Accord d'entreprise "L'accord égalité professionnelle hommes / femmes" chez MIX'BUFFET (Siège)

Cet accord signé entre la direction de MIX'BUFFET et les représentants des salariés le 2020-03-05 est le résultat de la négociation sur la qualité de vie au travail et l'équilibre pro perso, l'égalité professionnelle, l'égalité salariale hommes femmes, la diversité au travail et la non discrimination au travail.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et les représentants des salariés

Numero : T05620002153
Date de signature : 2020-03-05
Nature : Accord
Raison sociale : MIX'BUFFET
Etablissement : 41518389600018 Siège

Diversité : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur les thèmes suivants

Conditions du dispositif diversité pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2020-03-05

ACCORD QUALITE DE VIE AU TRAVAIL ET EGALITE PROFESSIONNELLE

UES MIX’ BUFFET

CHAPITRE 1 QUALITE DE L’INFORMATION PARTAGEE AU SEIN DE L’ENTREPRISE 3

1.1 INTRANET 3

1.2 DROIT A LA DECONNEXION 4

1.3 DROIT D’EXPRESSION 8

CHAPITRE 2 QUALITE DE MISE EN ŒUVRE DE L’ORGANISATION AU TRAVAIL 10

2.1 DELAIS DE PREVENANCE HORAIRES-PLANNING 10

2.2 RENTREE SCOLAIRE 10

2.3 CONGE POUR ENFANT MALADE 10

2.4 TEMPS PARTIEL ET NECESSITE FAMIALE 14

2.5 DEROGATION EXCEPTIONNELLE AUX GROUPES DE VACANCES 14

2.6 MOBILITE DES SALARIES : CO-VOITURAGE SOLIDAIRE 15

CHAPITRE 3 QUALITE DE VIE ET SERVICES AUX SALARIES 16

3.1 SERVICE SOCIAL INTER-ENTREPRISE 16

3.2 ACTIONS FORME/ SONDAGES 16

3.3 ENQUETES QUALITE DE VIE/ BAROMETRE SOCIAL 17

CHAPITRE 4 RESPECT- EGALITE PROFESSIONNELLE 18

4.1 THEME FORMATION 19

4.2 PROMOTION PROFESSIONNELLE 20

4.3 REMUNERATION EFFECTIVE 20

4.4 ARTICULATION VIE PRIVEE-VIE PROFESSIONNELLE 21

4.5 LUTTE CONTRE LES INCIVILITES ET LES DICRIMINATIONS 22

4.6 HANDICAP ET MIXITE 23

CHAPITRE 5 MENTIONS LEGALES 24

5.1 DUREE DE L’ACCORD 24

5.2 CONSULTATION 24

5.3 NOTIFICATION 24

5.4 REVISION 24

5. 5 PUBLICITE ET DEPÔT 24


Entre les soussignées

L’UES MIX’BUFFET constituée des sociétés suivantes :

La Société MIX’BUFFET, société par actions simplifiée au capital de 5.000.000,00 € dont le siège est situé Z.A. du VAL CORIC, 56380 GUER, immatriculée au RCS de VANNES sous le numéro B415 183 896,

Représentée par

La Société GC LOGISTIC, société par actions simplifiée au capital de 50.000,00 €uros dont le siège est situé Z.A. du VAL CORIC, 56380 GUER, immatriculée au RCS de VANNES sous le numéro B 440 540 656,

Représentée par

La Société PLH TRAITEUR, société par actions simplifiée au capital de 150.000,00 € €uros dont le siège est situé Z.A. du VAL CORIC, 56380 GUER, immatriculée au RCS de VANNES sous le numéro B 843 833 914,

Représentée par

D’une part,

Et

…, délégués syndicaux, désignés par l’organisation syndicale CGT et dûment mandatés pour conclure les présentes ;

CHAPITRE 1 QUALITE DE L’INFORMATION PARTAGEE AU SEIN DE L’ENTREPRISE

  1. INTRANET

MIX’BUFFET a décidé de travailler sur la mise en place d’un intranet entreprise. L’intranet regroupe un ensemble de technologies Internet intégrées à un réseau interne. Il est accessible à partir des postes de travail des employés de l’entreprise ainsi qu’à certains de ses partenaires et constitue un outil de gestion intégrée permettant la mise en place d’un travail collaboratif. La mise en place de l’Intranet doit être établie en prenant en considération plusieurs éléments :

  • Définition des objectifs et des besoins de l’entreprise.

  • Implication des dirigeants.

  • Mise en place de fonctionnalités simples pour le portail collaboratif.

  • Définition de la nature des connaissances intégrées au sein du réseau interne ainsi que les moyens de leurs mises à jour.

  • Intégration d’outils dédiés à la sécurité de l’Intranet.

  • Sensibilisation des employés de l’entreprise à son utilisation

Les avantages de l’intranet sont nombreux. Cela permet en effet d’optimiser l’intelligence collective au sein de l’entreprise en assurant une meilleure circulation de l’information entre ses membres, d’assurer une meilleure gestion et valorisation des connaissances, de faciliter la recherche d’informations et l’accès aux informations importantes, de capitaliser les expériences etc.

La conception d’un portail intranet implique une réflexion permettant de cerner ce que l’entreprise désire réaliser et obéit à des étapes précises : étude du projet pour évaluer les ressources internes (logiciels informatiques etc.) ; mise en place d’un groupe de travail au sein de l’entreprise pour collecter les informations à intégrer dans la base de données en coordonnant les actions à mettre en œuvre ; création d’un prototype ou phase test en choisissant un nom de domaine, une arborescence et les différentes rubriques; formation des salariés ; désignation des administrateurs ; animation du portail.

Les parties s’accordent pour dire que ce projet est primordial pour la qualité de l’information partagée au sein de l’entreprise. Les salariés seront informés de l’état d’avancement du projet qui devrait voir le jour pour sa première phase à la rentrée 2019.

  1. DROIT A LA DECONNEXION

Les modes de travail ne cessent d’évoluer et l’utilisation du numérique est désormais incontournable. Certains salariés sont de plus en plus « connectés » en dehors des heures de bureau. Selon le site du Ministère du Travail, 37% des actifs utilisent les outils numériques professionnels hors temps de travail (étude Eléas septembre 2016) et 62% des actifs réclament une régulation des outils numériques professionnels.

La loi a donc introduit un « droit à la déconnexion » qui s’appliquera à tous les salariés. Les entreprises ont le devoir de mettre en place des instruments de régulation de l’outil numérique. Ces mesures visent à assurer le respect des temps de repos et de congés ainsi que l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle et familiale et établir des règles de bonne conduite correspondant aux besoins des salariés, au plus près du terrain.

La loi Travail du 8 août 2016 a consacré un droit à la déconnexion des salariés, et a renvoyé à la négociation collective au niveau de l’entreprise le soin d’en déterminer les modalités.

La négociation annuelle « égalité professionnelle et qualité de vie au travail » doit désormais aborder les modalités du plein exercice par le salarié de son droit à la déconnexion et la mise en place par l’entreprise de dispositifs de régulation de l’utilisation des outils numériques, en vue d’assurer le respect des temps de repos et de congés ainsi que la vie personnelle et familiale.

Il est rappelé que le bon usage des outils informatiques est de la responsabilité de tous et que chaque salarié, à son niveau, est acteur du respect du droit à la déconnexion et ainsi de la qualité de vie au travail. C’est pourquoi les règles et principes énoncés ci-dessous doivent être respectés indépendamment du poste occupé au sein de l’entreprise.

Ainsi les parties s’entendent pour définir ces règles qui feront état de « Charte de droit à la déconnexion ».

1.2.2 Salariés concernés

Le droit à la déconnexion s’applique à l’ensemble des salariés de l’entreprise, cadres et non-cadres et quels que soient les modes d’organisation, de décompte et de contrôle de la durée du travail.

1.2.3 Les outils numériques concernés

Les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) font aujourd’hui de plus en plus partie intégrante de l’environnement de travail et sont indispensables au fonctionnement de l’entreprise.

Sont ainsi visés :

  • les outils physiques connectés tels que les ordinateurs (fixes, portables), les tablettes, les téléphones portables, les smartphones…

  • et les outils dématérialisés tels que les connexions à distance, les courriers électroniques, l’internet, l’intranet…

1.2.4  Règles de bon usage des outils numériques

L’ensemble de ces outils permet aux salariés d’être joignables aisément et à distance. Ils facilitent les échanges d’informations et permettent une communication en temps réel en s’affranchissant des barrières spatiales et temporelles.

En cela, ils permettent une meilleure circulation de l’information, et plus globalement des données et améliorent tant la productivité que la réactivité des acteurs de l’entreprise.

Pour autant, cette accélération de la circulation de l’information, en modifiant les relations et l’environnement de travail, peut induire des effets négatifs (le sentiment d’urgence lié à la réactivité que semblent « imposer » l’outil et la fluidité de l’information, le sentiment d’un trop plein d’informations et de sollicitations rendant difficile la hiérarchisation des priorités, l’augmentation des interruptions dans l’exécution des tâches, l’empiètement de la vie professionnelle sur la vie privée et inversement…).

Pour l’ensemble de ces raisons, il a été décidé de fixer la liste des règles et principes de bon usage des outils numériques afin de favoriser des pratiques professionnelles harmonieuses et propices à un environnement de travail efficace et qualitatif.

Ainsi qu’il l’a été rappelé ci-dessus, la bonne utilisation des outils numériques est l’affaire de tous. Il est également rappelé que si l'employeur est tenu de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des salariés (article L.4121-1 du code du travail) « il incombe à chaque travailleur de prendre soin, en fonction de sa formation et selon ses possibilités, de sa santé et de sa sécurité ainsi que de celles des autres personnes concernées par ses actes ou ses omissions au travail » (article L.4122-1 du code du travail).

Lors de leur activité professionnelle, chaque salarié s’engage à se conformer aux règles de bon usage des outils numériques suivantes :

  • utiliser le « gestionnaire d’absences du bureau » et indiquer le nom d’une personne à contacter dans le message d’absence du bureau 

  • favoriser les échanges directs (téléphone, réunion physique) lorsque les sujets à aborder sont complexes ou susceptibles de situations conflictuelles ;

  • cibler avec précision le ou les destinataires et utiliser avec modération les fonctions de mise en copie ;

  • limiter au strict nécessaire l’insertion des pièces jointes ; 

  • préciser si le dossier est urgent et indiquer son délai maximal de traitement ;

  • veiller à la forme et à la personnalisation des messages pour ne pas susciter un sentiment d’agression chez le récepteur

1.2.4.1 Gérer l’addiction aux outils numériques

  1. Limiter autant que possible le nombre des interruptions liées à l’utilisation des outils numériques :

  • désactiver les alertes sonores et visuelles signalant l’arrivée de nouveaux messages (mail, sms…) ;

  • gérer son temps en définissant des plages horaires quotidiennes réservées à la consultation et au traitement des messages entrants.

  1. Gérer et encadrer l’accessibilité :

  • utiliser le « gestionnaire d’absences du bureau » ;

  • déléguer dans la mesure du possible sa messagerie afin d’éviter les relances pour non réponse ;

  • se donner le temps de répondre aux messages pour éviter toute réponse impulsive ;

  • laisser aux interlocuteurs le temps de répondre aux messages.

1.2.4.2 Gérer l’information

  1. Etre rigoureux et précis dans la communication :

  • indiquer un objet clair pour tout message en adéquation avec le contenu du message ;

  • traiter d’un sujet par message ;

  • éviter la multiplication des messages sur le même sujet ;

  • s’identifier clairement dans le message (notamment nom, prénom, fonction, coordonnées) afin d’être identifié rapidement.

  1. S’interroger sur la pertinence du moyen de communication utilisé :

  • la messagerie électronique est-elle le moyen le plus adapté compte tenu du sujet par rapport aux autres outils de communication : face à face, téléphone, courrier, fax… ?

  • favoriser les échanges directs (téléphone, face à face) lorsque :

    • les niveaux de compréhension et d’interaction sont élevés,

    • il existe un risque de mauvaise interprétation,

    • le sujet est, ou risque de devenir, conflictuel,

    • il peut s’agir d’une remise en cause du travail.

  1. S’interroger sur le(s) destinataires(s) principal(aux) du message :

  • cibler de façon précise le(s) destinataire(s) du message ;

  • n’utiliser les mises en copie que si le ou les destinataires sont directement concernés ;

  • penser au temps pris par le(s) destinataire(s) à lire ses (leurs) messages ;

  • éviter les « répondre à tous » lorsque cela n’est pas indispensable.

  1. Gérer les pièces jointes :

  • limiter l’envoi de pièces jointes. S’interroger sur la pertinence du (des) fichiers(s) à joindre au message ;

  • s’assurer que le destinataire possède bien le logiciel permettant d’exploiter la pièce jointe ;

  • éviter l’envoi de fichiers trop volumineux.

1.2.4.3 Limiter les sources de stress

  1. Veiller au choix du moment et créneau horaire le plus opportun pour l’envoi d’un message

  • éviter l’envoi de messages en dehors des horaires de travail ;

  • éviter d’y répondre en dehors des horaires de travail.

  1. Eviter de créer un sentiment d’urgence :

  • préciser si le dossier est urgent et/ou son délai de traitement ;

  • éviter les réponses « réflexes » ;

  • ne pas envoyer systématiquement une réponse suivant la réception du message, cela peut induire du stress supplémentaire pour le destinataire ;

  • le cas échéant préciser que le message a bien été reçu ;

  • laisser aux autres le temps de répondre aux messages.

1.2.4.4 Veiller à la forme et à la personnalisation des échanges

  1. S’identifier et identifier son destinataire

  • S’identifier avec clarté

  • Respecter les formes de politesse

  1. Personnaliser l’échange

  • Faciliter les échanges informels

  • Adapter son message et sa forme à la personnalité de son interlocuteur

1.2.4.5 Limiter les risques d’incompréhension et de conflit

  • être vigilant sur le contenu du message ;

  • ne pas écrire en majuscule car cela peut susciter un sentiment d’agression chez le récepteur ;

  • éviter de traiter les situations ou sujets potentiellement conflictuels par messagerie ;

  • adapter la forme du message en ayant à l’esprit qu’il pourrait être lu par un tiers.

1.2.5 Affirmation et modalités du droit à la déconnexion

Il est consacré un droit individuel à la déconnexion pour chaque salarié de l’entreprise.

Ce droit à la déconnexion se traduit par l’absence d’obligation, pour chaque salarié, d’utiliser, pour des motifs professionnels, les TIC mis à sa disposition par l’entreprise ou encore ceux qu’il possède à titre personnel en dehors des périodes habituelles de travail et notamment lors :

  • des périodes de repos quotidien ;

  • des périodes de repos hebdomadaire ;

  • des absences justifiées pour maladie ou accident ;

  • et des congés de quelque nature que ce soit (congés payés, maternité, JRTT, JNT,…).

Ainsi, en dehors des périodes d’astreintes, aucun salarié n’est tenu de répondre au téléphone, aux mails, aux messages, aux SMS adressés durant les périodes visées ci-dessus.

De même, pendant ces mêmes périodes aucun salarié n’est tenu, en dehors des périodes d’astreintes, de se connecter à distance par tout moyen pour prendre connaissance de messages de quelque nature que ce soit.

En cas de circonstances très exceptionnelles, résultant d’une situation d’urgence, des exceptions au droit à la déconnexion pourront être mises en œuvre.

Il appartient à chaque manager de veiller au respect du droit à la déconnexion par les collaborateurs de son équipe et de faire preuve d’exemplarité, notamment en s’abstenant d’adresser des emails (ou sms ou appels téléphoniques) pendant les périodes de repos, de congés et hors les périodes habituelles de travail.

De manière exceptionnelle, et en cas de circonstances ou d’urgence dûment validées par son manager (travail avec l’étranger, mission urgente…), une dérogation pourra être accordée au salarié pour une durée limitée.

  1. DROIT D’EXPRESSION

L’entreprise avait négocié et mis en œuvre un accord de droit d’expression il y a quelques années. Les parties s’accordent pour dire que le droit d’expression est primordial à la qualité de vie au travail dans le sens où cela doit permettre de favoriser l’expression des salariés sur les conditions d’exercice et l’organisation de leur travail. Cette expression ayant pour objet de définir les actions à mettre en œuvre pour améliorer leurs conditions de travail, l’organisation de l’activité et la qualité de production dans l’unité de travail à laquelle ils appartiennent ; chaque salarié doit pouvoir s’exprimer sans passer par l’intermédiaire de l’encadrement.

1.3.1 Mode d’organisation, fréquence, durée

Il est convenu que l’exercice du droit d’expression des salariés se fera sous forme d’une réunion annuelle d’une durée d’une heure maximum. Le calendrier étant fixé comme suit : Une réunion après la saison (Septembre/Octobre)

Afin de ne pas perturber le bon fonctionnement des services, la réalisation des réunions se fera en fin de service.

Les groupes sont définis comme suit selon les unités :

Unité 1

  • Un groupe ateliers réception/ préparation /cuisson/ménage

  • Un groupe ateliers moulage/ sauces/ nettoyage

  • Un groupe atelier mise en carton

Unité 2

  • Un groupe ateliers réception/ préparation /cuisson/ménage

  • Un groupe ateliers moulage/ sauces/ nettoyage

  • Un groupe atelier mise en carton

Services Support

  • Deux groupes services administratif/qualité/R&D/maintenance

GC Logistic

  • Un groupe ateliers expédition/emballages

PLH Traiteur

  • Deux groupes pour l’ensemble des ateliers/services

L’organisation des groupes se fera par voie d’affichage deux semaines avant la date prévue.

Les salariés participant aux réunions devront prévenir leur responsable au moins deux jours à l’avance si la réunion est prévue sur le temps de travail.

1.3.2 Transmission des résultats

Les réunions feront l’objet d’un compte-rendu écrit. Ce compte-rendu fera état :

Du nombre de salariés présents,

Des questions des salariés,

Des avis des salariés sur les différents points évoqués,

Des propositions afférentes le cas échéant.

1.3.3 Temps de négociation

Le droit institué s’exerce sur les lieux et pendant le temps de travail. Le temps consacré à l’expression est payé comme temps de travail.

CHAPITRE 2 QUALITE DE MISE EN ŒUVRE DE L’ORGANISATION AU TRAVAIL

  1. DELAIS DE PREVENANCE HORAIRES-PLANNING

Les parties s’accordent à dire que les délais de prévenance concernant les horaires et les plannings font partie intégrante de la qualité de vie au travail. Les salariés connaissent donc leur roulement d’une semaine à l’autre.
En cas de changement de roulement ou de passage en horaire de journée, les salariés sont invités à indiquer leur contrainte au responsable de service qui procèdera à un changement sauf si le personnel a été prévenu de la modification une semaine auparavant .

  1. RENTREE SCOLAIRE

Quand cela est compatible avec l’organisation du travail dans l’entreprise le parent d’au moins un enfant pourra lors de chaque rentrée scolaire de l’un ou de ses enfants jusqu’en 6ème bénéficier d’une autorisation d’absence de 2 heures récupérables. La demande d’une autorisation d’absence doit être formulée à l’employeur au minimum 15 jours avant la date de rentrée scolaire.

Pour le parent exerçant seul l’autorité parentale au sens de l’article 2.3.3 du présent accord, l’autorisation d’absence sera rémunérée dans la limite de 1h.

  1. CONGE POUR ENFANT MALADE

2.3.1. Constats

[…]

En application de l’article L.2253-3 du code du travail, ces dispositions se substituent intégralement à l’ensemble des dispositions de la convention de branche, présentes ou à venir, afférente à cette thématique.

Il a été décidé ce qui suit.

2.3.2 Congé pour enfant malade bénéficiant à l’ensemble des salariés parents d’enfants de moins de 16 ans

a) Droit à congé et durée

L’ensemble des salariés bénéficie d’un congé pour enfant malade de moins de 16 ans d’une durée maximale de […] par année civile.

Ce droit à congé constitue une autorisation d’absence.

Le décompte de ces jours d’absence interviendra dès lors que le salarié est planifié pour la journée au cours de laquelle il sollicite une absence.

Ce congé est individuel et bénéficie à l’ensemble des salariés parents d’enfants de moins de 16 ans.

Il est identique quel que soit le nombre d’enfants à charge de moins de 16 ans.

b) Règles d’indemnisation

Les règles d’indemnisation de ces congés sont les suivantes :

  • […] d’absence indemnisée par la Société selon les modalités fixées au point 2.3.4 ;

  • […] d’absence non indemnisée. Pour couvrir ces jours d’absence liée à la garde de son enfant malade, le salarié a la faculté :

    • de prendre un jour de congé payé ou de RTT ;

    • de demander à ce que le nombre d’heures non travaillées en raison de son absence soient déduites de son compteur d’heures.

c) Justificatifs à fournir

Pour bénéficier de cet avantage, les salariés devront communiquer au service des ressources humaines :

  • un certificat médical précisant la nécessité d’un parent au chevet de l’enfant ;

  • copie du livret de famille ou d’une pièce d’identité de l’enfant ou tout élément de nature à prouver que l’enfant est âgé de moins de 16 ans.

2.3.3 Congé spécifique pour les salariés parents en situation de garde exclusive et de résidence unique de leur enfant de moins de 16 ans

L’application des dispositions du présent article est exclusive de l’application des dispositions de l’article 2.3.2 ci-dessus.

a) Droit à congé et durée

Le parent en situation de garde exclusive de son enfant de moins de 16 ans et dont le domicile constitue l’unique lieu de résidence de cet enfant bénéficie d’un congé pour enfant malade de moins de 16 ans d’une durée maximale de […] par année civile.

Les deux conditions de résidence exclusive et de garde exclusive ci-dessus visées sont cumulatives.

Le présent article 2.3.3 n’est pas applicable dès lors que l’enfant est en résidence alternée entre ses deux parents, et ce quelle que soit la répartition convenue.

Ce droit à congé constitue une autorisation d’absence.

Le décompte de ces jours d’absence interviendra dès lors que le salarié est planifié pour la journée au cours de laquelle il sollicite une absence.

Ce congé est individuel et identique quel que soit le nombre d’enfants à charge en résidence unique et en garde exclusive de moins de 16 ans.

b) Règles d’indemnisation

Les règles d’indemnisation de ces congés sont les suivantes :

  • […] d’absence indemnisée par la Société selon les modalités fixées au point 2.3.4 ;

  • […] d’absence non indemnisée : pour couvrir ces jours d’absence liée à la garde de son enfant malade, le salarié a la faculté :

    • de prendre un jour de congé payé ou de RTT ;

    • de demander à ce que le nombre d’heures non travaillées en raison de son absence soient déduites de son compteur d’heures.

c) Justificatifs à fournir

Pour bénéficier cet avantage, les salariés devront communiquer au service des ressources humaines :

  • un certificat médical précisant la nécessité d’un parent au chevet de l’enfant ;

  • la copie du livret de famille ou d’une pièce d’identité de l’enfant ou tout élément de nature à prouver que l’enfant est âgé de moins de 16 ans ;

  • un extrait de la décision judiciaire accordant la garde exclusive de l’enfant et fixant sa résidence unique au domicile du salarié demandeur.

2.3.4 Montant de l’indemnisation

Les jours de congés pour enfant malade indemnisés en application des articles 2.3.2 et 2.3.3 seront indemnisés forfaitairement à hauteur de […] par jour.

  1. TEMPS PARTIEL ET NECESSITE FAMIALE

Les salariés qui, en raison de nécessité familiale, ont besoin de passer temporairement à temps partiel auront la possibilité de faire une demande. Une réponse sera apportée en fonction des possibilités d’organisation du service.

La demande devra être écrite et motivée par des nécessités familiales, étant entendu que le temps pleins sont la règle et que les temps partiels ne sont aujourd’hui octroyés que dans des cas bien précis (seniors, invalidité, mi-temps thérapeutiques etc.).

  1. DEROGATION EXCEPTIONNELLE AUX GROUPES DE VACANCES

Les congés annuels de la production sont organisés chaque année par groupes de vacances à raison de 3 semaines l’été et 2 semaines l’hiver.

Il est convenu entre les parties d’assouplir ces règles afin d’octroyer la possibilité aux salariés concernés qui le souhaitent de choisir une ou deux semaines de vacances en-dehors des groupes.

Chaque année un planning sera émis par la Direction et affiché avec des couleurs correspondant à des périodes de faible à forte activité : rouge pour fort, orange pour moyen et vert pour faible.

Ainsi, les salariés pourront demander à déroger aux groupes de vacances et proposer un échange de leur semaine selon les modalités suivantes :

  • 1 semaine rouge par rouge, orange ou vert

  • 1 semaine orange par orange ou vert

  • 1 semaine vert par vert

La demande sera soumise au directeur de production après validation du responsable de service qui prendra sa décision en fonction du planning de production et des possibilités de remplacement dans le service. La demande d’échange est limitée à une semaine d’hiver par salarié. Il n’y a en revanche pas de limitation de demande d’échange pour l’été.

  1. MOBILITE DES SALARIES : CO-VOITURAGE SOLIDAIRE

La Loi d’orientation des mobilités adoptée le 19 novembre 2019 a ajouté un nouveau thème de négociation : les mesures visant à améliorer la mobilité des salariés entre leur lieu de travail et leur lieu de résidence notamment en incitant à l’usage des modes de transport vertueux.

L’entreprise a décidé de s’associer avec une association spécialisée pour mettre en place du co-voiturage solidaire entre les salariés. Le principe est mettre en relation des salariés véhiculés avec des collègues ou futures recrues n’ayant pas de moyen de locomotion.

Les avantages de cette mise en place sont nombreux autant pour l’entreprise que pour les salariés :

Le covoiturage permet notamment de favoriser une bonne cohésion sociale, d’encourager l’entraide et l’échange de service. Il permet également de recruter d’autres profils en élargissant la zone de recrutement de l’entreprise. Pour les salariés, le covoiturage permet d’accéder à l’emploi, une nouvelle recrue peut s’organiser en amont pour trouver un covoitureur dans sa future entreprise prêt à rendre service. Il permet aussi un gain financier non négligeable, les covoitureurs partageant les frais.

Ainsi, la solidarité occasionnelle devient un incitatif au « partage d’un trajet » de façon générale. En effet, «dépanner » met en oeuvre, en réalité, un dispositif de test de la pratique du covoiturage et permet d’atteindre et sensibiliser des publics qui refusaient le « covoiturage au quotidien». Le conducteur teste ; le passager trouve une solution de mobilité pour l’accès à un CDD, à un stage, une formation, pour les premiers jours d’un CDI...

Il s’agit donc de mettre en place un service dédié pour faire le lien entre les demandeurs et les offreurs et les accompagner de manière fine et individualisée.

Un réseau sera créé au sein de l’entreprise. Il s’agit d’un travail multi-partenarial avec l’entreprise, l’association, les agences d’intérim. La méthodologie de mise en place inclura :

  • une analyse du potentiel via fichier RH anonymisé,

  • des rencontres avec la Direction, DRH,

  • une communication vers les responsables et les instances représentatives du personnel pour partage du projet et mobilisation,

  • une communication vers les collaborateurs via des affiches, flyers et témoignages que l’entreprise diffusera en lien avec son plan de communication,

  • des animations terrain pour aller à la rencontre des collaborateurs, faire connaître le service, sensibiliser les salariés et recruter des covoitureurs solidaires.

  • la réception des demandes sur la ligne téléphonique dédiée et la recherche de solutions

  • une mise à jour régulière de la base de données des covoitureurs solidaires Mix Buffet sera également effectuée ainsi qu’un bilan trimestriel quantitatif.

CHAPITRE 3 QUALITE DE VIE ET SERVICES AUX SALARIES

3.1 SERVICE SOCIAL INTER-ENTREPRISE

L’entreprise travaille depuis 5 ans avec le service social inter-entreprise. Une assistante sociale dédiée effectue des permanences tous les quinze jours sur le site et peut également faire des visites à domicile en fonction des besoins. Persuadée du bien-fondé de ce service rendu aux salariés, l’entreprise entend continuer ce partenariat qui est un vrai plus en terme social.

Il est entendu entre les parties que l’entreprise fera un bilan annuel aux représentants du personnel lors d’une réunion CSE.

3.2 ACTIONS FORME/ SONDAGES

La santé des collaborateurs est devenue un enjeu majeur pour l’entreprise. Consciente de cet enjeu, la société a d’ailleurs négocié un accord pénibilité. Mais là où, traditionnellement, santé rime généralement avec hygiène et sécurité, réglementation, obligations et négociations avec les partenaires sociaux qui s’imposent à l’employeur, il faut désormais en faire un axe fort de la stratégie et de la marque employeur. La responsabilité en matière de santé des salariés ne s’arrête plus à la porte de l’entreprise et peut s’élargir à l’environnement et aux comportements des salariés en-dehors de leur temps d’activité professionnelle. On passe alors de la réduction des risques à la promotion de la santé en entreprise. 

Cette évolution est favorisée par la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE). La RSE intègre progressivement les enjeux de la qualité de vie au travail et de la santé en entreprise.

L’OMS rappelle à ce titre que la santé s’entend d’un « état de complet bien-être physique, mental et social ».

Cela constitue une opportunité forte car une politique active en matière de santé signifie davantage de cohésion sociale, un climat de travail plus serein, et donc des leviers pour améliorer l’investissement dans le travail, augmenter la qualité du recrutement ou favoriser l’innovation des équipes. En ce sens, la santé devient un facteur de compétitivité et s’intègre pleinement à la stratégie de l’entreprise.

L’entreprise, qui a un service de santé au travail avec des infirmières, s’engage à mettre en place une première action de sensibilisation sur le sommeil. Les infirmières seront formées fin 2019 pour pouvoir dispenser en interne des formations sous forme de jeu nommé « pionce à donf » à destination de l’ensemble du personnel. Ces formations pourront débuter sur le premier semestre 2020.

Parallèlement à cette première action, la Direction et les élus s’engagent à mettre en place des sondages auprès des salariés sur ces sujets de santé -forme. Le but est de recentrer les actions en santé sur les besoins des salariés. Le développement de la culture du bien-être étant aujourd’hui au cœur des préoccupations : alimentation et diététique, sommeil, activité physique ou associative etc.

3.3 ENQUETES QUALITE DE VIE/ BAROMETRE SOCIAL

Dans le cadre d’une démarche d’écoute et de progrès de l’entreprise, la Direction s’engage à interroger de manière ponctuelle l’ensemble des salariés. Pour l’année 2020, comme cela a été fait en 2016 et 2012, sera donc lancée une enquête auprès de l’ensemble des collaborateurs.

Cette enquête permettra au Comité de Direction de mieux comprendre le ressenti, les attentes, l’opinion des collaborateurs sur le quotidien au travail afin de définir et de déployer des plans des actions.

Les résultats seront communiqués à l’ensemble des salariés et les plans d’actions seront partagés avec les élus.

CHAPITRE 4 RESPECT- EGALITE PROFESSIONNELLE

L’entreprise rappelle son attachement au strict respect du principe de non-discrimination entre les femmes et les hommes dans le cadre de leur activité professionnelle.

La nécessité de veiller à l’absence de toute sorte de discrimination porte notamment sur le recrutement, la mobilité, les qualifications, la rémunération, les promotions, la formation et les conditions de travail.

Cet enjeu est rappelé par de nombreux textes successifs, qui fixent des mesures relatives à l’égalité entre les femmes et les hommes, notamment :

- la loi du 9 mai 2001 relative à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes,

-l’accord national interprofessionnel du 1er mars 2004 relatif à la mixité et à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes,

- l’accord européen du 21 novembre 2005,

- la loi du 23 mars 2006 relative à l’égalité salariale entre les femmes et les hommes,

- la loi du 9 novembre 2010 portant réforme des retraites, et son décret d’application du 07 juillet 2011,

- la loi pour l’égalité réelle entre les hommes et les femmes du 23 juillet 2014,

- la loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel.

L’article L. 2242-8 du code du travail précise en outre que les entreprises doivent être couvertes au regard de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Les actions ainsi mises en place devra répondre aux prescriptions visées notamment à l’article L.2242-3 du Code du Travail et s’appuyer sur les informations contenues dans la base de données économiques et sociales prévues à l’article L2312-36 du Code du Travail.

Au regard de l’article R. 2242-2 du code du travail, les objectifs et les actions permettant de les atteindre doivent porter sur au moins quatre des domaines d’action suivants :

  • embauche,

  • formation,

  • promotion professionnelle,

  • qualification,

  • classification,

  • conditions de travail,

  • sécurité et santé au travail

  • rémunération effective,

  • articulation entre l’activité professionnelle et l’exercice de la responsabilité familiale.

4.1 THEME FORMATION

4.1.1 Assurer l’égalité d’accès des femmes et des hommes à la formation 

  • Objectif:

La formation est un outil majeur de maintien et de développement des compétences, clé de la progression professionnelle dans un contexte industriel très concurrentiel et en constante évolution. A ce titre, la formation contribue à la réalisation des objectifs prévus dans ce plan d’action.

Tous les salariés, quel que soit leur genre, leur âge, leur durée hebdomadaire ou mensuelle de travail, doivent pouvoir accéder à la formation dans les mêmes conditions.

Concernant l’UES, le nombre de femmes formées en 2018 a été supérieur au nombre d’hommes […]. En revanche, leur durée moyenne de formation a été de […] heures alors que chez les hommes elle était de […] heures environ.

Ainsi, l’objectif est donc de favoriser les femmes à l’accès à la formation en développant le nombre d’heures de formation pour arriver à une durée égale à celle des hommes.

  • Action :

Identifier les besoins de formation des femmes et ainsi développer le nombre d’heures dont bénéficient les femmes dans l’entreprise.

  • Indicateurs chiffrés :

Suivi du nombre d’heures moyen.

  • Coût de la mesure :

Le coût de cette mesure correspondra au coût des formations liées à l’objectif d’amélioration de l’accès aux femmes aux formations.

A l’heure actuelle, il est difficile d’estimer le coût de cette mesure. Celui-ci devrait correspondre au coût horaire moyen chargé x le nombre d’heures.

4.1.2 Sensibilisation sur l’égalité professionnelle

  • Objectif :

Former les salariés sur l’importance de l’égalité professionnelle, la non-discrimination, le harcèlement. Un programme de formation avec un déroulé pédagogique détaillé a ainsi été spécialement créé en interne.

  • Action :

Sensibiliser et former en premier lieu les managers, responsables et élus du personnel dans le cadre de leur parcours de formation par la mise en place d’actions de formation. Et former l’ensemble du personnel à suivre.

  • Indicateurs chiffrés :

La Société s’engage à avoir formé 40 personnes à fin 2019 et 100 personnes à fin 2020.

  • Coût de la mesure :

Le coût de cette mesure correspondra au coût des formations dont bénéficieront les managers, responsables et élus du personnel.

A l’heure actuelle, le coût estimé de cette mesure pour l’entreprise est approximativement de […] Euros HT jusque fin 2020.

4.2 PROMOTION PROFESSIONNELLE

  • Objectif :

L’objectif est d’assurer l’égalité d’accès à la promotion professionnelle entre les femmes et les hommes et notamment que la proportion de femmes opératrices spécialisées et agents de maîtrise augmente. Au 31 décembre 2018, les femmes opératrices spécialisées représentent quasiment 50% de l’effectif des opérateurs spécialisés.

L’objectif est de maintenir le taux des opératrices spécialisées et d’augmenter celui des agents de maîtrise à 5% à fin 2020.

  • Action :

Vérification régulière de la cohérence du nombre de promotions femmes/hommes avec leurs proportions.

Vérification de la proportion de femmes opératrices spécialisées.

Vérification de la proportion des femmes agents de maîtrise.

  • Indicateurs chiffrés :

Appréciation du pourcentage de femmes et d’hommes promus d’une année sur l’autre par classification/catégorie professionnelle.

Appréciation de l’évolution du pourcentage de femmes opératrices spécialisées et agents de maîtrise.

  • Coût de la mesure :

La mesure, en elle-même n’entraîne pas de coûts particuliers. En revanche, elle induit des frais liés à l’établissement des données chiffrées nécessaires au suivi. Ces coûts induits sont, à l’heure actuelle, estimés à 7 heures de travail (heures travaillées par le personnel dédié de la Société)

4.3 REMUNERATION EFFECTIVE

  • Objectif :

Réajuster la politique salariale pour résorber les inégalités salariales.

De plus, à compter du 1er mars 2019, l’entreprise a publié ces écarts selon les dispositions de la Loi Avenir professionnel du 5 septembre 2018 et du Décret n° 2019-15 du 8 janvier 2019 portant application des dispositions visant à supprimer les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes dans l’entreprise et relatives à la lutte contre les violences sexuelles et les agissements sexistes au travail.

  • Actions :

Mener chaque année une étude périodique des éventuels écarts de rémunération liés au genre, par catégories professionnelles.

  • Indicateurs chiffrés :

Suivi des résultats chiffrés de l’étude. Les indicateurs seront ceux mentionnés à l’article L1142-8 :

1° l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes, calculé à partir de la moyenne de la rémunération des femmes comparée à celle des hommes, par tranche d’âge et par catégorie :

2° l’écart du taux d’augmentations individuelles de salaire entre les femmes et les hommes ;

3° le pourcentage de salariées ayant bénéficié d’une augmentation dans l’année suivant leur retour de congé maternité, si des augmentations sont intervenues au cours de la période pendant laquelle le congé a été pris ;

4° le nombre de salariés du sexe sous-représenté parmi les dix salariés ayant perçu les plus hautes rémunérations.

  • Coût de la mesure :

La mesure, en elle-même, n’entraine pas de coûts particuliers. Si ce n’est les frais liés à l’établissement des données chiffrées nécessaires au suivi.

Ces coûts induits sont, à l’heure actuelle, estimés à 14 heures de travail (heures travaillées par le personnel dédié de la Société).

En fonction des résultats obtenus, des coûts pourront être induits pour le rattrapage des inégalités si celles-ci sont avérées selon le décret D 1142-6 « les mesures de correction et, le cas échéant, la programmation des mesures financières de rattrapage salarial, prévues à l’article L1142-9, doivent être mises en œuvre dès lors que le niveau de résultat mentionné à l’article D1142-3 est inférieur à soixante-quinze points ».

4.4 ARTICULATION VIE PRIVEE-VIE PROFESSIONNELLE

  • Objectif :

Les absences liées à la parentalité (congé maternité, congé de paternité, congé d’adoption et parental d’éducation) doivent être sans incidence sur la carrière dans l’entreprise.

  • Actions :

Afin de conserver un lien avec l’entreprise, pendant les absences liées à la parentalité le salarié restera destinataire des informations d’ordre général ou des changements d’organisation liés à l’exercice de son activité professionnelle. Ainsi, la Société s’assurera que les documents de communication interne lui sont systématiquement envoyés à son domicile.

A l’issue de l’absence liée à la parentalité, le salarié sera reçu par sa hiérarchie ou par un membre du service des ressources humaines afin de faciliter la reprise et, le cas échéant :

  • d’examiner les conditions de retour à l’emploi ;

  • de lui faire part des évolutions de son poste de travail depuis son départ ;

  • de valider les priorités à traiter lors de sa reprise ;

  • de lui représenter son équipe et les rôles de chacun ;

  • d’étudier, la mise en place d’éventuelles actions de formation dans le cadre d’une mise à niveau ou d’une évolution professionnelle.

Afin de favoriser la tenue de cet entretien, les salariés concernés bénéficieront d’une information individuelle par écrit sur l’existence de cet entretien au moment où ils feront part à l’entreprise de leur future absence.

  • Indicateur chiffré :

La Société s’engage à informer 100 % des salariés partant en congé pour raison familiale sur la possibilité de bénéficier de cet entretien de retour. La société assurera un suivi annuel du nombre et de la proportion de salariés ayant bénéficié de cet entretien.

  • Coût de la mesure :

L’entretien de retour sera réalisé pendant le temps de travail du salarié et sera rémunéré comme tel. Par ailleurs, le temps consacré par le supérieur hiérarchique ou par le membre du service des ressources humaines sera également qualifié de temps de travail effectif et rémunéré comme tel. La Société estime que la durée de ces entretiens de retour sera comprise entre 30 et 60 minutes. Par conséquent, le coût de cette mesure sera, pour chaque salarié de retour de congé familial, au minimum de 30 minutes de sa rémunération horaire et de 30 minutes de la rémunération horaire du supérieur hiérarchique ou du membre du service des ressources humaines.

4.5 LUTTE CONTRE LES INCIVILITES ET LES DICRIMINATIONS

L’entreprise met un point d’honneur à ce que les salariés soient respectueux entre eux, envers leurs collègues d’autres services, envers leur hiérarchie, envers le matériel. A ce titre, il est important que tout le monde prenne conscience qu’à son niveau il est déterminant dans l’esprit d’équipe et la bonne ambiance en général. C’est la base de la qualité de vie au travail.

C’est pourquoi l’entreprise a décidé de former tout le personnel à une formation intitulée « passeport pro ». Cette formation, développée sur-mesure en interne est à destination de l’ensemble des collaborateurs dont les objectifs sont les suivants :

Connaître et comprendre les notions d’incivilité et de violence au travail ;

Identifier et prévenir les comportements à risque ;

Savoir réagir en cas d’incivilité et de violence au travail et développer la cohésion d’équipe.

Les premiers groupes débuteront sur la fin d’année 2019.

4.6 HANDICAP ET MIXITE

L’entreprise s’est engagée depuis de nombreuses années sur le handicap. A ce titre, une convention de partenariat est signée avec l’association AFI qui tient des permanences mensuelles pour accompagner les travailleurs handicapés dans leurs différentes démarches.

En 2018, l’entreprise a pour la première fois mis en place une action en interne pendant la semaine européenne du handicap : ateliers en salle de pause co-animés par l’AFI, l’assistante sociale et l’infirmière du travail. L’expérience sera renouvelée en 2019 lors de la semaine du handicap.

A ce titre l’entreprise s’est aussi engagée comme « activateur de progrès » auprès de l’AGEFIPH.

Concernant la mixité, quelle qu’elle soit (âge, sexe etc.), un rapport de l’OIT (Organisation Mondiale du Travail) du mois de mai 2019 démontre que la mixité améliore les résultats de l'entreprise, et permet de conserver et attirer les talents.

Selon le rapport, près des trois quarts des entreprises attentives à la mixité dans leurs postes à responsabilité disent enregistrer une augmentation de leurs bénéfices et admettent que les initiatives en faveur de la diversité de genre améliorent leurs résultats. De même elles déclarent remarquer une plus grande capacité à attirer et conserver les talents et signalent un surcroît de créativité, d’innovation et d’ouverture d’esprit. Enfin, plus de la moitié d’entre elles déclarent que la réputation de leur entreprise s’est améliorée.

Ainsi, les entreprises dotées de politiques d’égalité des chances dans l’emploi et de cultures favorisant la mixité ont des chances supplémentaires de voir leurs profits et productivité augmenter et sont plus susceptibles de connaître une meilleure réputation de leurs entreprises. Et une entreprise dont on est fier, une entreprise où on est fier de travailler est une entreprise qui favorise justement cette mixité.

Il est important de souligner que MIX’BUFFET se classe depuis deux ans dans le palmarès des 500 meilleurs employeurs de France.

CHAPITRE 5 MENTIONS LEGALES

5.1 DUREE DE L’ACCORD

Le présent accord est conclu pour une durée de trois ans à compter du 5 mars 2020. A l’expiration du terme ainsi défini, soit le 4 mars 2023, il cessera de plein droit d’être applicable et en conséquence de faire peser toute obligation sur les sociétés membres de L’UES, à savoir les sociétés MIX’BUFFET, GC LOGISTIC et PLH TRAITEUR.

5.2 CONSULTATION

Le présent accord est soumis avant sa signature à la consultation du CSE.

5.3 NOTIFICATION

Conformément à l’Article L.2231-5 du Code du Travail, le texte du présent accord est notifié à l’ensemble des organisations syndicales représentatives de l’UES.

5.4 REVISION

L’accord pourra être révisé ou modifié par avenant signé par la Direction et une ou plusieurs organisations syndicales signataires ou adhérentes.

Tout signataire introduisant une demande de révision doit l’accompagner d’un projet sur les points révisés.

Toute modification du présent accord donnera lieu à l’établissement d’un avenant.

Ce dernier sera soumis aux mêmes formalités de publicité et de dépôt donnant lieu à signature du présent accord.

5. 5 PUBLICITE ET DEPÔT

Conformément aux dispositions des articles L. 2231-6, D. 2231-2, D. 2231-4 à D. 2231-5 du Code du travail, le présent avenant sera déposé à l’initiative de la Direction de la Société MIX’BUFFET selon les modalités suivantes :

  • en un exemplaire au Secrétariat - Greffe du Conseil de Prud’hommes de VANNES ;

  • en deux exemplaires, dont une version sur support papier signée des parties et une version sur support électronique (www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr), auprès de la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi (DIRECCTE) de BRETAGNE– Unité territoriale du Morbihan.

Le dépôt sera accompagné des pièces énoncées à l’article D. 2231-7 du Code du travail.

Chaque partie signataire conservera un exemplaire.

Un exemplaire du présent accord sera remis par la Direction de la Société MIX’BUFFET au Comité social et économique de l’UES MIX’BUFFET et aux délégués syndicaux de l’UES MIX’BUFFET dans le respect des dispositions de l’article R. 2262-2 du code du travail.

Le présent accord sera publié conformément à l’article L. 2231-5-1 du Code du travail.

Les Parties rappellent que, dans un acte distinct du présent accord, elles pourront convenir qu’une partie du présent accord ne fera pas l’objet de la publication prévue à l’article L 2231-5-1 du Code du travail.

Fait à Guer,

Le 05 mars 2020

Pour l’UES MIX’BUFFET

Pour l’organisation syndicale suivante :

CGT représentée …, délégués syndicaux

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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