Accord d'entreprise "UN ACCORD D’ENTREPRISE SUR LA MISE EN PLACE D’UN SYSTEME D’HORAIRES INDIVIDUALISES AU SEIN DE LA SAS REGENLIFE" chez REGENLIFE

Cet accord signé entre la direction de REGENLIFE et les représentants des salariés le 2022-03-31 est le résultat de la négociation sur les autres dispositifs d'aménagement du temps de travail.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et les représentants des salariés

Numero : T03422006982
Date de signature : 2022-03-31
Nature : Accord
Raison sociale : REGENLIFE
Etablissement : 81785133000032

Temps de travail : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Autres dipositions sur la durée et l'aménagement du temps de travail

Conditions du dispositif temps de travail pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2022-03-31

ACCORD D’ENTREPRISE SUR LA MISE EN PLACE D’UN SYSTÈME D’HORAIRES INDIVIDUALISÉS AU SEIN DE LA SAS REGEnLIFE

La SAS REGEnLIFE

SIRET n° 81785133000040

Dont le siège social est 10 rue de Penthièvre 75008 PARIS

Représentée par , de la SAS REGEnLIFE INVEST,

A décidé d’offrir une plus grande flexibilité en matière d’horaires en proposant l’individualisation des horaires de travail aux personnels de la société.

La mise en place de ce système d’horaires individualisés a fait l’objet, au préalable, d’une information et d’une consultation des salariés le mercredi 30 juin 2021 et une validation le 22 novembre 2021.

L’objectif recherché de donner la plus grande souplesse possible ne devant pas nuire à la qualité des missions réalisées par les équipes, les modalités d’utilisation des horaires individualisés doivent être précisées.

En accord avec les salariés cosignataires,

Il a été décidé ce qui suit :

ARTICLE 1 : Principe

L’horaire individualisé est un système qui permet à chaque collaborateur d’organiser son temps de travail en fonction de ses impératifs d’ordre personnel et de choisir ses heures d’arrivée et de départ à l’intérieur de plages horaires déterminées, dites « plages mobiles » sous réserve :

  • D’effectuer le nombre contractuel d’heures de travail prévu pendant la période de référence,

  • De respecter un temps obligatoire de présence à l’intérieur de périodes journalières appelées « plages fixes »,

  • De tenir compte, en liaison avec la hiérarchie, des nécessités de bon fonctionnement du service et de l’entreprise, des impératifs et des règles de sécurité qui demeurent prioritaires.

L’horaire individualisé donne ainsi à chacun :

  • La faculté d’effectuer chaque jour un temps de travail effectif variable dans les conditions prévues ci-après,

  • La possibilité d’accumuler du temps en accomplissant momentanément un horaire supérieur à la durée conventionnelle du temps de travail et de reporter ce crédit d’heures d’une semaine sur l’autre dans les limites fixées par le présent document, tout en respectant les dispositions du Code du Travail,

  • La possibilité d’effectuer momentanément un horaire inférieur à la durée conventionnelle du temps de travail et de reporter ce débit d’heures d’une semaine sur l’autre dans les limites fixées par le présent document.

Ce système implique la mise en place d’un mode de totalisation des heures travaillées permettant à chaque salarié d’être, à tout moment, renseigné sur le temps de travail effectivement accompli, et en conséquence, sur son crédit ou son débit d’heures.

A cet effet, un outil fiable et infalsifiable de suivi du temps de travail permettant le décompte quotidien et hebdomadaire du temps de travail sera déployé : Eurecia.

Cet outil sera paramétré en fonction de la plage fixe et des plages variables telles que définies dans le présent document.

ARTICLE 2 : Bénéficiaires

Les horaires individualisés s’appliquent aux collaborateurs effectuant au moins 24 heures par semaine : membres du personnel et stagiaires de REGEnLIFE.

Les cadres en forfait jours ainsi que les cadres dirigeants et les salariés à temps partiel effectuant moins de 24h par semaine ne sont pas concernés.

ARTICLE 3 : Horaire de travail de référence

L’horaire de travail de référence de l’entreprise reste à 35 heures par semaine.

Ce temps est réparti du lundi au vendredi, soit en moyenne 7 heures par jour.

ARTICLE 4 : Enregistrement des temps – Généralités

Pour avoir un relevé objectif des heures travaillées et permettre à chacun de gérer son propre horaire, le temps de présence de chaque collaborateur est enregistré par un compteur individuel.

Chaque collaborateur badge sur son poste informatique et dispose ainsi d’un accès à un compteur-totalisateur virtuel.

Un identifiant personnel unique et protégé par un mot de passe est attribué à chaque collaborateur. Le mot de passe étant personnel et confidentiel, chaque collaborateur est invité à le personnaliser et s’engage à ne le communiquer à personne.

Les enregistrements hebdomadaires de chaque service sont contrôlés, suivis et analysés chaque mois par le responsable hiérarchique et la Direction.

Les heures d’entrée et de sortie enregistrées sont également conservées par la Direction conformément à la législation.

Chaque responsable doit veiller au respect des modalités du présent accord de la part de ses collaborateurs.

ARTICLE 5 : Enregistrement des temps – Plages mobiles

Il s’agit donc des périodes au cours desquelles chaque collaborateur peut fixer son heure d’arrivée et son heure de départ.

  • L’arrivée du matin s’effectue entre 7h30 et 9h30

  • L’interruption de la mi-journée se déroule entre 12h et 14h

  • La sortie de fin de journée se situe entre 16h et 18h.

En dehors de ces plages, le travail n’est possible qu’après autorisation préalable de la Direction, ceci dans le respect de la réglementation des heures supplémentaires qui n’a rien à voir avec le régime de l’horaire variable.

ARTICLE 6 : Enregistrement des temps – Plages fixes

Il s’agit des périodes de la journée pendant laquelle chaque collaborateur doit être présent à son poste de travail.

La durée totale des plages fixes correspond à la durée de travail minimum journalière que chaque collaborateur doit effectuer.

Les plages fixes sont réparties sur les 5 jours de la semaine, du lundi au vendredi inclus.

Pendant ces périodes, la présence est obligatoire sur le poste de travail :

Le matin, de 9h30 à 12h et l’après-midi de 14h à 16h.

A titre tout à fait exceptionnel et sans revêtir un caractère répétitif, des absences de courte durée sur plage fixe sont possibles avec l’autorisation de l’encadrement. Dans ce cas, le collaborateur doit badger au départ de l’entreprise et au retour dans l’entreprise.

Les retards ne peuvent et ne doivent être que courts, exceptionnels.

ARTICLE 7 : Enregistrement des temps – Amplitude journalière

Dans le respect des dispositions légales, la durée maximale de travail effectif journalier est limitée à 10 heures.

La durée maximale de travail est limitée à 5 heures par demi-journée.

La durée minimale de travail est de 6h heures par journée entière.

Les horaires d’arrivée et de départ sont à l’initiative des collaborateurs.

La présence des collaborateurs avant 7h30 et après 18h n’est pas autorisée sauf dans le cadre de la gestion des heures supplémentaires dont les principes sont définis à l’article 11. De ce fait, ces heures doivent revêtir un caractère exceptionnel et ne peuvent être réalisées qu’avec l’accord préalable de la Direction.

ARTICLE 8 : Enregistrement des temps – La pause déjeuner

Il a été décidé qu’une pause déjeuner d’une durée minimale de 45 minutes doit être consacrée chaque jour à la prise des repas pendant la plage variable de la mi-journée. La durée maximale de cette pause est de 1h30.

Cette pause déjeuner est mise en place afin d’assurer une coupure physiologique à tous les collaborateurs.

Les repas peuvent être pris dans le « coin repas » de l’entreprise ou à l’extérieur.

Quelle que soit la durée de la pause et quel que soit le lieu de prise de repas, le collaborateur badge obligatoirement au départ et au retour.

Le collaborateur qui ne badge pas pour la pause déjeuner se verra décompter automatiquement une pause de 1 heures 30 minutes.

ARTICLE 9 : Suivi du temps – Compensation du report positif ou négatif

L’utilisation des plages mobiles pour chaque collaborateur peut conduire à une variation de l’horaire journalier et hebdomadaire effectivement travaillé.

Selon l’article R. 3122-2 du Code du Travail, le report d’heures d’une semaine à une autre ne peut excéder 3 heures, et le cumul des reports ne peut avoir pour effet de porter le total des heures mensuelles reportées à plus de 7 heures en fin de période de référence mensuelle.

Il a donc été décidé que la compensation du report positif ou négatif devra se faire dans le respect des limites suivantes :

  • Le report d’heures d’une semaine sur l’autre est fixé à 3 heures maximum.

  • Le solde indiqué sur la badgeuse virtuelle disponible sur la page d’accueil et dans la feuille des temps dédiées dans Eurecia ne pourra pas dépasser :

  • en crédit cumulé calculé automatiquement chaque fin de semaine : + 7 heures

  • en débit calculé automatiquement chaque fin de semaine : -3 heures.

Ces reports d’heures, puisqu’ils résultent d’un libre choix du collaborateur sont sans incidence sur le nombre et le paiement des heures supplémentaires.

ARTICLE 10 : Suivi du temps - Heures supplémentaires et complémentaires

Seront considérées comme heures supplémentaires ou complémentaires, les heures de dérogation exceptionnelles et préalablement demandées et validées par la Direction.
Les heures supplémentaires ou complémentaires sont traitées conformément aux dispositions légales et conventionnelles.

Il est rappelé que les heures effectuées à l’initiative du salarié sur les plages variables ou en dehors de celles-ci et qui conduisent à créditer le compteur de variabilité, sont considérées comme des heures normales et non comme des heures supplémentaires ou complémentaires.

ARTICLE 11 : Suivi du temps – Durées excédentaires et écrêtage

La durée excédentaire de travail qui conduirait à un dépassement de la limite en crédit de 7 heures ne pourra être récupérée dans le cadre du système.

Le compteur doit être soldé (remis à zéro) à la fin de chaque mois et les heures de récupération qui en ressortent doivent être prises le mois suivant.

Afin de ne pas pénaliser les collaborateurs impliqués dans les missions confiées, les managers veilleront à ce que les dépassements éventuels d’horaires soient maîtrisés et récupérés dans les temps.

Il est également de la responsabilité du salarié de poser ces récupérations à minima 48h à l‘avance (référence article 14).

ARTICLE 12 : Suivi du temps – Déplacements et missions

Tout déplacement du fait d’une mission hors site de rattachement du collaborateur sera comptabilisé selon les principes suivants :

  • Le temps décompté pour une journée entière effectuée en mission est, sauf cas particulier, de 7h00.

  • Le temps décompté pour une demi-journée en mission est, sauf cas particulier, de 3h30.

Les temps de déplacement professionnel et les missions en dehors des plages de travail autorisées devront être soumis à l’accord du manager avec information à la Direction pour calcul des compensations correspondantes indiqué par « S déplacement » dans la page demande d’absence d’Eurecia.

ARTICLE 13 : Suivi du temps – Récupération sur compteur

L’utilisation du crédit d’heures (heures effectuées au-delà du temps de travail effectif prévu) pourra se faire de deux façons :

  1. Soit en aménageant ses heures d’entrée et/ou de sortie à l’intérieur des plages variables,

  2. Soit en demandant à bénéficier, au cours de la période de référence, d’une autorisation d’absence pour récupération du crédit d’heures.

Cette récupération pourra se faire dans la limite de la récupération de deux demi-journées par mois, prises accolées en une journée ou au cours de deux demi-journées.

Modalités de récupération :

3.5 heures = ½ journée

7 heures = 1 journée

Si moins de 3,5 heures – heures à récupérer sur journée de travail

La demande de récupération devra être effectuée par le collaborateur auprès de son encadrement et il est de la responsabilité du salarié de poser ces demandes de récupération à minima 48h à l’avance sous réserve que les salariés ne soient pas absents en même temps, sans accord le choix de la Direction sera fait en fonction des besoins du service avec la possibilité de tenir compte des critères classiques de fixation de l’ordre des départs en congés (charges de famille, ancienneté etc…)

Les récupérations seront à prendre impérativement le mois suivant sinon elles seront définitivement perdues.

ARTICLE 14 : Suivi du temps – Le télétravail

CF Charte.

ARTICLE 15 : Écarts et absences – Généralité

Les absences d’une journée sont décomptées sur la base de l’horaire journalier de référence, soit :

  • Pour une demi-journée : 3 heures 30 minutes

  • Pour une journée entière : 7 heures 00 minutes

Les absences pour maladie (justifiées par un certificat médical), accidents du travail, congés payés, jours fériés et toutes celles dont la rémunération découle d’une loi, d’une convention ou d’un accord, sont prises en compte sur la base de l’horaire hebdomadaire de référence.

ARTICLE 16 : Écarts et absences – Exceptions à la généralité

Les dispositions de l’article 10 ne s’appliquent pas, dès lors qu’une des situations qu’il énonce, résulte d’un fait indépendant de la volonté du collaborateur concerné, c’est-à-dire :

  • Missions des représentants du personnel, à l’occasion de réunions, dans le cadre des dispositions légales.

  • Astreintes actives.

ARTICLE 17 : Écarts et absences – Contrôle des horaires au 31 décembre de l’année civile

Une vérification de la situation au 31 décembre de l’année considérée sera effectuée. Dans le cas d’un débit supérieur à 2 heures, une retenue correspondant à la situation au 31 décembre sera notifiée au collaborateur et sera déduite du salarie du mois de janvier.

ARTICLE 18 : Mutation et départ de l’entreprise

En cas de départ de l’entreprise, l’écart cumulé du crédit/débit devra être compensé pendant la période de préavis, si celui-ci est effectué, de façon à être nul au moment du départ.

Si le départ ne donne pas lieu à préavis, ou si celui-ci n’est pas effectué, ou si l’écart cumulé n’a pas pu être compensé, la régularisation se fera lors du règlement pour solde de tout compte : le crédit ou le débit sera payé ou retenu au taux horaire normal.

ARTICLE 19 : Discipline

Le salarié s’engage à respecter les procédures de suivi de temps mises en place dans l’entreprise.

Les erreurs ou omissions occasionnelles de pointage peuvent être acceptées mais doivent être signalées au supérieur hiérarchique.

Toute fraude de pointage ou tentative de fraude constitue quant à elle une faute et pourra donner lieu à une sanction.

Tout enregistrement fait pour le compte d’autrui constitue également une faute et pourra donner lieu à une sanction.

Tout oubli répété pourra donner lieu à une sanction.

ARTICLE 20 : Cas particuliers

Tous les cas particuliers relatifs à ces horaires individualisés seront soumis à la Direction et traité individuellement.

ARTICLE 21 : Révision

Ces horaires individualisés sont testés par l’entreprise et les salariés à compter du 01 décembre 2021 au 31 mars 2022.

Si cet essai est concluant, cet accord d’entreprise prendra effet sans limite de durée.

Cependant, par la suite et afin d’améliorer la mise en place des horaires individualisés ou en cas de dispositions conventionnelles ou légales nouvelles, la Direction pourra réexaminer le présent document et le réviser éventuellement.

Fait à Mudaison, le 31 mars 2022

Pour la SAS REGENLIFE

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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