Accord d'entreprise "Accord de fin de conflit" chez SUMIRIKO RUBBER COMPOUNDING FRANCE SAS (Siège)
Cet accord signé entre la direction de SUMIRIKO RUBBER COMPOUNDING FRANCE SAS et le syndicat CGT le 2023-09-18 est le résultat de la négociation sur une fin de conflit.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CGT
Numero : T05823060022
Date de signature : 2023-09-18
Nature : Accord
Raison sociale : SUMIRIKO RUBBER COMPOUNDING FRANCE SAS
Etablissement : 32280493100044 Siège
Fin de conflit : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur le thème Fin de conflit
Conditions du dispositif fin de conflit pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2023-09-18
ACCORD DE FIN DE CONFLIT
SOCIETE SUMIRIKO – RCF
Entre
La Société SumiRiko Rubber Compounding France S.A.S. dont le siège est situé usine des Caillots, 58300 DECIZE CEDEX,
Représentées par XX en qualité de Directeur Général, dûment mandaté à la négociation et à la signature du présent accord.
Ci-après dénommée « la société »
D’une part,
Et,
L’organisation syndicale CGT, représentée par XX, délégué syndical
Ci-après dénommée « l’organisation syndicale »
D’autre part,
Il est convenu ce qui suit :
PREAMBULE
Le 18 septembre 2023, une partie des salariés de la société RCF, assistée du syndicat CGT, déclenchait un début de mouvement de grève en stoppant l’activité de la production.
La revendication étant la volonté de se voir attribuer une prime PPV.
Afin de mettre immédiatement un terme à cette situation, des discussions ont été initiées en vue de la conclusion d’un accord collectif de sortie de conflit.
Il a en conséquence été dressé le présent accord qui marque un terme au conflit collectif initié le 18 septembre 2023.
Le présent accord sera exécuté par les deux parties de façon loyale.
Article 1 – CONTEXTE DU CONFLIT
Le contexte est le suivant : une tempête de grêlons, le 11 juillet dernier, a fortement impactée la production de la société RCF.
Afin de reconnaitre les difficultés à produire dans ces conditions, la direction a annoncé aux membres du CSE, lors de la réunion du CSE ordinaire du 18 septembre 2023, sa volonté d’attribuer une prime exceptionnelle de 350 € brut à destination des services suivants : production – qualité – industrialisation – maintenance et personnel du quai.
Les représentants autours de la table ont soulevé les points suivants : ils souhaitent l’attribution d’une PPV de 750€ et non le versement d’une prime exceptionnelle. L’un d’entre eux ayant suggéré de conditionner l’attribution de la PPV aux salaires des salariés.
Article 2 – MODALITES DE CESSATION DU CONFLIT
1- Une décision unilatérale sera signée en septembre 2023 pour le versement d’une PPV de 500€ pour les salariés ayant perçu en aout 2023 un salaire de base inférieur à 2800€ brut.
2-Si le personnel participe de manière active au redressement de la production, grâce à un retour à la normale pour cette fin d’année, et ne fait aucun nouveau mouvement social jusqu’à la fin d’année, alors une seconde décision unilatérale sera signée en décembre 2023 pour le versement d’une PPV de 250€ pour les salariés ayant perçu en novembre 2023 un salaire de base inférieur à 2 800€ brut.
De ce fait, le délégué syndical CGT met un terme à la grève initiée et s’engage à ce que le travail reprenne dans les conditions habituelles sur l’ensemble de la société de façon immédiate.
Article 3 – EFFET, SUIVI, DUREE ET FORMALITES
Le présent protocole entrera en application sous réserve de la reprise durable du travail au moment de sa signature. A défaut il ne produira aucun effet.
Le présent protocole sera déposé par la Société au greffe du conseil des prud’hommes de Nevers.
Il sera également déposé sur la plateforme de téléprocédure dans les conditions prévues par voie réglementaire, conformément aux dispositions de l’article L. 2232-29-1 du Code du travail.
Copie de cet accord sera affiché sur le tableau de la Direction prévu à cet effet.
Fait à Decize, le 18 septembre 2023
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