Accord d'entreprise "ACCORD D'ENTREPRISE RELATIF AU DROIT A LA DECONNEXION" chez MISSION LOCALE INSERTION FORMATION EMPLOI DU GRAND AMIENOIS (Siège)
Cet accord signé entre la direction de MISSION LOCALE INSERTION FORMATION EMPLOI DU GRAND AMIENOIS et le syndicat CGT et CFDT le 2017-12-18 est le résultat de la négociation sur les conditions de travail, l'hygiène, la santé au travail.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CGT et CFDT
Numero : A08018002341
Date de signature : 2017-12-18
Nature : Accord
Raison sociale : MISSION LOCALE INSERTION FORMATION EMP
Etablissement : 32679473200031 Siège
Conditions, hygiène, santé : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur le thème Conditions de sécurité et d'hygiène, santé et médecine du travail, prévention des risques, CHSCT
Conditions du dispositif conditions, hygiène, santé pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2017-12-18
ACCORD D’ENTREPRISE
RELATIF au DROIT a la DECONNEXION
Entre les soussignés :
La MISSION LOCALE INSERTION FORMATION EMPLOI du GRAND AMIENOIS
Immatriculée sous le numéro 326 794 732 00031,
Dont le siège social est situé au 10, rue Gresset à Amiens
Représentée par , en sa qualité de Président(e),
Ci-après désignée « L’Association»,
D’une part,
Et :
Les organisations syndicales de salariés représentatives :
Le syndicat CGT représenté par , en sa qualité de délégué(e) syndical(e),
Le syndicat CFDT-SYNAMI représenté par , en sa qualité de délégué(e) syndical(e),
Ci après désignées « Les Organisations Syndicales »
D’autre part.
PREAMBULE
Les signataires se sont réunis pour définir les modalités d’exercice par les salariés de leur droit à la déconnexion en application de l’article L.2242-8,7° du Code du travail tel qu’issu de la loi n°2016-1088 du 8 août 2016.
Ils réaffirment l’importance d’un bon usage des outils informatiques en vue d’un nécessaire respect des temps de repos et de congé ainsi que de l’équilibre entre vie privée et familiale et vie professionnelle.
IL A ETE CONVENU CE QUI SUIT :
ARTICLE PRELIMINAIRE : DECONNEXION - DEFINITIONS
Il y a lieu d’entendre par :
Droit à la déconnexion : le droit pour le salarié de ne pas être connecté à ses outils numériques professionnels en dehors de son temps de travail ;
Outils numériques professionnels : outils numériques physiques (ordinateurs, tablettes, smartphones, réseaux filaires etc.) et dématérialisés (logiciels, connexions sans fil, messagerie électronique, internet/extranet etc.) qui permettent d’être joignable à distance ;
Temps de travail : horaires de travail du salarié durant lesquelles il est à la disposition de son employeur et comprenant les heures normales de travail du salarié et les heures supplémentaires, à l’exclusion des temps de repos quotidien et hebdomadaires, des congés payés, des congés exceptionnels, des jours fériés et des jours de repos.
ARTICLE 1 : CHAMP D’APPLICATION
Le présent accord s’applique à l’ensemble des salariés de la Mission Locale Insertion Formation Emploi du Grand Amiénois.
ARTICLE 2 : SENSIBILISATION ET FORMATION A LA DECONNEXION
Des temps d’échange seront prévus lors des réunions d’équipe afin d’informer et sensibiliser sur les risques, les enjeux et les bonnes pratiques liées à l’utilisation des outils numériques.
ARTICLE 3 : LUTTE CONTRE LA SURCHARGE INFORMATIONNELLE LIEE A L’UTILISATION DE LA MESSAGERIE ELECTRONIQUE PROFESSIONNELLE
Afin d’éviter la surcharge informationnelle, il est recommandé à tous les salariés de :
S’interroger sur la pertinence de l’utilisation de la messagerie électronique professionnelle par rapport aux autres outils de communication disponibles ;
S’interroger sur la pertinence des destinataires du courriel ;
Utiliser avec modération les fonctions « CC » ou « Cci » ;
S’interroger sur la pertinence des fichiers à joindre aux courriels ;
Eviter l’envoi de fichiers trop volumineux ;
Indiquer un objet précis permettant au destinataire d’identifier immédiatement le contenu du courriel.
ARTICLE 4 : LUTTE CONTRE LE STRESS LIE A L’UTILISATION DES OUTILS NUMERIQUES PROFESSIONNELS
Afin d’éviter le stress lié à l’utilisation des outils numériques professionnels, il est également recommandé à tous les salariés de :
S’interroger sur le moment opportun pour envoyer un courriel/SMS ou appeler un collaborateur sur son téléphone professionnel (pendant les horaires de travail) ;
Ne pas solliciter de réponse immédiate si ce n’est pas nécessaire ;
Définir le « gestionnaire d’absence au bureau » sur la messagerie électronique et indiquer les coordonnées d’une personne à joindre en cas d’urgence ;
Privilégier les envois différés lors de la rédaction d’un courriel en dehors des horaires de travail.
ARTICLE 5 : DROIT A LA DECONNEXION EN DEHORS DU TEMPS DE TRAVAIL EFFECTIF
Les périodes de repos, congé et suspension du contrat de travail doivent être respectées par l’ensemble des acteurs de la structure.
Concernant plus particulièrement l’usage de la messagerie électronique professionnelle, il est précisé que le salarié n’est jamais tenu de prendre connaissance des courriels qui lui sont adressés ou d’y répondre en dehors de son temps de travail.
Il a été convenu, que soit intégré à la signature de mail, le message suivant :
« Les courriels envoyés en dehors des heures de travail ne requièrent ni réponse immédiate ni réponse en dehors des heures de travail ».
Il en est de même de l’utilisation de l’applicatif I-Milo ou des appels et messages téléphoniques professionnels reçus pendant les temps de repos ou de congé.
Les responsables, s’abstiennent, dans la mesure du possible et sauf urgence avérée, de contacter leurs subordonnés en dehors de leurs horaires de travail tels que définis au contrat de travail ou par l’horaire collectif applicable au sein de la structure.
Dans tous les cas, l’usage de la messagerie électronique ou du téléphone professionnel en dehors des horaires de travail doit être justifié par la gravité, l’urgence et/ou l’importance du sujet en cause.
ARTICLE 6 : SUIVI de l’ACCORD
A l’occasion de chaque négociation annuelle obligatoire, la Direction s’engage à dresser un bilan de l’application des mesures et à le communiquer aux partenaires sociaux.
ARTICLE 7 : DUREE ET ENTREE EN VIGUEUR DE L’ACCORD
Le présent accord est conclu pour une durée de 3 ans.
Il prendra effet au 1er Janvier 2018.
Conformément à l’article L.2222-4 du Code du travail les dispositions cesseront automatiquement et de plein droit 3 ans après sa date d’application soit au 31 Décembre 2020.
ARTICLE 8 : REVISION et DENONCIATION
Le présent accord pourra être révisé à tout moment, par accord entre les parties à l’issue d’une période d’un an à compter de la date de prise d’effet du présent accord, dans les conditions prévues par les articles L 2261-7 et L 2261-8 du Code du travail.
Toute demande de révision, totale ou partielle, devra être effectuée par lettre recommandée avec accusé de réception adressée aux autres parties signataires. Elle doit être accompagnée d’une proposition nouvelle sur le point à réviser. La discussion de la demande de révision doit s’engager dans les 3 mois suivants la présentation de celle-ci. Toute modification fera l’objet d’un avenant conclu dans les conditions prévues par les dispositions législatives et règlementaires.
Les parties signataires du présent accord ont également la possibilité de le dénoncer sous réserve de respecter un préavis de trois mois.
La dénonciation par l’une des parties signataires doit être notifiée par lettre recommandée avec accusé de réception adressée aux autres parties signataires.
ARTICLE 9 : COMMUNICATION et DEPOT
Conformément aux articles aux articles D 2231-2 et suivants du Code du travail, le présent accord fera l’objet d’un dépôt auprès du secrétariat-greffe du Conseil de Prud’hommes d’Amiens et de la DIRECCTE d’Amiens (dont une version sur support papier signé des parties et une version sur support électronique).
Le présent accord sera porté à la connaissance des salariés par voie d’affichage.
Un exemplaire du présent accord sera remis aux Représentants du Personnel.
Fait en 5 exemplaires
A Amiens, le 18 Décembre 2017
Pour l’Association,
En sa qualité de Président(e), |
Pour les Organisations syndicales de salariés représentatives
Le syndicat CFDT-SYNAMI représenté par en sa qualité de délégué(e) syndical(e), |
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Le syndicat CGT représenté par en sa qualité de délégué(e) syndical(e), |
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