Accord d'entreprise "Accord d'entreprise relatif au fonctionnement du CSE de Matthieu TP" chez SARL MATTHIEU (Siège)
Cet accord signé entre la direction de SARL MATTHIEU et le syndicat UNSA et CFTC le 2021-06-04 est le résultat de la négociation sur les commissions paritaires, l'exercice du droits syndical, les instances représentatives du personnel et l'expression des salariés, les calendriers des négociations.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat UNSA et CFTC
Numero : T07721005833
Date de signature : 2021-06-04
Nature : Accord
Raison sociale : SARL MATTHIEU
Etablissement : 38844313700012 Siège
Calendrier des négociations : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur les thèmes suivants
Conditions du dispositif calendrier des négociations pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2021-06-04
Accord d’entreprise relatif au
fonctionnement du CSE de Matthieu tp
Entre les soussignés :
La Société Matthieu TP, située Route de Fresnes – CD 54 – 77410 CHARNY, immatriculée au RCS de Meaux sous le numéro 388 443 137, dûment représentée par Monsieur Patrick FLAMARION agissant en qualité de Président,
Ci-après dénommée « La Société » d’une part,
Et l’organisation syndicale CFTC représentée par Monsieur XXXXXXXXXXX, délégué syndical,
Ci-après dénommé « organisations syndicales », d’autre part,
Et l’organisation syndicale UNSA représentée par Monsieur XXXXXXXXXXX, délégué syndical,
Ci-après dénommé « organisations syndicales », d’autre part,
Et le Comité Social et Economique de la Société Matthieu TP, dûment représenté par ses membres titulaires:
Monsieur XXXXXXXXXXX
Monsieur XXXXXXXXXXX
Monsieur XXXXXXXXXXX
Ci-après dénommé « CSE », d’autre part,
La Société, les organisations syndicales et le CSE étant ci-après dénommés individuellement une « Partie » et collectivement des « Parties ».
Préambule
Le dialogue social contribue à l’efficacité et l’équilibre de l’entreprise. A ce titre, les Parties réaffirment les principes suivants :
- Les activités des représentants du personnel relèvent du fonctionnement normal de l’entreprise ;
- Le dialogue social contribue à la prise en compte des intérêts de l’ensemble des salariés et au développement de la responsabilité sociale de chacun ;
Les dispositions découlant des Ordonnances du 22 septembre 2017 et la loi de ratification du 29 mars 2018 ont modifié en profondeur le cadre législatif des Instances Représentatives du Personnel et du dialogue social en entreprise. L’objectif de cette réforme est d’améliorer l’efficacité et la qualité des relations sociales au sein des entreprises, pour cela, le législateur a souhaité accorder une marge de manœuvre aux partenaires sociaux pour aménager le dialogue social en tenant compte des spécificités de l’entreprise.
Ainsi, après 1 an d’exercice des missions de représentants du personnel, les Parties au présent accord ont décidé de saisir l’opportunité des évolutions législatives récentes pour adapter le dispositif légal au fonctionnement de Matthieu TP en vue d’organiser un dialogue social concerté et renouvelé.
Les objectifs poursuivis dans cet accord sont :
Gagner en efficacité avec un dialogue social organisé autour de l’activité de l’entreprise ;
Adopter une nécessaire flexibilité / souplesse qui doit prédominer dans les relations sociales, eu égard notamment aux contraintes opérationnelles engendrées l’activité de l’entreprise ;
Préserver le rôle opérationnel et de proximité des représentants du personnel au sein des divers établissements de l’entreprise par une organisation adaptée des CSE ;
D’aménager le fonctionnement et l’organisation du CSE afin de rechercher un ajustement au plus près des besoins des salariés et de l’entreprise ;
Veiller à avoir des échanges constructifs.
C’est dans ce cadre que les Parties ont convenu du présent accord.
SOMMAIRE
1. Rappel des attributions générales du CSE 3
2.1. Ordre du jour des réunions du CSE 3
2.2. Convocation aux réunions du CSE 4
2.3. Réunions préparatoires du CSE 4
2.4. Nombre et déroulement des réunions du CSE 4
2.5. Délibérations et consultations du CSE 5
2.5.1. Délais d’information et de consultation 5
2.5.2. Membres du CSE disposant d’une voix délibérative 5
2.6. Procès-verbal des réunions du CSE 5
4. Temps de travail, temps de réunion 6
5.1. Représentants élus au CSE 6
5.2. Bon de gestion des crédits d’heures de délégation 6
5.3. Les règles de bonne conduite 7
6. Information des représentants du personnel : la base de données économiques et sociales 7
6.1. Architecture et contenu de la BDES 7
6.2. Le support, droit d’accès et modalités d’utilisation de la BDES 8
7. Le calcul des subventions 9
7.2. Montant global des subventions 9
7.3. Paiement des subventions 10
9. Transférabilité des budgets 10
10.1. Présentation des chiffres par la Société 11
10.2. Règles comptables applicables aux CSE 11
11. Champs d’application de l’accord 12
16. Notification et publicité 13
le fonctionnement du CSE
Il a été convenu d’aménager le fonctionnement et l’organisation du CSE afin de rechercher un ajustement au plus près des besoins des salariés et de l’entreprise, mais également d’adopter une nécessaire flexibilité/souplesse qui doit prédominer dans leurs relations, eu égard notamment aux contraintes opérationnelles engendrées par l’activité, et de veiller à avoir des échanges sereins et bienveillants dans un esprit constructif.
Rappel des attributions générales du CSE
Le CSE a pour missions conformément au Code du travail de :
Présenter à l’employeur les réclamations individuelles ou collectives relatives aux salaires, à l’application du Code du travail et des autres dispositions légales concernant notamment la protection sociale ainsi que les conventions et accords collectifs de la société ;
Contribuer à promouvoir la santé, la sécurité et l’amélioration des conditions de travail dans l’entreprise et réaliser des enquêtes en matière d’accident du travail ou de maladies professionnelles ou à caractère professionnel ;
Assurer l’expression collective des salariés permettant la prise en compte permanente de leurs intérêts dans les décisions relatives à la gestion et à l’évolution économique et financière de l’entreprise, à l’organisation du travail, à la formation professionnelle et aux techniques de production.
Dans le champ de la santé, de la sécurité et des conditions de travail, le CSE :
Procède à l’analyse des risques professionnels auxquels peuvent être exposés les travailleurs, notamment les femmes enceintes, ainsi que des effets de l’exposition aux facteurs de risques professionnels mentionnés à l’article L. 4161-1 du Code du travail ;
Contribue notamment à faciliter l’accès des femmes à tous les emplois, à la résolution des problèmes liés à la maternité, l’adaptation et l’aménagement des postes de travail afin de faciliter l’accès et le maintien des personnes handicapées à tous les emplois au cours de leur vie professionnelle ;
Peut susciter toute initiative qu’il estime utile et proposer notamment des actions de prévention du harcèlement moral, du harcèlement sexuel et des agissements sexistes définis à l’article L. 1142-2-1 du Code du travail.
Les réunions du CSE
Ordre du jour des réunions du CSE
L’ordre du jour des réunions du CSE est établi conjointement entre le Secrétaire et le Président du CSE et arrêté par ce dernier.
L’ordre du jour d’une réunion CSE est composé de 4 parties :
Partie : Approbation du procès-verbal de la dernière réunion,
Partie : Attributions économiques du CSE, qui peut par exemple comporter les sujets suivants :
Marche générale de l’entreprise
Tout autre sujet lié au fonctionnement de l’entreprise
Partie : Attributions sociales du CSE, qui peut par exemple comporter les sujets suivants :
Réclamations individuelles
Réclamations collectives
Partie : Attributions en matière de Santé, Sécurité et Conditions de Travail (une fois par trimestre) qui peut par exemple comporter les sujets suivants :
Incidents et accidents survenus depuis la dernière réunion
Observations de l’inspection du travail
Indicateurs sécurité
Et autres sujets de sa compétence
L’ordre du jour mentionne l’horaire prévisionnel de la partie 4.
Convocation aux réunions du CSE
La convocation et l’ordre du jour sont transmis par la Direction aux membres élus du CSE ainsi qu’aux éventuels représentants syndicaux au CSE (RS CSE) dans un délai minimum de 8 jours calendaires avant la réunion, sauf urgence ou circonstances exceptionnelles.
A chaque fin de réunion CSE, la date de la réunion suivante sera fixée de manière prévisionnelle et confirmée par la convocation.
Il est rappelé que conformément aux dispositions légales, seuls les titulaires siègent lors des réunions des CSE. Les suppléants sont néanmoins convoqués et destinataires des ordres du jour et des documents transmis aux membres titulaires. Afin que chaque titulaire puisse gérer au mieux son éventuel remplacement, la convocation précisera que les suppléants assistent à la réunion uniquement en cas de remplacement d’un titulaire.
La convocation est transmise par messagerie électronique avec l’ordre du jour de la réunion, à cet effet, chaque membre du CSE, RS CSE inclus, fournie à la Direction l’adresse mail sur laquelle il souhaite être contacté sur les sujets liés à son mandat de représentant du personnel.
Lorsque des sujets relatifs à la santé, la sécurité et les conditions de travail sont à l’ordre du jour, sont également convoqués, pour la partie de la réunion consacrée à ces sujets :
Le médecin du travail,
L'inspecteur du travail,
L'agent du service de prévention de la CARSAT,
Le représentant du service santé, sécurité, sureté de l’entreprise.
L’horaire prévisionnel d’examen des points relatifs à la santé, la sécurité et les conditions de travail sera mentionné.
Le CSE, en accord avec le Président, ou le Président lui-même, peut faire appel à titre consultatif et occasionnel, au concours de toute personne, de la Société ou du Groupe auquel elle appartient (RAZEL-BEC), qu'il juge qualifiée en raison de ses compétences en fonction de l’ordre du jour.
Réunions préparatoires du CSE
Les membres titulaires et suppléants au CSE et les RS CSE peuvent tenir une réunion préparatoire aux réunions du CSE, le temps passé aux réunions préparatoires sera imputé au crédit d’heures des participants.
Nombre et déroulement des réunions du CSE
Le nombre de réunions ordinaires du CSE est fixé à 6 par an dont au moins 4 qui portent sur tout ou partie des attributions du CSE en matière de santé, sécurité et conditions de travail.
Le CSE est en outre réuni, notamment, à la suite de tout accident ayant entraîné ou ayant pu entraîner des conséquences graves, ainsi qu'en cas d'événement grave lié à l'activité de l'entreprise, ayant porté atteinte ou ayant pu porter atteinte à la santé publique ou à l'environnement.
Des réunions extraordinaires peuvent également se tenir sur convocation du président ou sur demande de la majorité des membres titulaires.
En outre, Le CSE peut être réuni à la demande motivée de deux de ses membres représentants du personnel, sur les sujets relevant de la santé, de la sécurité ou des conditions de travail.
Le CSE est présidé par l'employeur ou son représentant ayant délégation.
L’employeur peut se faire représenter pour tout ou partie de la réunion.
L’employeur ou son représentant est assisté éventuellement de trois collaborateurs qui ont voix consultative.
Seuls les représentants titulaires, les RS CSE et les suppléants remplaçant un titulaire absent participent à la réunion.
Délibérations et consultations du CSE
Délais d’information et de consultation
En cas de consultation du CSE, qu’elle soit récurrente ou ponctuelle, un document d’information qui sert de support à la présentation de la Direction et aux échanges avec les représentants au CSE est transmis aux membres du CSE au moins dans un délai raisonnable (8 jours minimum) avant la consultation.
La 1ère date de transmission vaut date de communication aux représentants du personnel, les membres du CSE devront accuser réception de ce dernier.
Pour l’ensemble des consultations, le CSE sera réuni entre 8 et 30 jours calendaires après la communication des informations afin d’être consulté.
Ainsi, le CSE dispose d’un délai maximal de 30 jours pour rendre son avis à compter de la communication des informations relatives à l’objet de la consultation. Le CSE est réputé avoir été consulté et avoir rendu un avis négatif à l’expiration du délai de 30 jours précité.
Ce délai est porté à 45 jours calendaires dans le cas où le CSE en cas d’intervention d’un expert.
Membres du CSE disposant d’une voix délibérative
Lors des délibérations, seuls sont amenés à voter, les membres du CSE disposant d’une voix délibérative. A ce titre, seuls les membres titulaires ainsi que les membres suppléants remplaçant les titulaires absents peuvent voter.
Les délibérations du CSE sont prises à la majorité des membres titulaires présents.
Procès-verbal des réunions du CSE
Les échanges lors des réunions du CSE sont consignés dans un procès-verbal établi sous l’autorité du secrétaire du CSE en accord avec le Président dans un délai de 2 semaines après la réunion.
A l'issue de ce délai, le procès-verbal est transmis aux membres du CSE, titulaires, suppléants et RS CSE ainsi qu’au Président, qui font connaître leurs remarques.
Cette communication a lieu au minimum 7 jours ouvrés avant la réunion suivante afin d’assurer l'adoption du procès-verbal au cours de la réunion suivante dans de bonnes conditions. L’adoption du PV est ensuite votée en séance par la majorité des membres élus présents lors de la réunion.
Le PV est ensuite signé par le Secrétaire et par le Président du CSE.
En cas de nécessité, une adoption anticipée du procès-verbal par voie électronique (mails) entre tous les membres titulaires peut être organisée conjointement entre le Secrétaire et le Président du CSE ou un représentant de l’employeur.
Le procès-verbal des réunions du CSE peut, après avoir été adopté, être diffusé dans l'entreprise par ou à la demande du secrétaire du CSE et affiché sur les panneaux du CSE.
Locaux du CSE
Compte tenu de la configuration des locaux de la Société, la Direction maintient provisoirement la mise à disposition du CSE du local actuel contenant une armoire fermant à clé, une table et des chaises. Ce local permet de :
Organiser des réunions d’information interne du personnel, portant notamment sur des problèmes d’actualité en dehors du temps de travail des participants,
Inviter des personnalités extérieures, syndicales ou autres.
En cas de besoin d’une salle plus grande, dans la mesure du possible, la Direction pourra mettre à disposition une salle de réunion.
La Direction, dans la mesure du possible, effectuera des travaux d’amélioration du local par la suite.
Temps de travail, temps de réunion
Le temps passé en réunion sur convocation de l’employeur ainsi que le temps de trajet pour se rendre sur le lieu de la réunion ne s’imputeront pas sur le crédit d’heures de délégation des représentants du personnel.
Le temps passé en réunion par les Représentants du Personnel, sur convocation de la Direction, est assimilé à du temps de travail. Ainsi, ces temps viennent créditer le compteur d’heures travaillées du Représentant du Personnel.
Crédit d’heures
Il est préalablement rappelé que les heures de délégations sont :
Le temps nécessaire à l'exercice des fonctions d'un représentant du personnel ;
Utilisées par le représentant du personnel en conformité avec l'objet de son mandat
Assimilées à du temps de travail ;
Autant que possible, prises sur le temps de travail
Obligatoirement acceptées sauf en cas de dépassement du crédit d'heures du représentant du personnel
Obligatoirement consignées sur un bon de gestion du crédit d’heures de délégation
Un crédit d’heures est accordé, dans les conditions ci-dessous, aux membres du CSE en vue de l’exercice de leurs fonctions.
Représentants élus au CSE
Les Représentants du Personnel titulaires au CSE disposent, pour exercer leurs fonctions, d’un crédit d’heures mensuel de 18h dans les conditions légales.
Ce temps peut être :
Annualisé dans la limite de 12 mois à compter de la date des élections. Cette règle ne peut conduire un membre à disposer, dans le mois, de plus de 1.5 fois le crédit d'heures de délégation dont il bénéficie ;
Mutualisé, c'est-à-dire réparti entre les membres, titulaires ou suppléants, du CSE. Cette règle ne peut conduire l'un d'eux à disposer, dans le mois, de plus de 1.5 fois le crédit d'heures de délégation dont bénéficie un membre titulaire.
En cas de mutualisation d’heures de délégation, le membre titulaire donateur d’heures de délégation doit informer l'employeur en complétant le « bon de gestion des crédits d’heures de délégation » (Annexe 1 du présent accord) :
Du nombre d'heures données
De l’identité du receveur
Le receveur des heures de délégation devra les prendre au plus tard dans le mois échu suivant le don.
Bon de gestion des crédits d’heures de délégation
Afin de faciliter leur gestion des crédits d’heures et de garantir la continuité et le bon fonctionnement de l’entreprise, un modèle de « bon de gestion des crédits d’heures de délégation » est mis à la disposition des représentants du personnel.
Ce bon doit obligatoirement être utilisé par l’ensemble des représentants du personnel.
En cas d’annualisation, de mutualisation ou simplement de prise d’heures de délégation, chaque représentant du personnel doit obligatoirement avertir la Direction avec ledit « bon de gestion des crédits d’heures de délégation » dans la mesure du possible au moins 8 jours avant la date prévue pour leur utilisation.
Il est rappelé que ce bon ne doit en aucun cas justifier un contrôle des heures de délégation ou des missions pour lesquelles ces heures sont utilisées. Ils ne peuvent non plus faire office d’autorisation d’absence. Il formalise uniquement l’information nécessaire de la hiérarchie sur la période prévisible de l’absence.
Les règles de bonne conduite
Dans un souci de favoriser un dialogue social constructif et efficace, il est rappelé les règles de bonne conduite devant être respectées lors des réunions :
Chacun doit être respectueux des autres,
Chacun doit pouvoir s’exprimer librement lors des débats,
Chacun dans son rôle se doit de préparer les sujets avec discernement en amont des réunions,
Chacun doit veiller au respect des horaires et les échéances,
Chacun dans la mesure du possible doit informer de sa présence ou de son absence et respecter les règles de remplacement
Les procès-verbaux ou compte rendu ou rapports ne peuvent contenir :
Ni informations confidentielles couvertes par l'obligation de discrétion ou le secret des affaires ;
Ni propos injurieux ou diffamatoires ;
Ni informations susceptibles de porter atteinte à la vie privée.
Information des représentants du personnel : la base de données économiques et sociales
La loi du 14 juin 2013 dite de sécurisation de l'emploi créée la Base de Données Economiques et Sociales (BDES) qui a pour objet de regrouper les informations économiques et sociales données de façon récurrentes aux représentants du personnel.
L’article L.2312-21 du Code du Travail prévoit la possibilité de définir par accord les modalités liées à la BDES.
Architecture et contenu de la BDES
La BDES comporte l’ensemble des rapports et des informations communiquées de manière récurrente et ponctuelle aux membres du CSE. Les parties ont convenu que pour des raisons d’efficacité des instances représentatives du personnel, la BDES devra comporter, outre les obligations légales, des documents nécessaires au bon exercice de leur mandat.
Ainsi l’architecture de la BDES s’articule autour des thèmes ci-dessous et regroupe l’ensemble des documents énoncés :
Social et Economique :
Bilan de la politique sociale de l’entreprise, des conditions de travail et d’Emploi qui comprend notamment les informations relatives à l’investissement social, à l’diversité entre les hommes et les femmes au sein de l’entreprise et aux rémunérations des salariés ;
Dossier de consultation sur la situation économique et financière de l’entreprise, qui présente les résultats de l’entreprise et comprend notamment les informations relatives à l’investissement matériel et immatériel, mais également aux fonds propres et à l’endettement ;
Dossier de consultation sur les orientations stratégiques de l’entreprise qui comprend notamment des informations sur l’activité, l’emploi, la formation et l’évolution des métiers ;
Autres documents de consultation ponctuelle ;
Prévention & sécurité :
Les indicateurs sécurités et tous les documents relatifs à la santé, la sécurité et la sureté.
Activités Sociale et Culturelle :
La liste des prestations mis en place par le CSE pour les salariés de l’entreprise.
PV de réunion :
L’ensemble des procès-verbaux approuvés lors des réunions du CSE et des rapports des commissions.
Comptes CSE :
Les versements des subventions CSE ;
Les comptes annuels du CSE.
Réglementation Sociale :
Les accords d’entreprise et les décisions unilatérales de l’employeur ;
Les conventions collectives applicables.
L’ensemble des éléments liés aux consultations du CSE sont également envoyés par mail avec la convocation et l’ordre du jour des réunions.
Afin de garantir au mieux l’efficacité des membres du CSE et du CSSCT et outre, la réglementation qui prévoit que les documents accessibles sur la BDES aient 2 années d’antériorité, les parties conviennent de garder l’ensemble des documents mis en ligne sur la BDES lors de la précédente mandature et la mandature en cours.
Le support, droit d’accès et modalités d’utilisation de la BDES
Le support de la BDES
La BDES est tenue à disposition sur un support informatique accessible via l’intranet du groupe Razel-Bec MyR&B : ShareLock.
MyR&B est accessible via un PC d’entreprise connecté au réseau du groupe Razel-Bec.
Certains représentants du personnel ne disposant pas d’un accès à l’intranet, un compte individuel MyR&B est spécialement créé à cet effet.
Les noms d’utilisateur et mots de passe sont fourni par courrier individuel envoyé au domicile de chaque représentant du personnel. Ce courrier indique également le mode d’emploi pour accéder à la BDES.
Droit d’accès à la BDES
La BDES contient des données confidentielles strictement réservées à l’ensemble des membres des instances représentatives du personnel et des délégués syndicaux. Chaque représentant du personnel à un accès individualisé avec son nom d’utilisateur et son mot de passe.
Modalités d’utilisation de la BDES
Il convient de respecter les règles de confidentialité et de sécurité liées à l’utilisation de ce système d’information notamment :
Veiller à ce que les informations, les noms et les mots de passe ne soient diffusés à des tiers à l’extérieur de l’entreprise, ni même communiqué à des personnes au sein même de l’entreprise ;
Respecter la gestion des accès et ne pas tenter d’accéder à des périmètres non autorisés ;
Ne pas laisser un document confidentiel affiché sur l’écran de visualisation après consultation ;
Ne pas laisser un document confidentiel à l’imprimante ;
Se déconnecter de l’accès à la BDES après chaque utilisation.
les subventions du cse
Il est rappelé le respect des grands principes suivants :
Le CSE peut disposer de 2 budgets distincts :
Un budget de fonctionnement, destiné à couvrir les dépenses engagées pour son fonctionnement et pour l’exercice de ses attributions économiques et professionnelles ;
Un budget des activités sociales et culturelles (ASC), destiné à financer des activités sociales et culturelles au profit des salariés et de leur famille.
Les ressources dont dispose le CSE doivent impérativement être utilisées conformément à leur destination. Cela signifie essentiellement :
Que le budget de fonctionnement ne peut servir à financer des ASC ;
Que le budget des ASC ne peut servir à financer des activités qui ne répondraient pas à la définition des activités sociales et culturelles.
Le calcul des subventions
Assiette de calcul
Il est convenu que l’assiette de calcul des subventions du CSE soit composée comme suit :
Les salaires et appointements seront composés des éléments suivants :
Salaire de base brut ;
Congés payés
Complément mutuelle ;
Complément prévoyance ;
Modulation et heures supplémentaires ;
Heures majorées (nuit, dimanche) ;
Avantages en nature ;
Absences ;
Les primes et gratifications : toutes les primes et gratifications applicables dans l’entreprise ;
Les indemnités et avantages divers :
Les indemnités supra-légales de départ seront inclues dans l’assiette de calcul des subventions ;
Les Indemnités de petits déplacements (repas, trajet, transport, panier de nuit) soumises à cotisations sociales ;
Les indemnités journalières de Sécurité Sociale et de prévoyance ;
Les indemnités de Frais fixes ;
Les intempéries.
Il est précisé que les indemnités légales de départ seront exclues de l’assiette de calcul des subventions
Le périmètre de calcul de la masse salariale décrite ci-dessus est l’entreprise MATTHIEU TP.
Montant global des subventions
Les montants globaux des subventions seront les suivants :
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Paiement des subventions
Les paiements seront étalés dans le temps comme suit : un versement tous les 3 mois à l’issue de chaque trimestre civil échu, soit en avril, juillet, octobre et janvier.
La masse salariale à retenir étant celle de l’année en cours, il est convenu que :
La subvention sera calculée sur la masse salariale du trimestre précédent :
Un réajustement à la masse salariale réelle et à l’effectif moyen réel de l’année N se fera en juin de l’année N+1.
Le CSE s’engage à fournir au plus vite à la Direction les coordonnées bancaires nécessaires au versement des subventions.
Un rattrapage des subventions non versées depuis les dernières élections du CSE sera effectué avec le premier versement.
Utilisation des budgets
Le CSE est souverain dans l’utilisation des subventions versées par l’entreprise et s’engage à se conformer à la réglementation en vigueur.
Il est néanmoins rappelé que :
La subvention de fonctionnement doit permettre au CSE de fonctionner de manière autonome par rapport à la Société. Elle sert essentiellement à couvrir ses dépenses de fonctionnement, ses frais d'expertise et d'étude ainsi que certaines dépenses de formation ;
Les ASC doivent financer des activités au bénéfice du personnel de l’entreprise sans discrimination, en vue d'améliorer les conditions collectives d'emploi, de travail et de vie du personnel au sein de la Société.
Transférabilité des budgets
Le CSE peut décider, par une délibération, de transférer une partie du montant de l'excédent annuel du budget de fonctionnement au financement des ASC dans la limite de 10% par an.
En cas de reliquat budgétaire le CSE peut décider, par une délibération, de transférer tout ou partie du montant de l'excédent annuel du budget des ASC au budget de fonctionnement ou à des associations dans des conditions et limites fixées par l'article R. 2312-51 soit :
Le transfert de l’excédent des subventions des ASC au fonctionnement est possible dans la limite de 10% de cet excédent ;
Cette somme et ses modalités d'utilisation sont inscrites dans les comptes annuels du CSE et dans le rapport d’activité et de gestion ;
Lorsque la partie de l'excédent est transférée à une ou plusieurs associations humanitaires reconnues d'utilité publique afin de favoriser les actions locales ou régionales de lutte contre l'exclusion ou des actions de réinsertion sociale, la délibération du CSE précise les destinataires des sommes et, le cas échéant, la répartition des sommes transférées.
Il est précisé que ne sont visés par la possibilité de transfert que les « reliquats » des budgets du CSE. Il n'est donc pas possible d’effectuer des transferts entre budgets pour les sommes accumulées ou placées par le CSE. En conséquence, le principe de l'utilisation de ses budgets par le CSE conformément à leur objet demeure, seuls les reliquats annuels sont concernés.
Suivi des budgets
Présentation des chiffres par la Société
Chaque début d’année, afin de présenter les sommes allouées aux subventions de fonctionnement et aux ASC, la Société présentera au CSE :
La masse salariale globale de l’établissement telle que décrite à l’article 9.1 du présent accord ;
Le calcul des subventions.
Règles comptables applicables aux CSE
Le trésorier du CSE devra rendre compte aux membres du comité des recettes et dépenses pour chacun des budgets.
Ce compte rendu sera au moins semestriel.
La loi formation et démocratie sociale n°2014-288 du 5 mars 2014 ayant instauré un véritable dispositif de tenue et de contrôle de la comptabilité des comités, le CSE devra respecter le règlement de l’ANC n°2015-02 du 2 avril 2015.
Chaque année, au plus tard en février, le trésorier demandera quitus aux membres de son CSE.
DISPOSITIONS GENERALES
Champs d’application de l’accord
Le présent accord s’applique au sein de la Société Matthieu TP.
Durée de l’accord
Le présent accord entrera en vigueur le lendemain de sa signature.
Les dispositions du présent accord s’appliqueront pour la durée de la mandature.
Adhésion
Peuvent adhérer à une convention ou à un accord toute organisation syndicale représentative de salariés.
L'adhésion est notifiée aux signataires de la convention ou de l'accord et fait l'objet d'un dépôt conformément à l’article D2231-2 du code du travail.
Révision
En application du Code du travail, le présent accord pourra être révisé, à tout moment pendant sa période d'application, par accord entre les parties.
Chacune des parties signataires ou adhérente a la faculté d'en demander la révision par lettre recommandée avec accusé de réception, adressée à toutes les autres parties signataires de l'accord. La demande de révision devra être accompagnée d'une proposition nouvelle sur les points à réviser.
En cas de disparition d’une partie signataire (démission, licenciement, élections professionnelles), l’avenant de révision pourra faire l’objet d’une négociation avec une partie non signataire mais représentative au niveau de la Société.
Par conséquent, la condition relative au consentement unanime à la procédure de révision sera donc remplie même en cas de disparition de l’un des signataires.
La signature de l’accord de révision par une partie non signataire mais représentative de l’accord devra nécessairement être précédée par l’adhésion préalable de cette partie à l’accord.
La discussion de la demande de révision devra s'engager dans les 3 mois suivant la présentation de celle-ci à la dernière des parties signataires.
Toute modification fera l'objet d'un avenant conclu dans les mêmes conditions, délais et formalités que le présent accord. Cet avenant déterminera sa date de prise d'effet.
Dénonciation
Dénonciation
Le présent accord pourra être dénoncé, à tout moment, par les parties signataires en respectant un délai de préavis de 3 mois. La dénonciation se fera dans les conditions prévues par le Code du travail.
Notification et publicité
Il a été convenu par l’ensemble des parties que le présent accord devra être publié dans son intégralité et en version anonyme.
Conformément au Code du travail, le présent accord sera :
Notifié à chacune des parties
Déposé auprès de la DIRECCTE et du greffe du Conseil des Prud'hommes dont relève la Société.
Fait à Charny en 5 exemplaires, le …………………………………………….. 2021
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Annexe 1 – Bon de gestion des crédits d’heures de délégations
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