Accord d'entreprise "Accord relatif à l'Egalité Professionnelle entre les Hommes et les femmes" chez SECURITE INDUSTRIELLE (Siège)
Cet accord signé entre la direction de SECURITE INDUSTRIELLE et le syndicat CGT et CGT-FO le 2018-04-13 est le résultat de la négociation sur l'égalité salariale hommes femmes, l'égalité professionnelle, la diversité au travail et la non discrimination au travail.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CGT et CGT-FO
Numero : T01318000167
Date de signature : 2018-04-13
Nature : Accord
Raison sociale : SECURITE INDUSTRIELLE
Etablissement : 32204329000053 Siège
Diversité : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur les thèmes suivants
Conditions du dispositif diversité pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2018-04-13
Accord d’Entreprise |
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EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES |
SECURITE INDUSTRIELLE |
Entre les soussignés :
SECURITE INDUSTRIELLE,
SARL au Capital de 100.000 euros
Immatriculée au Registre du Commerce et des Société de Marseille sous le numéro 1981B00652
Code NAF : 8010Z – Numéro SIRET : 32204329000053
Dont le siège social est situé immeuble le Stratège – 349 Avenue du Prado- 13008 MARSEILLE
Agissant par l’intermédiaire de son représentant légal
Dont les cotisations de sécurité sociale sont versées à l’URSSAF des BdR sous le numéro : 130 180105798
ci-après dénommée « La Société »
D’une part,
Et,
Mr ……………………………..., délégué syndical désigné par l’organisation syndicale FO
Mr ……………………………..., délégué syndical désigné par l’organisation syndicale CGT
D’autre part,
Il a été conclu le présent accord en faveur de l’égalité professionnelle entre les Femmes et les Hommes.
ARTICLE 1 – Champ d’application
Le présent accord d’entreprise s’applique à l’ensemble des salariés de la Société SECURITE INDUSTRIELLE
ARTICLE 2 – Enjeu d’un accord d’entreprise au service de la GPEC (Gestion prévisionnelles des Emplois et des Compétences)
Double enjeu : Mixité et Egalité
Se mettre en conformité avec le cadre réglementaire et contractuel
Loi du 9/5/2001 relative à l’égalité professionnelle (dite Génisson)
Loi du 23/03/2006 relative à l’égalité salariale
Accord national interprofessionnel du 1er Mars 2006 relatif à l’égalité professionnelle
Accord national interprofessionnel du 12/10/2006 relatif à la diversité dans l’entreprise
Faire face à des problèmes de Gestion des Ressources Humaines
Pénurie des candidats
Vieillissement des effectifs
Pénurie des compétences
Démotivation des salariés
Dysfonctionnement dans les équipes
ARTICLE 3 – Situation de la Société
Le rapport de situation comparée laisse apparaître qu’il n’y a pas d’écarts salariaux entre les femmes et les hommes au sein de SECURITE INDUSTRIELLE, sur les points suivants :
les salaires et les classifications,
l’accès à la formation,
l’affectation sur les sites
l’accès à la promotion interne
Dans la Société, une large partie de l’effectif sont des agents de Sécurité.
Toutes les dispositions prévues par la réglementation en vigueur sont applicables.
La convention collective prévoit également la protection de la maternité pour les femmes en état de grossesse dûment déclarée.
Un accord de branche relatif à l’égalité professionnelles entre les femmes et les hommes, signé le 23/04/2010, est actuellement en vigueur.
ARTICLE 4 – Domaines d’action
Les entreprises de moins de 300 salariés, doivent fixer des objectifs de progression et des actions permettant de les atteindre, ainsi que des indicateurs chiffrés pour les suivre sur au moins 2 des 7 domaines d’action énumérés à l’article L2242-17 du Code du Travail (je vous renvoie aux nouvelles dispositions de cet article qui a été modifié le 22 septembre 2017)
Ces 7 domaines d’actions sont :
L’embauche
La formation
La promotion professionnelle
La qualification
Les conditions de travail
La rémunération effective
L’articulation entre l’activité professionnelle et l’exercice de la responsabilité familiale
SECURITE INDUSTRIELLE mobilisera des leviers sur les 3 domaines suivants :
L’embauche
La formation
L’articulation entre l’activité professionnelle et l’exercice de la responsabilité familiale
ARTICLE 5 – L’embauche
Objectifs de progression et actions permettant de les atteindre :
Actuellement, la Société ne dispose que de 5 femmes dans la catégorie des agents d’exploitation et agents de maîtrise, pour le personnel dit d’ «Exploitation » contre 176 hommes.
Au niveau du personnel dit « d’encadrement et administratif », l’égalité est parfaitement respecté avec 5 femmes et 5 hommes.
En effet, les emplois dans la Sûreté et la Sécurité Incendie semblent difficilement accessibles aux femmes eu égard à leur caractère de pénibilité : la force, la résistance ou l’endurance nécessaires pour exercer des métiers considérés comme incompatibles avec la physiologie féminine. Toutefois, il existe une nécessité de déconstruire les stéréotypes
Bien que les offres d’emploi confiées notamment à POLE EMPLOI s’adressent indistinctement aux femmes qu’aux hommes pour tous les emplois. Les critères choisis n’écartent pas les femmes de ces postes. Mais force est de constater que c’est une majorité de candidature masculine qui est reçue.
Action :
Une attention toute particulière sera donnée aux candidatures féminines répondant aux mêmes critères de qualification.
En l’absence de candidatures féminines, il sera favorisé la promotion interne ou une organisation de passerelles entre métiers et filières.
Une sensibilisation des clients sera également mise en place afin d’essayer de faire évoluer les mentalités attachées à notre profession sur les avantages que pourraient apporter un personnel féminin sur certains types de postes. Il est important de concentrer une partie des efforts vers des actions d’information et de communication sur les stéréotypes qui déterminent nos opinions et nos comportements
Indicateurs chiffrés
Objectifs de 2% de femmes supplémentaires par an sur des postes qui auraient été affectés prioritairement à des hommes.
ARTICLE 6 – La formation
En cas de carence de candidature la société mettra tout en œuvre afin de respecter l’indicateur chiffré dans l’article 5 et fera en sorte de privilégiera l’accès au métier de la prévention sécurité par le biais des centres de formation, centre d’apprentissage, lycée professionnelle ou autre organisme lié à la formation.
A l’issue de la formation, un entretien sera fait entre le tuteur de stage, la direction et le/la stagiaire (et ou l’apprenti) afin d’envisager son intégration au sein de la société.
ARTICLE 7 – L’articulation entre l’activité professionnelle et l’exercice de la responsabilité familiale
Objectifs de progression et actions permettant de les atteindre :
Prendre en compte l’articulation entre vie professionnelle et vie de famille, c’est réduire le stress lié à la conciliation des contraintes professionnelles et familiales et c’est favoriser la disponibilité au travail.
Sont prioritairement concernés les salariés :
assurant seul la charge et l’éducation d’un ou plusieurs enfants mineurs (familles monoparentales, parents divorcés ou veufs)
ayant des enfants handicapés
ayant des enfants mineurs
Ces éléments seront pris en compte dans l’établissement des plannings suivant les critères arrêtés en concertation avec l’intéressé, lors des entretiens annuels, comme par exemple :
travail de jour plutôt que travail de nuit
Jour de repos prioritairement le mercredi si l’organisation de l’équipe le permet
Priorité sur les congés pendant les vacances scolaires
Passage à temps partiel, etc…
En ce qui concerne les congés de maternité, de congés parentaux d’éducation ou d’adoption, un entretien sera prévu avec chaque personne avant son départ et à son retour de congés afin de mettre au point tous les aspects pratiques. Cet entretien sera proposé mais non imposés aux salariés bénéficiant de ce type de congés
Actions
Intervenir sur l’organisation du travail et faciliter la vie quotidienne doivent être les 2 actions principales :
Une enquête sera diligentée auprès des salariés pour connaitre précisément leurs besoins
Un entretien de reprise sera organisé après un congés maternité, parental d’éducation ou d’adoption pour améliorer les conditions de retours
Indicateurs chiffrés
Nombre de salariés ayant répondu à l’enquête
Nombre de salariés ayant bénéficié des entretiens de reprise d’activité
ARTICLE 8 – DUREE DE L’ACCORD
Le présent accord est conclu pour une durée de 3 ans.
Il prendra effet à la date de signature de l’accord
Conformément à l’article L.2222-4 du Code du travail les dispositions cesseront automatiquement et de plein droit 3 ans après sa date d’application.
ARTICLE 9 – REVISION/DENONCIATION
Sur proposition d’une ou plusieurs organisations syndicales signataires ou sur proposition de l’entreprise, une négociation de révision pourra être engagée, à l’issue d’une période d’un an à compter de la date de prise d’effet du présent accord, dans les conditions prévues par les articles L 2261-7 et L 2261-8 du Code du travail.
La dénonciation d’un accord d’entreprise conclu pour une déterminée ne peut être prononcée unilatéralement (article L2261-9 du Code du travail). En effet, un accord d’entreprise conclu pour une durée déterminée ne peut en principe pas être dénoncé et produira effet jusqu’à son terme
En cas d’évaluation législative ou conventionnelle susceptible de remettre en cause tout ou partie des dispositions du présent accord, les parties signataires conviennent de se réunir à nouveau dans un délai maximum d’un an suivant la parution des textes afin d’adapter les dispositions précitées.
ARTICLE 10 - ADHESION
Conformément aux dispositions de l’article L2261-3 du Code du Travail, toute organisation syndicale représentative au sein de la société, qui n’est pas signataire du présent accord, pourra y adhérer ultérieurement.
L’adhésion produira effet à partir du jour qui suivra celui de son dépôt à la DIRECCTE et au secrétariat du greffe du Conseil de Prud’hommes compétents.
Notification devra être faite, dans un délai de 8 jours, par lettre recommandée AR, aux différentes parties signataires.
ARTICLE 10 – Formalités de dépôt et de publicité de l’Accord
Conformément aux dispositions de l’article L2261-3 du Code du Travail, toute organisation syndicale représentative au sein de la société, qui n’est pas signataire du présent accord, pourra y adhérer ultérieurement.
L’adhésion produira effet à partir du jour qui suivra celui de son dépôt à la DIRECCTE et au secrétariat du greffe du Conseil de Prud’hommes compétents.
Notification devra être faite, dans un délai de 8 jours, par lettre recommandée AR, aux différentes parties signataires.
En cas de contrôle de conformité effectué par la Direccte conduisant à un avis défavorable ou d’évolution législative ou conventionnelle susceptible de remettre en cause tout ou partie des dispositions du présent accord, les parties signataires conviennent de se réunir à nouveau, dans un délai maximum d’un mois après la réception de l’avis ou la publication de ces textes, afin d’adapter lesdites dispositions.
Fait à Marseille, le 13 Avril 2018, en 4 exemplaires dont un pour chaque partie.
Pour SECURITE INDUSTRIELLE Pour les Organisations Syndicales
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