Accord d'entreprise "ACCORD SUR UN APLD" chez LSE - LAMPE SERVICE ECLAIRAGE (Siège)
Cet accord signé entre la direction de LSE - LAMPE SERVICE ECLAIRAGE et les représentants des salariés le 2021-02-23 est le résultat de la négociation sur divers points.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et les représentants des salariés
Numero : T03121008151
Date de signature : 2021-02-23
Nature : Accord
Raison sociale : LAMPE SERVICE ECLAIRAGE
Etablissement : 41792894200057 Siège
Autres points : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur le thème Autres dispositions
Conditions du dispositif autres points pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2021-02-23
Accord sur la mise en œuvre du dispositif d’activité partielle en cas de réduction d’activité durable
Entre les soussignés :
La société LAMPE SERVICE ECLAIRAGE, sise 7 rue de Vidailhan – 31130 Balma, représentée par son Président,
Libellé de la convention collective de branche applicable : Commerce de gros
D’une part
Et,
Les salariés de l’entreprise se prononçant à la majorité des deux tiers,
(PV de carence du CSE)
D’autre part
PREAMBULE
Dans ces circonstances exceptionnelles liées à l’épidémie mondiale de COVID 19, la Direction de LAMPE SERVICE ECLAIRAGE et l’ensemble des salariés se sont concertés et ont utilisé dans un premier temps les dispositions dans le cadre de la loi d’urgence pour faire face à l’épidémie de COVID 19 publiée le 23 mars 2020.
Une décision unilatérale a mise en place des mesures de solidarité entre tous les salariés, afin de compenser les heures perdues.
Néanmoins les projections d’activité dans le domaine du Commerce de gros indiquent au mieux un retour à une activité normale pas avant 2023.
L’entreprise n’a facturé aucun chiffre d’affaires pendant la période de confinement. A la reprise partielle, peu de création de chantiers, pas de possibilité de présentation d’échantillon, ni de possibilité de visite auprès de nos prescripteurs (architectes etc …).
Cela se traduit par une chute du chiffre d’affaires sur l’ensemble de nos établissements.
Dans ces conditions il convient d’accompagner cette baisse d’activité durable pour affronter la crise économique durable.
Un certain nombre de mesures ont déjà été mise en œuvre : la prise de congés, le recours à l’activité partielle pour la période du 20 mars 2020 au 31/01/2021, le gel des embauches.
Toutefois ces mesures ne sont pas suffisantes à contrer l’ampleur de la crise, exceptionnellement grave et inédite et commandent d’accompagner la baisse durable de charge par le recours à l’activité réduite pour le maintien en emploi institué par l’article 53 de la loi du 17 juin 2020.
DIAGNOSTIC SUR LA SITUATION ECONOMIQUE DE L’ENTREPRISE ET PERSPECTIVES D’ACTIVITE
L’activité 2020 a été réduite de 23 % par rapport à 2019.
En effet tous les chantiers « tertiaire » notamment création et/ou rénovation d’espace bureaux, ont quasi tous été reportés ou totalement annulés et il en va de même de notre grosse partie de clientèle soucieuse de rénovation d’espace et en particulier d’éclairage afin de rester « dans le coup », des bars, des restaurants et des hôtels.
Tout cela s’est traduit par évidement une perte de chiffre d’affaire et aussi de marge car afin d’essayer de ne pas tout perdre, nous avons concédé des remises sur les devis en cours et aussi revus certains prix à la baisse.
Le constat de cet effondrement du plan de charge est sans précédent.
Le caractère profond et durable de cette crise conduit la société LAMPE SERVICE ECLAIRAGE à projeter un chiffre d’affaires supérieur à 2020 mais qui restera inférieur à ceux des exercices précédents la période COVID.
Tous les secteurs d’activité de l’entreprise sont concernés par cette baisse d’activité
ARTICLE 1 - CHAMP D’APPLICATION
Le présent accord s’applique à l’ensemble des salariés de la société LAMPE SERVICE ECLAIRAGE ;
Il concerne tous les salariés de l’ensemble des structures BALMA, BOE et CLERMONT, qu’ils soient sous contrat de travail à durée indéterminée ou déterminée, peu importe leur statut, leur classification ou leur ancienneté :
L.S.E BALMA : 7 rue Vidailhan – 31130 BALMA
L.S.E BOE : Zac de Trenque – 47500 BOE
L.S.E CLERMONT : 30 rue de l’Hermitage – 63000 CLERMONT FERRAND
ARTICLE 2 – MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF D’ACTIVITE PARTIELLE EN CAS DE REDUCTION D’ACTIVITE DURABLE
2.1 Activité et salariés auxquels s’applique l’activité partielle
Dans ces conditions, le recours à l’activité partielle s’applique à l’ensemble du personnel :
Personnel de production de l’ensemble des établissements BALMA, BOE et CLERMONT
Personnel des fonctions support
Il est ici précisé que le dispositif d’activité partielle permet de placer en position d’activité réduite par Secteurs, Service.
2.2 Réduction maximale de l’horaire de travail appréciée par salarié pendant la durée d’application de l’activité réduite.
La réduction maximale applicable à chaque salarié concerné ne peut être supérieure à 40 % de la durée légale. Elle équivaut à deux jours (2) par semaine maximum.
Il est précisé que la réduction de la durée du travail s’apprécie par salarié et s’applique sur la période d’application de l’accord soit une réduction maximale d’activité par salarié de 405.60 heures sur la durée de six mois d’application de l’accord (169x 6 x 40 %).
La réduction de la durée du travail et sa répartition pourront aboutir à des périodes sans activité.
Les salariés pourront être placés en activité partielle ; par journée complète, en respectant un délai de prévenance de deux (2) jours. En cas d’accord du salarié, ce délai pourra être réduit.
En fonction de la charge des services, une partie seulement des salariés d’un service ou d’un établissement pourra être placée en activité partielle, alternativement, voire entièrement le cas échéant.
La direction s’assurera de la rotation des personnels, soit en activité sur site, soit mis en activité partielle.
Dans l’hypothèse où l’activité de l’entreprise se rétablirait plus rapidement que prévue, la durée du travail de tout ou partie des salariés pourrait être augmentée. La direction pourrait également décider de suspendre ou de ne plus avoir recours au dispositif d’activité partielle de longue durée de manière anticipée.
2.3 Modalités d’indemnisation des salariés en activité
Le salarié placé en activité réduite reçoit une indemnité horaire correspondant à 100 % de sa rémunération brut horaire de référence sur la base légale de 35 heures hebdomadaires.
Cette dernière est déterminée selon les règles légales du calcul du maintien du salaire de référence, ramenée à un montant horaire sur la base de la durée légale du travail.
La rémunération maximale prise en compte pour le calcul de l’indemnité horaire est égale à 4.5 fois le taux horaire du smic ;
L’indemnité d’activité partielle est :
Imposable,
Exonérée de cotisations, contributions et taxes,
Soumise à la CSG/CRDS (après abattement de 1.75 % au taux de 6.2 % pour la CSF et de 0.50 % pour la CRDS)
Il est rappelé par ailleurs, que la volonté des parties est de continuer à garantir au personnel, une couverture au titre d’une complémentaire retraite obligatoire par capitalisation du type retraite à cotisations définies.
Ainsi durant les périodes d’APLD, il est précisé que les cotisations sont maintenues sur le salaire de référence, et proratisées le cas échéant en cas de temps partiel.
2.4 Engagements en matière d’emploi et de formation professionnelle
La projection de sous activité comprend l’ensemble des établissements, en conséquence l’ensemble des emplois est concerné qu’ils relèvent de la catégorie, ouvriers, employés, agents de maîtrise, cadres.
Cependant, la société LAMPE SERVICE ECLAIRAGE met tout en œuvre pour éviter de procéder à des licenciements pour motif économique.
Par conséquent, en contrepartie du déploiement de l’Activité Partielle de Longue Durée au sein de la société LAMPE SERVICE ECLAIRAGE, la Direction s’engage pendant la durée du présent accord :
Maintenir tous les emplois des salariés de l’entreprise.
A mettre en œuvre des actions de formation
2.5 Date de début et durée d’application de l’activité réduite
La date de début de l’activité réduite est fixée à compter du 01/02/2021 au 31/07/2021
2.6 Modalités de suivi de l’accord
Un suivi de l’accord sera effectué par la Direction des Ressources Humaines tous les mois.
La Direction remettra un bilan du recours à l’activité partielle spécifique qui précisera :
Le nombre de salariés concernés par l’activité partielle,
La réduction de la durée du travail appliquée au sein de chaque établissement,
Le nombre de salariés concernés par l’activité partielle qui ont bénéficié d’actions de formation
ARTICLE 3 – DISPOSITIONS FINALES
3.1 Durée et entrée en vigueur de l’accord
Le présent accord prend effet le 1er février 2021 et est conclu pour une durée déterminée de six (6) mois.
L’accord expirera en conséquence le 31 juillet 2021 sans autres formalités et ne sera pas tacitement renouvelé.
3.2 – Validation par l’autorité administrative et suivi des engagements
La Direction adressera une demande de validation du présent accord par voie dématérialisée dans les conditions fixées par l’article R.5122-26 du code du travail ;
La décision de la DIRRECCTE sera notifiée à l’entreprise dans un délai de quinze jours à compter de la réception de l’accord collectif.
Il est rappelé que le silence gardé par la DIRRECTE au terme du délai de quinze jours vaut décision d’acceptation de validation.
Un bilan portant sur le respect des engagements prévus dans le présent accord sera transmis par la Direction à la DIRRECTE au moins tous les six mois et le cas échéant, avant toute demande de renouvellement.
3.3 Clause de rendez-vous
Dans un délai de 15 jours avant l’échéance du présent accord, les parties signataires s’engagent à se rencontrer en vue d’apprécier s’il est nécessaire d’entamer des négociations relatives à son renouvellement ou à son adaptation.
En cas de modification substantielle des textes régissant les matières traitées par le présent accord ou encore en cas de dégradation significative de la situation économique de l’entreprise, les parties signataires s’engagent à se rencontrer dans un délai d’au maximum 15 jours suivant la demande de l’une des parties signataires en vue d’entamer des négociations relatives à l’adaptation du présent accord.
3.4 Révision et dénonciation
Le présent accord peut être révisé, à tout moment pendant la période d’application, par accord collectif conclu sous la forme d’un avenant.
Les conditions de validité de l’avenant de révision obéissent aux conditions posées par l’article L.2232-12 du code de travail.
Le présent accord pourra être dénoncé par l’ensemble des parties signataires moyennant un préavis d’un mois. Néanmoins les parties signataires pourront, à l’occasion de la dénonciation et à l’unanimité, prévoir un délai de préavis différent.
3.5 Formalités de publicité et de déport
Conformément à l’article L. 2231-5 du code du travail, le présent accord est fait en un nombre suffisant d’exemplaires pour être notifiée à chacune des parties signataires.
Conformément aux articles D. 223-2 et D. 2231-4 du code du travail, le texte du présent accord est déposé sur la plateforme de la téléprocédure du ministère du travail et auprès du greffe du conseil de prud’hommes de Toulouse.
Fait à Balma, le 23 février 2021
Le Président
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