Accord d'entreprise "ACCORD COLLECTIF NAO 2019" chez BVA MYSTERY SHOPPING (Siège)
Cet accord signé entre la direction de BVA MYSTERY SHOPPING et les représentants des salariés le 2019-02-26 est le résultat de la négociation sur l'évolution des primes, les augmentations de salaire (ou diminuton / gel des salaires).
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et les représentants des salariés
Numero : T09219011060
Date de signature : 2019-02-26
Nature : Accord
Raison sociale : BVA Mystery Shopping
Etablissement : 35263951200073 Siège
Salaire : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur les thèmes suivants
Conditions du dispositif salaire pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2019-02-26
ACCORD COLLECTIF
DE MISE EN PLACE DE LA PRIME EXCEPTIONNEL DE POUVOIR D’ACHAT
La Société, dont le siège social est situé 52 rue Marcel Dassault – 92100 Boulogne-Billancourt ;
Représentée par ayant tous pouvoirs à l’égard des présentes ;
D’une part,
Et :
Madame, Déléguée Syndicale CFDT
La Société applique la convention collective des bureaux d’études techniques, dite SYNTEC.
Il a été conclu le présent accord collectif, en application de l’article L 2242-1 du Code du travail et de l’Instruction n° DSS/5B/5D/2019/2 du 4 janvier 2019 relative à l’exonération des primes exceptionnelles prévue par l’article 1er de la loi n° 2018-1213 du 24 décembre 2018 portant mesures d’urgence économiques et sociales.
PREAMBULE
Des négociations se sont déroulées durant les mois de janvier et de février 2019.
Les délégués syndicaux ont pu exposer leurs revendications à la Direction lors des réunions ayant lieu à cette occasion, ce qui a donné lieu à différents échanges et à des contre-propositions émanant de la Direction. Ces réunions ont permis d’aboutir au présent accord, sur lequel la Direction et les délégués syndicaux se sont entendus.
Il a alors été décidé d’octroyer la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat au sein de la Société avant le 31 mars 2019.
Le présent accord collectif vise à définir d’une part, les principes régissant l’octroi de la présente prime et d’autre part ses conditions d’attribution dans l’entreprise.
Article 1 : Philosophie de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat
La présente prime mise en place par l’article 1er de la loi n° 2018-1213 du 24 décembre 2018 portant mesures d’urgence économiques et sociales afin de soutenir le pouvoir d’achat des ménages, donne la possibilité aux entreprises de verser à leurs salariés une prime.
Cette prime est exonérée d’impôt sur le revenu, de cotisations sociales patronales et salariales, et de prélèvements sociaux (CSG/CRDS), et ce dans la limite de 1000 euros.
L’entreprise est libre de moduler le versement de cette prime en établissant des tranches, un plafond de rémunération (ne pouvant être supérieur à 3600 euros nets) et des critères d’octroi (ancienneté, temps de travail).
Article 2 : Conditions d’attribution de la prime et salariés concernés
Les salariés concernés doivent répondre aux conditions cumulatives suivantes :
Présence sur la totalité de l’année 2018
Présence au dernier jours ouvré du mois de versement de la prime.
Les salariés vacataires concernés doivent répondre aux conditions cumulatives suivantes :
Avoir eu 11 ou 12 bulletins de paie
Avoir eu une paie en décembre 2018
Avoir un temps de travail supérieur ou égal à 1100 heures en 2018
Avoir un bulletin de paie le mois de versement de la prime.
Article 2 : Mise en place de tranches d’attribution
La présente prime est calculée selon trois tranches définies en fonction du salaire des salariés.
Pour les salariés permanents, le salaire de référence pris en compte est établi en additionnant les éléments suivants :
Le salaire brut de décembre 2018 en équivalent temps plein
1/12 de l’ensemble des primes versées sur l’année 2018 (prime exceptionnelle, prime de vacances...).
Le salaire de référence des salariés vacataires est la somme des salaires perçus sur la totalité de l’année 2018.
Les trois tranches suivantes ont été fixées :
Pour les salaires inférieurs à 2600 euros brut : versement de 400 euros de prime
Pour les salaires entre 2601 et 2800 euros brut : versement de 300 euros de prime
Pour les salaires entre 2801 et 3000 euros brut : versement de 200 euros de prime.
Le montant de cette prime exceptionnelle est proratisé en fonction du temps de travail.
Concernant les salariés à temps partiel, leur salaire de référence est calculé en salaire à temps plein sur la période de référence.
De plus, les salariés en arrêt maladie ou en congé maternité et paternité bénéficient de la prime, à condition que leur salaire soit maintenu pendant cette période. Sont donc exclus les salariés bénéficiant d’un versement de la part de la prévoyance.
En revanche, les salariés dont le contrat de travail est suspendu sont exclus de l’octroi de cette prime.
Le versement de cette prime aura lieu avant le 31 mars 2019.
Article 7 : Révision de l’accord
Toute révision du présent accord devra faire l’objet d’un avenant qui sera conclu dans des formes identiques à celles de l’accord d’origine.
Toute demande de révision devra être adressée par lettre recommandée avec demande d’avis de réception à chacune des parties signataires et comporter en outre l’indication des dispositions dont la révision est demandée et les propositions de remplacement.
Dans le délai de six mois, les parties ouvriront une négociation.
Les dispositions de l’accord dont la révision est demandée resteront en vigueur jusqu’à la conclusion du nouvel accord.
Article 8 : Durée de l’accord
L’accord est conclu pour la durée du versement de cette prime et prendra fin à la date du 31 mars 2019.
Article 9 : Modalités de publicité de l’accord
Le présent accord sera déposé conformément aux dispositions de l’article D.2231-2 du Code du travail :
En deux exemplaires dont une version sur support papier signée des partie et une version sur support électronique à la DIRECCTE dont relève l’entreprise
En un exemplaire au greffe du conseil de prud’hommes compétent
Article 10 : Observatoire Paritaire de la Négociation Collective (OPNC)
Le présent accord sera adressé par mail à OPNC@syntec.fr, pour enregistrement et conservation, par l’Observatoire Paritaire de la Négociation Collective, comme le prévoit la convention collective
SYNTEC applicable au sein de l’entreprise.
Fait à BOULOGNE, le 22 février 2019
En 5 exemplaires originaux
Pour Pour le Syndicat CFDT
Directeur Général Déléguée Syndicale
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