Accord d'entreprise "ACCORD POUR L'ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES" chez EGTN - ENTREPRISE GENERALE DE TRAVAUX ET DE NETTOYAGE (Siège)
Cet accord signé entre la direction de EGTN - ENTREPRISE GENERALE DE TRAVAUX ET DE NETTOYAGE et les représentants des salariés le 2018-11-29 est le résultat de la négociation entre patronat et salariés.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et les représentants des salariés
Numero : T05819000132
Date de signature : 2018-11-29
Nature : Accord
Raison sociale : ENTREPRISE GENERALE DE TRAVAUX ET DE NETTOYAGE
Etablissement : 34537566100039 Siège
: les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur le thème Dispositifs don de jour et jour de solidarité[an error occurred while processing this directive]
Conditions du dispositif pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2018-11-29
ACCORD POUR L’EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES
Entre la société EGTN, sis 7 et 9 rue des Prés - 58000 NEVERS, immatriculée au RCS de NEVERS sous le n° 345 375 661 000 39, représentée par , agissant en qualité de Directeur de Régions,
D’une part,
Et les membres du Comité d’Entreprise de la société EGTN,
D’autre part,
A été conclu le présent accord d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
Préambule
Le présent accord s’inscrit dans le cadre de :
La loi du 09 mai 2001 relative à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ;
La loi du 23 mars 2006 sur l’égalité salariale entre les femmes et les hommes ;
La loi du 09 novembre 2010 et qui est entrée en vigueur le 1er janvier 2012, en application de l’article L2242-5-1 du code du travail, portant sur la réforme des retraites et fixant des mesures relatives à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
Les entreprises doivent désormais être couvertes par des objectifs et des mesures, accompagnés d’indicateurs chiffrés, en matière d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
Outre la question de la rémunération effective, les entreprises doivent élire, parmi les sept « domaines d’actions » qui suivent, les deux domaines dans lesquelles elles choisissent d’adopter de tels objectifs et mesures :
embauche,
formation,
promotion professionnelle,
qualification,
classification,
conditions de travail,
articulation entre l’activité professionnelle et l’exercice de la responsabilité familiale.
S’ils s’accordent sur le constat que l’entreprise satisfait en de nombreux points les principes d’égalité, elles ont souhaité néanmoins consolider et poursuivre les efforts en ce sens
A ce titre, les parties signataires ont souhaité tout particulièrement porter leurs efforts sur les domaines d’action suivants : l’embauche et la promotion professionnelle, la formation professionnelle et la rémunération effective.
Pour chaque thème retenu, des objectifs de progression et les actions permettant de les atteindre sont accompagnés d’indicateurs chiffrés.
Les parties entendent inscrire leur démarche dans la durée en établissant un plan pour 1 an.
Au 31 octobre 2018, les femmes représentent 83,3% de l’effectif de la société. Cette répartition trouve son origine dans la nature de l’activité même de l’entreprise. Pour information, au niveau national, la répartition est de 2/3 de femmes et 1/3 d’hommes.
Article 1. Renforcer l’égalité lors des recrutements et de la promotion professionnelle
1.1 Le processus de recrutement
Le processus de recrutement est unique et se déroule exactement de la même façon pour les femmes et pour les hommes, les critères de sélection étant identiques. En effet, les recrutements sont basés sur les seules compétences, qualifications et expériences professionnelles des candidat(e)s.
Dans le cadre du processus de recrutement, la société s’engage à ce que ne soient pas posées des questions liées au sexe ou à la situation familiale ayant pour conséquence d’engendrer une inégalité dans l’évaluation des candidatures.
L’entreprise s’engage à rédiger ses offres d’emploi de façon non discriminatoire. Elles seront formulées de manière à comporter des intitulés de métiers mixtes et utiliser des formules rendant les offres accessibles et attractives tant pour les hommes que pour les femmes.
A qualification, et/ou expérience et niveau de responsabilités égales, la société garantit un niveau de classification et un niveau de salaire identiques entre les hommes et les femmes.
1.2 La promotion professionnelle
En matière de promotion professionnelle, la Direction s’engage à ce que toutes les femmes qui en font la demande et qui aspirent à des fonctions classées dans les catégories Cadres et TAM ou à des fonctions d’animation d’équipe relevant de la catégorie Ouvrier (chef d’équipe), soient reçues par la Direction pour échanger sur leurs projet.
Cette démarche ne remet bien évidemment pas en cause le principe selon lequel les femmes et les hommes bénéficient des mêmes possibilités d’évolution de carrière et d’accès aux postes d’encadrement.
Enfin, les parties signataires réaffirment leur volonté pour que les événements et choix liés à la naissance, l’adoption ou à l’éducation des enfants ne désavantagent pas les salariés, dans leur déroulement de carrière.
1.3 Engagement en termes d’embauche et de promotion professionnelle
En 2013, 15% des TAM et cadres étaient des femmes. L’objectif fixé était d’atteindre les 25% en 2016. Cet objectif est atteint au 31 octobre 2018, puisque l’effectif féminin dans les catégories TAM et Cadres (MP, MA et CA) est représenté à hauteur de 43 % (3 sur 7 personnes). Cependant, les femmes dans la catégorie TAM et cadres ne représentent que 1.40% (3 sur 214) de l’effectif global de la société contre 9,3% (4 sur 43) pour les hommes.
L’entreprise se donne pour objectif de conserver cette proportion.
Dans la catégorie des ouvriers, il existe 3 emplois types : l’emploi d’agent de service qui est le plus représenté et deux emplois plus qualifiés, que sont ceux de chef d’équipe et de laveur de vitre (ATQS et CE).
Au 31 octobre 2018, 1 femme et 3 hommes occupent un de ces deux derniers emplois. Pour autant, au regard de leur effectif global au sein de la catégorie ouvrier, 0,5 % des femmes occupent l’emploi de chef d’équipe ou de laveur de vitres (1 sur 214), contre 7 % chez les hommes (3 sur 43).
L’entreprise s’était donné comme objectif de faire progresser l’effectif féminin au sein de ces deux emplois à cinq personnes. L’entreprise n’a pas atteint cet objectif, et s’engage à continuer ses efforts pour l’atteindre d’ici à 1 an.
Pour atteindre cet objectif l’entreprise interviendra à la fois sur les recrutements externes et la promotion professionnelle.
Indicateurs :
Nombre de recrutement par sexe et par catégorie professionnelle.
Salaire moyen à l’embauche par catégorie professionnelle et par sexe.
Nombre de femmes et d’hommes dans les catégories TAM et cadres
Nombre de femmes et d’hommes dans la catégorie ouvriers
Nombre de demandes de promotion
Nombre de femmes reçues par la direction
Nombre de promotions acceptées
Article 2. La formation professionnelle
Les parties signataires conviennent que la formation professionnelle est un vecteur essentiel pour que les salariés aient accès à des postes plus qualifiés.
2.1 L’accès à la formation
Les personnes qui le souhaitent pourront notamment faire valoir leur droit au DIF (Droit Individuel à la Formation) afin de bénéficier d’un bilan de compétences réalisé par un cabinet extérieur. Dans ce cadre, l’entreprise, s’engage à accepter sur un an, 15 demandes de bilan de compétences réalisées dans le cadre du DIF.
2.2 Les heures de formation
En 2017, 199,50 heures de formation ont été dispensées dont 64,50 heures en direction des femmes, soit 32% du volume de formation. Il y a eu 11 stagiaires femmes avec une durée moyenne de 5,86 heures contre 6,75 heures en moyenne pour les hommes.
2.3. Les engagements en matière de formation
En 2013, l’entreprise avait pris l’engagement que la durée moyenne de formation des stagiaires femmes, soit au moins supérieure de 10 % à celle des stagiaires hommes. Au 31 octobre 2018, cet objectif n’est pas atteint et l’entreprise s’engage à poursuivre ses efforts en matière de formation à destination des femmes.
Indicateurs :
Nombre de formations par sexe
Nombre d’heures de formation par sexe
Nombre de CPF demandés par sexe
Nombre de CPF acceptés par sexe
Article 3. La rémunération
3.1. L’égalité salariale
Les parties entendent rappeler que la politique de rémunération de la société s’inscrit dans le respect du principe de non-discrimination et réitèrent leur attachement au respect d’une égalité salariale entre les hommes et les femmes.
La société s’engage à ce que la rémunération et la classification appliquées aux nouveaux embauchés soient les mêmes pour les hommes et les femmes à niveau de qualification, d’expérience et de responsabilités confiées équivalent.
Les parties rappellent que les congés maternité, paternité, ou parental ne sont en aucun cas une cause d’exclusion à une éventuelle augmentation individuelle et/ou générale.
3.2. Les engagements en terme de rémunération
Au 31 octobre 2018, dès lors que la comparaison peut être établie, aucun écart de rémunération n’est constatée entre les salariés hommes ou femmes de la catégorie ouvriers/employés.
Pour les catégories TAM et cadres, aucune comparaison de moyenne de taux horaire ne peut être établie, puisque le seuil minimum de 3 personnes représentant chaque sexe n’est pas atteint.
En 2012, l’écart constaté au sein de la catégorie ouvriers/employés était de 4,75% et l’entreprise s’était engagée à réduire cet écart à 3,50%. Cet engagement est tenu et l’entreprise souhaite poursuivre ses efforts pour maintenir une rémunération équivalente entre les femmes et les hommes.
Indicateurs :
Eventail des rémunérations par sexe,
Répartition des rémunérations mensuelles moyenne par sexe, par catégorie professionnelle et par niveau,
Rémunération mensuelle moyenne par sexe toute population confondue
Article 4. Durée de l’accord
Conformément aux dispositions légales, le présent accord est conclu pour une durée déterminée de 1 an. Il pourra avant cette échéance être révisé par avenant dans les conditions légales.
Article 5. Dépôt et publicité
Une fois l’accord signé, l’employeur le déposera à la DIRECCTE ainsi qu’au greffe du Conseil des Prud’hommes.
Fait à Nevers, le 29 novembre 2018
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