Accord d'entreprise "LA MISE EN PLACE DU COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE" chez INTERTEK FRANCE (Siège)
Cet accord signé entre la direction de INTERTEK FRANCE et le syndicat UNSA le 2020-02-28 est le résultat de la négociation sur l'exercice du droits syndical, les instances représentatives du personnel et l'expression des salariés.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat UNSA
Numero : T02720001436
Date de signature : 2020-02-28
Nature : Accord
Raison sociale : INTERTEK FRANCE
Etablissement : 30260748600248 Siège
Droit syndical : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur le thème Droit syndical, IRP, expression des salariés
Un Accord d'entreprise relatif aux Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) au titre de l'année 2021 et portant sur 2021 et 2022 (2021-02-23)
Conditions du dispositif droit syndical pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2020-02-28
Accord d'entreprise
MISE EN PLACE DU
COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE
Entre
La Direction de la Société Intertek France, représentée par XXX en qualité de Directeur des Ressources Humaines, ci-après nommée "La Société",
d'une part,
et
L’Organisation Syndicale représentative UNSA, représentée par sa déléguée syndicale dûment mandatée,
d'autre part,
Il a été convenu ce qui suit :
Préambule
Dans le cadre des dispositions de l’ordonnance n°2017-1386 du 22 septembre 2017 relative à la nouvelle organisation du dialogue social et économique dans l'entreprise et favorisant l'exercice et la valorisation des responsabilités syndicales, les parties se sont réunies et ont négocié le présent accord en vue de mettre en œuvre de façon concrète ces évolutions et de fixer les conditions de mise en place du Comité Social et Economique d’Intertek France.
Les parties ont, ainsi, décidé d’instituer un Comité Social et Economique unique au niveau de l’Entreprise accompagné de commissions techniques visant à préparer et faciliter ses travaux.
Article 1 : Périmètre
Compte tenu de l’absence d’autonomie de gestion des établissements ci-dessous, une décision unilatérale en date du 27 Novembre 2018 a été signé pour convenir que le Comité Social et Economique (CSE) est mis en place au niveau de l'Entreprise regroupant les établissements suivants :
Etablissement sous le n° de SIRET 302 607 486 00 248 et situé à Zac Ecoparc 2 à Heudebouville (27400)
Etablissement sous le n° de SIRET 302 607 486 00 347 et situé à Multi Parc du Jubin Bâtiment A - 27 Chemin des Peupliers à Dardilly (69570)
Etablissement sous le n° de SIRET 302 607 486 00 297 et situé à 12 rue Alfred Kastler à Fragnes (71530)
Etablissement sous le n° de SIRET 302 607 486 00 339 et situé à 48 rue de la Colonie à Paris (75013)
Etablissement sous le n° de SIRET 302 607 486 00 305 et situé à ZA Bellevue - 4 Rue Helene Boucher à Thorigné-Fouillard (35235)
Etablissement sous le n° de SIRET 302 607 486 00 321 et situé à Centre tertiaire portuaire - 19 bd du Midi à Rouen (76100)
Etablissement sous le n° de SIRET 414 784 843 00 040 et situé Tour PB5, 10ème étage Aile Ouest – 1 av Général de Gaulle à Puteaux (92800)
Le CSE ainsi mis en place exerce donc ses attributions, missions et prérogatives à l’égard de l’ensemble des salariés d’Intertek France.
Article 2 : Composition du CSE
Article 2.1 Présidence
Le CSE est présidé par l’employeur ou son représentant.
Conformément aux dispositions légales, le président peut lors de chaque réunion du CSE, être accompagné d’une délégation formée de trois personnes au maximum. Dans ce cadre, les parties conviennent que compte tenu de leurs compétences, peuvent assister le président :
Le DRH,
Le DAF,
Les HR Business Partner.
Les assistants ayant voix consultative, ils peuvent s’exprimer et donner leur point de vue lors des réunions. Ils ne prennent cependant par part aux votes.
En outre, conformément aux dispositions légales, l’employeur ou son représentant peut, selon les sujets inscrits à l’ordre du jour, convier un ou plusieurs collaborateurs de l’entreprise ayant la connaissance du sujet abordé lors de la réunion afin de permettre aux élus d’avoir une meilleure compréhension du projet ou du sujet traité.
Article 2.2 Délégation au CSE
Le nombre de membres de la délégation élue du personnel composant le CSE est fixé et déterminé, en fonction de l’effectif de l’Entreprise à la date de mise en place dudit Comité dans le protocole d’accord préélectoral.
Elle comporte un nombre égal de titulaires et de suppléants.
Chaque membre élu titulaire bénéficie d’un crédit d’heure déterminé conformément aux dispositions fixées dans le protocole d’accord préélectoral.
Article 2.3 Obligation de discrétion
Il est rappelé que les membres du Comité sont soumis à l’obligation de discrétion et de confidentialité s’agissant des informations, documents et débats qui sont expressément visés comme tel par le Président.
Article 3 : Modalités et moyens de fonctionnement du CSE
Article 3.1 Le Bureau
Le Bureau du CSE est composé :
d’un Secrétaire,
d’un Secrétaire adjoint,
d’un Trésorier.
Lors de la première réunion du 05 Avril 2019, les membres titulaires du CSE ont nommés un Secrétaire adjoint qui fera, alors, partis intégrants du Bureau du CSE.
Les membres du Bureau du CSE sont désignés parmi les membres titulaires du CSE.
Le secrétaire et le trésorier bénéficient d’un crédit global d’heures complémentaires de 2 heures par mois.
Article 3.2 Règlement Intérieur
Conformément aux dispositions de l’article L2315-24 du Code du Travail, les membres du CSE déterminent, dans un règlement intérieur et dans les meilleurs délais, les modalités de fonctionnement du Comité et celles de ses rapports avec les salariés d’Intertek France pour l’exercice des missions qui lui sont conférées par la loi.
Les parties rappellent, dans ce cadre, que ce règlement intérieur ne peut comporter des clauses imposant à Intertek France des obligations ne résultant pas des dispositions légales ou réglementaires sauf accord de l’employeur et selon les modalités légales.
Article 3.3 Budgets
Le budget annuel de fonctionnement du CSE correspond à 0,20 % de la masse salariale brute de l’Entreprise au sens de l’article L2312-83 du Code du Travail.
Le budget annuel des œuvres sociales et culturelles représente 0.26 % de la masse salariale brute de l’Entreprise au sens de l’article L2312-83 du Code du Travail.
Le versement des subventions prévues au présent article s’effectue selon les modalités suivantes :
Un seul virement le 1eravril de chaque année.
L’année de première mise en place du CSE ces budgets sont attribués au prorata temporis en jours.
Le CSE peut décider par une délibération à la majorité des membres présents de transférer une partie du reliquat de budget des ASC vers le budget de fonctionnement et une partie du reliquat du budget de fonctionnement vers le budget des ASC dans les conditions fixes respectivement par les articles R. 2312-51, R. 2315-31-1 et L. 2315-61 du code du travail.
Article 4 : Réunions du CSE
Article 4.1 Périodicité des réunions plénières
Les membres de la délégation du personnel au CSE sont reçus collectivement par I ‘employeur ou son représentant selon la périodicité suivante : 10 fois par an. Une dérogation pour le mois d’Août et Mai ayant été discuté avec les membres titulaires du CSE. Ces derniers ayant accepté la dérogation.
Au moins 4 réunions du CSE portent annuellement en tout ou partie sur :
les attributions du comité en matière de sante, sécurité et conditions de travail, plus fréquemment en cas de besoin.
En outre, conformément à I ‘article L. 2315-27, le CSE est réuni :
- à la suite de tout accident ayant entrainé ou ayant pu entrainer des conséquences graves ;
- ainsi qu'en cas d'évènement grave lie à l’activité de l'entreprise, ayant porté atteinte ou ayant pu porter atteinte à la sante publique ou à I‘environnement.
Enfin, en matière de réunions extraordinaires, le CSE :
- peut tenir une seconde réunion à la demande de la majorité de ses membres conformément à l’article L. 2315-28, alinéa 3 ;
- est réuni à la demande motivée de deux de ses membres représentants du personnel, sur les sujets relevant de la santé, de la sécurité ou des conditions de travail conformément à I'article L. 2315-27, alinea 2.
Il est rappelé que le temps passé à ces 10 réunions plénières est considéré comme du temps de travail effectif, rémunéré comme tel et n’est pas déduit du crédit d’heures de délégation des membres du CSE.
Article 4.2 Lieu de réunion et visio-conférence
Les réunions du CSE auront lieu au sein du Siège Social de l’Entreprise dans les locaux de Heudebouville. Il est néanmoins convenu que, si cela s’avérait nécessaire, les réunions pourraient se tenir dans tout autre lieu situé sur le territoire national déterminé par l’employeur, garantissant une confidentialité suffisante et tenant compte des déplacements des membres du Comité.
Pour limiter les déplacements et les risques inhérents, le Président pourra choisir de réunir pour l’ensemble des réunions (ordinaires et extraordinaires) le CSE par visio-conférence ou de manière mixte en présentiel et en visio-conférence, dans le respect des dispositions légales.
Article 4.3 Participants
Conformément aux dispositions de l’article L.2314-1 du Code du travail, les suppléants n’assistent aux réunions qu’en l’absence des titulaires qu’ils remplacent.
Le suppléant appelé à remplacer un titulaire, temporairement ou définitivement absent, est déterminé conformément aux dispositions légales.
II est toutefois prévu que les membres titulaires de la délégation du personnel du CSE peuvent, chaque mois, repartir entre eux et avec les membres suppléants le crédit d'heures de délégation dont ils disposent conformément à l'article L. 2315-9.
Afin de pouvoir, le cas échéant, participer aux réunions en cas d’absence des titulaires, les suppléants reçoivent les convocations aux réunions à titre indicatif, de même que l’ordre du jour et les documents afférents.
En vue de permettre la participation d’un suppléant aux réunions, chaque élu titulaire, en lien avec son organisation syndicale, organise, en cas d’absence à une réunion, son remplacement au plus tard avant le commencement de celle-ci. Dans la mesure du possible, il en informe également le Président.
Article 4.4 Ordre du jour et convocation
L’ordre du jour de chaque réunion du CSE est établi conjointement par le Président ou son représentant et le Secrétaire ou, en l’absence de ce dernier, le Secrétaire adjoint s’il en a été désigné un ou, à défaut, en cas d’absence simultanée des Secrétaire et Secrétaire adjoint, la personne, membre du CSE, nommément désignée par le Secrétaire.
Les membres du CSE sont convoqués par le Président, par courrier électronique avec accusé de réception, auquel sont joints l’ordre du jour et les documents afférents.
Ces convocations sont envoyées sur l’adresse mail professionnelle.
Sauf circonstance exceptionnelle, l'ordre du jour est communiqué aux membres trois jours au moins avant la réunion.
Article 4.5 Informations et consultations
Article 4.5.1 Informations et consultations périodiques
Les informations relatives aux informations et consultations récurrentes sont transmises aux membres du CSE lorsque l’ODJ traite l’une de ses informations.
Article 4.5.1.1 Orientations stratégiques de l’Entreprise
Le CSE est consulté tous les 3 ans sur les orientations stratégiques de l’Entreprise selon les modalités légales en vigueur.
Lors de cette consultation triennale, le CSE peut faire appel à un expert conformément aux dispositions des articles L2315-80 et L2315-87 du Code du Travail.
Un bilan d’avancement du plan stratégique est, également, présenté annuellement, à titre informatif, au CSE.
Lors de ces phases informatives et dès lors qu’il n’y a pas de modification significative et impactante du plan stratégique, le droit à expertise visé à l’article L2315-87 du Code du Travail n’est pas ouvert.
Article 4.5.1.2 Situation économique et financière
Le CSE est consulté tous les ans (au plus tard et sauf situation exceptionnelle en avril) sur la situation économique et financière de l’Entreprise.
Article 4.5.1.3 Politique Sociale de l’Entreprise
Le CSE est consulté tous les ans sur la politique sociale de l’Entreprise. Cette consultation est subdivisée en 3 volets pour lesquels le Comité remet 2 avis préliminaires et un avis définitif.
1er volet : les informations relatives à la santé, la sécurité et les conditions de travail
Cette première consultation concerne :
le bilan de la situation générale de la santé, de la sécurité et des conditions de travail dans l’Entreprise et les actions menées au cours de l’année écoulée dans ces domaines ;
le programme annuel de prévention des risques professionnels et d’amélioration des conditions de travail.
2ème volet : les informations relatives à la rémunération, au temps de travail et à l’emploi
3ème volet : les informations relatives à la formation professionnelle
En cas de désignation d’un expert par le CSE portant sur la consultation relative à la politique sociale de l’Entreprise, celui-ci procède à une expertise unique pour l’ensemble de cette consultation conformément aux dispositions de l’article R2315-48 du Code du Travail.
Article 4.5.2 Informations et consultations ponctuelles
Les informations relatives aux informations et consultations ponctuelles ont transmises aux membres du CSE lorsque l’ODJ traite l’une de ses informations.
Article 4.5.3 Délais de consultation du CSE
Pour l’ensemble des consultations pour lesquelles la loi ne fixe pas de délai spécifique, le délai maximal dans lequel les avis du CSE sont rendus est fixé à 1 mois.
Toutefois, en cas :
d’intervention d’un expert,
ce délai est porté à 2 mois.
Ces délais courent à compter :
de la date de la réunion durant laquelle :
le dossier a été présenté par l'employeur
ou de la communication par l'employeur des informations en vue de la consultation.
A l'expiration de ces délais, le CSE est réputé avoir été consulté et avoir rendu un avis négatif.
Article 4.6 Votes
Un vote est de droit lorsqu’il est demandé par le président. Seuls les membres titulaires élus participent au vote.
Le vote est effectué par principe à main levée ou à bulletin secret dans les cas légalement prévus (tel le licenciement d’un salarié protégé).
Les avis « favorables » et « défavorables » sont comptabilisés et formulés à la majorité des membres présents. Par conséquent, les abstentions, les votes blancs ou nuls ne sont pas assimilés à des votes « défavorables ».
Les élections internes du comité ou les désignations dans le but de représenter le comité dans un organe externe sont formulées à la majorité des votes valablement exprimés sans qu’il soit tenu compte des abstentions ou votes blancs ou nuls.
Les résolutions, décisions ou avis peuvent être adoptés quel que soit le nombre de membres titulaires présents. Elles sont adoptées à la majorité des membres présents.
En cas d’égalité de votes constatée à l’occasion d’une élection ou d’une désignation, le candidat le plus âgé est élu.
En cas d’égalité de votes, le comité est considéré comme étant en partage de voix mais valablement consulté.
Article 4.7 Procès-Verbaux
A défaut de dispositions législatives ou réglementaires imposant un délai plus court, le Secrétaire du CSE établit les Procès-Verbaux des réunions du CSE dans un délai maximum de 1 mois suivant la tenue de la réunion.
Article 5 : Commissions du CSE
Article 5.1 - Commissions Santé, Sécurité et Conditions de Travail
Une Commission Santé Sécurité et Conditions de Travail (CSSCT) est mise en place au niveau de l’Entreprise lors de la première réunion du CSE et au plus tard dans le mois suivant la proclamation définitive des résultats des élections professionnelles.
Article 5.1.1 – Missions
Chaque CSSCT a pour mission de :
- procéder à l'analyse des risques professionnels auxquels peuvent être exposés les travailleurs, notamment les femmes enceintes, ainsi que des effets de l'exposition aux facteurs de risques professionnels mentionnés à l'article L.4161-1 du Code du Travail,
- contribuer notamment à faciliter l'accès des femmes à tous les emplois, à la résolution des problèmes liés à la maternité, à l'adaptation et à l'aménagement des postes de travail afin de faciliter l'accès et le maintien des personnes handicapées à tous les emplois au cours de leur vie professionnelle,
- susciter toute initiative qu'elle estime utile et proposer notamment des actions de prévention du harcèlement moral, du harcèlement sexuel et des agissements sexistes définis à l'article L.1142-2-1 du Code du Travail.
Sauf nécessité supplémentaire, le nombre annuel de réunions de chaque commission est fixé à 4.
Conformément aux dispositions de l’article L2315-38 du Code du Travail, le CSE délègue à la CSSCT tout ou partie de ses attributions relatives à la santé, à la sécurité et aux conditions de travail. Les missions déléguées sont encadrées par les dispositions légales et explicitées dans le règlement intérieur du CSE.
Il est, toutefois, rappelé que, conformément à ce même article, la CSSCT ne peut délibérer pour rendre un avis ou désigner un expert en lieu et place du CSE, y compris dans le cadre de l’exercice des missions qui lui sont confiées par ce dernier.
Article 5.1.2 - Nombre de membres et heures de délégation
Conformément à l'article L.2315-39 du Code du Travail, chaque commission est présidée par l'employeur ou son représentant.
Elle comprend trois membres représentants du personnel, dont au moins un représentant le troisième collège.
Article 5.1.3 - Modalités de désignation
Les membres de la délégation du personnel de la CSSCT sont désignés par le CSE, parmi ses membres, pour une durée qui prend fin avec celle du mandat des membres élus du CSE ou pour une des causes prévues à l’article L2314-33 du Code du Travail.
Il est également désigné, selon les mêmes modalités, 3 membres suppléants pour permettre le remplacement des membres titulaires de la CSSCT en cas de cessation de fonction pour l’une des causes prévues par les dispositions légales ou encore pour une absence momentanée (congés payés ou maladie).
La désignation est faite par un vote du CSE à main levée.
Le Président de la CSSCT ne participe pas au vote.
Article 5.1.4 - Formation
Dès leur désignation, les membres du CSSCT bénéficient d'une formation prise en charge par l'entreprise afin de leur permettre de :
- développer leur aptitude à déceler et à mesurer les risques professionnels et leur capacité d'analyse des conditions de travail,
- être initiés aux méthodes et procédés à mettre en œuvre pour prévenir les risques professionnels et améliorer les conditions de travail.
Cette formation est dispensée conformément aux article R.2315-10 et suivants du Code du Travail, sur une durée de 5 jours.
Article 5.1.5 Fonctionnement
Article 5.1.5.1 Présidence
La CSSCT est présidée par l’employeur ou l’un de ses représentants.
Article 5.1.5.2 Réunions
Les parties conviennent que la CSSCT se réunit 4 fois par an.
Ces 4 réunions sont organisées avant la réunion du CSE portant sur les attributions de l’instance en matière de santé, sécurité et conditions de travail.
Les convocations et ordre du jour de la CSSCT sont établis par le Président ou son représentant pour les 4 réunions se déroulant en présence de la Direction.
Les membres du CSSCT prennent attache avec le Président ou son représentant pour lui soumettre les sujets que la Commission souhaite aborder au cours de ces réunions périodiques au plus tard 15 jours avant la date de la réunion. Le Président retient les sujets en fonction du contenu de l’ordre du jour.
L’ordre du jour et les documents éventuellement afférents sont transmis, au moins 8 jours avant la date de la réunion prévue aux membres du CSE par voie électronique selon les modalités définies à l’article 4.4 du présent accord.
En sus des 3 membres de la Commission et du Président ou son représentant peuvent, également, participer à ces réunions avec voix consultative :
le médecin du travail référent de l’Entreprise qui peut donner délégation à un des membres de son équipe pluridisciplinaire ;
le Responsable HSE
Sont également informés et invités aux réunions de la CSSCT :
l’agent de contrôle de l’inspection du travail,
l'agent des services de prévention des organismes de sécurité sociale.
Lors des réunions de la CSSCT, le Président ou son représentant peut se faire assister par des collaborateurs appartenant à l’Entreprise et choisis en dehors du CSE selon les sujets inscrits à l’ordre du jour. Ensemble, ils ne peuvent être en nombre supérieur à celui des représentants du personnel de la CSSCT.
Le Secrétaire rédige de manière succincte et synthétique les comptes rendus des réunions de la CSSCT organisées en présence de la Direction. Les projets de comptes rendus sont préalablement transmis au Président ou à son représentant et aux autres membres de la Commission ayant assisté à la réunion pour qu’ils puissent formuler leurs observations.
Les comptes rendus définitifs des réunions de la CSSCT sont ensuite transmis au Président et au Secrétaire du CSE.
Le temps passé à participer à ces 4 réunions de la CSSCT organisées à l’initiative de l’employeur est considéré comme du temps de travail effectif et rémunéré comme tel. Il n’est pas déduit des heures de délégation attribuées au titre des articles 2.2 du présent accord.
Hors ces 4 réunions annuelles, des réunions extraordinaires de la CSSCT peuvent être organisées uniquement en cas d’accord préalable du Président et des membres du CSE.
Article 5.1.6 – Moyens
Il est octroyé à la CSSCT les moyens suivants :
Un ordinateur portable pour les membres titulaires et suppléants
La mise à disposition d’un véhicule de société pour les déplacements sur les différents sites.
Article 5.3 Autres Commissions
Article 5.3.1 Dispositions communes (hors CSSCT)
Le CSE dispose de Commissions dont le but principal est de préparer, en amont, les travaux, analyses ou propositions facilitant ses débats, remises d’avis et délibérations.
Ces commissions ne disposent pas de pouvoir décisionnaire et d’attribution consultative, lesquels appartiennent au CSE.
Elles peuvent, toutefois, émettre des recommandations à l’attention du CSE sur les sujets relevant de leur domaine de compétence respectif.
Le CSE veillent, autant que possible à garantir :
la stabilité de la composition des différentes Commissions afin d’assurer au mieux la fluidité et la continuité des travaux ;
une représentation équilibrée femmes – hommes dans chacune d’entre elles.
Les Commissions sont mises en place par le CSE lors de la première réunion du CSE et au plus tard dans le mois suivant la proclamation définitive des résultats des élections professionnelles.
Les membres des Commissions sont désignés pour une durée qui prend fin avec celle des mandats des membres élus du CSE ou pour une des causes prévues à l’article L2314-33 du Code du Travail.
Dans ce cadre, il est convenu de la mise en place des Commissions ci-dessous présentées.
Article 5.3.2 Commission Formation
La commission formation est chargée :
de préparer les délibérations du comité prévues aux 1° et 3° de l'article L.2312-17 du Code du travail, dans les domaines qui relèvent de sa compétence,
d'étudier les moyens permettant de favoriser l'expression des salariés en matière de formation et de participer à leur information dans ce domaine,
d'étudier les problèmes spécifiques concernant l'emploi et le travail des jeunes et des travailleurs handicapés.
La Commission est composée :
De 3 membres désignés par le CSE parmi ses membres titulaires ou suppléants ;
d’un représentant de l’employeur
La Commission formation transmet son analyse/ses recommandations au CSE avant la remise des avis de ce dernier.
Le temps passé aux réunions de la Commission formation :
n’est pas déduit du crédit d’heures des membres élus titulaires du CSE dans la limite dès lors que la durée annuelle globale de ces réunions n’excède pas 60 heures.
Article 5.3.3 Commission Egalité Professionnelle
La Commission égalité professionnelle est chargée de :
préparer les délibérations du CSE prévues au 3° de l'article L.2312-17 du Code du travail, dans les domaines qui relèvent de sa compétence ;
La Commission est composée :
De 5 membres désignés par le CSE parmi ses membres titulaires ou suppléants ;
d’un représentant de l’employeur
La Commission égalité professionnelle transmet son analyse/ses recommandations au CSE avant la remise des avis de ce dernier.
Le temps passé aux réunions de la Commission Egalité Professionnelle :
n’est pas déduit du crédit d’heures des membres élus titulaires du CSE dans la limite dès lors que la durée annuelle globale de ces réunions n’excède pas 60 heures.
Article 5.3.4 Commission d’Information et d’Aide au Logement
La Commission d'information et d'aide au logement est chargée de faciliter le logement et l'accession des salariés à la propriété et à la location des locaux d'habitation.
A cet effet, la Commission :
recherche les possibilités d'offre de logements correspondant aux besoins du personnel, en liaison avec les organismes habilités à collecter la participation des employeurs à l'effort de construction,
informe les salariés sur leurs conditions d'accès à la propriété ou à la location d'un logement et les assiste dans les démarches nécessaires pour l'obtention des aides financières auxquelles ils peuvent prétendre,
aide les salariés souhaitant acquérir ou louer un logement au titre de la participation des employeurs à l'effort de construction, ou investir les fonds provenant des droits constitués en application des dispositions relatives à l'intéressement, à la participation et à l'épargne salariale.
La Commission est composée de 2 membres désignés par le CSE parmi ses membres titulaires ou suppléants et de l’employeur ou son représentant.
Elle présente une fois par an le bilan de ses travaux/actions au CSE.
Le temps passé aux réunions de la Commission d’Information et d’Aide au Logement :
> n’est pas déduit du crédit d’heures des membres élus titulaires du CSE dans la limite dès lors que la durée annuelle globale de ces réunions n’excède pas 60 heures.
Article 6 : Réclamations individuelles et collectives
Les éventuelles réclamations individuelles ou collectives relatives à l’application des dispositions légales, réglementaires et conventionnelles au sein d’Intertek France soulevées par les membres élus du CSE sont traitées hors réunions CSE.
Article 7 : Base de Données Economiques et Sociales
Une Base de Données Economiques et Sociales (BDES) est constituée au niveau de l'Entreprise. Elle rassemble les informations nécessaires aux consultations et informations récurrentes que l'employeur met à disposition du CSE.
Elle est tenue sur un support informatique.
La base de données est accessible en permanence sur le réseau informatique interne de l’Entreprise, aux membres de la délégation du personnel au CSE (membres titulaires, suppléants) et aux délégués syndicaux.
Dans le respect des dispositions légales, ceux-ci sont tenus à une obligation de discrétion à l'égard des informations contenues dans la BDES revêtant un caractère confidentiel et présentées comme telles.
Ils sont informés de l'actualisation de la BDES par mail directement sur leur adresse mail professionnelle. Dans ce cadre, il appartient à chaque membre ainsi qu’aux délégués syndicaux de faire connaître à la Direction l’adresse électronique à laquelle cette information lui est communiquée. En tout état de cause, un envoi est réalisé sur l’adresse mail professionnelle du représentant du personnel.
Article 8 : Formation
En application des dispositions légales les membres du CSE bénéficient :
d’une formation économique de 5 jours maximum pour les membres titulaires,
d’une formation santé, sécurité et conditions de travail de 5 jours pour les membres titulaires et suppléants.
Ce droit est renouvelé après 4 années d’exercice du mandat.
Les parties s’en réfèrent aux dispositions légales pour ce qui concerne le financement, le contenu, les modalités de prise, de demande et de report de ces formations.
Le temps consacré à ces formations est pris sur le temps de travail et est rémunéré comme tel. Il n'est pas déduit des heures de délégation.
Article 9 : Heures de délégation
Article 9.1 Modulation et mutualisation
Les membres titulaires du CSE ont la faculté de répartir, chaque mois, entre eux et éventuellement entre les membres suppléants lorsque cela est possible les heures de délégation dont ils disposent au titre des articles 2.2 du présent accord.
Cette répartition ne doit, toutefois, pas conduire l’un des bénéficiaires à disposer mensuellement, et à ce titre, de plus de 1.5 fois le crédit d’heures de délégation dont bénéficie un membre titulaire au titre de son mandat au CSE.
De même, il est rappelé que les membres titulaires du CSE ont la faculté de reporter et de cumuler le crédit mensuel d’heures de délégation dont ils disposent dans la limite de douze mois sans que cette répartition ne les conduisent à disposer mensuellement de plus de 1.5 fois le crédit d’heures de délégation dont ils bénéficient.
Il est convenu que le début de la période de 12 mois est fixé à la date de mise en place du CSE, soit le 1er avril 2019.
Lorsque des circonstances exceptionnelles le justifient, le crédit d'heures de délégation des membres du CSE peut être augmenté.
Article 9.2 Modalités de décompte des heures de délégation
Conformément aux articles R. 2315-5 et R. 2315-6 du code du travail, les membres titulaires ont la possibilité chaque mois de répartir entre eux et avec les suppléants leurs heures de délégation et de reporter d’un mois à l’autre leurs heures de délégation dans la limite de 12 mois.
Cette répartition ou ce report ne peut conduire l'un des élus titulaires ou suppléants à disposer dans le mois de plus d'une fois et demie le crédit d'heures dont ils bénéficient.
Afin de faciliter leur gestion, les heures données doivent être prise dans la mesure du possible le mois où elles ont été partagées, dans le cas d’une impossibilité de les prendre dans le mois considéré, elles restent créditées à l’élu qui les a reçues dans la limite de 12 mois.
L’ensemble des crédits d’heures définis ci-dessus sont proratisés en fonction de la date d’effet du mandat des bénéficiaires à l’occasion de la mise en place du CSE ou de son renouvellement.
Il en va de même pour le nombre de réunions telles que déterminées dans le présent accord.
Toute heure de délégation non consommée à la date de renouvellement des mandats est non reportable.
Conformément à l’article R.2315-3, il est convenu que le décompte des heures de délégation sera comptabilisé selon les modalités suivantes :
une demi-journée de délégation équivaut à 4h00 (soit 4,00).
une journée de délégation équivaut à 8h00 (soit 8,00)
Article 9.3 Modalités d’information relative à la répartition des heures de délégation
Lorsque les crédits d’heures prévus au présent accord, qu’ils soient exprimés en volume mensuel ou annuel, sont mutualisables entre les élus du CSE, le bénéficiaire informe par mail le Service RH du volant d’heures qui lui est attribué au plus tard 8 jours ouvrés avant l’utilisation de la première heure.
Le bénéficiaire précise le nom de l’élu titulaire initialement bénéficiaire de ce crédit.
Article 9.4 Modalités d’information des managers
Pour chaque absence prévisionnelle en vertu des crédits d’heures et des réunions organisées par l’employeur, les membres du CSE s’engagent à respecter dans la mesure du possible et sauf circonstances exceptionnelles un délai de prévenance de 48 heures vis-à-vis de leur manager.
Article 9.5 Suivi des heures de délégation
Il est demandé au membres CSE de renseigner les heures de délégations et de les renvoyer au Service RH à hauteur d’une fois par mois.
Les heures de délégation ainsi que le temps passé en réunions sont suivis par le Service RH sur saisie par le bénéficiaire ou le Secrétaire CSE, sous leur seule responsabilité et selon les modalités de décompte précisées ci-avant.
En tout état de cause les absences liées à l’exercice du mandat sont saisies au plus tard le dernier jour du mois concerné par la déclaration.
Chaque trimestre, le Secrétaire du CSE et la Direction font un point sur le nombre d’heures de délégation utilisées dans le cadre des crédits d’heures.
Les parties conviennent de se rencontrer à l’issue de la première année de fonctionnement du CSE pour faire un bilan sur les modalités de pose, d’information et de suivi des heures de délégation et apporter, par voie d’avenant au présent accord, toute modification éventuellement nécessaire.
Article 10 Domaines non traités par l’accord
Toutes les questions concernant le CSE qui ne sont pas explicitement traitées, réglées et encadrées par le présent accord relèvent des dispositions légales, règlementaires et conventionnelles en vigueur et de leurs interprétations jurisprudentielles.
Article 11 Information du personnel
Le présent accord sera mis en ligne sur le site intranet et affiché dans les locaux des établissements sur le panneau d’affichage prévu à cet effet.
Article 12 Entrée en vigueur et durée
Article 12.1 - Entrée en vigueur (article L.2261-1 du Code du Travail)
Cet accord produira ses effets dès sa signature et prendra fin à l’expiration des mandats des membres du CSE en vue de l’élection desquels il a été conclu.
Article 12.2 - Durée
Le présent accord est conclu pour une durée déterminée de 4 ans.
Article 13 Modalités de suivi
En application des dispositions de l’article L. 2222-5-1 du Code du travail, un bilan sera établi. La Direction et les Organisations syndicales signataires s’engagent à dresser un bilan de la mise en œuvre de cet accord dans un délai de 12 mois suivant sa mise en œuvre. Le suivi du présent accord sera réalisé par une commission composée de deux membres de la Direction et des Délégués syndicaux, laquelle se réunira donc une première fois dans un délai de 12 mois puis de 24 mois.
Sur demande de l’un des signataires du présent accord, une réunion entre la Direction et les Organisations Syndicales représentatives sera programmée si un point de désaccord intervenait concernant sa mise en œuvre, en vue de rechercher un consensus.
Organisations Syndicales Représentatives et Direction se réuniront, également, à l’initiative de l’une ou l’autre des parties, dans les six mois précédant le terme du présent accord afin d’envisager les conditions de son renouvellement éventuel.
Article 14 Révision
Le présent accord pourra être révisé, conformément aux dispositions des articles L.2222-5, L.2261-7 et L.2261-8 du Code du travail, dans les conditions suivantes :
> toute demande (totale ou partielle) devra être notifiée par lettre recommandée avec accusé de réception à chacune des parties signataires et comporter en outre les dispositions dont la révision est demandée et les propositions de remplacement,
> les parties ouvriront les négociations dans le délai de 3 mois suivant réception de la demande de révision,
> les dispositions de l’accord dont la révision est demandée resteront en vigueur jusqu’à la conclusion d’un nouvel accord.
Si un avenant de révision est valablement conclu, ses dispositions se substitueront de plein droit aux dispositions de l’accord collectif qu’il modifie.
Article 15 Dépôt légal (articles D.2231-2,4,5,6 et 7 du Code du Travail)
Cet accord sera notifié dès sa signature aux Organisations Syndicales représentatives.
Il sera déposé en ligne sur la plateforme de télé-procédure du ministère du travail TéléAccords en 2 exemplaires, soit une version signée des parties et une version publiable anonymisée : les parties conviennent de la publication intégrale du présent accord.
Un exemplaire original sera en outre déposé auprès du Secrétariat du greffe du Conseil de Prud'hommes de Louviers.
Article 16 Suivi (articles L.2261-7 et suivants du Code du Travail)
Cet accord pourra être révisé ou dénoncé dans le respect de la législation en vigueur.
Il est toutefois expressément convenu que toute révision ou dénonciation ne prendra effet qu'à l'expiration des mandats du cycle électoral en cours, lors de la négociation d'un nouvel accord pour la mandature suivante.
Fait à Heudebouville le 28/02/2020 en 5 exemplaires originaux
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Directeur des Ressources Humaines Déléguée Syndicale UNSA
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