Accord d'entreprise "ACCORD SUR LA MISE EN PLACE DES INSTITUTIONS REPRESENTATIVES DU PERSONNEL (CSE)" chez BRICOMAN (Siège)
Cet accord signé entre la direction de BRICOMAN et le syndicat CFDT le 2018-07-20 est le résultat de la négociation sur l'exercice du droits syndical, les instances représentatives du personnel et l'expression des salariés.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFDT
Numero : T59L18002222
Date de signature : 2018-07-20
Nature : Accord
Raison sociale : BRICOMAN
Etablissement : 42080992300055 Siège
Droit syndical : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur le thème Droit syndical, IRP, expression des salariés
Avenant 1 à l'accord de mise en place du CSE (2022-06-14)
Conditions du dispositif droit syndical pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2018-07-20
ACCORD SUR LA MISE EN PLACE DES INSTITUTIONS REPRESENTATIVES DU PERSONNEL AU SEIN DE LA SOCIETE BRICOMAN
(ENTREPRISE DE PLUS DE 50 SALARIES AVEC ETABLISSEMENTS DISTINCTS)
ENTRE LES SOUSSIGNES :
La société BRICOMAN, SA dont le siège social est sis à LEZENNES (59260), rue Nicolas Appert, représentée à la signature des présentes par la Directrice des Ressources Humaines,
d’une part,
ET :
L’organisation syndicale CFDT, représentée à la signature des présentes la déléguée syndicale central
d’autre part.
La Société et les Organisations Syndicales Représentatives sont collectivement ci-après dénommées : « Les Parties ».
SOMMAIRE
1. NOMBRE ET PERIMETRE DES CSE AU SEIN DE LA SOCIETE BRICOMAN 4
1.1. Notion d’établissement distinct 4
1.2. Nombre, périmètre et composition de chaque CSE d’établissement au sein de la société BRICOMAN 5
2. MISE EN PLACE D’UN CSE CENTRAL AU SEIN DE LA SOCIETE BRICOMAN 6
2.2. Modalités de désignation des délégations du personnel des CSE d’établissement au CSE central 7
2.4. Personnes assistant aux réunions du CSE central avec voix consultative 7
4. CONSULTATIONS OBLIGATOIRES RECURRENTES 8
4.1. Consultation sur les orientations stratégiques de l'entreprise 8
4.2. Consultation sur la situation économique et financière de l'entreprise 8
4.3. Consultation politique sociale de l'entreprise, les conditions de travail et l'emploi 8
5. PRINCIPALES REGLES DE FONCTIONNEMENT DES CSE 9
5.2. Procès-verbaux des réunions 10
5.3. Règlement intérieur des CSE 10
6. LA COMMISSION SANTE, SECURITE ET CONDITIONS DE TRAVAIL 11
6.1. Mise en place et composition de la CSSCT 11
6.2. Missions déléguées a la CSSCT 12
6.3. Modalités de fonctionnement de la CSSCT 12
6.4. Heures de délégation et moyens des membres de la CSSCT 13
6.5. Modalités de formation des membres de la CSSCT 14
7. COMMISSIONS SUPPLEMENTAIRES 14
8. ENTREE EN VIGUEUR ET DUREE DE L’ACCORD 16
9. REVISION ET MODALITES DE SUIVI DE L’ACCORD 16
12. FORMALITES DE DEPOT ET PUBLICITE 16
PREAMBULE
La société BRICOMAN dispose depuis les dernières élections en date du 12 Novembre 2013 des institutions représentatives suivantes :
Dans tous nos établissements quelque soit l’effectif :
Une instance Délégués du Personnel
Un Comité d’Etablissement
Un CHSCT
La société BRICOMAN et les organisations syndicales ont, par accord en date du 20 février 2018, prorogé les mandats en cours afin que les élections des membres du CSE puissent s’organiser concomitamment à tous les établissements.
Le 23 septembre 2017, l’ordonnance relative à la nouvelle organisation du dialogue social et économique dans l’entreprise et favorisant l’exercice et la valorisation des responsabilités syndicales, a été publiée au journal officiel.
Cette ordonnance prévoit notamment que :
les différentes institutions représentatives du personnel que sont le Comité d’Entreprise, les Délégués du Personnel et le CHSCT doivent être fusionnées au sein d’un Comité Social et Economique (« CSE ») au terme de leur mandat ;
des CSE d'établissement et un CSE central d'entreprise sont constitués dans les entreprises comportant au moins deux établissements distincts.
Par ailleurs, l’article L2313-2 nouveau du Code du travail prévoyant désormais que le cadre de mise en place du CSE au sein des entreprises comportant au moins deux établissements distincts, doit être déterminé par un accord collectif, elles ont entamé des négociations à cette fin avec les organisations syndicales représentatives au niveau de l’entreprise.
Aux termes de réunions de négociation en date des 25 juin et 5 juillet 2018, et préalablement à la négociation du protocole d’accord préélectoral, les Parties ont donc négocié et conclu le présent accord collectif aux fins principalement de :
déterminer au sein de la société BRICOMAN le nombre et le périmètre des établissements distincts pour la mise en place des CSE (CSE Central et CSE d’Etablissement), conformément à l’article L.2313-2 du Code du travail ;
fixer leurs principales modalités de fonctionnement, et notamment les modalités de mise en place des Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail (« CSSCT ») d’Etablissement et Centrale et des commissions supplémentaires ;
CECI EXPOSE, LES PARTIES SONT CONVENUES DE CE QUI SUIT :
OBJET
Le présent accord a pour objet de :
déterminer au sein de la société BRICOMAN :
le nombre et le périmètre des établissements distincts pour la mise en place des CSE (CSE Central et CSE d’Etablissements), conformément à l’article L.2313-2 du Code du travail ;
les modalités de mise en place de la ou des Commissions Santé, Sécurité et Conditions de Travail (« CSSCT »), en application des articles L.2315-41 et L.2316-18 du Code du travail ;
les modalités de mise en place des commissions supplémentaires, en application de l’article L.2315-45 du Code du travail ;
fixer les principales modalités de fonctionnement et les moyens alloués à ces instances représentatives du personnel.
MISE EN PLACE DES CSE AU SEIN DE LA SOCIETE BRICOMAN
NOMBRE ET PERIMETRE DES CSE AU SEIN DE LA SOCIETE BRICOMAN
Notion d’établissement distinct
Les Parties conviennent que l’établissement distinct pour les instances représentatives du personnel s’entend d’une entité :
regroupant des salariés constituant une communauté de travail ayant des intérêts propres, pouvant générer des demandes communes,
et placées sous la direction d’un représentant doté des pouvoirs nécessaires pour assurer, en toute autonomie, la gestion du personnel et du service (notamment en matière budgétaire et comptable).
Au regard de cette définition, les Parties constatent qu’au sein de la société, 36 établissements distincts existent à ce jour, à savoir :
Etablissements | Effectif |
Services Centraux et Service Expansion | 148 |
BRICOMAN MASSIEUX | 44 |
BRICOAMN EVREUX | 53 |
BRICOMAN YVRE LEVEQUE | 47 |
BRICOMAN FREJUS | 72 |
BRICOMAN TOULOUSE CHAPITRE | 56 |
BRICOMAN AVIGNON | 48 |
BRICOMAN SAUMUR | 41 |
BRICOMAN AUGNY | 42 |
BRICOMAN SARREGUEMINES | 38 |
BRICOMAN EXINCOURT | 38 |
BRICOMAN CHALON SUR SAONE | 46 |
AULNAY SOUS BOIS | 53 |
BRICOMAN MONTARGIS | 40 |
BRICOMAN GRENOBLE | 38 |
BRICOMAN NOGENT s/ OISE | 58 |
BRICOMAN CALAIS | 38 |
BRICOMAN VILLENEUVE LES BEZIERS | 63 |
BRICOMAN MONTHLHERY | 59 |
BRICOMAN VILLPARISIS | 46 |
BRICOMAN FENOUILLET | 54 |
BRICOMAN LISSES | 49 |
BRICOMAN VITROLLES | 45 |
BRICOMAN SAINT OMER | 48 |
BRICOMAN ABBEVILLE | 43 |
BRICOMAN SENS | 48 |
BRICOMAN DAMMARIE LES LYS | 44 |
CAPPELLE LA GRANDE | 38 |
LE HAVRE | 40 |
VERTOU | 48 |
SAINT NAZAIRE | 42 |
SAINT QUENTIN | 42 |
TOULON LA FARLEDE | 48 |
CLERMONT FERRAND | 52 |
CAEN COLLOMBELLES | 38 |
SOISSONS | 48 |
Les établissements ainsi définis serviront de cadre à la mise en place des CSE d’Etablissement et à la désignation des Délégués Syndicaux d’Etablissement le cas échéant.
Un CSE Central (« CSEC ») et une CSSCT « commission sécurité santé conditions de travail » sont parallèlement mis en place dans les conditions prévues au §. 2 et 6 du présent accord.
Nombre, périmètre et composition de chaque CSE d’établissement au sein de la société BRICOMAN
Périmètre des CSE d’Etablissement
[_36_] Comités Sociaux d’Etablissement (CSEE), dont le périmètre et l’adresse sont précisés dans l’annexe n°1 du présent accord, sont mis en place au sein de la société BRICOMAN
Chacun de ces 36 CSE d’Etablissement est doté de la personnalité civile.
Composition des CSE d’Etablissement
MEMBRES DES CSE D’ETABLISSEMENT
Chaque CSE d’Etablissement est composé :
Du Directeur du Magasin correspondant au périmètre du CSE, ou de son représentant, ou pour l’Etablissement Siège, Directrice des Ressources Humaines, ou de son représentant.
Il préside le CSE d’Etablissement et peut être assisté de trois collaborateurs, avec voix consultative.
D’une délégation du personnel comportant un nombre égal de délégués titulaires et de délégués suppléants, étant rappelé que le suppléant assiste aux réunions uniquement en l'absence du titulaire.
Sauf disposition spécifique du Protocole d’Accord Préélectoral, chaque CSE d’Etablissement sera composé d’un nombre de membres titulaires (i) eu égard à son effectif, disposant d’un nombre mensuel d’heures de délégation (ii) selon les modalités fixées à l’annexe n°2.
BUREAU DES CSE D’ETABLISSEMENT
Chaque CSE d’Etablissement désigne parmi ses membres titulaires :
un secrétaire, qui a principalement pour mission de fixer l’ordre du jour conjointement avec le Président, assurer le secrétariat des séances, rédiger le procès-verbal de la séance ;
un trésorier ;
un secrétaire adjoint.
PERSONNES ASSISTANT AUX REUNIONS DU CSE D’ETABLISSEMENT AVEC VOIX CONSULTATIVE
Représentants syndicaux au CSE d’Etablissement
Dans les établissements de plus de 50 salariés, chaque organisation syndicale représentative peut désigner un représentant syndical au CSE d’Etablissement.
Ce représentant assiste aux séances avec voix consultative. Il est choisi parmi les membres du personnel de l'établissement et doit remplir les conditions d'éligibilité au CSE fixées à l'article L. 2314-19 du Code du travail. Il est par ailleurs rappelé que le délégué syndical est, de droit, représentant syndical dans les établissements de moins de 300 salariés (L.2143-22 C. trav.).
Les désignations des Représentants syndicaux devront être effectuées auprès de la Direction de l’établissement et de la Direction des Ressources Humaines de l’entreprise.
Personnalités qualifiées en matière de santé, sécurité et conditions de travail
Les personnalités qualifiées visées à l’article L.2314-3 du Code du travail peuvent assister aux points de l’ordre du jour des réunions du CSE d’Etablissement, ou de la CSSCT lorsqu’elle est constituée, portant sur les attributions du comité en matière de santé, sécurité et conditions de travail.
MISE EN PLACE D’UN CSE CENTRAL AU SEIN DE LA SOCIETE BRICOMAN
En application des articles L.2313-1 et L.2316-18 du Code du travail, il est mis en place au niveau de la société :
un CSE Central, qui assure la représentation de l’intégralité du personnel de la société ;
et au sein de ce CSE Central, une CSSCT.
Le CSE Central est doté de la personnalité civile et a pour adresse 1 rue Nicolas Appert, 59 260 Lezennes.
Membres du CSE central
Le CSE Central est composé :
De l’employeur ou son représentant ;
Il préside le CSE Central et peut être assisté de deux collaborateurs avec voix consultative.
Ce représentant est en principe le Directeur Général, avec faculté de remplacement.
d’une délégation du personnel comportant un nombre égal de délégués titulaires et de délégués suppléants élus, par chaque CSE d’Etablissement, dans le respect des dispositions de l’article L.2316-5 du Code du travail, réservant un siège de délégué titulaire et un siège de délégué suppléant au collège ingénieurs et cadres.
Le nombre total de membres du CSE Central est fixé à 20.
Sauf disposition spécifique du Protocole d’Accord Préélectoral, ce nombre de membres est fixé à l’annexe n°3, afin de permettre à chaque catégorie professionnelle des établissements d’être représentée.
Modalités de désignation des délégations du personnel des CSE d’établissement au CSE central
Chacun des CSE d’Etablissement procédera à la désignation du nombre de membres titulaires et du nombre de membres suppléants au CSE Central, ainsi convenu, parmi ses membres.
Cette désignation aura lieu lors de la première réunion de chaque CSE d’Etablissement, selon les modalités suivantes :
Les électeurs sont tous les membres titulaires du CSE d’Etablissement, quel que soit leur collège d’appartenance. Les suppléants ne prennent pas part au vote, sauf s’ils remplacent des titulaires absents. Le Président du CSE d’Etablissement ne vote pas, mais proclame les résultats.
Pour chaque siège de titulaire et de suppléant, il sera plus précisément effectué un appel à candidature parmi les membres du CSE d’Etablissement pouvant être candidat, via l’ordre du jour à la première réunion du CSE d’Etablissement.
Les candidats peuvent être :
pour les délégués titulaires au CSE Central, les membres titulaires de CSE d’Etablissement ;
pour les délégués suppléants au CSE Central, les membres suppléants ou titulaires de CSE d’Etablissement.
Les membres titulaires du CSE d’Etablissement seront ensuite appelés à voter par un vote à bulletin secret.
L’élection aura lieu au scrutin uninominal majoritaire à un tour, par collège distinct. Le candidat élu sera celui obtenant la majorité des suffrages valablement exprimés ou, en cas d’égalité, le candidat le plus âgé.
Les mandats des membres du CSE Central prennent effet à la date de la proclamation des résultats par le CSE d’Etablissement. Leur durée correspond à celle des mandats des membres du CSE d’Etablissement qu’ils représentent.
En cas de cessation anticipée d’un mandat d’un délégué au CSE Central, le CSE d’Etablissement qu’il représentait procédera à une nouvelle désignation dans le respect des dispositions ci-dessus prévues.
Les 20 premiers sièges de titulaires sont attribués aux établissements ayant les effectifs les plus importants.
Les 20 sièges des suppléants sont attribués aux établissements restants.
Le reliquat des sièges de suppléants sont attribués aux établissements ayant les effectifs les plus importants dans le même ordre que l’attribution des titulaires.
Dans la limite de 25 membres, chaque ouverture d’un nouvel établissement et chaque nouvelle élection du CSEE entrainera la désignation d’un membre suppléant.
Bureau du CSE central
Le CSE Central désigne parmi ses membres titulaires :
un secrétaire ;
un trésorier ;
un secrétaire adjoint
Personnes assistant aux réunions du CSE central avec voix consultative
Représentants syndicaux au CSE Central
Chaque organisation syndicale représentative au niveau de l’entreprise peut désigner un représentant syndical au CSE Central, choisi :
Soit parmi les représentants syndicaux de son organisation aux CSE d’Etablissement,
Soit parmi les membres élus des CSE d’Etablissement.
Ce représentant assiste aux séances du CSE Central avec voix consultative.
Personnalités qualifiées en matière de santé, sécurité et conditions de travail
Les personnalités qualifiées visées à l’article L.2316-4 du code du travail, appartenant à l’établissement du siège de l’entreprise et ou compétant pour y intervenir, peuvent assister aux points de l’ordre du jour des réunions du CSE Central, portant sur les attributions du comité en matière de santé, sécurité et conditions de travail.
MODALITES DE FONCTIONNEMENT DES CSE
ATTRIBUTIONS RESPECTIVES
En application des articles L.2316-1 et L.2316-20 et suivants du Code du travail :
le CSE Central exerce les attributions qui concernent la marche générale de l’entreprise et qui excèdent les limites des pouvoirs des chefs d’établissements ;
chaque CSE d’Etablissement a les mêmes attributions qu’un CSE d'entreprise, dans la limite des pouvoirs confiés au chef de cet établissement, et est consulté sur les mesures d'adaptation des décisions arrêtées au niveau de l'entreprise spécifiques à l'établissement et qui relèvent de la compétence du chef de cet établissement.
CONSULTATIONS OBLIGATOIRES RECURRENTES
Consultation sur les orientations stratégiques de l'entreprise
La consultation sur les orientations stratégiques de l’entreprise est effectuée tous les 3 ans au niveau du CSE Central.
Consultation sur la situation économique et financière de l'entreprise
La consultation sur la situation économique et financière de l’entreprise est effectuée annuellement au niveau de CSE Central.
Le CSE Central pourra décider de recourir à un expert-comptable en vue de cette consultation tous les trois ans.
Consultation politique sociale de l'entreprise, les conditions de travail et l'emploi
La consultation sur la politique sociale de l’entreprise, des conditions de travail et de l’emploi est effectuée annuellement au niveau de CSE Central.
BDES
Un accord sur la mise en place d’une BDES simplifiée est en cours de négociation.
La BDES simplifiée sera mise en place après la signature de cet accord.
PRINCIPALES REGLES DE FONCTIONNEMENT DES CSE
Réunions
Réunions du CSE Central
Le CSE Central se réunit au moins une fois tous les six mois au siège de l’entreprise.
Il peut tenir des réunions exceptionnelles à la demande de la majorité de ses membres.
L'ordre du jour des réunions du CSE Central est arrêté par le président et le secrétaire ou le secrétaire adjoint en cas d’absence et/ou d’indisponibilité du secrétaire. Les consultations rendues obligatoires par une disposition législative ou réglementaire ou par un accord collectif de travail sont inscrites de plein droit à l'ordre du jour par le président ou le secrétaire.
L'ordre du jour est communiqué aux membres 8 jours au moins avant la séance.
Réunions des CSE d’Etablissement
Chaque CSE d’Etablissement se réunit au moins six fois par an. Par principe, les CSE d’Etablissement tiendront une réunion tous les deux mois, à l’exception de la période estivale (juillet-août) durant laquelle les CSE d’Etablissement pourront se dispenser de tenir des réunions.
Quatre réunions annuelles au minimum porteront en tout ou partie sur les attributions du comité en matière de santé, sécurité et conditions de travail.
Il peut tenir des réunions exceptionnelles à la demande de la majorité de ses membres.
L'ordre du jour des réunions du CSE d’Etablissement est établi par le président et le secrétaire ou le cas échéant par le secrétaire. Les consultations rendues obligatoires par une disposition législative ou réglementaire ou par un accord collectif de travail sont inscrites de plein droit à l'ordre du jour par le président ou le secrétaire.
L'ordre du jour est communiqué aux membres 3 jours au moins avant la séance.
Consultation du CSE Central et des CSE d’Etablissement
Pour l’ensemble des consultations du CSE (Central ou d’Etablissement), à l’exception de celles pour lesquelles la loi a prévu un délai spécifique d’ordre public, le CSE (Central ou d’Etablissement) est réputé avoir été valablement consulté et le cas échéant avoir rendu un avis négatif à l’expiration d’un délai de 15 jours ouvrables à compter de la communication par l’employeur des informations remises aux membres élus du CSE pour la consultation.
En cas d’intervention d’un expert ce délai est porté à 45 jours ouvrables.
Lorsqu’il y a lieu de consulter à la fois le CSE central et le/les CSE d’Etablissement(s), l’avis du CSE Central et du/des CSE d’Etablissement(s) doit être rendu dans le respect des délais prévus ci-dessus.
En cas de consultation commune, l’avis du CSE Central :
Doit être recueilli préalablement à celui des CSE d’Etablissements;
Doit être rendu et transmis à chaque CSE d’Etablissement concerné au plus tard 7 jours ouvrables avant la date à laquelle ces derniers sont réputés avoir été consultés et avoir rendu un avis négatif en application du présent article. A défaut, l’avis du CSE Central est reputé négatif.
Modalités de remplacement des titulaires par les suppléants lors des réunions
Conformément aux dispositions légales, les membres suppléants assistent aux réunions des CSE (Central ou d’Etablissement selon leur mandat) uniquement en l’absence des membres titulaires.
A cette fin, les membres suppléants reçoivent, à titre informatif, les ordres du jour des réunions (comportant les dates et lieux de celles-ci) et ont accès aux mêmes informations que les titulaires.
Pour qu’ils puissent effectivement remplacer les titulaires absents, il convient que chaque titulaire informe, dès qu’il a connaissance de son absence :
d’une part, le suppléant appelé à le remplacer, en lui transmettant la convocation à la réunion pour que le suppléant puisse se rendre à la réunion en ses lieux et places ;
d’autre part, le secrétaire et le Président du CSE afin de leur communiquer le nom du suppléant qu’il a invité à le remplacer.
Procès-verbaux des réunions
Conformément aux dispositions légales et règlementaires applicables, les délibérations du CSE (Central ou d’Etablissement) sont consignées dans un procès-verbal établi par le secrétaire ou en cas d’absence/indisponibilité de ce dernier par le secrétaire adjoint, qui le communique ensuite à l’employeur et aux membres du CSE :
dans les 15 jours suivant la réunion à laquelle il se rapporte (sauf exception prévue par les dispositions légales où il sera fait application du délai légal ou réglementaire prévu),
ou, si une nouvelle réunion est prévue dans ce délai, avant cette réunion.
L’employeur doit faire connaître sa décision motivée sur les propositions qui lui ont été soumises lors de la réunion du comité suivant la transmission du procès-verbal.
Le procès-verbal contient au moins le résumé des délibérations du comité et la décision motivée de l’employeur sur les propositions faites lors de la précédente réunion. En cas de désaccord sur la rédaction du procès-verbal, il sera fait mention dans le procès-verbal de la position de chacune des parties en présence. Il pourra ainsi être annexé un document reprenant les termes sur lesquels il y aurait un désaccord.
Le procès-verbal des réunions du CSE peut, après avoir été co-signé par le Président et le Secrétaire (Secrétaire adjoint le cas échéant), être affiché ou diffusé dans l'entreprise par le secrétaire (adjoint le cas échéant) du comité, selon des modalités précisées par le règlement intérieur du comité.
Règlement intérieur des CSE
Le CSE central et chaque CSE d’Etablissement déterminent, dans un règlement intérieur, les modalités de leur fonctionnement et de leurs rapports avec les salariés de l'entreprise pour l'exercice de leurs missions.
LES COMMISSION DU CSE
LA COMMISSION SANTE, SECURITE ET CONDITIONS DE TRAVAIL
Mise en place et composition de la CSSCT
Mise en place
Eu égard aux effectifs de l’entreprise et de ses établissements, une CSSCT est instituée au niveau de l’entreprise.
La CSSCT est composée :
De l’employeur ou de son représentant ;
Il peut se faire assister par des collaborateurs choisis en dehors du CSE Central (sans qu’ils ne puissent être en nombre supérieur à la délégation du personnel à la CSSCT).
D’une délégation du personnel comportant trois membres du CSE Central, au moins un représentant du second collège, ou le cas échéant du troisième collège.
Désignation des membres de la CSSCT
Lors de la première réunion du CSE Central, il est procédé à la désignation des membres de la CSSCT parmi les membres élus titulaires du CSE Central.
Les membres titulaires du CSE Central procèdent à la désignation des membres de la CSSCT, conformément aux dispositions de l’alinéa 3 de l’article L.2315-39 du Code du travail.
La désignation des membres de la CSSCT est effectuée par une résolution adoptée à la majorité des membres titulaires du CSE Central présents, pour une durée prenant fin avec celle du mandat des membres élus du CSE Central.
Pour chaque siège à pourvoir au sein de la CSSCT, il est effectué à un appel à candidature parmi les membres élus titulaires du CSE Central. Il est procédé à un vote successivement pour chaque siège en commençant par les sièges réservés aux collèges de l’encadrement. Tous les membres titulaires du CSE Central, quel que soit le collège électoral dont ils relèvent, sont alors appelés à voter par un vote à bulletin secret. Le candidat est élu lorsqu’il a obtenu un nombre de voix au moins égal à la majorité des membres titulaires présents.
Toutefois, si, après un premier tour de scrutin, aucune majorité des membres titulaires présents du CSE Central ne permet de désigner le membre de la CSSCT, il sera procédé à un second tour de scrutin où le candidat proclamé élu sera celui qui aura recueilli la majorité des suffrages valablement exprimés (en cas d’égalité, le candidat le plus âgé sera proclamé élu).
Lorsqu’il n’y a aucune candidature, le siège est déclaré vacant.
Les mandats des membres de la CSSCT Centrale prennent fin avec celle du mandat des membres élus du CSE Central.
Missions déléguées a la CSSCT
Il est confié à la CSSCT, par délégation du CSE Central, toutes les attributions qu’il détient en tant que CSE Central relatives à la santé, à la sécurité et aux conditions de travail, à l’exception du recours à un expert et des attributions consultatives du CSE.
A ce titre, les membres de la CSSCT auront notamment pour mission :
De préparer les dossiers en matière de santé, sécurité et conditions de travail,
De participer, à la demande du CSE de l’établissement au sein duquel est survenu l’accident, aux inspections et enquêtes visées aux articles L.2312-13 du Code du travail en matière de santé, sécurité et des conditions de travail, et aux articles L.2312-59 et L.2312-60 du Code du travail en cas d’alerte pour atteinte aux droits des personnes, pour danger grave et imminent ou pour risque grave pour la santé publique et l’environnement, selon les conditions légales et règlementaires.
Chaque CSE d’Etablissement demeure compétent pour les questions relatives à la santé, à la sécurité et aux conditions de travail du personnel de l’établissement concerné. Ils pourront faire appel aux membres de la CSSCT pour les assister dans l’exercice de cette mission.
Les membres de la CSSCT sont soumis au secret professionnel et à l’obligation de discrétion prévus par l’article L.2315-3 du Code du travail.
Modalités de fonctionnement de la CSSCT
Désignation d’un secrétaire de la CSSCT
Le secrétaire de la CSSCT a pour mission d’établir, à l’issue de chaque réunion, un procès-verbal de celle-ci reprenant les échanges intervenus et les éventuelles préconisations au CSE lorsque celui-ci doit exercer ses attributions consultatives en matière de santé, sécurité et conditions de travail.
Ce procès-verbal est transmis à l’employeur et aux membres de la CSSCT dans les 15 jours suivant la réunion à laquelle il se rapporte (ou si une réunion du CSE ayant pour ordre du jour les points traités en CSSCT est prévue dans ce délai, avant cette réunion).
Consécutivement, l’employeur communique au secrétaire ses observations sur ce procès-verbal. En cas de désaccord sur la rédaction du procès-verbal, il sera fait mention dans le procès-verbal de la position de chacune des parties en présence. Il pourra ainsi être annexé un document reprenant les termes sur lesquels il y aurait un désaccord.
Le procès-verbal des réunions de la CSSCT, peut, après avoir été co-signé par le Président et le secrétaire, être communiqué aux membres du CSE Central et des CSE d’Etablissement le cas échéant, par le secrétaire de la CSSCT.
Réunions de la CSSCT
Le président et le secrétaire de la CSSCT élaborent ensemble l’ordre du jour des réunions, qui est communiqué au minimum trois jours avant à chaque membre de la CSSCT concernée.
La CSSCT sera réunie à l’initiative de l’employeur.
Le nombre de réunions de la CSSCT sera au minimum de deux par an.
La CSSCT pourra également être réunie à l’initiative de l’employeur la suite de tout accident ayant entraîné ou ayant pu entraîner des conséquences graves, ainsi qu’en cas d’événement grave, ayant porté atteinte ou ayant pu porter atteinte à la santé publique ou à l’environnement.
Les autres modalités de fonctionnement de la CSSCT seront définies dans le règlement intérieur du CSE central.
Heures de délégation et moyens des membres de la CSSCT
Heures de délégation et temps passé en réunion de CSSCT
Les membres de la CSSCT bénéficient d’heures de délégations en tant que membres titulaires du CSE, soit directement, soit par répartition du crédit d’heures des titulaires conformément aux articles L.2315-9 et R.2315-6 du Code du travail.
Effectif | Heures de délégation |
---|---|
25 à 49 | 10h |
50 à 75 | 18h |
75 à 99 | 19h |
100 à 124 | 21h |
125 à 149 | 21h |
Il est par ailleurs rappelé qu’en application de l’article R.2315-7 du Code du travail, le temps passé aux réunions de la CSSCT est rémunéré.
Moyens
En tant que membres du CSE, les membres de la CSSCT disposent :
de la possibilité d’utiliser le budget de fonctionnement du CSE Central (lequel sera fixé par accord entre le CSE Central et les CSE d’Etablissement ou, à défaut selon les modalités prévues par l’article R.2315-32 du code du travail), selon les modalités et à hauteur du montant fixé par décision du CSE Central, prise en réunion plénière à la majorité des présents ;
de l’ensemble des informations communiquées à ces instances, et en particulier de l’accès à la BDES ;
de la prise en charge de leurs frais de transport pour se rendre aux réunions de la commission, à hauteur d’un déplacement par mois par membre de la Commission, selon le barème en vigueur au sein de l’Entreprise à la date où les frais sont exposés ;
de la possibilité, en tant que de besoin, de bénéficier de l’éclairage des personnalités qualifiées (responsable interne du service de sécurité et des conditions de travail, agents de la CRAMIF, SST, etc.), qui peuvent assister aux réunions de la CSSCT lorsque celle-ci exerce les attributions déléguées par le CSE Central.
Modalités de formation des membres de la CSSCT
Les membres de la CSSCT bénéficient, en tant que membres du CSE Central, de la formation en santé, sécurité et conditions de travail visée à l’article L.2315-18 du Code du travail dans les conditions fixées par la loi et les dispositions règlementaires.
Cette formation a pour objet :
1° De développer leur aptitude à déceler et à mesurer les risques professionnels et leur capacité d'analyse des conditions de travail ;
2° De les initier aux méthodes et procédés à mettre en œuvre pour prévenir les risques professionnels et améliorer les conditions de travail.
Ces formations sont renouvelées lorsque les représentants ont exercé leur mandat pendant quatre ans, consécutifs ou non. Elles doivent alors faire l’objet d’un stage distinct (articles L.2315-17 et R.2315-11 du code du travail).
COMMISSIONS SUPPLEMENTAIRES
Commissions
Les Parties sont convenues de mettre en place au niveau du CSE Central les trois commissions supplémentaires suivantes :
une commission de la formation ;
une commission d’information et d’aide au logement ;
une commission de l’égalité professionnelle ;
une commission économique
Composition et modalités de désignation des membres des commissions
Chaque commission :
comprend 3 membres choisis parmi les membres élus titulaires ou suppléants du CSE Central,
est présidée par un de ses membres
Les membres des commissions sont désignés par le CSE Central selon les mêmes modalités de désignation que celles prévues par le présent accord pour la désignation des membres de la CSSCT, sous réserve que l’appel à candidature soit également effectué auprès des salariés aux conditions fixées par le CSE Central.
Les dispositions de l'article L.2315-3 relatives au secret professionnel et à l'obligation de discrétion sont applicables aux membres de ces commissions.
Attributions respectives des commissions
COMMISSION FORMATION
La commission formation est chargée notamment de :
Préparer les délibérations du CSE Central dans le cadre de la consultation relative à la politique sociale de l’Entreprise, aux conditions de travail et à l’emploi, dans les domaines qui relèvent de sa compétence ;
Etudier les moyens permettant de favoriser l’expression des salariés en matière de formation et de participer à leur information dans ce domaine ;
Etudier les problèmes spécifiques concernant l’emploi et le travail des jeunes et des travailleurs handicapés.
COMMISSION D’INFORMATION ET D’AIDE AU LOGEMENT
La commission d’information et d’aide au logement a pour objet de faciliter le logement et l’accession des salariés à la propriété et à la location des locaux d’habitation.
Elle exerce ses missions dans le cadre des dispositions légales et règlementaires.
COMMISSION EGALITE PROFESSIONNELLE
La commission de l’égalité professionnelle est notamment chargée de préparer les délibérations du CSE Central dans le cadre de la consultation relative à la politique sociale de l’entreprise, aux conditions de travail et à l’emploi, dans les domaines qui relèvent de sa compétence.
COMMISSION ECONOMIQUE
La commission économique est chargée notamment d'étudier les documents économiques et financiers recueillis par le comité d'entreprise et toute question que ce dernier lui soumet.
DISPOSITIONS FINALES
ENTREE EN VIGUEUR ET DUREE DE L’ACCORD
Le présent accord entrera en vigueur au jour de sa signature.
Il est conclu pour une durée indéterminée.
En application de l’article L. 2261-8 du Code du travail, il porte révision de l’accord collectif du 25 mai 2015 relatif aux institutions représentatives du personnel au sein de l’entreprise auxquels les dispositions du présent accord se substituent intégralement.
De façon plus générale, le présent accord remplace et annule toutes les dispositions résultant d’accords collectifs, d’usages ou de tout autre politique en vigueur au sein la société BRICOMAN et portant sur le même objet (institutions représentatives du personnel).
REVISION ET MODALITES DE SUIVI DE L’ACCORD
Le suivi des modalités d’application de l’accord sera fait lors de chaque renouvellement des CSE d’Etablissement.
Le présent accord pourra être révisé à tout moment, dans les conditions prévues aux articles L.2222-5, L.2261-7-1 et L.2261-8 du Code du travail.
CLAUSE DE RENDEZ-VOUS
En cas de modifications des dispositions législatives ou règlementaires ayant pour conséquence de remettre en cause les dispositions du présent accord, des négociations s’ouvriraient dans les 2 mois de la demande, pour examiner les possibilités d’adapter le présent accord aux nouvelles conditions de la législation, de la règlementation et des dispositions conventionnelles visées dans l’accord.
DENONCIATION
Le présent accord, conclu pour une durée indéterminée, pourra être dénoncé à tout moment par une ou plusieurs parties signataires dans les conditions prévues par la loi (articles L.2261-9 et suivants du Code du travail).
En cas de dénonciation, la durée du préavis est fixée à 3 mois.
La dénonciation est notifiée par lettre recommandée avec accusé de réception par son auteur aux signataires de l’accord.
FORMALITES DE DEPOT ET PUBLICITE
Le présent accord sera notifié aux organisations syndicales représentatives. Cette formalité sera effectuée par la remise d’un exemplaire de l’accord lors de sa signature, ou à défaut par remise en mains propres ou par lettre recommandée avec accusé de réception. Pour les organisations syndicales disposant d'une section syndicale dans l'entreprise, elle fera courir le délai de deux mois pour engager l’action en nullité prévue par l’article L.2262-14 du Code du travail.
Le présent accord sera déposé :
auprès du Secrétariat du Greffe du Conseil de Prud’hommes de LILLE ;
et auprès de la DIRECCTE de LILLE selon les formalités règlementaires requises.
Les termes du présent accord seront portés à la connaissance de l’ensemble du personnel par voie d’affichage ou tout autre support de communication.
Fait à METZ
Le 20 juillet 2018
En 5 exemplaires, comportant chacun 3 annexes, dont une version anonymisée aux fins de publication
Directrice des Ressources Humaines L’Organisation Syndicale
CFDT
Annexe n° 2 : Composition des COmités Sociaux d’Etablissement
|
|||
---|---|---|---|
|
|
||
|
Suppléants | Titulaires | Suppléants |
|
|
|
|
|
|||
---|---|---|---|
|
|
||
|
Suppléants | Titulaires | Suppléants |
|
|
|
|
|
|||
---|---|---|---|
|
|
||
|
Suppléants | Titulaires | Suppléants |
|
|
|
|
|
|||||
---|---|---|---|---|---|
|
|
|
|||
Titulaires | Suppléants | Titulaires | Suppléants | Titulaires | Suppléants |
|
|
|
|
|
|
Un problème sur une page ? contactez-nous : contact@droits-salaries.com