote électronique et la gestion de la carrière des représentants du personnel et délégués syndicaux, qui feront l’objet d’accords distincts.
Les dispositions contenues dans le présent accord traduisent la volonté de la Caisse Régionale comme des organisations syndicales signataires de maintenir le dialogue social dans l’entreprise à un haut niveau de qualité, tout en le rendant plus efficace compte tenu du nouveau cadre légal.
Elles tiennent compte, pour cela, des pratiques favorables au bon fonctionnement du dialogue social existant aujourd’hui dans l’entreprise en les adaptant au contexte du CSE.
Chapitre 1 – Périmètre de mise en place du CSE 3
Chapitre 2 – Attributions sociales et économiques du CSE 3
Article 1 – Consultations récurrentes du CSE 3
Article 2 – Consultations ponctuelles du CSE 4
Article 3 – Délais de consultation du CSE 4
Article 4 – Traitement des réclamations individuelles et collectives 5
Chapitre 3 – Base de données économiques et sociales 5
Article 5 – Définition et accès à la BDES 5
Article 6 – Architecture et contenu de la BDES 6
Article 7 – Actualisation de la BDES 8
Chapitre 4 – Fonctionnement et moyens du CSE 8
Article 8 – Composition du CSE 8
Article 9 – Durée des mandats des élus au CSE 9
Article 10 – Remplacement des élus au CSE 9
Article 11 – Réunions du CSE 9
Article 12 – Procès-verbaux des réunions du CSE 10
Article 13 – Heures de délégations des membres du CSE 10
Article 14 – Commission santé, sécurité et conditions de travail 12
Article 15 – Autres commissions du CSE 14
Article 16 – Formation des élus au CSE 16
Article 17 – Remboursement des frais professionnels 16
Article 18 – Subventions du CSE 16
Chapitre 5 – Conseil de discipline et émanation du CSE 17
Article 19 – Conseil de discipline 17
Article 20 – Commission conventionnelle 18
Chapitre 6 – Dispositions finales 18
Article 21 – Durée de l’accord 18
Article 22 – Suivi et révision de l’accord 19
Article 23 – Dépôt et publicité de l’accord 19
Chapitre 1
Périmètre de mise en place du CSE
En application de l’article L.2313-2 du code du travail, il est précisé dans le cadre du présent accord que la Caisse Régionale constitue un unique « établissement distinct » au sens de l’article précité.
Un Comité Social et Economique sera mis en place à l’issue des prochaines élections professionnelles qui seront organisées en fin d’année 2019 ; son périmètre couvrira l’ensemble de l’entreprise.
Chapitre 2
Attributions sociales et économiques du CSE
Article 1 – Consultations récurrentes du CSE
Conformément à l’article L.2312-17 du code du travail, le CSE est consulté de façon récurrente sur :
Les orientations stratégiques de l’entreprise ;
La situation économique et financière de l’entreprise ;
La politique sociale de l’entreprise, les conditions de travail et l’emploi.
1.1 – Consultation sur les orientations stratégiques de l’entreprise
Les orientations stratégiques de l’entreprise sont définies dans un cadre pluriannuel. Elles font ensuite l’objet d’une déclinaison progressive ayant des conséquences organisationnelles, économiques et sociales qui font l’objet des autres consultations récurrentes du CSE et le cas échéant de consultations ponctuelles de cette instance.
Le CSE est consulté, au moins une fois toutes les 3 années civiles, sur les orientations stratégiques de l’entreprise définies par la Direction de la Caisse Régionale et sur leurs conséquences économiques, sociales et organisationnelles. Cette consultation porte en outre sur la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences incluant les grandes orientations de la formation professionnelle.
Sans attendre l’échéance de cette période triennale, le CSE est consulté dès lors que les orientations stratégiques ayant fait l’objet de la dernière consultation évolueront significativement.
Le caractère « significatif » de l’évolution des orientations stratégiques peut par exemple se déduire du lancement de nouveaux projets ne s’inscrivant pas dans le cadre des précédentes orientations stratégiques définies et impliquant notamment des réorganisations d’importance, et/ou une révision importante du maillage des implantations permanentes de la Caisse Régionale sur son territoire et/ou une variation importante du volume des effectifs, etc.
Les informations nécessaires à cette consultation sont mises à disposition des membres du CSE, en principe au cours du dernier quadrimestre de l’année civile, dans la section « orientations stratégiques » de la partie « BDES » de la Base de Données Economiques et Sociales définie au chapitre 3 du présent accord.
Une présentation synthétique de ces informations est effectuée en réunion du CSE préalablement à sa consultation.
La consultation du CSE intervient, sauf exception, au cours du dernier trimestre de l’année civile.
1.2 – Consultation sur la situation économique et financière de l’entreprise
La situation économique et financière de l’entreprise évolue d’un exercice sur l’autre.
Le CSE est consulté, chaque année civile, sur la situation économique et financière de l’entreprise à la fin de l’exercice précédent la consultation et sur les perspectives pour l’année en cours.
Les informations nécessaires à cette consultation sont mises à disposition des membres du CSE, en principe au cours du 1er semestre de l’année civile, dans la section « données économiques et financières » de la partie « BDES » de la Base de Données Economiques et Sociales définie au chapitre 3 du présent accord.
Une présentation synthétique de ces informations est effectuée en réunion du CSE préalablement à sa consultation.
La consultation du CSE intervient, sauf exception, au cours du 2ème quadrimestre de l’année civile.
1.3 – Consultation sur la politique sociale de l’entreprise, les conditions de travail et l’emploi
La politique sociale de l’entreprise, les conditions de travail et l’emploi évolue d’un exercice sur l’autre.
Le CSE est consulté, chaque année civile, sur la politique sociale de l’entreprise, les conditions de travail et l’emploi incluant :
L’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes
L’évolution de l’emploi et des qualifications
L’apprentissage et le recours aux stagiaires
La rémunération
Les actions de prévention en matière de santé et de sécurité
Les conditions de travail
L’emploi des travailleurs handicapés
Les congés, l’aménagement du temps de travail, la durée du travail
La formation professionnelle
Les informations nécessaires à cette consultation sont mises à disposition des membres du CSE, au cours du 1er semestre de l’année civile, dans la section « données sociales » de la partie « BDES » de la Base de Données Economiques et Sociales définie au chapitre 3 du présent accord.
Une présentation synthétique de ces informations est effectuée en réunion du CSE préalablement à sa consultation.
La consultation du CSE intervient, sauf exception, au cours du 2ème quadrimestre de l’année civile.
Article 2 – Consultations ponctuelles du CSE
Le CSE est consulté de façon ponctuelle sur les questions relevant de sa compétence telles que définies notamment aux articles L.2312-8 et L.2312-37 du code du travail telles que :
Les mesures de nature à affecter le volume ou la structure des effectifs ;
La modification de son organisation économique ou juridique ;
Les conditions d’emploi, de travail, notamment la durée du travail, et la formation professionnelle ;
L’introduction de nouvelles technologies, tout aménagement important modifiant les conditions de santé et de sécurité ou les conditions de travail ;
Les mesures prises en vue de faciliter la mise, la remise ou le maintien au travail des accidentés du travail, des invalides de guerre, des invalides civils, des personnes atteintes de maladies chroniques évolutives et des travailleurs handicapés, notamment sur l’aménagement des postes de travail.
Et en cas de :
Mise en œuvre des moyens de contrôle de l’activité des salariés ;
Restructuration et compression des effectifs ;
Licenciement collectif pour motif économique ;
Offre publique d’acquisition ;
Procédures de sauvegarde, de redressement et de liquidation judiciaire.
Article 3 – Délais de consultation du CSE
Le CSE est consulté dans les délais prévus aux articles R.2312-5 et suivants du code du travail :
le délai de consultation du CSE est d’un mois après la communication des informations par la Caisse Régionale. Conformément à la réglementation, ce délai est porté à deux mois en cas d’intervention d’un expert.
Le CSE peut accepter d’être consulté dans un délai plus court dès lors que tous les éléments d’information nécessaires au recueil d’avis ont été communiqués par la Caisse Régionale en temps utile, et sauf exception au plus tard lors de l’envoi de l’ordre du jour, selon la nature de la consultation et le degré d’urgence de la situation, comme par exemple en cas de consultation sur une dérogation ponctuelle au repos dominical.
Le délai de consultation du CSE est également aménagé dans le cadre des consultations récurrentes prévues à l’article 1.
Article 4 – Traitement des réclamations individuelles et collectives
En application des articles L.2312-8 et L.2315-5 du code du travail, « la délégation du personnel au CSE a pour mission de présenter à l’employeur les réclamations individuelles ou collectives relatives aux salaires, à l’application du code du travail et des autres dispositions légales concernant notamment la protection sociale, ainsi que des conventions et accords applicables dans l’entreprise ».
Les réclamations individuelles et collectives répondant à cette définition sont présentées par les membres du CSE représentant le personnel par la voie d’une note écrite adressée mensuellement à la Direction des Ressources Humaines par courrier électronique. Les membres d’une même organisation syndicale se concertent dans l’objectif d’adresser une seule et même note.
Afin de pouvoir être traitée en temps utile dans le cadre de la réunion ordinaire mensuelle du CSE, cette note écrite doit être adressée au plus tard à 14 heures le 6ème jour calendaire précédant la réunion ordinaire du CSE (exemple : au plus tard le vendredi 15 à 14 heures pour une réunion ordinaire du CSE se tenant le jeudi 21).
La Direction des Ressources Humaines fait part des réponses de la Caisse Régionale à l’ensemble des membres du CSE représentant le personnel, par courrier électronique adressé au plus tard à 14 heures la veille de la réunion ordinaire du CSE (exemple : au plus tard le mercredi 20 à 14 heures pour une réunion ordinaire du CSE se tenant le jeudi 21).
Certaines réclamations nécessitant un éclairage particulier peuvent être, le cas échéant, évoquées sur un temps limité en fin de chaque réunion ordinaire du CSE sur la base des réponses communiquées au préalable.
L’ensemble des réclamations et des réponses qui y sont apportées est diffusé :
aux membres du CSE via la une partie dédiée de la Base de Données Economiques et Sociales ;
à l’ensemble du personnel de la Caisse Régionale via une publication sous l’intranet de l’entreprise.
Cette diffusion est effectuée par la Direction des Ressources Humaines au plus tard le vendredi de la semaine civile suivant chaque réunion ordinaire du CSE (exemple : au plus tard le vendredi 29 pour une réunion ordinaire du CSE se tenant le jeudi 21).
Chapitre 3
Base de données économiques et sociales
Article 5 – Définition et accès à la BDES
En application des articles L.2312-18 et L.2312-21 du code du travail, une Base de Données Economiques et Sociales (dite « BDES ») est instaurée au sein de la Caisse Régionale.
La BDES prend la forme d’un espace sur l’intranet de l’entreprise dans lequel la Direction des Ressources Humaines dépose les documents prévus à l’article 6 du présent accord.
L’accès à la BDES et aux documents qu’elle contient est réservé à l’ensemble des membres du CSE (élus titulaires, élus suppléants et représentants syndicaux) ainsi qu’aux délégués syndicaux (titulaires et suppléants).
Article 6 – Architecture et contenu de la BDES
La BDES rassemble l’ensemble des informations nécessaires aux consultations du CSE. Elle contient à ce titre des éléments relatifs aux thèmes définis par la législation : investissement social, investissement matériel, égalité entre les femmes et les hommes au sein de l’entreprise, fonds propres, endettement, ensemble des éléments de la rémunération des salariés et dirigeants, activités sociales et culturelles, rémunération des financeurs, flux financiers à destination de l’entreprise.
La BDES est structurée en parties distinctes.
6.1 – Partie « BDES » (consultations récurrentes)
La partie « BDES » regroupe les informations nécessaires aux consultations récurrentes du CSE :
Section « orientations stratégiques » contenant a minima les documents et éléments suivants :
Orientations stratégiques, éventuel plan à moyen terme, éventuels chantiers stratégiques ou prioritaires ;
Perspectives financières lorsqu’elles sont disponibles ;
Perspectives RH dont les orientations de la formation professionnelle.
Section « données économiques et financières » contenant a minima les documents et éléments suivants :
Suivi mensuel de l’activité commerciale
Présentation trimestrielle de l’activité commerciale et des comptes de l’entreprise
Présentation annuelle des comptes, y compris des prévisions pour l’année en cours
Comptes de la Caisse Régionale (bilan, compte de résultat)
Rapport de gestion
Détail du calcul de l’intéressement et de la réserve spéciale de participation
Détail du calcul du Crédit d’Impôt Recherche
Section « données sociales » contenant a minima les documents et éléments suivants :
Suivis trimestriels des effectifs et de la formation professionnelle
Bilan social : emploi, rémunération et charges accessoires, santé sécurité et conditions de travail, formation professionnelle, relations professionnelles et activités sociales et culturelles
Plan de développement des compétences
Plan d’actions relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes
Indicateurs légaux relatifs à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes
Bilan de l’emploi des travailleurs handicapés
Programme annuel de prévention des risques professionnels et d’amélioration des conditions de travail
Déclaration de performance extra-financière
Situation de l’actionnariat salarié
Tableaux conventionnels établis dans le cadre de la négociation annuelle sur les salaires
Tableaux conventionnels établis dans le cadre de la commission de suivi de la convention collective
Les données figurant dans cette partie sont relatives aux 3 années civiles écoulées. Lorsqu’elles sont disponibles, les données relatives à l’année en cours et/ou les perspectives pour les années suivantes y sont également déposées.
6.2 – Partie « CSE »
La partie « CSE » regroupe les documents communiqués et/ou présentés en vue ou lors des réunions ordinaires et extraordinaires du CSE, selon un classement par date de réunion.
Les documents sont conservés dans cette partie pendant au moins les 3 dernières années civiles écoulées + l’année en cours.
6.3 – Partie « CSSCT »
La partie « CSSCT » regroupe les documents communiqués et/ou présentés en vue ou lors des réunions ordinaires et extraordinaires de la Commission Santé Sécurité et Conditions de Travail, selon un classement par date de réunion.
Les documents sont conservés dans cette partie pendant au moins les 3 dernières années civiles écoulées + l’année en cours.
6.4 – Partie « Réclamations »
La partie « Réclamations » regroupe l’ensemble des réclamations individuelles et collectives transmises par les membres du CSE et des réponses qui y sont apportées via la Direction des Ressources Humaines, selon un classement chronologique.
Les documents sont conservés dans cette partie pendant au moins les 3 dernières années civiles écoulées + l’année en cours.
6.5 – Partie « Négociations »
La partie « Négociations » regroupe les documents communiqués et/ou présentés en vue ou lors des réunions de négociations avec les organisations syndicales, selon un classement par date de réunion.
Les documents sont conservés dans cette partie pendant au moins les 3 dernières années civiles écoulées + l’année en cours.
6.6 – Obligation de discrétion
Compte tenu de la sensibilité des données présentées aux représentants du personnel au cours de leur mandat, le principe de non-divulgation des informations prédomine dans la conduite des relations sociales dans l’entreprise.
En ce sens, il est convenu que les membres de la délégation du personnel du CSE, y compris les représentants syndicaux au CSE, et les délégués syndicaux, sont tenus à une obligation de discrétion à l’égard des informations revêtant un caractère confidentiel et présentées comme telles par l’employeur.
6.7 – Modification de la BDES
La Caisse Régionale peut éventuellement enrichir la BDES de parties et/ou sections et/ou documents complémentaires sans qu’il soit nécessaire de procéder à une modification du présent accord ou à une consultation du CSE.
Le contenu des différentes sections de la partie « BDES » peut en outre être modifié, après consultation du CSE et sans qu’il soit nécessaire de procéder à une modification du présent accord :
en cas d’évolution de la législation et/ou la règlementation applicable aux documents déposés dans la BDES ;
en dehors de ce cas, sous réserve de l’accord unanime des membres du CSE.
6.8 – Dispositions transitoires
Les éléments figurant dans la BDES préalablement à la mise en place du CSE seront conservés dans cette partie pendant au moins les 3 dernières années civiles écoulées + l’année en cours. Les documents supplémentaires prévus par le présent accord seront déposés au fil des années avec pour point de départ l’exercice 2019.
Les informations et documents relatifs au Comité d’Entreprise et au CHSCT existant dans la BDES seront conservés dans celle-ci pendant au moins 3 ans à compter de la mise en place du CSE.
Article 7 – Actualisation de la BDES
La BDES est actualisée tout au long de l’année en fonction de la disponibilité des documents et informations visés à l’article 6 et dans les délais prévus aux articles 1 à 3 du présent accord.
L’actualisation de la BDES donne lieu à une information récapitulative, a minima bimensuelle, adressée par courrier électronique par la Direction des Ressources Humaines à l’ensemble des membres de la délégation du personnel du CSE et aux délégués syndicaux.
Chapitre 4
Fonctionnement et moyens du CSE
Article 8 – Composition du CSE
8.1 – Présidence par l’employeur
Le CSE est présidé par l’employeur ou son représentant, assisté éventuellement de trois collaborateurs qui ont voix consultative.
8.2 – Délégation du personnel
Le nombre de membres de la délégation du personnel du CSE est défini par le protocole préélectoral en application des articles L.2314-1 et L.2314-7 du code du travail ou, à défaut, par les dispositions de l’article R.2314-1 du code du travail.
A titre indicatif, le nombre de membres de la délégation du personnel du CSE prévu par l’article R.2314-1 du code du travail est de 18 titulaires et 18 suppléants compte tenu de l’effectif des salariés de la Caisse Régionale au jour de la signature du présent accord.
8.3 – Bureau du CSE
Conformément à l’article L.2315-23 du Code du travail, le CSE procède à la désignation, parmi ses membres titulaires, d’un secrétaire et d’un trésorier.
Afin de renforcer l’efficacité du fonctionnement de l’instance, un secrétaire adjoint et un trésorier adjoint sont également désignés parmi les membres titulaires de la délégation du personnel du CSE.
Les élections du secrétaire et du trésorier du CSE, ainsi que leurs adjoints, sont effectuées lors de la première réunion du comité et à la majorité des voix valablement exprimées au sein de ce dernier.
La composition du bureau du CSE peut être complétée dans les conditions prévues par le règlement intérieur du CSE.
8.4 – Représentants syndicaux
Conformément à l’article L.2314-2 du Code du travail, chaque organisation syndicale représentative dans l’entreprise peut désigner un représentant syndical au CSE.
Il est choisi parmi les membres du personnel de l’entreprise et assiste aux séances avec voix consultative.
Il est rappelé que le mandat de représentant syndical au CSE est incompatible avec celui de membre, titulaire ou suppléant, du CSE.
Article 9 – Durée des mandats des élus au CSE
En application de l’article L.2314-33 du code du travail, les membres de la délégation du personnel du comité social et économique sont élus pour quatre ans.
Article 10 – Remplacement des élus au CSE
Lorsqu’un membre de la délégation du personnel du CSE, élu titulaire ou suppléant, vient à cesser ses fonctions suite à la rupture de son contrat de travail ou suite à la démission définitive de son mandat électif, son remplacement est assuré selon les modalités suivantes :
Lorsqu’un élu titulaire vient à cesser ses fonctions, il est remplacé par un suppléant selon le mécanisme prévu par la loi. Dans ce cas, le suppléant est lui-même remplacé dans les conditions prévues au point suivant.
Lorsqu’un élu suppléant vient à cesser ses fonctions, il peut être remplacé par une personne de la même organisation syndicale s’étant présentée aux dernières élections professionnelles et étant arrivé juste derrière le dernier élu :
En priorité du même collège (ou à défaut d’un autre collège) ;
Puis en priorité titulaire (ou à défaut suppléant).
Si l’organisation syndicale à laquelle appartient l’élu cessant ses fonctions ne dispose pas d’autre personne non élue s’étant présentée aux dernières élections professionnelles, celui-ci n’est pas remplacé.
Le remplacement d’un membre de la délégation du personnel du CSE doit être notifié par l’organisation syndicale de la liste sur laquelle s’était présenté l’élu ayant cessé ses fonctions. Cette notification est effectuée à l’employeur ainsi qu’à l’ensemble des organisations syndicales présentes dans l’entreprise. Le remplacement ne devient définitif qu’après l’expiration d’un délai de 10 jours suivant cette notification.
La personne effectuant le remplacement se voit confier un mandat électif courant jusqu’aux prochaines élections professionnelles. Elle bénéfice de l’ensemble des dispositions légales et conventionnelles applicable aux représentants du personnel.
Article 11 – Réunions du CSE
11.1 – Réunions ordinaires et extraordinaires du CSE
Le CSE se réunit au moins une fois par mois sur convocation de l’employeur ou de son représentant dans les conditions prévues aux articles L.2315-27 à L.2315-31 du code du travail.
Au moins quatre réunions du CSE portent annuellement en tout ou partie sur les attributions du comité en matière de santé, sécurité et conditions de travail.
Le planning prévisionnel des réunions ordinaires du CSE est communiqué annuellement à ses membres avant la fin de l’année civile précédente.
Le suppléant assiste aux réunions en l’absence du titulaire conformément à l’article L. 2314-1 du code du travail. Ce remplacement ne fait l’objet d’aucune formalité particulière en dehors de la déclaration prévue à l’article 13.6 du présent accord.
11.2 – Autres réunions avec les membres du CSE
Deux réunions informelles sont organisées chaque année à l’initiative de la Caisse Régionale :
Une réunion au cours du 1er trimestre entre la Direction de la Caisse Régionale et l’ensemble des élus représentants du personnel, représentants et délégués syndicaux, portant notamment sur la présentation des comptes de l’année écoulée, les prévisions et les ressources humaines.
Une réunion au cours du 3ème quadrimestre entre la Direction de la Caisse Régionale et les membres du CSE, y compris les représentants syndicaux, axée sur les orientations stratégiques de l’entreprise et sa gestion prévisionnelle des emplois et des compétences.
Ces réunions sont informelles dans le sens où elles ne font l’objet ni d’un procès-verbal ni d’un compte rendu et où elles ne se substituent pas aux réunions, ordinaires ou extraordinaires, du CSE.
Article 12 – Procès-verbaux des réunions du CSE
Les réunions du CSE sont consignées dans un procès-verbal établi par le secrétaire du CSE.
Le procès-verbal retrace les échanges et débats qui ont eu lieu au cours de la réunion. Il rapporte les déclarations effectuées par les participants et fait état des délibérations, avis et décisions des membres du CSE.
Le secrétaire du CSE peut se faire assister, avec l’accord du CSE, d’une personne extérieure afin d’assurer la prise de note en vue de l’établissement du procès-verbal. Cette personne est tenue à la même obligation de discrétion que les membres du CSE. Les frais liés à cette prise de note sont pris en charge par le CSE, la Caisse Régionale pouvant participer selon des modalités convenues avec le Président en réunion du CSE.
Le projet de procès-verbal est adressé par le secrétaire à l’ensemble des membres du CSE, y compris l’employeur, dans les meilleurs délais après la réunion. Le projet de procès-verbal tenant compte des propositions de rectification des membres du CSE, y compris l’employeur, est adressé, sauf circonstances particulières, avant la réunion ordinaire suivante du CSE. En tout état de cause, le dernier état du procès-verbal est adressé au plus tard deux mois après la réunion s’y rapportant.
Avant l’approbation du procès-verbal, à la demande de l’employeur ou de tout membre du CSE pour les besoins d’une procédure prévue par la loi ou le règlement, le secrétaire établit sans délai un extrait de procès-verbal sur la base d’un document provisoire reprenant à minima les délibérations du CSE.
Après l’approbation du procès-verbal, celui-ci est transmis par le secrétaire à la direction des ressources humaines pour publication, dans les meilleurs délais, sous l’intranet de la Caisse Régionale.
Article 13 – Heures de délégations des membres du CSE
13.1 – Heures de délégations individuelles
Le volume des heures individuelles de délégation dont les membres de la délégation du personnel du CSE disposent est défini par le protocole préélectoral en application des articles L.2314-1 et L.2314-7 du code du travail ou, à défaut, par les dispositions de l’article R.2314-1 du code du travail.
A titre indicatif, le volume des heures individuelles de délégation des membres de la délégation du personnel du CSE prévu par l’article R.2314-1 du code du travail est de 24 heures mensuelles par membre titulaire compte tenu de l’effectif des salariés de la Caisse Régionale au jour de la signature du présent accord.
13.2 – Heures de délégations pour les membres du bureau
En complément des heures prévues à l’article 13.1 du présent accord :
le secrétaire du CSE bénéficie d’un crédit de 56 heures par mois pour l’exercice de sa fonction, ce crédit d’heures additionnel pouvant être utilisé en son absence par le secrétaire adjoint ;
le trésorier du CSE bénéficie d’un crédit de 8 heures par mois pour l’exercice de sa fonction, ce crédit d’heures additionnel pouvant être utilisé en son absence par le trésorier adjoint ;
Ces crédits d’heures additionnels ne peuvent pas être mutualisés. Ils peuvent être pris par anticipation ou reportés pour être cumulés dans la limite d’une même année civile.
13.3 – Heures de délégations pour les membres suppléants
En complément des heures pouvant être mobilisées au titre des dispositions de l’article 13.1 du présent accord, chaque membre suppléant de la délégation du personnel du CSE bénéficie d’une journée de délégation par mois afin de participer à la préparation du CSE.
Cette journée ne peut être ni fractionnée, ni mutualisée, ni reportée.
13.4 – Mutualisation et report des heures de délégations individuelles
Dans le cadre des articles L.2315-2, L.2315-8 et L.2315-9 du code du travail et par dérogation aux dispositions des articles R.2315-5 et R.2315-6 du même code, les heures individuelles de délégation prévues à l’article 13.1 du présent accord peuvent être :
prises par anticipation ou reportées pour être cumulées dans la limite d’une même année civile ;
mutualisées entre les membres, titulaires comme suppléants, de la délégation du personnel du CSE.
Cette faculté de mutualisation et de report n’est pas limitée, quelle que soit la durée contractuelle de travail des membres de la délégation du personnel du CSE. Elle ne donne pas lieu à d’autres formalités que celles déclaratives rappelées à l’article 13.6 du présent accord.
13.5 – Heures de délégations des représentants syndicaux
Chaque représentant syndical au CSE bénéfice, en application de l’article R.2315-4 du code du travail, d’un crédit de 20 heures de délégation par mois.
Ces crédits d’heures ne peuvent pas être mutualisés. Ils peuvent être pris par anticipation ou reportés pour être cumulés dans la limite d’une même année civile.
13.6 – Déclaration des heures de délégations
Les membres de la délégation du personnel du CSE, y compris des représentants syndicaux, enregistrent, dès qu’ils en ont connaissance, leurs heures de délégations et de réunion dans le Système d’Information des Ressources Humaines selon un mode opératoire communiqué par l’employeur.
La déclaration des heures de délégations et de réunion est effectuée en principe, et sauf circonstances particulières liée à l’exercice du mandat, par demi-journée ou journée complète.
13.7 – Temps de trajet
Le temps de trajet des membres de la délégation du personnel du CSE, y compris des représentants syndicaux, est considéré comme du temps de travail effectif non décompté des crédits d’heures de délégation dans les cas suivants :
Trajet pour assister à une réunion plénière du CSE ou à toute autre réunion formelle ou informelle à l’initiative de l’employeur ;
Trajet pour assister à une réunion de la CSSCT ;
Trajet pour assister à une réunion d’une des commissions du CSE visée à l’article 15 du présent accord, dans la limite du nombre de demi-journées par an attribuées pour chaque commission ;
Trajet pour assister à la journée mensuelle prévue à l’article 13.3 du présent accord, pour les membres suppléants.
En dehors de ces situations, le temps de trajet des membres de la délégation du personnel du CSE, y compris des représentants syndicaux, est compris dans leurs crédits d’heures de délégation.
Article 14 – Commission santé, sécurité et conditions de travail
Conformément à l’article L.2315-36 du code du travail, une commission santé, sécurité et conditions de travail (ci-après « CSSCT ») est créée au sein du CSE.
14.1 – Missions déléguées à la CSSCT par le CSE
Les parties souhaitent permettre aux membres de la CSSCT d’exercer pleinement leurs compétences en délégant à cette commission l’ensemble des attributions du CSE en matière de santé, sécurité et conditions de travail (hors attributions consultatives et éventuel recours à un expert).
Le CSE délègue ses missions suivantes à la CSSCT :
Contribuer à promouvoir la santé, la sécurité et l’amélioration des conditions de travail dans l’entreprise.
Exercer le droit d’alerte en cas d’atteinte aux personnes ou de danger grave et imminent.
Procéder à l’analyse des risques professionnels.
Contribuer à faciliter l’accès des femmes à tous les emplois, à la résolution des problèmes liés à la maternité, à l’adaptation et à l’aménagement des postes de travail afin de faciliter l’accès et le maintien des personnes handicapés à tous les emplois au cours de leur vie professionnelle.
Proposer des actions de prévention du harcèlement moral, du harcèlement sexuel et des agissements sexistes.
Formuler et examiner toute proposition de nature à améliorer les conditions de travail et les conditions de vie des salariés dans l’entreprise.
Procéder à des inspections en matière de santé, de sécurité et des conditions de travail. Réaliser des enquêtes en matière d’accidents du travail ou de maladies professionnelles ou à caractère professionnel.
14.2 – Composition de la CSSCT
La CSSCT est présidée par l’employeur ou son représentant, assisté éventuellement de collaborateurs. Ensemble, ils ne peuvent pas être en nombre supérieur à celui des représentants du personnel.
La délégation du personnel de la CSSCT est composée de 6 membres dont :
1 rapporteur et 1 rapporteur adjoint, désignés par le CSE parmi ses membres titulaires ;
4 autres membres, désignés par le CSE parmi ses membres titulaires ou suppléants.
Ces membres sont désignés par le CSE à raison d’un membre par organisation syndicale comportant au moins un élu au CSE, puis dans le cadre d’un scrutin de liste avec une représentation proportionnelle à la plus forte moyenne pour les sièges restant à attribuer.
Conformément à l’article L.2315-39 du code du travail, au moins un des 6 membres de la délégation du personnel de la CSSCT est issu du 3ème collège prévu à l’article L.2314-11 du même code.
En application de l’article L.2314-3 du code du travail, le médecin du travail et le responsable interne du service de sécurité et des conditions de travail assistent avec voix consultatives aux réunions de la CSSCT et aux points de l’ordre du jour des réunions du CSE relatifs aux questions relatives à la santé, à la sécurité et aux conditions de travail.
L’agent de contrôle de l’inspection du travail et l’agent des services de prévention de la MSA sont invités à ces mêmes réunions.
En outre, les représentants syndicaux au CSE et le secrétaire du CSE peuvent assister avec voix consultatives aux réunions de la CSSCT.
14.3 – Heures de délégations des membres de la CSSCT
Afin de leur permettre d’exercer leurs missions, les membres de la CSSCT bénéficient comme tous les membres du CSE des heures de délégation et des dispositifs de report et mutualisation prévus à l’article 13.4 du présent accord.
Ils disposent aussi, en complément, d’un crédit de 5 heures de délégation par mois chacun intégré aux dispositifs de report et de mutualisation prévus à l’article 13.4 du présent accord.
Le temps passé en réunion de la CSSCT n’est pas décompté des crédits d’heures individuels de délégation des participants.
14.4 – Fonctionnement de la CSSCT et relation avec le CSE
La CSSCT se réunit en session ordinaire une fois par trimestre, en amont de la réunion du CSE portant en tout ou partie sur les attributions du comité en matière de santé, sécurité et conditions de travail afin d’examiner notamment les points suivants :
Informations à la CSSCT sur le temps de travail (heures supplémentaires), sur les accidents du travail et les maladies professionnelles, et sur les conditions physiques de travail (bâtiments, travaux) ;
Echanges sur les informations en matière de santé, sécurité et conditions de travail communiquées dans le cadre de la consultation du CSE sur la politique sociale de l’entreprise, les conditions de travail et l’emploi ;
Etude des impacts en matière de santé, sécurité et conditions de travail des projets soumis à l’avis du CSE, dès lors que ces impacts sont significatifs ;
Compte rendu des éventuelles inspections et enquêtes de la CSSCT.
Des réunions extraordinaires de la CSSCT peuvent être organisées à l’initiative de l’employeur, ou sur proposition du CSE avec l’accord de l’employeur, en particulier afin de préparer les réunions du CSE prévues à l’article L.2315-27 du code du travail.
Le planning prévisionnel des réunions ordinaires de la CSSCT est communiqué annuellement aux membres du CSE.
L’ordre du jour des réunions de la CSSCT est communiqué à ses membres par l’employeur au moins 3 jours avant la réunion.
Un compte rendu de chaque réunion de la CSSCT est établi :
Une synthèse des échanges est rédigée par le rapporteur de la CSSCT (ou en son absence par le rapporteur adjoint) et transmise aux membres du CSE et à l’employeur avant la prochaine réunion du CSE, au plus tard lors de l’envoi de l’ordre du jour du CSE lorsque les délais le permettent. A défaut, les travaux de la CSSCT font l’objet d’une synthèse orale en réunion du CSE.
Un compte rendu complet est ensuite rédigé par le rapporteur de la CSSCT (ou en son absence par le rapporteur adjoint) en vue de la réunion ordinaire suivante de la CSSCT pour approbation par ses membres. Ce compte rendu est mis à la disposition des membres du CSE sur la BDES à la suite de son approbation.
Le rapporteur et le rapporteur adjoint de la CSSCT peuvent se faire assister, avec l’accord du CSE, d’une personne extérieure afin d’assurer la prise de note en vue de l’établissement de la synthèse et/ou du compte rendu de la CSSCT. Cette personne est tenue à la même obligation de discrétion que les membres de la CSSCT. Les frais liés à cette prise de note sont pris en charge par le CSE, la Caisse Régionale pouvant participer selon des modalités convenues avec le Président en réunion du CSE.
En vue des réunions du CSE portant en tout ou partie sur les attributions du comité en matière de santé, sécurité et conditions de travail visées à l’article 11 du présent accord, les documents transmis à la CSSCT sont également mis à la disposition de l’ensemble des membres du CSE via la BDES.
Lors de ces réunions, la synthèse de la réunion de la dernière CSSCT mentionnée ci-dessus constitue la base des échanges en CSE.
Article 15 – Autres commissions du CSE
Outre la CSSCT, les commissions suivantes du CSE sont créées au titre de l’article L.2315-45 du code du travail :
Commission économique
Commission de la politique sociale et de l’égalité professionnelle
Commission des activités sociales et culturelles
Ces commissions sont destinées à préparer les réunions du CSE et éclairer ses membres sur le sujets relevant de son périmètre ; elles ne bénéficient d’aucune délégation du CSE, seul ce dernier étant en mesure de prendre quelque décision que ce soit ou de rendre quelque avis que ce soit sur la base du rapport établi par la commission.
Le CSE peut décider de créer toute autre commission dans les conditions prévues par son règlement intérieur.
Les moyens attribués ci-après se substituent à ceux prévus au 2° de l’article L.2315-11 du code du travail. Au-delà de ceux-ci, les membres du CSE peuvent participer à toute réunion interne ou de commission du CSE sur leurs crédits d’heures individuels de délégation.
15.1 – Commission économique
La commission économique prépare les consultations du CSE sur la situation économique et financière de l’entreprise et sur les orientations stratégiques de l’entreprise. Elle a également vocation à analyser les dossiers économiques les plus complexes.
La commission économique comporte 5 membres :
1 rapporteur, désigné par le CSE parmi ses membres titulaires ;
4 autres membres, désignés par le CSE parmi ses membres titulaires ou suppléants.
Ces membres sont désignés par le CSE à raison d’un membre par organisation syndicale comportant au moins un élu au CSE, puis dans le cadre d’un scrutin de liste avec une représentation proportionnelle à la plus forte moyenne pour les sièges restant à attribuer.
L’employeur ou son représentant peut assister aux réunions à la demande ou avec l’accord des membres de la commission.
En outre, les représentants syndicaux au CSE et le secrétaire du CSE peuvent assister aux réunions de la commission.
La commission économique se réunit au moins une fois en amont de chaque consultation sur la situation économique et financière de l’entreprise et sur les orientations stratégiques de l’entreprise.
3 demi-journées par an sont attribuées à ses membres (y compris représentants syndicaux et secrétaire), pour participer aux réunions de la commission.
Au-delà de ce nombre de demi-journées, les membres participent aux réunions de la commission sur leurs crédits d’heures individuels de délégation.
Le rapporteur assure le compte rendu des réunions de la commission, est à l’initiative des réunions de la commission et fixe l’ordre du jour des réunions en concertation avec le secrétaire du CSE. Il peut se faire assister, en réunion de la commission, d’un secrétaire administratif du CSE.
15.2 – Commission de la politique sociale et de l’égalité professionnelle
La commission de la politique sociale et de l’égalité professionnelle prépare la consultation du CSE sur la politique sociale de l’entreprise, les conditions de travail et l’emploi. Elle a aussi vocation à traiter des sujets en lien avec l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, avec la formation professionnelle, ainsi qu’avec l’information et l’aide au logement des salariés. Elle peut également participer à l’analyse des dossiers sociaux les plus complexes sous réserve des prérogatives de la CSSCT en la matière.
La commission de la politique sociale et de l’égalité professionnelle comporte 5 membres :
1 rapporteur, désigné par le CSE parmi ses membres titulaires ;
4 autres membres, désignés par le CSE parmi ses membres titulaires ou suppléants.
Ces membres sont désignés par le CSE à raison d’un membre par organisation syndicale comportant au moins un élu au CSE, puis dans le cadre d’un scrutin de liste avec une représentation proportionnelle à la plus forte moyenne pour les sièges restant à attribuer.
L’employeur ou son représentant peut assister aux réunions à la demande ou avec l’accord des membres de la commission. Il est systématiquement invité aux réunions portant spécifiquement sur la formation professionnelle et sur l’information et l’aide au logement des salariés visées ci-dessous. Concernant cette dernière, un représentant de l’organisme partenaire peut également être invité à participer à la commission via l’employeur.
En outre, les représentants syndicaux au CSE et le secrétaire du CSE peuvent assister aux réunions de la commission.
La commission de la politique sociale et de l’égalité professionnelle se réunit au moins quatre fois par an :
Au moins une fois en amont de chaque consultation sur la politique sociale de l’entreprise, les conditions de travail et l’emploi (incluant le sujet de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes) ;
Au moins deux fois par an sur le sujet de la formation professionnelle ;
Au moins une fois par an sur le sujet de l’information et l’aide au logement des salariés.
5 demi-journées par an sont attribuées à ses membres (y compris représentants syndicaux et secrétaire), pour participer aux réunions de la commission.
Au-delà de ce nombre de demi-journées, les membres participent aux réunions de la commission sur leurs crédits d’heures individuels de délégation.
Le rapporteur assure le compte rendu des réunions de la commission, est à l’initiative des réunions de la commission et fixe l’ordre du jour des réunions en concertation avec le secrétaire du CSE. Il peut se faire assister, en réunion de la commission, d’un secrétaire administratif du CSE.
15.3 – Commission des activités sociales et culturelles
La commission des activités sociales et culturelles prépare et suit l’action sociale du CSE ainsi que les activités de loisirs, sportives et culturelles proposées à ses bénéficiaires. Elle propose dans ses matières des résolutions au CSE.
La commission des activités sociales et culturelles comporte 5 membres :
1 rapporteur, désigné par le CSE parmi ses membres titulaires ;
4 autres membres, désignés par le CSE parmi ses membres titulaires ou suppléants.
Ces membres sont désignés par le CSE à raison d’un membre par organisation syndicale comportant au moins un élu au CSE, puis dans le cadre d’un scrutin de liste avec une représentation proportionnelle à la plus forte moyenne pour les sièges restant à attribuer.
L’employeur ou son représentant peut assister aux réunions à la demande ou avec l’accord des membres de la commission.
En outre, les représentants syndicaux au CSE et le secrétaire du CSE peuvent assister aux réunions de la commission.
La commission des activités sociales et culturelles se réunit au moins deux fois par semestre.
5 demi-journées par an sont attribuées à ses membres (y compris représentants syndicaux et secrétaire), pour participer aux réunions de la commission.
Au-delà de ce nombre de demi-journées, les membres participent aux réunions de la commission sur leurs crédits d’heures individuels de délégation.
Le rapporteur assure le compte rendu des réunions de la commission, est à l’initiative des réunions de la commission et fixe l’ordre du jour des réunions en concertation avec le secrétaire du CSE. Il peut se faire assister, en réunion de la commission, d’un secrétaire administratif du CSE.
Article 16 – Formation des élus au CSE
Les membres de la délégation du personnel du CSE bénéficient d’une formation économique (5 jours) prise en charge par le CSE et d’une formation en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail (5 jours) prise en charge par l’employeur dans les conditions fixées par la règlementation.
Article 17 – Remboursement des frais professionnels
Les frais de déplacement et de repas des membres de la délégation du personnel du CSE, y compris des représentants syndicaux au CSE, sont remboursés par l’employeur selon les modalités prévues pour la prise en charge des frais professionnels dans la Caisse Régionale dès lors qu’ils sont liés à :
Une réunion plénière du CSE ou toute autre réunion formelle ou informelle à l’initiative de l’employeur ;
Une réunion de la CSSCT ;
Une réunion d’une des commissions du CSE visée à l’article 15 du présent accord, dans la limite du nombre de demi-journées par an attribuées pour chaque commission.
Les autres frais de déplacement et de repas des membres de la délégation du personnel du CSE, y compris des représentants syndicaux au CSE, peuvent être pris en charge par le CSE dans les conditions déterminées par lui et mentionnées dans son règlement intérieur.
Article 18 – Subventions du CSE
18.1 – Subvention de fonctionnement
En application de l’article L.2315-61 du code du travail, l’employeur verse au CSE une subvention de fonctionnement d'un montant annuel équivalent à 0,20 % de la masse salariale brute.
Cette subvention est complétée par la Caisse Régionale selon des modalités convenues entre le CSE et l’employeur (participation à la prise de notes des réunions du CSE et de la CSSCT, participation à l’équipement informatique des membres du CSE…).
18.2 – Contribution au financement des activités sociales et culturelles
En application des articles L.2312-81 et suivants du code du travail et de l’article 7 de la convention collective nationale du Crédit Agricole, l’employeur verse au CSE une contribution au financement des activités sociales et culturelles gérées par le CSE d'un montant annuel équivalent à 1,50 % de la masse salariale brute.
Cette contribution est complétée par la Caisse Régionale selon des modalités convenues entre le CSE et l’employeur (contribution complémentaire égale à 2 fois le montant du salaire théorique moyen annuel des salariés de l’entreprise, participation au financement de la Fête de Noël des salariés, contribution au financement de la participation des salariés à certaines activités organisées par l’ANSCAM…).
18.3 – Secrétaires administratifs
La Caisse Régionale affecte auprès du CSE deux secrétaires administratifs appartenant au personnel de l’entreprise.
Cette affectation est valorisée forfaitairement à hauteur d’un montant annuel égal à deux fois le salaire théorique moyen annuel des salariés de l’entreprise au prorata du taux d’activité du personnel affecté, selon des modalités convenues entre le CSE et l’employeur.
Chapitre 5
Conseil de discipline et émanation du CSE
Article 19 – Conseil de discipline
Conformément à l’article 13 de la convention collective nationale du Crédit Agricole, il est institué au sein de la Caisse Régionale un conseil de discipline chargé de formuler un avis sur les sanctions à donner aux fautes professionnelles susceptibles d’entraîner la rétrogradation ou le licenciement des salariés titulaires.
Le conseil de discipline comprend quatre membres.
Sa composition paritaire est définie par le présent accord :
Représentants de l’employeur :
Deux membres désignés par l’employeur ;
Représentants du salarié :
Un membre du CSE du collège auquel appartient le salarié et choisi par lui ;
Un membre salarié du même collège, élu titulaire dans les mêmes conditions et en même temps que les membres du CSE.
Il est précisé que le membre du CSE choisi par le salarié peut appartenir à un autre collège lorsque le nombre d’élus appartenant au collège du salarié est inférieur à deux.
En cas d’absence du membre du CSE choisi par le salarié ou en cas d’absence de choix formulé par le salarié, les règles conventionnelles définies à l’article 13 de la convention collective nationale du Crédit Agricole s’appliquent en garantissant la parité du conseil lors de ses délibérations.
En cas d’absence du membre salarié du même collège, élu titulaire dans les mêmes conditions et en même temps que les membres du CSE, la Caisse Régionale :
Soit, fait siéger un autre représentant du salarié dans les conditions suivantes :
Le membre salarié du même collège, élu suppléant dans les mêmes conditions et en même temps que les membres du CSE ;
A défaut, un membre salarié d’un autre collège, élu titulaire dans les mêmes conditions et en même temps que les membres du CSE ;
A défaut, un membre salarié d’un autre collège, élu suppléant dans les mêmes conditions et en même temps que les membres du CSE ;
A défaut, un membre désigné par et parmi les membres du CSE, par priorité au sein du même collège que le salarié.
Soit, tient le conseil de discipline sans ce représentant, en rétablissant la parité dans les conditions prévues par l’article 13 de la convention collective nationale du Crédit Agricole.
Ces options peuvent être adoptées successivement si nécessaire.
La vacance d’un mandat d’élu titulaire ou suppléant au conseil de discipline avant l’expiration du délai de 4 ans, par démission définitive du mandat ou à la suite d’un départ de l’entreprise, donne lieu à une nouvelle élection par et parmi les membres du CSE du collège correspondant pour la durée restant à courir jusqu’aux prochaines élections professionnelles.
Le temps dédié à la participation d’un représentant du personnel à un conseil de discipline, y compris l’éventuel temps de trajet nécessaire, est considéré comme du temps de travail effectif et n’est décompté d’aucun crédit d’heures de délégations. Les éventuels frais de déplacement et de repas correspondants sont pris en charge par la Caisse Régionale selon les modalités habituelles prévues pour la prise en charge des frais professionnels.
Article 20 – Commission conventionnelle
Il est institué au sein du CSE une commission conventionnelle correspondant à l’émanation du CSE prévue par la convention collective nationale du Crédit Agricole (articles 11, 14, 20 et 33).
Cette commission conventionnelle a aussi à connaitre de l’ensemble des sujets pour lesquels la convention collective nationale du Crédit Agricole ou tout autre accord de branche instaure une émanation du CSE dont la composition est définie au niveau de la Caisse Régionale.
La commission conventionnelle est composée d’une formation distincte pour chacun des collèges représentés dans l’entreprise, à raison de 3 membres par formation désignés par le CSE au sein de ses membres titulaires ou suppléants :
Une formation pour les salariés relevant du 1er collège, dont les 3 membres titulaires sont désignés par priorité au sein de ce même collège.
Une formation pour les salariés relevant du 2ème collège, dont les 3 membres titulaires sont désignés par priorité au sein de ce même collège.
Une formation pour les salariés relevant du 3ème collège, dont les 3 membres titulaires sont désignés par priorité au sein de ce même collège.
Autant de membres suppléants sont désignés pour chacune des formations de la commission conventionnelle dans les mêmes conditions que les membres titulaires de cette commission.
Les réunions d’une formation de la commission conventionnelle se font à l’initiative de l’employeur dans l’une des situations prévues par la convention collective nationale du Crédit Agricole ou tout autre accord de branche.
Le temps dédié à la participation d’un membre du CSE à une réunion de la commission conventionnelle, y compris l’éventuel temps de trajet nécessaire, est considéré comme du temps de travail effectif et n’est décompté d’aucun crédit d’heures de délégations. Les éventuels frais de déplacement et de repas correspondants sont pris en charge par la Caisse Régionale selon les modalités habituelles prévues pour la prise en charge des frais professionnels.
Chapitre 6
Dispositions finales
Article 21 – Durée de l’accord
Le présent accord est conclu pour une durée déterminée de 4 ans à compter du 15 décembre 2019, date prévisionnelle du début du mandat des membres du CSE.
Au-delà de cette durée, il cessera de plein droit de produire tout effet s’il n’est pas reconduit.
Article 22 – Suivi et révision de l’accord
Les parties signataires conviennent de se réunir au cours du 1er semestre 2021 en réunion de négociation afin d’échanger sur les conditions d’application du présent accord et d’envisager les éventuelles adaptations qui seraient nécessaires au bon fonctionnement du dialogue social dans l’entreprise. La nature de ces éventuelles adaptations tiendra compte du contexte de mandats électifs en cours.
De même, les parties signataires conviennent de se réunir au cours du 1er semestre 2023 en réunion de négociation afin d’échanger sur les conditions d’application du présent accord et d’envisager son renouvellement, assorti le cas d’échant des éventuelles adaptations qui seraient nécessaires au bon fonctionnement du dialogue social dans l’entreprise dans la perspective des élections professionnelles suivantes.
Le présent accord pourra être, notamment à l’issue de ces réunions de revoyure, révisé par ses signataires par voie d’avenant.
Par ailleurs, toute difficulté dans l’application du présent accord fera l’objet d’une concertation entre la Caisse Régionale et l’ensemble des organisations syndicales représentées au sein du CSE.
Article 23 – Dépôt et publicité de l’accord
Le présent accord sera porté à la connaissance des salariés par diffusion sur le portail intranet RH de l’entreprise.
Conformément à la législation, il sera déposé auprès de l’autorité administrative et du conseil de prud’hommes compétents et versé dans une base de données nationale dont le contenu est publié en ligne.
Fait à Quimper, le 28 juin 2019
Pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Finistère,
[nom du signataire non publié en application de l’article L2231-5-1 du code du travail],
Directeur des Ressources Humaines
Pour le Syndicat CFDT, [nom du signataire non publié en application de l’article L2231-5-1 du code du travail]
Pour le Syndicat SNECA, [nom du signataire non publié en application de l’article L2231-5-1 du code du travail]
Pour le Syndicat SUD, [nom du signataire non publié en application de l’article L2231-5-1 du code du travail]
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