Accord d'entreprise "Accord sur l'exercice du droit d'expression des salariés" chez FONDATION SAINT-JEAN (Siège)
Cet accord signé entre la direction de FONDATION SAINT-JEAN et le syndicat CGT-FO et CGT le 2017-11-14 est le résultat de la négociation sur l'exercice du droits syndical, les instances représentatives du personnel et l'expression des salariés.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CGT-FO et CGT
Numero : A06818004205
Date de signature : 2017-11-14
Nature : Accord
Raison sociale : FONDATION SAINT-JEAN
Etablissement : 77895444600028 Siège
Droit syndical : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur le thème Droit syndical, IRP, expression des salariés
Conditions du dispositif droit syndical pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2017-11-14
Accord d’entreprise sur l’exercice du droit d’expression des salariés
Entre les soussignés :
LA FONDATION SAINT JEAN dont le siège social est situé 17 rue des Gymnastes 68100 MULHOUSE, représentée par XXXX, agissant en qualité de Président de la Fondation
D’une part
Et
Les organisations syndicales représentatives au sein de la Fondation représentées par :
Délégation CGT : XXXX (délégué syndical)
Délégation FO : XXXX (délégué syndical)
D’autre part
PREAMBULE :
Cet accord définit les règles de fonctionnement applicables à cette négociation.
Les parties reconnaissent en effet, qu’avant d’engager une négociation sur le fond, il est nécessaire de préciser un certain nombre de conditions de formes minimales destinées à permettre une négociation en toute connaissance de cause, tout en garantissant l’équilibre de celle-ci et la prise en compte de l’intérêt collectif des salariés.
il a été conclu le présent accord :
Préambule
Les parties du présent accord considèrent que le droit d’expression des salariés énoncé par les articles L.2281-5 et suivants du Code du travail est de nature à favoriser le dialogue au sein de la Fondation. Le salariés disposent d’un droit à une expression directe et collective sur le contenu, les conditions d’exercice et l’organisation du travail.
Ce droit a pour objet de définir les actions à mettre en œuvre pour améliorer leurs conditions de travail, l’activité et la qualité du travail dans l’unité de travail à laquelle ils appartiennent dans la Fondation Saint-Jean.
Elles reconnaissent que la mise en œuvre du droit d’expression des salariés implique la collaboration la plus large de tous.
Elles entendent par le présent accord définir le cadre dans lequel pourra s’exercer le droit d’expression des salariés au sein de la société.
Article 1 – Objet de l’accord
Le présent accord a pour objet de définir :
• le niveau, le mode d’organisation, la fréquence et la durée des réunions permettant l’expression des salariés ;
• les mesures destinées à assurer d’une part la liberté d’expression de chacun, d’autre part la transmission des vœux et avis de l’employeur ainsi que celle des avis émis par les salariés dans les cas où ils sont consultés par l’employeur ;
• les mesures destinées à permettre aux salariés concernés, aux organisations syndicales représentatives, au comité d’entreprise, aux délégués du personnel, au comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail, de prendre connaissance des demandes, avis et propositions émanant des groupes, ainsi que des suites qui leur sont réservées ;
• les conditions spécifiques d’exercice du droit à l’expression dont bénéficie le personnel d’encadrement ayant les responsabilités hiérarchiques, outre leur participation dans les groupes auxquels ils sont rattachés du fait de ces responsabilités.
Article 2 – Portée du droit d’expression
Le droit d’expression reconnu à l’ensemble des salariés doit avant tout permettre aux membres du personnel de partager entre eux et avec leur encadrement l’expérience acquise à leurs postes de travail et de proposer, ou de rechercher, des solutions aux difficultés qu’ils sont susceptibles de rencontrer.
Situer dans une perspective d’amélioration, le droit d’expression des salariés peut permettre aussi bien la mise en œuvre d’actions donnant satisfaction au personnel que la découverte de solutions ou l’amélioration des missions de la Fondation Saint-Jean.
Le droit d’expression permet aux salariés de s’exprimer sur le contenu et l’organisation de leur travail et la définition et la mise en œuvre d’actions destinées à améliorer les conditions de travail.
Les questions concernant notamment le contrat de travail, les classifications, les contreparties directes ou indirectes du travail, n’entrent pas dans le cadre du droit d’expression.
Article 3 – Réunions permettant l’expression des salariés
3.1. Niveau des réunions
Le droit d’expression des salariés s’exerce dans le cadre des réunions organisées par l’établissement auquel ils sont rattachés.
L’objectif est de permettre la participation de tous les salariés.
3.2. Fréquence et durées des réunions
Chaque groupe a la possibilité de se réunir 3 fois par an.
La durée de chaque réunion est en tout état de cause limitée à 2 heures considéré en temps de travail.
3.3. Modalités d’organisation des réunions
Dates, heures, convocation
Le calendrier de l’ensemble des réunions des établissements est arrêté dans ce présent accord. Il est arrêté comme suit :
FMU/FCO et Home :
-Le 15 mars 2018 de 14 à 16h
-Le 7 juin 2018 de 14 à 16 h
-Le 15 novembre 2018 de 14 à 16 h
Cadres Hiérarchiques :
-Le 14 mars 2018 de 14 à 16h
-Le 6 juin 2018 de 14 à 16 h
-Le 14 novembre 2018 de 14 à 16 h
Et est porté à l’ensemble du personnel par voie d’affichage
Lieu
Les réunions se tiennent sur le lieu de travail en salle de réunion.
Participants
Assistent à chaque réunion, tous les salariés concernés par l’établissement. Sans mettre en difficulté la continuité de service, les professionnels devront entre eux permettre la participation de chacun.
Animation
L’animation des réunions est assurée par un membre du groupe désigné, à la majorité, en début de réunion, accompagné d’un membre désigné ayant pour mission de faire le secrétariat de séance. En cas de départ anticipé du secrétaire le relai doit être assuré.
Ordre du jour
Les questions que les membres du groupe souhaitent voir aborder au cours d’une réunion d’expression:
• sont consignées succinctement : sur un registre prévu à cet effet, conservé au secrétariat :
soit à partir de 15 jours au moins avant la date prévue pour la réunion
soit le jour même par les participants.
Les questions ainsi recensées constituent l’ordre du jour de la réunion.
Article 4 – Transmission des demandes, propositions et avis
Les demandes, propositions et avis exprimés sont consignés par :
• les animateurs responsables du groupe, sur un registre ouvert à cet effet.
Ce registre est transmis à la direction qui transmettra à la direction générale dans les 20 jours suivant la réunion.
Article 5 – Information sur les demandes, proposition et avis
5.1. Information des membres du groupe
L’employeur se fait une obligation de répondre aux propositions avis et demandes ainsi porté à sa connaissance, trois semaines après la réception de chaque registre.
5.2. – Information du comité d’entreprise, du CHSCT, des délégués du personnel, des organisations syndicales
Une présentation annuelle des quatre registres des demandes, propositions, avis et suites données est présentée au comité d’entreprise et au comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail au travers d’une réunion exceptionnelle.
Un exemplaire du contenu du bilan de la réunion exceptionnelle est communiqué à l’organisation syndicale représentative au sein de la Fondation par l’intermédiaire du délégué syndical.
Si la solution au problème posé passe par une modification d’une clause de contrat collectif ou si elle altère l’organisation des temps de travail, elle fera l’objet d’une négociation avec les organisations syndicales dans le but d’un éventuel accord d’entreprise.
Article 6 – Liberté d’expression
Conformément à l’article L.2281-3 du code du travail, les opinions émises par les salariés dans le cadre du droit d’expression, quelle que soit leur place dans la hiérarchie, ne pourront motiver ni sanction ni licenciement pour autant qu’elles ne comportent aucune diffamation à l’égard des personnes.
Il est primordial que chacun veille à éviter tout abus de droit, notamment par mise en cause personnelle ou attitude malveillante, de façon à ce que ces réunions puissent se dérouler dans les meilleures conditions possibles.
Article 7 – Droit d’expression du personnel d’encadrement
7.1. Personnel concerné
Le droit d’expression du personnel d’encadrement s’exerce au sein des groupes auxquels ils sont rattachés du fait de leur responsabilité.
Toutefois afin de favoriser la parole de tous sans mettre en difficulté les personnes du fait de leur fonction, il est souhaité que les cadres hiérarchiques participent seulement à la 1ère heure des réunions collectives, sachant qu’ils participent aussi à des réunions spécifiques du fait de leur fonction.
7.2. Modalités d’expression du personnel d’encadrement
La périodicité et la formalisation sont identiques à celle des autres catégories de salariés.
Le groupe se réunira selon les modalités prévues au siège de la Fondation Saint Jean.
Article 8 – Durée de l’accord
Le présent accord est conclu pour une durée déterminée d’un an prenant effet à compter de la validation de cet accord.
Article 9 – Dépôt de l’accord
Le présent accord sera adressé à la DIRECCTE et au greffe du conseil de prud'hommes. Un exemplaire en sera remis à chacun des signataires.
Cet accord sera soumis à agrément conformément aux dispositions du Code de l’action sociale et des familles.
Mention de cet accord sera portée les sur emplacements réservés à la communication avec le personnel.
Fait à Mulhouse, le 14 novembre 2017
Pour le syndicat, Pour le syndicat, Pour la Fondation
XXXX XXXX XXXX
Délégation CGT Délégation FO Président
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Apposer la mention «lu et approuvé – bon pour accord » avant signature
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