Accord d'entreprise "ACCORD RELATIF AU TELETRAVAIL AU SEIN DE L'UNITE ECONOMIQUE ET SOCIALE ROTHSCHILD MARTIN MAUREL" chez ROTHSCHILD MARTIN MAUREL (Siège)

Cet accord signé entre la direction de ROTHSCHILD MARTIN MAUREL et le syndicat CFTC et CFE-CGC le 2021-06-04 est le résultat de la négociation sur le télétravail ou home office.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFTC et CFE-CGC

Numero : T07521032458
Date de signature : 2021-06-04
Nature : Accord
Raison sociale : ROTHSCHILD MARTIN MAUREL
Etablissement : 32331703200031 Siège

Télétravail : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Télétravail ACCORD RELATIF AU TELETRAVAIL AU SEIN DE L'UNITE ECONOMIQUE ET SOCIALE ROTHSCHILD MARTIN MAUREL (2019-07-22)

Conditions du dispositif télétravail pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2021-06-04

ACCORD relatiF au télétravail au sein de

l’unité économique et sociale Rothschild Martin Maurel

Entre les soussignées :

Entre l’UES Rothschild Martin Maurel composée des sociétés suivantes :

  • Rothschild Martin Maurel, société en commandite simple au capital de 35 043 490 €, inscrite au RCS de Paris sous le numéro : 323 317 032 et dont le siège social est sis 29, avenue de Messine - 75008 Paris.

  • Rothschild & Cie, société en commandite simple au capital de 1 600 000 €, inscrite au RCS de Paris sous le numéro : 349 066 613 et dont le siège social est sis 23 bis, avenue de Messine - 75008 Paris.

  • Transaction R&Co, société en commandite simple au capital de 40 000 €, inscrite au RCS de Paris sous le numéro : 438 730 814 et dont le siège social est sis 23 bis, avenue de Messine - 75008 Paris.

  • Rothschild & Co Immobilier, société en commandite simple au capital de 40 000 €, inscrite au RCS de Paris sous le numéro : 821 841 020 et dont le siège social est sis 23 bis, avenue de Messine - 75008 Paris.

  • Rothschild & Co Asset Management Europe, société en commandite simple au capital de 1 818 181,89 €, inscrite au RCS de Paris sous le numéro : 824 540 173 et dont le siège social est sis 29, avenue de Messine - 75008 Paris.

Ayant dûment mandatée Madame ……………………., agissant dans le cadre du présent accord au nom et pour le compte des autres sociétés visées ci-dessus,

d’une part,

Et :

  • Les organisations syndicales suivantes :

    • CFDT, représentée par Monsieur ……………… et Madame ……………., en leur qualité de délégués syndicaux,

    • CFTC, représentée par Madame …………….., en sa qualité de délégué syndical,

    • SNB/CFE-CGC, représentée par Monsieur ……………… et Monsieur ……………………., en leur qualité de délégués syndicaux,

d’autre part,

PREAMBULE

Ces dernières années, la forte évolution de l’environnement technologique dans lequel évoluent les entreprises nous a conduit à un développement du digital dans de nombreux domaines et à une réflexion autour de la notion de « lieu de travail ».

L’accord de télétravail conclu le 22 juillet 2019 s’est ainsi inscrit dans cette dynamique visant à développer un mode d’organisation du travail flexible et digital offrant aux salariés qui le souhaitent la possibilité d’exercer une partie de leur activité à distance.

L’expérience de ces derniers mois a démontré l’adaptabilité, l’engagement et la résilience de tous ainsi que l’existence d’opportunités d’amélioration de notre vie professionnelle par une approche plus flexible du lieu de travail.

L’Unité Economique et Sociale Rothschild Martin Maurel (ci-après dénommée « l’UES » ou « la Société »), vise, par le présent accord, à poursuivre le développement d’un mode d’organisation du travail flexible et digital offrant aux salariés qui le souhaitent la possibilité d’exercer une partie de leur activité à distance.

Cet accord marque également la volonté de la Société d’initier un changement culturel dans le cadre d’une approche plus généralisée en conciliant aspirations personnelles des salariés dans la recherche d’un meilleur équilibre vie professionnelle/vie personnelle et intérêts légitimes de l’entreprise.

Pour ces raisons, le développement du télétravail au sein de la Société doit être encadré, tout en conservant de la souplesse, autour des principes directeurs suivants :

  • Notre manière de travailler doit concilier les besoins de nos clients, de notre entreprise et de nos collaborateurs et notre priorité demeure de maintenir un service client d’exception.

  • Le principal lieu de travail est celui sur site au sein de nos locaux.

  • Le télétravail n’est pas un concept applicable à tous et en toutes circonstances. Ce nouveau mode plus flexible d’organisation du travail est apprécié notamment au regard de critères d’éligibilité, de contraintes opérationnelles et d’autonomie dans le poste. En outre, il peut être propice et efficace à une période de l’année et moins à une autre.

  • L’ensemble de nos règles internes sont applicables tout au long de la durée de l’activité professionnelle et quel que soit le lieu de travail. Ainsi, le strict respect des règles de confidentialité, de déontologie et du secret bancaire doit être assuré en toutes circonstances et impose donc à chacun de réfléchir à la bonne adéquation du lieu de travail.

  • La communication entre les différents membres des équipes est primordiale à la poursuite d’un fonctionnement de qualité de l’activité. Il apparait ainsi important que les équipes puissent avoir des jours de présence collective au sein de nos locaux à des fins de partage des connaissances, de cohésion culturelle et de collaboration. De même, pour garantir une bonne communication dans les situations de travail à distance, il est nécessaire de demeurer joignable et de bien communiquer sur sa disponibilité pendant les heures de travail habituelles.

  • Le télétravail peut avoir pour effet de rendre moins distincte la séparation entre l’activité professionnelle et la vie personnelle. C’est la raison pour laquelle il est important de prendre régulièrement des pauses et des congés pour maintenir un bon équilibre entre les deux.

C’est dans ce contexte que les parties se sont convenues des dispositions du présent accord qui a pour objet de fixer les nouvelles règles d’organisation du télétravail pour les salariés de l’UES. Les présentes dispositions se substituent ainsi à celles, qu’elles annulent et remplacent, de l’accord relatif au télétravail conclu le 22 juillet 2019 précédemment applicable.

ARTICLE 1 – BENEFICIAIRES

Les dispositions du présent accord s’appliquent à l’ensemble des salariés de l’UES dont le domicile principal est situé en France métropolitaine.

Une attention particulière sera portée aux nouveaux arrivants afin que le recours éventuel à du télétravail se concilie au mieux avec leur intégration.

ARTICLE 2 – DEFINITION DU TELETRAVAIL

Conformément aux dispositions légales, le télétravail correspond à toute forme d'organisation du travail dans laquelle un travail qui aurait également pu être exécuté dans les locaux de l'employeur est effectué par un salarié hors de ces locaux de façon volontaire en utilisant les technologies de l'information et de la communication.

Le présent accord a pour vocation de définir un cadre pour les situations répondant au télétravail régulier ou occasionnel.

Le présent accord ne concerne pas :

  • les situations exceptionnelles liées à la continuité de l’activité

  • le télétravail lorsqu’il constitue une mesure d’accompagnement de projet de réorganisation

  • les situations d’aménagement de poste pour raison de santé liée à une situation individuelle temporaire ou de handicap

  • les déplacements professionnels

  • toutes les tâches qui, par définition, ne peuvent se dérouler que dans les locaux de l'entreprise, notamment les missions liées à l’accueil de clients

ARTICLE 3 – LIEU DU TELETRAVAIL

Le télétravail régulier ou occasionnel s’exerce essentiellement au domicile principal du salarié.

Le domicile principal s’entend comme un lieu de résidence habituelle en France métropolitaine sous la responsabilité pleine et entière du salarié. Le lieu du domicile, comme tout changement de celui-ci, est obligatoirement déclaré au département des Ressources Humaines par le salarié.

Néanmoins, à titre exceptionnel, il est convenu que le télétravail peut s’exercer dans un lieu situé en France métropolitaine autre que le domicile principal du salarié. Cette adresse doit faire l'objet d'une information préalable et d’une acceptation par tout moyen du département des Ressources Humaines et du responsable hiérarchique.

ARTICLE 4 – TELETRAVAIL REGULIER

4.1. Salariés éligibles au télétravail

Les demandes de télétravail font l’objet d’une étude systématique et individuelle par le département des Ressources Humaines, en lien avec le responsable hiérarchique, pour déterminer l’éligibilité effective du salarié concerné à cette organisation du travail au regard des critères exposés ci-dessous.

Les critères d’éligibilité au télétravail sont fonction :

  • de la nature des missions et des fonctions exercées en ce qu’elles peuvent, ou non, être réalisées en dehors des locaux de la Société ;

  • de critères transverses à l’ensemble des fonctions éligibles, tenant à l’autonomie du salarié, à la configuration des équipes et à l’environnement de travail ;

  • du respect des conditions préalables relatives au lieu d’exécution du télétravail.

A ce titre, une vigilance accrue sera portée sur la nécessité de préserver les intérêts des clients de la Société ainsi que sur le strict respect des règles de confidentialité, de déontologie et du secret bancaire.

4.1.1. Critères d’éligibilité liés à la nature des missions et des fonctions

Le télétravail ne peut être ouvert qu’à des salariés ayant des fonctions susceptibles d’être exercées à distance.

Ainsi, ne peuvent être éligibles au télétravail les salariés dont l’activité ne leur permet pas de travailler à distance mais nécessite au contraire une présence physique dans les locaux de la Société pour des motifs tenant notamment :

  • aux équipements matériels nécessaires à l’accomplissement de leur mission (installations, outils de travail) ;

  • à la nécessité d’être présent physiquement dans les locaux ;

  • ou encore à des impératifs liés au contrôle des risques et à la sécurité des données traitées.

Dans ce cadre, il est précisé à titre indicatif et non exhaustif que les situations suivantes sont par nature incompatibles avec le télétravail :

  • les activités nécessitant un strict respect des règles de confidentialité et/ou de déontologie notamment liées au secret bancaire si les conditions de télétravail ne permettent pas de respecter cette règle tout au long de la période en télétravail ;

  • les activités dont l’exercice à distance est incompatible avec le respect des contraintes réglementaires ;

  • les activités nécessitant une présence physique et ne pouvant être temporairement assurées, pendant la durée du télétravail, par un ou plusieurs autres collaborateurs du service avec lequel le salarié travaille étroitement et conjointement (binôme, trinôme, …) ;

  • les activités requérant l’usage de flux de documents papier ou ne pouvant faire l’objet d’une dématérialisation intégrale ;

  • les activités requérant l’utilisation d’outils ou d’applications non compatibles avec une connexion à distance ;

  • et les activités requérant l’utilisation d’un équipement spécifique et lourd dont la reproduction au domicile est difficile ou coûteuse.

4.1.2. Critères d’éligibilité transverses

  • Autonomie du salarié

Le télétravail nécessite la capacité du salarié à travailler à distance de façon autonome.

Cette autonomie se distingue de celle permettant de conclure une convention de forfait en jours sur l’année. En effet, l’autonomie du salarié dans le cadre du télétravail s’entend de manière opérationnelle et est appréciée à la lumière des facteurs suivants :

  • la connaissance de son métier et une maîtrise suffisante de son activité (maîtrise et respect des procédures, tenue générale du poste, etc.) ;

  • sa capacité d’organisation en toute autonomie en l’absence d’un support managérial de proximité ;

  • sa capacité à gérer son temps de travail ;

  • sa capacité à rendre compte de son activité ;

  • sa capacité à gérer ses missions et tâches sans charge supplémentaire pour ses collègues ;

  • sa capacité à collaborer à distance tant d’un point de vue relationnel qu’au regard de sa maîtrise des outils informatiques de communication et de collaboration à distance (le cas échéant après formation).

Le responsable hiérarchique doit notamment veiller à ce que chaque salarié du service bénéficie des mêmes informations collectives.

  • Configuration du service

L’éligibilité est également étudiée au regard de l’organisation de l’équipe, en particulier au regard des impératifs de présence de l’équipe, tant d’un point de vue métier/opérationnel que s’agissant de la préservation des temps collectifs en présentiel.

4.1.3. Conditions préalables relatives au lieu d’exécution du télétravail

L’accès au télétravail est réservé aux salariés dont le lieu de télétravail répond à certaines conditions.

Le salarié doit justifier du respect des conditions énoncées ci-après préalablement au passage au télétravail.

  • Espace dédié au télétravail adapté et conforme

En demandant ou en acceptant le télétravail, le salarié atteste disposer d’un espace dédié à l’exercice de son activité professionnelle à distance.

Cet espace, correctement aéré et éclairé, doit être apte à accueillir le matériel de la Société et permettre d’assurer l’exécution de l’activité professionnelle dans des conditions optimales (aménagement du lieu de travail lui permettant de travailler dans toutes les conditions de sécurité pour lui-même, mais également pour les informations, documents et équipements professionnels qu’il sera amené à utiliser).

En tout état de cause, la médecine du travail reste à disposition du salarié pour toute question ou démarche relative à l’aménagement de l’espace en question afin de limiter les risques pour sa santé physique et psychologique.

  • Moyens et équipements

L’organisation en télétravail nécessite de disposer du matériel de travail suivant :

  • un matériel informatique composé a minima d’un ordinateur ;

  • une connexion internet haut débit ;

  • une connexion téléphonique ;

  • un accès à distance pour accéder aux outils professionnels informatiques à distance.

Afin de favoriser le développement du télétravail, et sur demande du salarié, la Société met un ordinateur portable à disposition de l’ensemble des collaborateurs en télétravail régulier « fixe » et « flexible » dans la limite des stocks disponibles.

Pour les cas susmentionnés, l’ordinateur peut être soit l’ordinateur personnel du collaborateur, soit un ordinateur mis à disposition par la Société. Pour les autres cas, le collaborateur doit disposer d’un ordinateur personnel.

Préalablement à sa demande, le salarié atteste disposer de moyens et équipements appropriés à l’exercice de son activité professionnelle à distance et compatibles avec les outils informatiques professionnels, c’est-à-dire d’une connexion internet haut débit, d’une connexion téléphonique, d’un accès à distance pour accéder aux outils professionnels et d’un ordinateur, pour les cas où la Société n’en met pas un à disposition du collaborateur. Cette condition est indispensable à la mise en place du télétravail et constitue un critère d’éligibilité autonome pouvant justifier un refus de passage au télétravail.

Lorsque du matériel est mis à la disposition du collaborateur en télétravail par la Société, celui-ci l’utilise pour son travail et s’engage à en faire un usage conforme à sa destination dans les conditions d’emploi normales, à en prendre soin et en avoir l’usage exclusif.

L’utilisation de ce matériel est strictement limitée à l’exercice de la seule activité professionnelle.

L’équipement fourni par la Société comprend un ordinateur sécurisé équipé des logiciels correspondant à la situation de travail.

L’assistance à l’utilisation des équipements à distance se fait selon les mêmes modalités que pour les salariés travaillant dans les locaux de la Société.

Le collaborateur s’engage à restituer, dans les meilleurs délais qui suivent la date de décision effective, le matériel lié à son activité de télétravail lorsqu’il est mis fin au télétravail.

En cas de dysfonctionnement des équipements, le collaborateur doit informer sans délai sa hiérarchie et les services responsables des incidents affectant le poste de travail afin de déterminer les procédures à suivre. Si les perturbations constatées ne permettent plus l’exercice du télétravail, le responsable hiérarchique peut exiger que le télétravail attendu soit effectué dans les locaux de l’employeur.

  • Entretien et réparation

La Société prend directement à sa charge les seuls frais d’entretien, de réparation voire de remplacement du matériel mis à sa disposition.

  • Assurance

Le salarié doit s’assurer que son domicile est aménagé pour l’exercice d’une activité professionnelle et que son assurance habitation couvre les risques afférents à une telle activité professionnelle occasionnelle au domicile pendant les journées de télétravail.

Le salarié s’engage à maintenir sa police d’assurance en cours de validité tout au long de la période de télétravail.

En outre, le salarié doit vérifier que son contrat de bail ou règlement de copropriété ne contient pas d’incompatibilité avec le fait d’exercer une activité professionnelle à son domicile.

  • Autres

En accédant au télétravail, le télétravailleur s’engage à ne pas recevoir de client ou de fournisseur et à ne pas fixer de rendez-vous professionnels sur son lieu de travail à domicile.

4.2. Mise en place du télétravail

Le présent accord n’institue aucun droit automatique au télétravail. Le télétravail repose sur un double volontariat (accord de la Société et du salarié). Il peut être mis en place :

  • à l’initiative du salarié avec acceptation de la hiérarchie ;

  • à l’initiative de la Société avec acceptation du salarié.

4.2.1. Passage au télétravail à l’initiative du salarié

La demande de télétravail régulier peut être déclenchée à l’initiative du salarié auprès de son responsable hiérarchique.

Afin de garantir le respect du principe de double volontariat et responsabiliser l’ensemble des acteurs, un questionnaire d’autodiagnostic est mis à la disposition des salariés et du responsable concerné en cas de demande de télétravail régulier.

Ce questionnaire, obligatoire, permet au salarié de déterminer si son profil et la nature de ses activités se prêtent au télétravail ainsi que de formuler sa demande, le cas échéant.

Le responsable concerné doit évaluer sa propre capacité et celle de son équipe à intégrer ce mode d’organisation du travail en veillant notamment à ce que la présence et le nombre de salariés bénéficiant du télétravail soient compatibles avec le bon fonctionnement du service, ainsi que l’organisation du travail.

Le responsable hiérarchique étudie la candidature au regard des critères d’éligibilité définis ci-dessus et transmet son avis à la responsable des ressources humaines dans un délai maximal de 3 semaines. Tout refus sera motivé.

Après validation de la demande par le manager et le responsable du Département, celle-ci est transmise pour information au département des Ressources Humaines qui répond à la demande formulée par le salarié dans un délai maximal de 3 semaines à compter de la réception de l’avis du responsable hiérarchique.

Il est expressément reconnu que l’absence de réponse dans ce délai ne peut être assimilée à une acceptation de la demande de passage en télétravail.

4.2.2. Passage au télétravail à l’initiative de l’employeur

La Société peut proposer à tout moment à un salarié de passer au télétravail par écrit.

Le salarié reste libre d’accepter ou de refuser la proposition de télétravail. Il est rappelé que le refus d'accepter un poste en télétravail n'est ni un motif de rupture du contrat de travail, ni constitutif d’une faute et ne peut fonder une sanction, ni ne peut conduire à pénaliser le parcours professionnel.

Il formule sa réponse dans un délai maximal d’un mois. Il est précisé que l’absence de réponse dans ce délai équivaudra à un refus de passage au télétravail.

Conformément aux dispositions des articles L.1222-9 et 11 du Code du travail, en cas d’épisode de pollution mentionné à l’article L.223-1 du Code de l’environnement ou de circonstances exceptionnelles, notamment de menace d'épidémie, ou en cas de force majeure, la mise en œuvre du télétravail peut être considérée comme un aménagement du poste de travail, nécessaire pour permettre la continuité de l'activité de la Société et garantir la protection des salariés. Dans ce cas, l’organisation du travail en télétravail pourra être requise par la Société.

4.2.3. Formalisation du passage au télétravail

En cas d’accord du responsable hiérarchique et du salarié sur le principe et les modalités du télétravail, les modalités d’organisation du télétravail sont fixées par un écrit comportant les informations suivantes :

  • Le lieu d’exécution du télétravail ;

  • Les modalités d’organisation du télétravail (notamment la répartition des jours travaillés en entreprise et du ou des jours télétravaillés) ;

  • La fréquence du télétravail ;

  • La période d’adaptation et les modalités de réversibilité ;

  • Les plages horaires de joignabilité ;

  • Les modalités de contrôle du temps de travail et de suivi de la charge de travail ;

  • Le matériel nécessaire au télétravail et les conditions d’utilisation de celui-ci ;

  • Les dispositifs de communication mis à disposition du télétravailleur (accès à distance au réseau informatique, téléphone, etc.).

Le passage au télétravail prend effet à la date fixée par ce document.

Le télétravail est alors fixé pour une durée maximale de douze mois, renouvelable tacitement à son terme pour une même durée.

4.2.4. Organisation matérielle du poste de travail du télétravailleur

Au titre du télétravail, chaque télétravailleur doit disposer d’un équipement adapté conformément aux dispositions de l’article 4.1.3 susmentionné.

Le salarié accèdera aux ressources informatiques de la Société en se connectant à distance. Aucune prise de contrôle à distance ne pourra s’effectuer sans information préalable du salarié.

La mise en place de ces moyens techniques doit se faire en conformité avec les règles de sécurité informatique en vigueur dans la Société prévue notamment dans la Charte informatique.

En cas d’incident technique l’empêchant d’effectuer normalement son activité, il doit en informer immédiatement son chef de service ainsi que l’équipe informatique.

4.2.5. Conditions de retour à une exécution du contrat de travail sans télétravail

  • Période d’adaptation

Afin de permettre à chacune des parties d’expérimenter le dispositif, de vérifier son bon fonctionnement technique et organisationnel et de s’assurer qu’il répond bien aux attentes des deux parties, une période d’adaptation de deux mois est fixée.

Pendant cette période, chacune des parties peut mettre fin unilatéralement au dispositif de télétravail par demande écrite, sous réserve d’un délai de prévenance de quinze jours ouvrables, sauf accord réciproque des parties pour abréger ce délai.

Le salarié retrouve alors les modalités d’organisation et d’exercice de son activité en vigueur avant la mise en œuvre du dispositif de télétravail.

  • Réversibilité permanente

Au-delà de cette période d’adaptation, le salarié peut mettre fin au télétravail en respectant un délai de prévenance d’au moins un mois sauf accord réciproque des parties pour abréger ce délai.

Le département des Ressources Humaines, à la demande de la hiérarchie, peut également mettre fin au télétravail sous réserve du respect d’un délai de prévenance d’au moins un mois.

Dans tous les cas, l’arrêt du télétravail est formalisé par écrit.

Le salarié retrouve alors les modalités d’organisation et d’exercice de son activité en vigueur avant la mise en œuvre du dispositif de télétravail.

4.2.6. Changement de fonction ou de domicile principal

En cas de changement de fonction, de poste ou d’évolution des missions confiées au salarié dans le cadre de son métier, la situation de télétravail est réexaminée en lien avec la hiérarchie, au regard des critères d’éligibilité décrits ci-dessus. Le télétravail peut ainsi prendre fin du fait du changement ou de l’évolution en cause.

De même, en cas de changement de domicile principal du salarié, la situation de télétravail est réexaminée et peut prendre fin dans l’hypothèse où ce changement est incompatible avec les conditions d’exercice du télétravail.

Le cas échéant, le salarié retrouve les modalités d’organisation et d’exercice de son activité en vigueur avant la mise en œuvre du dispositif de télétravail.

4.3. Organisation du télétravail régulier

4.3.1. Nombre de jours de télétravail

Afin de maintenir le lien social avec la Société et le travail d’équipe au sein du service, l’activité exercée en télétravail ne peut excéder deux journées par semaine travaillée, sauf circonstances exceptionnelles.

Une présence du télétravailleur à hauteur de trois jours par semaine minimum dans les locaux de la Société est requise (notamment en cas d’absence pour quelque motif que ce soit, jours fériés, ponts, déplacements professionnels, temps partiel).

Plusieurs formules sont proposées aux salariés éligibles au télétravail :

  • Formule « Fixe » : le télétravailleur et son responsable hiérarchique doivent déterminer le ou les jours fixes de la semaine durant lesquels le salarié exercera son activité en télétravail ;

  • Formule « Flexible » : le télétravailleur et son responsable hiérarchique déterminent un nombre de jours de télétravail par an dans la limite de 84 jours (c’est-à-dire égal au maximum à 2 journées par semaine). Pour chaque date de positionnement d’un jour de télétravail, le salarié doit recueillir préalablement par courriel ou SMS un accord de son responsable hiérarchique.

4.3.2. Modalités de validation du jour de télétravail

Les journées de télétravail sont prises par journée entière ou par demi-journée en accord avec le responsable hiérarchique en fonction des contraintes opérationnelles et organisationnelles du service d’appartenance.

4.3.3. Suspension temporaire du télétravail

Afin de faire face à des situations à caractère exceptionnel (participation à une réunion, à une formation, remplacement d’un salarié, etc.), il peut être demandé au salarié de venir travailler dans les locaux de la Société ou autre (notamment client) lors d’une journée initialement prévue en télétravail. Cette demande doit respecter un délai de prévenance d’un jour ouvré minimum.

De même, le salarié peut être confronté à des obligations qui sont de nature à empêcher de manière temporaire la réalisation de ses missions à distance et légitimer une suspension temporaire de la situation de télétravail. Dans ce cas, il doit prévenir son responsable hiérarchique par tout moyen.

Également, en cas de nécessité ou d’impossibilité opérationnelle (par exemple en cas de coupure de réseau informatique), le télétravail peut être provisoirement suspendu à l’initiative de la Société.

Dans ces cas, le salarié en télétravail ou le responsable hiérarchique peut solliciter la suspension temporaire de la situation de télétravail (information du département des Ressources Humaines dans les meilleurs délais) sans pour autant que cela remette en cause cette forme d’organisation du travail.

La demande de modification du jour télétravaillé doit faire l’objet d’un échange par courriel entre le salarié et son responsable hiérarchique, au moins un jour ouvré avant la date d’utilisation initialement prévue.

Il est possible de reporter le jour de télétravail dans la limite d’un mois calendaire postérieur ou antérieur à la date du jour de télétravail initialement prévue.

Par ailleurs, les jours fixes de télétravail programmés et non effectués, du fait notamment de la coïncidence avec des jours fériés, des arrêts maladie, des congés ou même des missions, ne peuvent donner lieu à un crédit cumulé ou reporté ultérieurement.

ARTICLE 5 – TELETRAVAIL OCCASIONNEL

Le télétravail occasionnel a vocation à répondre à des situations individuelles inhabituelles ou à des situations d’urgence rendant impossible le déplacement sur le lieu de travail (notamment le cas d’un épisode de pollution, d’une désorganisation des transports ou de la dégradation des conditions climatiques).

Le recours au télétravail occasionnel s’applique en dehors des dispositions de l’article 4 sous réserve du strict respect des critères de confidentialité et/ou de déontologie et notamment du respect du secret bancaire.

Cette situation de télétravail est ouverte pour tous les salariés de la Société dont la fonction n’est pas incompatible par nature avec une organisation du travail en télétravail. En outre, ils doivent disposer d’outils de travail à distance.

Le salarié souhaitant télétravailler de manière occasionnelle doit recueillir préalablement par courriel ou SMS un accord de son responsable hiérarchique et doit en informer le département des Ressources Humaines.

Les autorisations relèvent de décisions individuelles compte tenu des contraintes inhérentes au fonctionnement des différents services. Il ne s’agit pas d’un droit pour les salariés concernés. Une demande de télétravail occasionnel peut ainsi être refusée par le responsable concerné, sur motivation écrite (notamment courriel ou SMS).

Les jours de télétravail occasionnel peuvent se cumuler avec un jour de télétravail habituel.

En tout état de cause, à l’issue de la période couvrant cette situation occasionnelle, le salarié en situation de télétravail occasionnel reprend son activité intégralement dans les locaux de la Société ou selon son organisation définie par le télétravail habituel.

ARTICLE 6 – TEMPS DE TRAVAIL ET MODALITES DE CONTROLE

Le télétravail régulier ou occasionnel s’exerce dans le respect de l’ensemble des dispositions légales et conventionnelles applicables en matière de temps de travail auxquelles le salarié devra se conformer.

6.1. Durée du travail

Le salarié en situation de télétravail gère l’organisation de son temps de travail dans le cadre de la législation en vigueur, des accords collectifs et règles d’entreprise applicables. Il s’engage à respecter notamment sa durée du travail contractuelle, les plages de travail quotidiennes et hebdomadaires et les temps de repos conventionnels, ainsi que les durées maximales quotidiennes et hebdomadaires de travail et les temps de repos obligatoires (soit un repos quotidien d’au moins 11 heures consécutives et un repos hebdomadaire d’au moins 35 heures consécutives).

Il est expressément précisé qu’en cas d’arrêt de travail pour quelque raison que ce soit, le salarié ne doit exercer aucune activité professionnelle.

Pour les salariés dont le temps de travail est comptabilisé en heures, il est rappelé que les heures supplémentaires ne sont pas autorisées, sauf demande expresse et préalable de la hiérarchie, que le salarié soit en situation de télétravail régulier ou occasionnel.

6.2. Fonctionnement de l’équipe et plages horaires de joignabilité

Le télétravail ne doit pas faire obstacle à la participation des télétravailleurs à la vie du service et notamment aux réunions et formations. Il est rappelé qu’il est essentiel que le salarié en télétravail puisse conserver un lien fort avec le collectif de travail.

La Société précise que le responsable hiérarchique peut fixer une ou plusieurs journées de présence physique dans les locaux pour l’ensemble de l’équipe sur la base de critères opérationnels afin de maintenir une collaboration et un fonctionnement optimum entre les salariés.

Par ailleurs, afin d’optimiser et faciliter le travail au sein de l’équipe, le salarié en télétravail doit respecter des plages horaires de joignabilité durant lesquelles le salarié doit être joignable (notamment par courriel et téléphone).

Dans un souci de respect de la vie privée des salariés, ces plages horaires sont déterminées dans l’avenant, en accord avec le responsable hiérarchique.

Cette plage de joignabilité doit de préférence correspondre à l’horaire collectif en vigueur au sein du service. Ces horaires de joignabilité peuvent être aménagés sous réserve de l’accord du salarié et de son responsable hiérarchique.

A cette occasion, le salarié s’assure que son statut de disponibilité sur les logiciels de communication interne soit à jour (messagerie professionnelle, outils de communication à distance, etc.) en fonction de son degré de disponibilité tout au long de la journée (disponible, en conférence téléphonique, occupé(e), en déplacement, etc.)

En dehors des plages de joignabilité, le salarié en télétravail dispose à ce titre de la possibilité de se déconnecter des équipements mis à disposition par la Société. Le management veille au respect de ce droit.

6.3. Régulation de la charge de travail

6.3.1. Suivi de la charge de travail

Les résultats attendus en situation de télétravail sont équivalents à ceux qui auraient été obtenus dans les locaux de la Société.

Le télétravail s’inscrit dans une relation managériale basée sur la confiance mutuelle, une capacité du télétravailleur à exercer ses fonctions de façon autonome, mais aussi sur le contrôle des résultats par rapport aux objectifs attendus.

La Société veille à ce que la charge de travail du télétravailleur soit évaluée selon les mêmes méthodes que celles utilisées pour les travaux exécutés dans les locaux de la Société. De même, les indicateurs de suivi d’activité et d’évaluation des compétences sont strictement les mêmes que pour les salariés sur site.

Outre un contrôle régulier, un point annuel portant notamment sur les conditions d’activité et la charge de travail dans le cadre du télétravail sera organisé avec le responsable hiérarchique.

6.3.2. Dispositif d’alerte

En cas de difficultés inhabituelles dans la mise en œuvre du télétravail, le salarié a la possibilité d’alerter son responsable hiérarchique sur les évènements ou éléments qui accroissent de façon inhabituelle ou anormale sa charge de travail. Un entretien individuel spécifique peut être organisé à la demande du salarié ou du responsable hiérarchique.

De plus, le salarié a la possibilité d’émettre, par écrit motivé, une alerte auprès du département des Ressources Humaines, qui reçoit alors le salarié avec son responsable hiérarchique et détermine avec eux les mesures qui seront, le cas échéant, mises en place pour permettre un traitement effectif de la situation.

6.4. Déclaration des accidents du travail ou de trajet

Le télétravailleur bénéficie de la législation relative aux accidents du travail et de trajet dans les conditions prévues par les textes en vigueur.

Dès lors, en cas d'accident à son domicile survenu à l'occasion du travail ou par le fait du travail, le télétravailleur doit le déclarer immédiatement auprès du département des Ressources Humaines dans un délai de 48 heures au plus tard suivant sa survenance.

ARTICLE 7 – STATUT DU TELETRAVAILLEUR

7.1. Egalité de traitement

Le télétravailleur régulier ou occasionnel bénéficie dans le cadre de son activité en télétravail des mêmes droits et avantages individuels et collectifs que ceux applicables aux salariés en situation comparable travaillant de manière permanente dans les locaux de la Société.

Ainsi, l’ensemble des règles applicables en matière de rémunération, de durée de travail, d’évaluation des résultats, d’accès à la formation, d’accès à l’information, de gestion de carrière sont identiques à celles des salariés travaillant dans les locaux de la Société.

7.2. Confidentialité et protection des données

L’espace de télétravail doit permettre de garantir la confidentialité des données utilisées.

Le salarié en télétravail s’engage à respecter les obligations professionnelles et les règles de sécurité et de confidentialité en vigueur au sein de la Société.

Il est notamment tenu de respecter les dispositions du Règlement intérieur et de toutes ses annexes (Charte informatique, Code de déontologie, Politique sur les médias et les réseaux sociaux …).

Le télétravailleur doit assurer l’intégrité, la disponibilité et la confidentialité des informations données qui lui sont confiées, auxquelles il a accès ou qu’il crée dans le cadre du télétravail, sur tout support et par tout moyen et notamment sur papier, oralement ou électroniquement. Il veille à verrouiller l’accès de son matériel informatique afin de s’assurer qu’il en soit le seul utilisateur pendant la connexion au réseau de la Société.

Article 8 – Accompagnement des télétravailleurs et responsables hiérarchiques

L’accessibilité d’un nombre important de salariés au télétravail conduit à une évolution sensible des relations et de l’organisation du travail au sein de la Société. Ainsi, par exemple, les modalités de communication entre les salariés, le management d’équipe, le pilotage ou le reporting des salariés ainsi que les modalités d’occupation des locaux peuvent s’en trouver profondément modifiées (ex. mise en place du flex office).

C’est sur la base de ce constat que la Société souhaite mettre en place un dispositif d’accompagnement des salariés permettant d’assurer la transition vers ce changement culturel mais aussi d’adapter les pratiques quotidiennes existantes dans les équipes.

L’accompagnement des salariés en situation de télétravail, des managers et des équipes est l’une des conditions clés du développement et de la réussite du télétravail et est assuré par le Département des Ressources Humaines.

Cet accompagnement pourra notamment prendre la forme d’actions de formation relatives à l’exercice du télétravail au sein de la Société. Ces actions consistent notamment à sensibiliser :

  • les candidats au télétravail aux bonnes pratiques en matière de santé et de sécurité, de droit à la déconnexion, d’ergonomie, de sécurisation des données, etc.

  • les managers disposant de salariés télétravailleurs au management à distance, à l’intégration du télétravail dans la relation quotidienne entre télétravailleur et son manager mais aussi à l’identification des risques psychosociaux auxquels les salariés en situation de télétravail pourraient être exposés notamment du fait du risque d’isolement.

En complément, un guide relatif au télétravail est remis aux salariés et à leurs managers qui comprend :

  • un questionnaire et quelques conseils pour guider les responsables hiérarchiques dans leur décision ;

  • un questionnaire d’auto-évaluation, proposé au salarié pour qu’il s’assure que toutes les conditions sont réunies pour exercer ses activités en télétravail ;

  • une sensibilisation destinée aux salariés et managers qui décrit les bonnes pratiques les conseils de gestion au quotidien.

Article 9 – Dispositions finales

9.1 - Informations des salariés sur les dispositions de l’accord

Le présent accord fait l'objet d'une large diffusion au sein de la Société. Il est tenu à la disposition de l'ensemble des salariés, qui peuvent en prendre connaissance auprès du département des Ressources Humaines, et mis en ligne sur l'intranet de la Société.

Les salariés sont tenus informés de sa mise en place par une communication spécifique.

9.2 – Durée et entrée en vigueur

Le présent accord est conclu pour une durée indéterminée et entre en vigueur à compter de la fin de la période de télétravail total ou partiel pour motif épidémique et, au plus tard à compter du 1er octobre 2021.

9.3 – Modification et dénonciation

Les parties conviennent que le présent accord peut être modifié, à tout moment au cours de son application, par avenant conclu dans le respect de la réglementation en vigueur.

Toute demande de révision doit être accompagnée d’une proposition de modification.

Les dispositions du présent accord dont la révision est demandée s’appliqueront jusqu’à l’entrée en vigueur d’un nouvel accord. A défaut de nouvel accord, les dispositions dont la révision a été demandée continueront de rester en vigueur.

Conformément aux articles L. 2222-6 et L. 2261-9 du Code du travail, l’accord peut par ailleurs être dénoncé par l’une des parties signataires par lettre recommandée avec accusé de réception adressée à l’ensemble des autres signataires et adhérents ainsi qu’à la DREETS compétente.

9.4 – Formalités et dépôt de publicité de l’accord

Après sa conclusion, le présent accord sera notifié à l’ensemble des organisations syndicales représentatives par lettre recommandée avec accusé de réception ou par lettre remise en main propre contre décharge.

Conformément à la réglementation, le présent accord, accompagné des pièces mentionnées aux articles D. 2231-2 et suivants du Code du travail, fera l’objet d’un dépôt dans les conditions prévues par la réglementation.

L’accord sera également remis au secrétariat-greffe du Conseil de Prud’hommes du lieu de conclusion de l'accord.

Il sera porté à la connaissance de l’ensemble des salariés des sociétés composant l’UES conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur.

Le présent accord fera par ailleurs l’objet d’une publication dans une base de données nationale.

Fait à Paris, le 4 juin 2021, en 6 exemplaires.

Pour l’U.E.S. Rothschild Martin Maurel

Madame ……………………………………..

Pour la C.F.D.T.

Monsieur ………………………./ Madame ……………………….

Pour la C.F.T.C.

Madame …………………………….

Pour le S.N.B.

Monsieur ……………………… / Monsieur …………………….

(Faire précéder les signatures de la mention manuscrite « Lu et approuvé »)

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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