Accord d'entreprise "Un accord relatif a l'égalité professionnelle hommes femmes et la qualité de vie au travail de 2020 a 2022" chez KEOLIS QUIMPER (Siège)
Cet accord signé entre la direction de KEOLIS QUIMPER et le syndicat CFDT et UNSA le 2020-12-01 est le résultat de la négociation sur l'égalité professionnelle, la qualité de vie au travail et l'équilibre pro perso.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFDT et UNSA
Numero : T02920004208
Date de signature : 2020-12-01
Nature : Accord
Raison sociale : KEOLIS QUIMPER
Etablissement : 33422697400049 Siège
Vie professionnelle : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur les thèmes suivants
Conditions du dispositif vie professionnelle pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2020-12-01
Accord relatif à l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes
et à la qualité de vie au travail
de 2020 à 2022
Entre
La société Keolis Quimper :
représentée par M. agissant en qualité de Directeur, d’une part,
Et les organisations syndicales :
UNSA représentée par M , agissant en qualité de Délégué Syndical,
CFDT-SNTU représentée par M. agissant en qualité de Délégué Syndical, d’autre part,
Il est conclu le présent accord relatif à l’égalité professionnelle entre hommes et femmes, et à la qualité de vie au travail en application des dispositions de l’article L. 2242-8 Code du travail.
Préambule
Keolis Quimper, par son activité et les territoires qu’elle dessert, est un des acteurs essentiels de Quimper Bretagne Occidentale.
L’entreprise marque sa volonté de respecter le principe d’égalité de traitement entre les femmes et les hommes et rappelle en premier lieu son attachement à ce principe, source de dynamisme, d’équilibre et d’efficacité indispensable à l’entreprise.
D’une façon générale, l’entreprise poursuit une politique visant à promouvoir la qualité de vie au travail en développant des actions visant à préserver et à améliorer les conditions de travail. Elle s’engage à tout mettre en œuvre pour améliorer le bien-être au travail des salariés.
Depuis le 1er janvier 2012, toutes les entreprises d’au moins 50 salariés doivent, afin d’assurer l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, être couvertes, par un accord d’entreprise, ou à défaut par un pan d’action.
La loi n°2015-994 du 17 août 2015 relative au dialogue social et à l’emploi a élargi cette obligation de négocier. Ainsi, les entreprises d’au moins 50 salariés ont l’obligation d’ouvrir une négociation relative à l’égalité professionnelle et à la qualité de vie au travail, et peuvent conclure un accord global sur ces deux thématiques.
C'est dans ce contexte que Keolis Quimper va mettre en place l’accord suivant.
Article 1 - Champ d’application
L’ensemble du personnel de l’entreprise est concerné par cet accord.
Article 2 - Objectif
L’objet du présent accord est de favoriser l’égalité d’accès à l’égalité professionnelle pour tous les salariés et de promouvoir la qualité de vie au travail.
Article 3 - Actions d’accompagnement en faveur de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes
Conformément aux dispositions légales en vigueur, l’entreprise Keolis Quimper fixe par cet accord des objectifs de progression, des actions permettant de les atteindre et des indicateurs chiffrés pour les suivre dans les différents domaines d’actions suivants :
. Embauche . Formation
. Promotion professionnelle . Classification
. Conditions de travail . Rémunération effective
Article 3.1 – Mesures en faveur de l’embauche
Objectif | Le processus de recrutement est unique et se déroule de la même façon, dans les mêmes conditions et selon les mêmes règles, pour les femmes et pour les hommes. Les critères retenus pour le recrutement sont fondés sur les compétences, l’expérience professionnelle, la nature des diplômes détenus par le candidat. En aucun cas, ils ne sont fondés sur le sexe des personnes. Afin de favoriser la mixité dans ses emplois, l’entreprise souhaite recruter davantage de femmes dans les métiers aujourd’hui occupés en majorité par des hommes et inversement. Elle mettra en œuvre, pour y parvenir, les actions décrites ci-dessous. |
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Actions retenues | L’entreprise s’engage à : . Veiller à ce que les offres d’emploi s’adressent aux candidats des 2 sexes (libellé H/F systématique) et ne véhiculent aucun stéréotype discriminatoire. . Accroître la sensibilisation et/ou la formation du personnel intervenant lors du processus de recrutement, sur les risques de discriminations directes ou indirectes lors de l’embauche. . Utiliser des critères de recrutement objectifs fondés sur les compétences requises |
Indicateurs chiffrés | La réalisation de ces objectifs sera mesurée à l’aide des indicateurs chiffrés suivants : . Nombre d’offres d’emploi analysées et validées par les RH. . Augmentation de la sensibilisation et/ou la formation du personnel intervenant lors du processus de recrutement, sur les risques de discriminations directes ou indirectes lors de l’embauche. . Nombre de recrutements réalisés conformément aux principes définis dans le guide de bonnes pratiques du recrutement. |
Article 3.2 – Mesures en faveur de la formation
Objectif | La formation représente un levier majeur du maintien et du développement des compétences de l’entreprise. En ce sens, elle constitue un investissement indispensable pour l’entreprise comme pour les collaborateurs et un droit ouvert à tous les salariés, hommes et femmes. L’entreprise s’engage donc à ce que les moyens apportés pour le développement professionnel de chacun et pour l’adaptation aux évolutions de l’entreprise soient équilibrés dans leur répartition entre les hommes et les femmes. |
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Actions retenues | Pour ce faire, l’entreprise s’engage à proposer un entretien après un congé maternité, adoption ou parental et en cas d’absence de plus de 6 mois afin de faciliter le retour du salarié dans l’entreprise, dans un délai d’1 mois maximum. |
Indicateurs chiffrés | La réalisation des objectifs pris ci-dessus sera mesurée à l’aide de l’indicateurs chiffré suivant : Réalisation à 100% des entretiens sollicités par les salariés concernés, après un congé maternité, adoption ou parental et en cas d’absence de plus de 6 mois afin de faciliter le retour du salarié dans l’entreprise. |
Article 3.3 – Mesures en faveur de la promotion professionnelle
Objectif | L’entreprise réaffirme le principe de l’égalité des chances entre les hommes et les femmes en matière d’évolution professionnelle. Ce principe consiste à appliquer un système d’évolution professionnelle sur la base de critères identiques pour les hommes et les femmes. Les évolutions professionnelles (changement de poste à un niveau de responsabilité supérieur, changement de catégorie professionnelle, changement de coefficient,…) doivent tenir compte du respect de la proportionnalité des promotions entre femmes et hommes à compétences, expériences, mobilités, profils et performances équivalentes. Par ailleurs, l’entreprise sera sensible à la proportion du nombre de femmes dans les fonctions à responsabilité en se donnant pour objectif d’améliorer l’accès des femmes à ces postes. |
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Action retenue | Pour ce faire, l’entreprise s’engage à : . Veiller à diffuser des offres d’emploi en interne pour permettre un accès à l’information à tous. . Lors de la diffusion d’offre d’emploi en interne, veiller à ne pas sexuer l’offre et respecter les mêmes exigences que lors du recrutement externe. . Sélectionner les candidatures internes en fonction des seules compétences techniques et personnelles en respectant les mêmes principes que lors du recrutement externe. . Assurer une représentation équilibrée F/H sur les listes de candidatures aux élections professionnelles. |
Indicateur chiffré | La réalisation des objectifs pris ci-dessus sera mesurée à l’aide des indicateurs chiffrés suivants : . Nombre d’offres publiées. . Nombre d’offres sexuées/ nombre d’offres publiées. . Nombre de mobilités réalisées en interne selon les principes de recrutement prévus dans le guide des bonnes pratiques. . Nombre de femmes candidates / nombre de candidatures. |
Article 3.4 – Mesures en faveur de la classification
L’entreprise réaffirme le principe de l’égalité des chances entre les hommes et les femmes dans le cadre de la classification des postes en entreprise.
Ce principe, qui consiste à veiller à la cohérence des classifications entre les hommes et les femmes en fonction des postes occupés, est d’ores et déjà respecté au sein de la filiale et ce, compte tenu de l’application stricte de la grille de classification conventionnelle.
Article 3.5 – Mesures en faveur de l’amélioration des conditions de travail
Objectif | L’entreprise souhaite poursuivre ses actions afin de parfaire les conditions de travail de l’ensemble des salariés hommes et femmes confondus. Elle est particulièrement attentive à l’amélioration de l’ergonomie des postes de travail afin d’assurer aux salariés les conditions d’un bien-être professionnel. |
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Action retenue | Pour ce faire, l’entreprise s’engage à : . Informer de la possibilité de solliciter une visite médicale auprès du service de santé au travail pour chaque salariée ayant déclaré sa grossesse. . Assurer aux hommes et aux femmes les mêmes conditions de travail, l’accès au même type de poste et de roulement, aux temps partiels comme aux temps complets. . Rappeler aux salariés que l’accès aux services de nuit est égal. Analyser la répartition hommes/femmes aux services de nuit. . Toutes les demandes de changement de planning sont examinées. Veiller à l’équité de traitement des roulements de congés payés. |
Indicateur chiffré | La réalisation des objectifs pris ci-dessus sera mesurée à l’aide des indicateurs chiffrés suivants : . 100% des visites médicales sollicitées par les salariés font l’objet d’une demande auprès du service de santé au travail. . Nb managers informés de l’obligation. Proportion de réponses écrites versus demandes. . Nb d’information ou d’analyse réalisés sur la durée de l’accord. . Nb de demandes examinées / nb de demandes satisfaites. |
Article 3.6 – Mesures relatives à la rémunération effective
Objectif | L’équité salariale tout au long de la carrière est un fondement essentiel de l’égalité professionnelle. L’appréciation individuelle des salariés est fondée sur le travail accompli, sans particularisme entre les hommes et les femmes, et ne doit pas être influencée par le fait d’un temps partiel ou d’un congé lié à la parentalité. Cette équité sociale est d’ores et déjà appliquée au travers de l’application stricte de la grille de salaires conventionnelle. |
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Actions retenues | L’entreprise s’engage à appliquer strictement les coefficients et niveaux de rémunération correspondants prévus par la convention collective et accords d’entreprise. |
Indicateurs chiffrés | La réalisation de l’objectif pris ci-dessus sera mesurée à l’aide de l’indicateur chiffré suivant : nombre de salariés disposant du coefficient et du salaire correspondant à la convention collective. et accords d’entreprise. |
Article 4 - Mesures en faveur de l’amélioration de la qualité de vie au travail
Conformément aux dispositions légales en vigueur, l’entreprise s’engage à améliorer la qualité de vie au travail grâce à la mise en œuvre de mesures dans les domaines suivants :
. Articulation entre la vie professionnelle et la vie personnelle
. Lutte contre les discriminations en matière de recrutement, d’emploi et d’accès à la
formation professionnelle
. Insertion professionnelle et maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés
. Droit d’expression des salariés
. Droit à la déconnexion
Article 4.1 – Mesures en faveur de l’articulation entre vie professionnelle et personnelle
L’activité de l’entreprise et les missions de service public qu’elle assure s’accompagnent de rythmes de travail particuliers (horaires décalés, roulement notamment).
Ces contraintes assumées, l’entreprise souhaite favoriser la recherche de solutions innovantes, y compris en matière d’organisation du travail, dès lors qu’elles sont compatibles avec la réalisation des missions de l’entreprise.
L’entreprise s’engage donc à :
. Communiquer sur les droits et modalités liés à la parentalité à travers la mise en place d’un
guide sur la parentalité.
. Communiquer par écrit au moins 2 jours avant le début des sessions le type d’actions, les
dates, horaires et lieux de formation.
. Anticiper et mieux appréhender la question de la retraite en organisant notamment des
réunions d’information sur la retraite.
Article 4.2 – Mesures en faveur de la lutte contre les discriminations en matière de
recrutement, d’emploi et d’accès à la formation professionnelle
L’entreprise marque sa volonté de respecter le principe d’égalité de traitement pour tous les salariés. Elle s’engage en matière de non-discrimination et de promotion de l’égalité et s’oppose aux comportements discriminants de toute nature ou contraires à la dignité qui pourraient survenir dans le cadre de l’activité professionnelle.
L’entreprise s’engage donc à :
. Sensibiliser les équipes de recrutement aux obligations légales en matière de non-
discrimination (ex: guide de bonnes pratiques en matière de recrutement rappelant les critères
de discrimination prohibés par la loi).
. Etudier les choix de formation indifféremment selon le sexe F/H.
Article 4.3 – Mesures en faveur de l’insertion professionnelle et du maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés
L’entreprise marque sa volonté de promouvoir le travail des personnes en situation de handicap et de facilité leur accès à un emploi.
De nombreux partenariats se sont développés à cet effet, afin de favoriser le recrutement de personnes handicapées, ou à tout le moins, de leur permettre d’accéder à un emploi.
De même que tout est mis en œuvre pour améliorer leurs conditions de travail.
L’entreprise s’engage donc à :
. Sensibiliser le personnel au handicap afin de faciliter les démarches de reconnaissance de *
travailleur handicapé.
. Développer des relations privilégiées avec des entités extérieures pour la réalisation de
certaines tâches (conclusion de partenariats avec des entités n’employant que des personnes
en situation de handicap).
Article 4.4 – Mesures en faveur de l’exercice du droit d’expression des salariés
L’entreprise souhaite garantir aux salariés de bonnes conditions de travail. Il est important que chacun puisse librement s’exprimer et faire part des difficultés rencontrées au quotidien.
L’entreprise s’engage donc à :
. Organiser des évènements périodiques permettant aux salariés d’exprimer leurs opinions
(ex : coin café à l’occasion de la rentrée scolaire).
. Mettre en place une adresse mail dédiée pour collecter les remarques, idées, pistes de
réflexion et/ou d’amélioration.
Article 4.5 – Mesures en faveur du droit à la déconnexion
Au regard du développement des outils numériques, l’entreprise souhaite garantir aux salariés, sauf circonstances particulières, un droit à la déconnexion pendant les périodes de repos journalier et hebdomadaire ainsi que pendant les congés ou autres périodes de suspension du contrat de travail.
L’entreprise s’engage donc à :
. Effectuer un état des lieux de l’usage des outils numériques dans l’entreprise.
. Sensibiliser les managers sur le droit à la déconnexion.
Article 5 – Durée de l’accord
Le présent accord est conclu pour une durée de 3 ans à compter de sa date d’entrée en vigueur.
Il pourra être révisé dans les conditions légales, notamment en cas de mise en demeure de la Direccte.
Article 6 – Entrée en vigueur
L’accord entre en vigueur, conformément aux dispositions légales, à compter du lendemain de son dépôt.
Article 7 – Modalités d’affichage et de suivi
Les indicateurs associés aux dispositions relatives à l’égalité professionnelle et l’évolution de leurs résultats feront l’objet d’une communication annuelle aux représentants du personnel.
Article 8 – Notification et publicité
Le présent accord est déposé à la Direccte dont relève l’entreprise et au greffe du conseil de prud’hommes de Quimper.
Conformément à l’article L. 2231-5 du code du travail, le texte du présent accord est notifié à l’ensemble des organisations syndicales représentatives dans l’entreprise.
Fait à Quimper, le 1er décembre 2020
Délégué Syndical UNSA Délégué Syndical CFDT-SNTU
Directeur Keolis Quimper
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