Accord d'entreprise "ACCORD PORTANT SUR L’EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES ET LA QUALITE DE VIE AU TRAVAIL AU SEIN DE LA SOCIETE ACMAN AU TITRE DE L’EXERCICE 2018 - 2019 DANS LE CADRE DE LA NEGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE" chez ACMAN (Siège)
Cet accord signé entre la direction de ACMAN et les représentants des salariés le 2018-06-29 est le résultat de la négociation sur les travailleurs handicapés, l'égalité salariale hommes femmes.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et les représentants des salariés
Numero : T07018000093
Date de signature : 2018-06-29
Nature : Accord
Raison sociale : ACMAN
Etablissement : 33108728800030 Siège
Égalité HF : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur les thèmes suivants
Conditions du dispositif égalité HF pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2018-06-29
ACCORD PORTANT SUR L’EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES ET LA QUALITE DE VIE AU TRAVAIL AU SEIN DE LA SOCIETE XXXXX AU TITRE DE L’EXERCICE 2018 - 2019 DANS LE CADRE DE LA NEGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE
Entre les soussignés :
La société XXXXX
Représentée par Monsieur XXXXX
Agissant en qualité de Directeur
Ci-après dénommée : "XXXXX"
De première part
Et :
L’organisation syndicale CFDT
Représentée par Mme XXXXX, en sa qualité de Déléguée syndicale, assistée de Messieurs XXXXX et XXXXX en leur qualité de délégation salariale,
De seconde part
Table des matières
3. L’insertion professionnelle et le maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés 5
4. Le régime de protection complémentaire au sein de la société XXXXX 6
5. L’égalité professionnelle 6
8. Le droit à la déconnexion 10
9. Modalités de suivi et d’évaluation de la réalisation des engagements 10
10. Entrée en vigueur, notification, durée et révision 10
10.1. Entrée en vigueur et durée 10
10.3. Clause de sauvegarde et de Rendez-vous 11
PREAMBULE
Dans le cadre de la négociation annuelle obligatoire, la société XXXXX a invité sa Déléguée syndicale, Madame XXXXXXXXXX à participer à la négociation portant sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et la qualité de vie au travail dans le cadre de l’application de l’article L2211-1 du code du travail et de la loi n°2015-994 du 17 aout 2015 relative au dialogue social et à l’emploi, dite loi Rebsamen.
Accompagnée d’une délégation salariale composée de deux salariés, Monsieur XXXXX et Monsieur XXXXX, la Déléguée syndicale, Madame XXXXXXXXXX, a participé à ces négociations. Ces dernières ont été menées dans un objectif d’échange et de collaboration, et ont fait l’objet de 3 réunions : réunion préparatoire, réunion de négociation et réunion de clôture. Celles-ci ont permis à chacune des parties de faire des propositions d’évolution sur différents sujets en trouvant des accords, en ouvrant la voie à des réflexions mais également en identifiant des points de désaccord.
Le présent accord portant sur la l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et la qualité de vie au travail a vocation à retranscrire le résultat des échanges ayant eu cours dans le cadre de la négociation annuelle obligatoire au titre de l’exercice 2018-2019 au sein de la société XXXXX.
1. Objet
Le présent accord a pour objet de venir formaliser l’issue des négociations annuelles obligatoires portant sur les thématiques suivantes : insertion professionnelle et maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés, régime de protection sociale, égalité professionnelle, pénibilité, droit d’expression et droit à la déconnexion. Il est conclu pour la durée de l’exercice 2018-2019.
2. Champ d’application
Le présent accord s’applique à l’ensemble des salariés de la société XXXXX en contrat à durée indéterminée ou en contrat à durée déterminée.
3. L’insertion professionnelle et le maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés
L’entreprise XXXXX est assujettie à l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés, et doit employer au minimum 2 travailleurs handicapés.
XXXXX satisfait son obligation par l’emploi de travailleurs handicapés : en effet, la société XXXXX compte actuellement 2 salariés reconnus travailleurs handicapés. L’ensemble de ces salariés ont été reconnus travailleurs handicapés pendant leur période d’emploi au sein de l’entreprise et sont actuellement toujours à leur poste de travail.
Des rencontres régulières avec la médecine du travail, pour aménager et prendre en compte les restrictions médicales sont réalisées.
Plus ponctuellement, la société a travaillé en collaboration avec le SAMETH qui apportent aides et conseils aux employeurs et aux personnes handicapées à toutes les étapes de la démarche, en fonction des besoins rencontrés : informations et conseils sur le cadre juridique et la démarche de maintien dans l'emploi, analyse de la situation et accompagnement dans la recherche et la construction de solutions adaptées et mobilisation des aides et prestations techniques, humaines et financières pour la mise en œuvre de la solution de maintien.
En matière d’insertion, l’entreprise rencontre régulièrement les conseillers CAP EMPLOI, de manière à ce qu’ils connaissent l’entreprise et ses emplois, et proposer des candidats lorsque la société est amenée à recruter.
En matière de formation professionnelle, les travailleurs handicapés sont intégrés au plan de formation de la société au même titre que les autres salariés, en fonction des besoins en formation recensés.
Les parties n’ayant pas, respectivement, de propositions particulières à formuler en la matière, et les travailleurs handicapés, au sein de la société XXXXX, bénéficiant de l’accès à l’emploi, à la formation et à la promotion professionnelle dans les mêmes conditions que les autres salariés, ce sujet ne fait pas l’objet d’accord particulier entre les parties.
4. Le régime de protection complémentaire au sein de la société XXXXX
Il existe dans l’entreprise des contrats prévoyance et frais de santé, la Direction souhaite pérenniser ceux-ci en essayant de maintenir des garanties correctes et une tarification acceptable.
Les parties n’ayant pas, respectivement, de propositions particulières à formuler en la matière, ce sujet ne fait pas l’objet d’accord particulier entre les parties.
5. L’égalité professionnelle
Préambule
L’état actuel de la situation dans la branche de la métallurgie révèle une faible présence des femmes dans les métiers de la métallurgie, tous métiers et qualifications confondus. Le défi à relever réside dans une féminisation du secteur d’activité de la métallurgie historiquement très masculin.
Animées par la volonté de féminiser la profession et d’aider les entreprises à répondre à leurs obligations légales en matière d’égalité professionnelle femmes/hommes, la branche de la métallurgie et ses UIMM territoriales développent depuis plusieurs années une politique d’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes.
Cette réalité se retrouvant au sein de la société XXXXX, où la population féminine représente 27.3% de l’ensemble des salariés et 11.3% au sein de la catégorie professionnelle « ouvrier » (données au 31 mars 2018), la société XXXXX souhaite mettre en œuvre des actions en matière d’égalité professionnelle, gage de performance et de bien vivre en entreprise, permettant la féminisation des métiers, l’accès à la formation professionnelle et la suppression des écarts de rémunération entre les hommes et les femmes.
5.1 Objet
Le présent accord a pour objet de mettre en place les dispositions en faveur de l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes au sein de la société XXXXX, dans le cadre des articles L 2242-5 et L 2242-5-1 du Code du travail.
Le présent accord fait suite à la réalisation des rapports annuels uniques et aux rapports de situation comparée pour les exercices 2016-2017 et 2017-2018, au sein desquels les plans d’action relatifs à l’égalité professionnel sont insérés (document joint en annexe).
Il est conclu pour la durée de l’exercice 2018-2019.
5.2 Champ d’application
Le présent accord s’applique à l’ensemble des salariés de la société XXXXX en contrat à durée indéterminée ou en contrat à durée déterminée.
5.3 Premier domaine d’action choisi : L’embauche
5.3.1 Objectif de progression retenu
Afin de tendre vers l’objectif de féminisation des métiers de la métallurgie fixé par la branche professionnelle, la société XXXXX, à travers cet accord, souhaite valoriser la mixité des candidatures et assurer la mixité des recrutements.
5.3.2 Actions et mesures
Dans le cadre de l’objectif de progression retenu, pour le domaine d’action « Embauche », et relativement à l’objectif de valorisation de la mixité des candidatures et d’assurer la mixité des candidatures dans le cadre du recrutement au sein de la société XXXXX, les actions pour lesquelles l’entreprise s’engage sont la sensibilisation et l’information sur les enjeux du recrutement (bonnes pratiques, éviter les stéréotypes, …) des membres de l’équipe dirigeante et des managers opérationnels de la société XXXXX qui sont amenés, en raison de leurs fonctions, à recruter.
5.3.3 Indicateurs chiffrés
Afin de suivre l’atteinte de cet objectif de progression, l’entreprise s’engage à ce que 100% des membres de l’équipe dirigeante et 100% des managers amenés à recruter soient informés et sensibilités par le biais d’une réunion de sensibilisation et de formation au cours de l’exercice 2018-2019.
5.4 Deuxième domaine d’action choisi : La formation
5.4.1 Objectif de progression retenu
En lien avec la réforme de la formation professionnelle du 5 mars 2014 et dans l’objectif de permettre à chaque salarié de bénéficier de formations et d’évoluer au sein de l’entreprise, la société XXXXX s’engage à développer l’accès à la formation professionnelle des salariés en prenant en compte les contraintes familiales des salariés inscrits à une formation.
5.4.2 Actions et mesures
Dans le cadre de l’objectif de progression retenu, pour le domaine d’action « Formation », les actions mises en œuvre sont :
- Le fait de privilégier les actions de formation sur site lors de l’élaboration du plan de formation et la programmation des formations en lien avec les organismes de formation.
- La programmation et la planification des formations extérieures à l’entreprise en respectant un délai de prévenance auprès des salariés de 15 jours minimum.
5.4.3 Indicateurs chiffrés
Afin de suivre l’atteinte de cet objectif de progression, l’entreprise s’engage, concernant l’action « privilégier les actions sur site », à communiquer annuellement le nombre de formations réalisées dans les locaux de l’entreprise au regard du nombre total de formations réalisées.
Concernant l’action « respecter un délai de prévenance de 15 jours minimum avant toute action de formation en dehors du site », l’entreprise s’engage à communiquer le nombre de formations pour lequel le délai a été respecté au regard du nombre total de formations réalisées en dehors du site.
5.5 Troisième domaine d’action choisi : l’articulation entre l'activité professionnelle et l'exercice de la responsabilité familiale
5.5.1 Objectif de progression retenu
Dans le cadre du domaine d’action retenu, la société XXXXX, en collaboration avec les Institutions représentatives du personnel, propose de travailler à l’organisation du temps de travail dans un état d’esprit général de recherche d’équilibre de vie.
5.5.2 Actions et mesures
Dans le cadre de l’objectif de progression retenu, pour le domaine d’action « Articulation entre l'activité professionnelle et l'exercice de la responsabilité familiale », l’action mise en œuvre est l’élaboration d’une Charte des temps permettant à la fois d’encadrer les plages horaires « réunion », de prendre en compte le temps de présence des salariés à temps partiel mais également de développer les modes de réunion évitant les déplacements (visio-conférence, téléconférence, …)
5.5.3 Indicateurs chiffrés
Afin de suivre l’atteinte de cet objectif de progression, l’entreprise s’engage, concernant l’action « charte des temps », à réaliser la création de la Charte en associant les institutions représentatives du personnel et à communiquer cette Charte à l’ensemble des salariés.
5.6 Quatrième domaine d’action choisi : La rémunération effective
5.6.1 Objectif de progression retenu
Dans le cadre de la démarche impulsée par la branche professionnelle en matière de suppression des écarts de rémunération entre les hommes et les femmes, la société XXXXX s’engage à s’assurer de l’égalité de rémunération à l’embauche quel que soit le sexe, à compétences et expérience équivalentes.
5.6.2 Actions et mesures
Afin de répondre à cet objectif de progression, la société XXXXX met en place les mesures suivantes :
- Déterminer, dans le cadre des recrutements à un poste donné, le niveau de la rémunération de base afférente à ce poste, avant la diffusion de l’offre.
- Assurer lors des embauches, que sur un même poste, à diplômes et expérience équivalents, la rémunération proposée a été analogue.
5.6.3 Indicateurs chiffrés
Afin de suivre l’atteinte de cet objectif de progression, l’entreprise s’engage, concernant l’action « déterminer le niveau de rémunération afférent au poste avant la diffusion de l’offre », à communiquer le nombre de rémunérations de base fixées avant la diffusion de l’offre au regard du nombre d’offres déposées.
Concernant l’action « assurer la proposition d’une rémunération analogue », l’entreprise s’’engage à communiquer annuellement, à travers le rapport de situation comparée que les rémunérations proposées sont analogues au regard du poste, des diplômes et de l’expérience.
5.7 Modalités de suivi et d’évaluation de la réalisation des engagements
Un bilan des engagements souscrits sera communiqué à la fin de chaque année d’application du présent accord aux membres du comité d’entreprise à travers le rapport de situation comparé annuel.
6. La pénibilité
La Direction propose de détailler ce sujet à l’issue de l’année 2018, l’appréciation des seuils faisant l’objet d’une évaluation in concreto. Les parties n’ayant pas, respectivement, de propositions particulières à formuler en la matière, ce sujet ne fait pas l’objet d’accord particulier entre les parties.
7. Le droit d’expression
Les parties n’ayant pas, respectivement, de propositions particulières à formuler en la matière, ce sujet ne fait pas l’objet d’accord particulier entre les parties.
8. Le droit à la déconnexion
La société XXXXX propose de mettre en place une Charte sur le sujet du droit à la déconnexion. Les parties n’ayant pas, respectivement, de propositions particulières à formuler en la matière, ce sujet ne fait pas l’objet d’accord particulier entre les parties.
9. Modalités de suivi et d’évaluation de la réalisation des engagements
Un bilan des engagements souscrits sera communiqué à la fin de chaque année d’application du présent accord aux membres du comité d’entreprise à travers le rapport de situation comparé annuel.
10. Entrée en vigueur, notification, durée et révision
10.1. Entrée en vigueur et durée
Le présent accord entrera en vigueur à compter du 30 juin 2018.
Il est conclu pour une durée déterminée correspondant à l’exercice 2018-2019.
10.2. Notification
Conformément à l’article L. 2231-5 du code du travail, le texte du présent accord est notifié à l'ensemble des organisations syndicales représentatives dans l'entreprise XXXXX.
10.3. Clause de sauvegarde et de Rendez-vous
Dans l’hypothèse où des modifications législatives ou conventionnelles postérieures à la date de signature du présent accord auraient pour effet de remettre en cause une ou plusieurs de ses dispositions ou son équilibre global, la Direction en informera immédiatement les organisations syndicales représentatives, s’il en existe au sein de l’entreprise, et ouvrira de nouvelles négociations
L’obligation de négociation sur les thèmes envisagés au cours de cet accord étant annuelle, de nouvelles négociations seront ouvertes dans, au maximum, un an à compter de la date de signature du présent accord.
11. Publicité et dépôt
Le présent accord est, à la diligence de la Société :
Déposé sur www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr, accompagné des pièces exigées par les textes légaux et réglementaires en vigueur.
Déposé au secrétariat greffe du Conseil de Prud’homme de Vesoul.
Le personnel est avisé du contenu du présent accord par affichage.
Fait en 3 exemplaires originaux
A RIOZ, le 29 juin 2018
Pour la CFDT Pour la société XXXXX
La déléguée syndicale, Le Directeur,
Madame XXXXXXXXXX 1 Monsieur XXXXX1
1 Signature précédée de la mention manuscrite « lu et approuvé – bon pour accord » - chacune des pages précédentes paraphée par l’ensemble des parties ↩
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