Accord d'entreprise "ACCORD COLLECTIF RELATIF A LA PERIODICITE DES ENTRETIENS PROFESSIONNELS" chez NEOBAIE (Siège)
Cet accord signé entre la direction de NEOBAIE et le syndicat CGT-FO et CGT le 2018-12-18 est le résultat de la négociation sur divers points.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CGT-FO et CGT
Numero : T01219000268
Date de signature : 2018-12-18
Nature : Accord
Raison sociale : NEOBAIE
Etablissement : 33774550900022 Siège
Autres points : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur le thème Autres dispositions
NAO 2018 (2017-11-22)
Conditions du dispositif autres points pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2018-12-18
Accord collectif d’entreprise relatif à la périodicité des Entretiens Professionnels à effet du 1er janvier 2019
(art 6315-1 du Code du Travail (Alinéa III)
ENTRE LES SOUSSIGNES
La Société NEOBAIE,
Société par Actions Simplifiée au capital de 1.264.200 €uros
dont le siège social est situé à LA CAPELLE BLEYS (12240)
RCS Rodez B 337 745 509
Représentée par , son Président Directeur Général,
ayant tous pouvoirs à l’effet des présentes
D’une part,
ET
Les organisations syndicales représentatives suivantes :
- Force Ouvrière, représentée par , Déléguée Syndicale FO
- CGT, représentée par , Délégué Syndical CGT
D’autre part,
Préambule
Les parties signataires souhaitent adapter par les présentes le rythme des entretiens professionnels prévu par l’Article L 6315-1 du Code du Travail.
Article 1. Modalités de l’accord
En application de l’Article L 6315-1 du Code du Travail (Alinéa III) dans sa version applicable au 1er janvier 2019 et issu de la LOI n° 2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, il est prévu les points suivants :
Les salariés de l’entreprise sont informés qu’ils bénéficient tous les 5 ans au plus tard d’un entretien professionnel avec la Société NEOBAIE.
Cet entretien professionnel est consacré à leurs perspectives d'évolution professionnelle, notamment en termes de qualifications et d'emploi. Cet entretien ne porte pas sur l'évaluation de leur travail. Cet entretien comporte également des informations relatives à la validation des acquis de l'expérience, à l'activation par le salarié de son compte personnel de formation, aux abondements de ce compte que l'employeur est susceptible de financer et au conseil en évolution professionnelle.
Cet entretien professionnel, qui donne lieu à la rédaction d'un document dont une copie est remise au salarié, est proposé systématiquement au salarié qui reprend son activité à l'issue d'un congé de maternité, d'un congé parental d'éducation, d'un congé de proche aidant, d'un congé d'adoption, d'un congé sabbatique, d'une période de mobilité volontaire sécurisée mentionnée à l'article L. 1222-12, d'une période d'activité à temps partiel au sens de l'article L. 1225-47 du présent code, d'un arrêt longue maladie prévu à l'article L. 324-1 du code de la sécurité sociale ou à l'issue d'un mandat syndical.
Cet entretien peut avoir lieu, à l'initiative du salarié ou de l’entreprise, à une date antérieure à la reprise de poste.
Tous les six ans, l'entretien professionnel mentionné ci-avant fait l’objet d’un bilan sous forme d’un état des lieux récapitulatif du parcours professionnel du salarié. Cette durée s'apprécie par référence à l'ancienneté du salarié dans l'entreprise.
Cet état des lieux, qui donne lieu à la rédaction d'un document dont une copie est remise au salarié, permet de vérifier que le salarié a bénéficié au cours des six dernières années de l’entretien professionnel prévu au ci-avant (soit tous les 5 ans au plus tard) et d'apprécier s'il a suivi au moins une action de formation quelle qu’elle soit.
Les présentes dispositions s’appliquent à l’ensemble des salariés de l’entreprise.
Article 2. Durée de l’accord
Le présent accord est conclu pour une durée indéterminée
L’accord prendra effet le lendemain de l’accomplissement des formalités de dépôt au plus tôt le 1er janvier 2019.
Article 3. Suivi de l’accord
Un bilan de l'application de l'accord sera établi à la fin de la première année de mise en place de la nouvelle organisation du travail et sera présenté l’année suivante aux salariés de la société.
Article 4. Adhésion
Conformément à l'article L. 2261-3 du Code du travail, toute organisation syndicale de salariés représentative dans l'entreprise, qui n'est pas signataire du présent accord, pourra y adhérer ultérieurement.
L'adhésion produira effet à partir du jour qui suivra celui de son dépôt au secrétariat du greffe du conseil de prud'hommes compétent et à la DIRECCTE.
Une notification devra également en être faite, par lettre remise en main propre, aux parties signataires.
Article 5. Interprétation de l’accord
Les représentants de chacune des parties signataires conviennent de se rencontrer à la requête de la partie la plus diligente, dans les 30 jours suivant la demande pour étudier et tenter de régler tout différend d'ordre individuel ou collectif né de l'application du présent accord.
La demande de réunion doit consigner l'exposé précis du différend.
La position retenue en fin de réunion fait l'objet d'un procès-verbal rédigé par la Direction.
Le document est remis à chacune des parties signataires.
Si cela est nécessaire, une seconde réunion pourra être organisée dans les 15 jours suivant la première réunion.
Jusqu'à l'expiration de ces délais, les parties contractantes s'engagent à ne susciter aucune forme d'action contentieuse liée au différend faisant l'objet de cette procédure.
En tout état de cause, et en application de l’Article 1184 du Code Civil auquel est soumis le Code du Travail et dans le cas il serait soulevé une cause de nullité, lorsque celle-ci n’affecte qu’une ou plusieurs clauses du présent accord, elle n’emporte nullité de l’acte tout entier que si cette ou ces clauses ont constitué un élément déterminant de l’engagement des parties ou de l’une d’elles.
Le contrat est maintenu lorsque la loi répute la clause non écrite, ou lorsque les fins de la règle méconnue exigent son maintien.
Article 6. Révision de l’accord
L’accord pourra être révisé dans les conditions légales en vigueur.
Article 7. Dénonciation de l’accord
Le présent accord pourra être dénoncé dans les conditions légales en vigueur.
Article 8. Dépôt légal
Le présent accord sera déposé auprès de la DIRECCTE par voie électronique et du Secrétariat du greffe du conseil des prud'hommes de Rodez.
Pour la Société NEOBAIE
La Direction
Pour les organisations syndicales :
Pour la CGT Pour FO
(signature) (signature)
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