Accord d'entreprise "NAO 2018" chez GSF ORION (Siège)
Cet accord signé entre la direction de GSF ORION et le syndicat CFDT et CGT et CGT-FO le 2019-02-18 est le résultat de la négociation sur les augmentations de salaire (ou diminuton / gel des salaires), l'aménagement du temps travail, la modulation du temps de travail ou l'annualisation du temps de travail.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFDT et CGT et CGT-FO
Numero : T03819002211
Date de signature : 2019-02-18
Nature : Accord
Raison sociale : GSF ORION
Etablissement : 34438287400040 Siège
Temps de travail : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur les thèmes suivants
Conditions du dispositif temps de travail pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2019-02-18
ACCORD ANNUEL PORTANT SUR LA REMUNERATION, LE TEMPS DE TRAVAIL ET
LA REPARTITION DE LA VALEUR AJOUTEE
A l'issue de la négociation annuelle obligatoire prévue aux articles L 2242-1 et suivants du Code du Travail, il a été convenu ce qui suit entre :
la Société GSF ORION représentée par xxxxxxxxxxx en sa qualité de Directeur Général
D’une part,
les Organisations Syndicales :
Syndicat CFDT,
Syndicat CGT
Syndicat FO,
D’autre part,
PREAMBULE :
Le présent accord est conclu dans un contexte plus que jamais fortement concurrentiel dans le domaine de la propreté et services associés.
Il est ici précisé que les dispositions conventionnelles applicables (Article 7 de la CCN PROPRETE) impliquent fréquemment la reprise ou la perte automatique de salariés par la société GSF ORION ; en conséquence, il est souligné que certaines situations d’emploi sont subies, donc en aucun cas volontaires.
ART. 1 - CHAMP D'APPLICATION DE L'ACCORD
Le présent accord s'applique à l'ensemble du personnel de la société GSF ORION.
ART. 2 - OBJET DE L'ACCORD
Négociation annuelle sur la rémunération, le temps de travail et la répartition de la valeur ajoutée
1.A/ Salaires effectifs
Les organisations syndicales n’ont pas fait de propositions sur ce thème :
Les mesures ci-après ont fait l’objet d’un accord :
Les autres points n’ont pas abouti à un accord.
1.B/ - Durée effective et organisation du temps de travail
Les organisations syndicales n’ont pas fait de propositions sur ce thème.
Les mesures ci-après ont fait l’objet d’un accord :
La durée effective du travail ne sera pas modifiée par rapport aux douze mois précédents.
Il est rappelé que l’aménagement de la durée du travail (contingent, annualisation, forfaits jours ou heures) a fait l’objet d’un accord conclu en date du 1er décembre 2014.
1.C Epargne salariale
La direction rappelle les accords en application dans la société : Accord de Participation du, Plan d’Épargne Entreprise (PEE) et Plan d’Épargne Retraite Collectif (PERCO) du 20 décembre 2012.
Il ne sera apporté aucune modification aux dispositifs déjà applicables dans la société.
1.D/ Suivi de la mise en œuvre des mesures visant à supprimer les écarts de rémunération et les différences de déroulement de carrière entre les femmes et les hommes
La politique de la société, comme le secteur d’activité dans lequel intervient une majorité de femmes, ont depuis longtemps favorisé l’application du principe d’une stricte égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, que ce soit en terme de rémunération ou d’accès à l’emploi.
Les parties rappellent, qu’à qualification égale, le taux horaire est strictement identique entre le personnel masculin et le personnel féminin.
Les parties à l’accord indiquent que les écarts constatés sur quelques établissements s’expliquent par le fait que le personnel féminin est majoritaire sur le secteur tertiaire (temps partiel).
Les majorations pour travail de nuit concernent les chantiers industriels sur lesquels le personnel masculin est majoritaire.
Parmi les mesures mises en place pour supprimer les écarts constatés, les parties rappellent que chaque collaborateur se voit remettre une fiche de souhait (2 fois par an) grâce à laquelle il peut indiquer sa volonté d’effectuer des heures complémentaires, etc …
Il est rappelé l’importance de ce type de fiche, notamment pour l’attribution des heures complémentaires et/ou supplémentaires pour des travaux occasionnels.
Cette négociation a fait l’objet d’un procès-verbal d’ouverture des négociations.
Un accord d’entreprise sur l’égalité professionnelle et salariale entre les femmes et les hommes a été conclu le 19 décembre 2017.
Il est rappelé que lors de la signature de cet accord, une commission de suivi de l’accord a été mise en place ;
L’accord d’entreprise de GSF ORION sur l’égalité professionnelle entre les Femmes et les Hommes prévoient des dispositions relatives au suivi des mesures visant à supprimer les éventuels écarts de rémunération entre hommes et femmes, notamment :
- Sensibiliser les responsables hiérarchiques (Directeurs régionaux, chefs d’établissements et inspecteurs) en matière d’égalité salariale par une information sur l’égalité professionnelle et en faire information auprès des assistantes
(le REPHF mentionne alors le nombre de personnes bénéficiaires d’une action de sensibilisation au cours de l’année).
-Mener chaque année une étude périodique des éventuels écarts de rémunération liés au genre masculin féminin, par CSP.
-Déterminer lors du recrutement d’un salarié à un poste donné, le niveau de la rémunération de base afférente à ce poste avant la diffusion de l’offre (le REPHF mentionne alors le nombre d’offres déposées comportant la rémunération afférente au poste selon la grille au cours de l’année).
- Entretien professionnel : recueillir les souhaits des salariés en matière d’évolution professionnelle
(le REPHF mentionne alors le nombre d’entretiens professionnels par sexe et par classification mené au cours de l’année, le nombre de demandes de changement de poste pour une classification ou un échelon supérieur par sexe et par classification, le nombre de promotions réalisées).
- Favoriser la promotion interne permettant d’accéder à une rémunération supérieure.
2. A B C « Négociation annuelle sur l’égalité professionnelle et la qualité de vie »
La société est couverte par un accord sur l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, intégrant l’articulation entre la vie privée et la vie professionnelle, et ce jusqu’au 31 décembre 2020.
2.D - Emploi des travailleurs en situations de handicap
Les Organisation syndicales n’ont formulé aucune demande sur ce sujet. Aucun accord n’est intervenu sur ce thème.
2.E – Prévoyance-maladie / prévoyance-santé (mutuelle)
En ce qui concerne la prévoyance-maladie, nos salariés dépendants de la CCN Propreté sont couverts par les accords de branche des 21 mars 1995 (personnel cadre) et 4 février 1999 (personnel non cadre) relatifs à la garantie décès, incapacité temporaire et invalidité et leurs avenants successifs.
En ce qui concerne la prévoyance-santé (mutuelle), et dans le cadre de la loi dite de sécurisation de l’emploi du 14.06.2013, nos salariés dépendants de la CCN Propreté sont couverts par les avenants (n°4, 5, 6 et 8) à la CCN Propreté.
En effet, depuis le 1er janvier 2016, la couverture mutuelle a été généralisée dans toutes les Entreprises (assurance complémentaire santé obligatoire, qui s'impose aux salariés et aux employeurs, sauf cas de dispense).
La Direction rappelle les principales dispositions légales :
Concernant les cotisations mutuelle :
En outre, les salariés bénéficient d’un réseau de soins. Si les salariés restent libres de choisir leur praticien, s’ils se rendent chez l'un des professionnels membre du réseau de soins, ils peuvent faire diminuer leur reste à charge.
En effet, les professionnels membre du réseau de soins s'engagent à respecter des tarifs plafonnés et le prix des équipements (lunettes, prothèses …) est négocié.
En conséquence, concernant la négociation collective, aucun accord n’est donc recherché sur ce thème.
2.F – Droit d’expression des salariés
Le Code du travail reconnaît à tous les salariés, quelle que soit la nature de leur contrat de travail et leur position hiérarchique, un droit d'expression directe et collective sur le contenu, les conditions d'exercice et l'organisation de leur travail (C. trav. art. L 2281-1 s.) ; (Notamment, discuter des éventuels problèmes rencontrés, proposer des améliorations en matière d'organisation de l'activité et de la qualité de la production…).
Le droit d'expression s'exerce sur le lieu et pendant le temps de travail, au cours d'une ou plusieurs réunions organisées spécialement à cet effet au niveau de l'unité de travail (équipe, atelier, bureau, chantier…), et sous la houlette d'un animateur appartenant à cette unité, lequel peut être le supérieur hiérarchique.
Le droit d’expression est effectif au sein de GSF au travers des fondamentaux de la culture GSF, principalement sur les matières fondamentales que sont la sécurité, la qualité, ou l’environnement. Les sociétés de GSF s’engagent notamment à former, informer, impliquer tout le personnel dans sa sécurité et celle des autres et répondre aux questions que les salariés se posent.
Parmi les tâches principales de l’inspecteur, poste aux compétences clés, l’accent est mis sur l’animation et l’accompagnement des équipes dans la réalisation de leurs objectifs à travers la communication et la sensibilisation du personnel sur les engagements de l’établissement en matière de qualité, sécurité et environnement du site.
Les causeries en matière de sécurité, qualité et environnement permettent d’échanger sur des difficultés particulières afin de prendre en compte les suggestions et remarques des salariés pour proposer un plan d’actions ou des améliorations, notamment dans les thèmes visés ci-dessus.
3. Négociation triennale sur la gestion des emplois et des parcours professionnels
L’accord d’entreprise en cours sur GSF ORION prendra fin le 20/12/2019.
Les parties conviennent d'engager une nouvelle négociation sur ce thème l'année prochaine au plus tard lors des NAO.
ART 3 – VALIDITE, DUREE ET APPLICATION DE L'ACCORD
Le présent accord sera notifié par [l’employeur] [ou toute autre partie signataire] auprès des organisations syndicales représentatives dans l’entreprise non signataires, par LRAR, et ce, conformément aux dispositions de l’art. L2231-5 du code du travail.
Conformément aux dispositions de l’art. L2232-12 CT, la validité de l’accord est subordonnée à sa signature par, d'une part, l'employeur ou son représentant et, d'autre part, une ou plusieurs organisations syndicales de salariés représentatives ayant recueilli plus de 50 % des suffrages exprimés en faveur d'organisations représentatives au premier tour des dernières élections des titulaires au comité d'entreprise ou de la délégation unique du personnel ou, à défaut, des délégués du personnel, quel que soit le nombre de votants.
Tout avenant de révision du présent accord sera négocié et conclu dans les mêmes conditions que l’accord, en application des dispositions de l’art. L.2261-7-1 du Code du travail.
Il s’appliquera à compter du lendemain de son dépôt à la DIRECCTE ainsi qu’au Conseil des Prud’hommes.
Le présent accord est conclu pour une durée déterminée d'un an soit du 18 /02/2019 au 17/02/2020.
A cette dernière date, il cessera automatiquement de produire effet.
ART. 4 - PUBLICITE DE L'ACCORD
L'accord sera déposé dans les 15 jours suivants sa conclusion, en 1 exemplaire original, auprès du secrétariat du greffe du Conseil de Prud'hommes de Villeurbanne.
Il sera également déposé auprès de la DIRECCTE compétente via la plateforme de téléprocédure dématérialisée du ministère du travail (https://www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr).
Le procès-verbal donnera lieu à affichage.
Fait à Villeurbanne, Le 18 février 2019
En 3 exemplaires
Pour la société GSF ORION
Signature et remise en mains propres valant notification aux signataires
Le 18 février 2019
PJ : Procès-verbal d’ouverture des négociations portant sur les écarts de rémunération entre les hommes et les femmes.
PROCES-VERBAL D’OUVERTURE DES NEGOCIATIONS PORTANT
SUR LA SUPPRESSION DES ECARTS DE REMUNERATIONS
ENTRE LES HOMMES ET LES FEMMES
Constat :
L’étude des documents remis fait apparaître :
- un écart de rémunération
Dans le dernier cas, les propositions des délégations salariales pour supprimer les écarts de rémunération sont les suivantes :
dispenser des formations pour les femmes afin de les faire évoluer sur des postes à qualification supérieure.
Suppression en priorité des écarts entre les hommes et les femmes pour les qualifications AQS, ATQS et CE3.
Les réponses motivées de la Direction de l’entreprise sont les suivantes :
Les écarts constatés au niveau de la rémunération résultent de la différence de mensualisation entre les hommes et les femmes. En effet, on constate que la mensualisation des hommes est le plus souvent à temps plein alors que la majorité des femmes ont une mensualisation à temps partiel.
Proposition de la Direction :
Dans les entretiens individuels professionnels des salariés femmes et hommes, enregistrer les candidatures potentielles sur des postes à venir, à classification ou échelon supérieur (pour les vacances de poste ou les créations de poste).
Au cours de l’entretien, les salariés précisent les caractéristiques des postes qu’ils souhaiteraient pourvoir : le secteur professionnel et géographique concerné, la durée de travail, les horaires de travail de jour, de nuit.
Il est attesté que la société GSF ORION a engagé les négociations sérieusement et loyalement.
Fait à Villeurbanne, le 18 février 2019. En 3 exemplaires
Pour la société Pour le syndicat CGT
GSF ORION
Pour le syndicat CFDT
Pour le syndicat FO
Signature et remise en mains propres
Le 19/02/19.
Valant notification aux signataires
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