Accord d'entreprise "AVENANT A L'ACCORD PORTANT SUR LE DISPOSITIF DE TITRES-RESTAURANT" chez YONNE EMPLOI LEGALES RESTAURANTS MAG - L YONNE REPUBLICAINE (Siège)

Cet avenant signé entre la direction de YONNE EMPLOI LEGALES RESTAURANTS MAG - L YONNE REPUBLICAINE et le syndicat CFDT et Autre et CGT le 2019-02-08 est le résultat de la négociation sur divers points.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFDT et Autre et CGT

Numero : T08919000372
Date de signature : 2019-02-08
Nature : Avenant
Raison sociale : L YONNE REPUBLICAINE
Etablissement : 42552037600228 Siège

Autres points : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Autres dispositions Accord majoritaire d'entreprise de rupture conventionnelle collective établi en application des articles L1237-19-1 et suivants du Code du travail (2021-05-03)

Conditions du dispositif autres points pour les salariés : le texte complet de l'avenant du 2019-02-08

AVENANT A L’ACCORD PORTANT

SUR LE DISPOSITIF DE

TITRES - RESTAURANT

ENTRE LES SOUSSIGNES :

La Société L’Yonne Républicaine, dont le siège social est situé 30 avenue Jean Mermoz CS 90399, 89025 AUXERRE Cedex immatriculée au RCS d’Auxerre sous le numéro 425 520 376, représentée par , en sa qualité de Directeur des Ressources Humaines du Groupe Centre France.

D’une part,

Et :

Les organisations syndicales représentatives de salariés de l’entreprise :

  • le syndicat Filpac CGT représenté par en sa qualité de déléguée syndicale

  • le syndicat SNJ représenté par en sa qualité de déléguée syndicale

  • le syndicat CFDT représenté par en sa qualité de déléguée syndicale

PREAMBULE :

Le 12 février 2018, un accord collectif portant sur le dispositif des titres restaurant a été conclu entre la direction et les organisations syndicales représentatives dans le cadre des négociations annuelles obligatoires et dans le cadre de la qualité de vie au travail, la direction souhaitant consentir aux salariés un avantage augmentant leur pouvoir d’achat.

Dans le même cadre, il a été décidé de réviser le dispositif des titres restaurant et d’augmenter la participation employeur.

Ainsi, le présent avenant a pour objectif de réviser les dispositions de l’accord collectif en date du 12 février 2018 relatives à :

  • La valeur du titre restaurant

  • La valeur de la participation patronale

  • La valeur de la participation salariale

  • La valeur du nombre de titres restaurant maximum annuel

  • L’ancienneté requise

  • La durée de l’accord

Dans un souci de lisibilité, les parties au présent accord ont convenu de reprendre l’intégralité des dispositions de l’accord collectif en date du 12 février 2018, y compris les dispositions inchangées.

A l’occasion du présent accord, les signataires tiennent à rappeler qu’il est interdit de prendre ses repas dans les locaux affectés au travail.

  1. Objet

Le titre restaurant est un titre spécial de paiement « des repas » remis par l’employeur au salarié.

Le titre restaurant a pour objectif de permettre aux salariés de l’entreprise de déjeuner à l’extérieur de l’entreprise à des conditions financières avantageuses.

  1. Bénéficiaires

Le présent accord s’applique à l’ensemble des salariés de l’entreprise (CDI, CDD) (à l’exclusion des pigistes) ainsi qu’aux salariés intérimaires et aux stagiaires répondant aux conditions d’ancienneté.

En effet, compte tenu des modalités spécifiques d’exécution de leur contrat de travail, il est expressément convenu que la catégorie objective et particulière des pigistes professionnels sera exclue du champ d’application du présent accord.

  1. financement des titres restaurant

La participation patronale au financement des titres restaurant constitue un avantage consenti aux salariés en contre partie de leur travail qui entre, en principe, dans l’assiette des cotisations de sécurité sociales et charges alignées, de la csg et de la CRDS et de l’impôt sur le revenu.

Toutefois sous réserve du respect de certaines limites et des conditions d’utilisations des titres par les salariés, la part contributive de l’employeur est exonérée notamment des cotisations salariales et patronales de sécurité sociale, de la CSG et de la CRDS et de l’impôt sur le revenu.

Pour être exonérée, la participation patronale doit être comprise entre 50% et 60% de la valeur libératoire du titre remis au salarié, et ne doit pas excéder un certains montant défini chaque année (pour 2019 il s’agit de 5.52 €).

En l’espèce, il est convenu :

  • Une valeur du titre restaurant de 7.5 €

  • Une participation patronale de 4 € soit 53.333 %

  • Une participation salariée de 3.50 € soit 46.666 %

  • Nombre de titres restaurant maximum par an : 150 titres restaurant pour une année complète.

Les salariés ne sont pas obligés d’accepter les titres restaurant. En cas de refus, ils doivent en informer le service du personnel par écrit, en janvier ou lors de l’embauche (pour l’année 2019, avant le 10 février 2019). Ce refus vaudra pour une année civile et le salarié ne pourra pas revenir sur son choix lors de cette année.

Il est convenu que l’employeur retient sur la rémunération la part salariale pour l’acquisition du titre sur une ligne à part du bulletin de paie, lors de l’attribution des titres.

  1. attribution des titres restaurant :

Les salariés reçoivent les titres restaurant selon les modalités suivantes et sous réserve de satisfaire les conditions cumulatives suivantes :

  • Avoir 3 mois d’ancienneté continue dans l’entreprise ou le groupe Centre France,

  • Un titre restaurant par jour de travail effectué dans la limite de 150 titres restaurant par an. (pour une année complète),

  • Seuls les jours de présence effective du salarié à son poste de travail ouvrent droit à attribution d’un nombre correspondant de titres restaurant,

  • Pour les salariés entrés ou sortis en cours d’année, le nombre de titres restaurant maximum sera proratisé. Ex : un salarié, entré le 1er juillet, ne pourra obtenir que 75 titres restaurant au maximum,

  • Aucun titre restaurant ne peut être attribué pour les jours d’absences quel que soit le motif de cette absence (arrêt maladie, accident du travail, congé maternité, congé paternité, congés payés, RTT, cif, jours fériés, congé sans solde, période de dispense de préavis, congés exceptionnels, congés pour évènement familial …),

  • Le salarié ne peut se voir attribuer des titres restaurant que pour les jours où il est présent dans l’entreprise pendant la pause qui lui est accordée pour sa restauration. Ainsi, un salarié travaillant dans une tranche horaire comprenant un temps de pause pour restauration, que ces tranches horaires soient de jour ou de nuit percevra un titre restaurant. Les salariés qui terminent leur travail quotidien en fin de matinée ou qui le commencent en début d’après-midi, et qui ont donc la possibilité de prendre leur repas après la fin de leur journée de travail ou avant le commencement de cette journée ne peuvent bénéficier des titres restaurant.

En contrepartie du travail de nuit des mesures spécifiques destinées à améliorer les conditions d’emploi des travailleurs de nuit sont convenues : un repas est pris en charge par les moyens appropriés de manière à assurer aux salariés assurant une plage de nuit un avantage équivalent à celui dont bénéficient les autres salariés.

  1. Utilisation des titres restaurant par les salariés :

Les exonérations sont subordonnées au respect par le salarié des obligations mis à sa charge par la réglementation en vigueur et notamment :

  • Utilisation les jours ouvrables : Les titres restaurant ne sont pas utilisables les dimanches et jours fériés sauf décision contraire de l’employeur au bénéfice exclusif des salariés travaillant pendant ces mêmes jours.

  • Utilisation personnelle ; seul le salarié auquel l’employeur l’a remis peut utiliser le titre restaurant, il est nominatif.

  • Utilisation limitée en montant : L’utilisation des titres restaurant est limitée à un montant de 19 € par jour.

  • Utilisation limitée géographiquement : les titres restaurant ne peuvent être utilisés que dans le département du lieu de travail des salariés bénéficiaires et les départements limitrophes

  • Durée de validité : les titres restaurant sont valables pendant l’année d’émission et pendant les mois de janvier et février de l’année suivante.

  • Les titres non utilisés au cours de la période de validité et rendus à l‘employeur au plus tard au cours de la quinzaine suivant l’expiration sont échangés gratuitement contre un nombre égal de titres valables pour la période ultérieure.

  • Les salariés venant à quitter l’entreprise sont tenus de remettre à leur employeur au moment de leur départ les titres restaurant sur support papier en leur possession. Ils sont aussitôt remboursés du montant de leur contribution à l’achat de ces titres

  • Aucun titre émis durant l'année en cours ne peut être utilisé par le salarié tant qu'il n'a pas utilisé tous les titres émis durant l'année civile écoulée.

  • Les titres-restaurant ne peuvent être utilisés que dans les restaurants et auprès des organismes ou entreprises assimilés ainsi qu'auprès des détaillants en fruits et légumes, afin d'acquitter en tout ou en partie le prix d'un repas.

    Ce repas peut être composé de préparations alimentaires directement consommables, le cas échéant à réchauffer ou à décongeler, notamment de produits laitiers.

    Il peut également être composé de fruits et légumes, qu'ils soient ou non directement consommables.

  1. Conditions de suivi et clause de rendez vous

Il est prévu avant l’expiration du délai de 3 ans d’établir un bilan pour juger l’opportunité ou non de renouveler le présent accord.

Les parties conviennent également de se revoir en cas de modifications légales et/ou réglementaires des règles impactant significativement les termes du présent accord.

  1. Prise d’effet, durée, révision

Le présent accord se substitue automatiquement et de plein droit à toutes les dispositions collectives antérieures ayant le même objet quelle qu’en soit la source (convention collective, accord collectif, accord référendaire, décision unilatérale et usage).

Le présent avenant s'applique à compter du 1er janvier 2019 et pour une durée de 3 années (2019-2020-2021).

Avant le terme du présent accord, les parties se réuniront en vue de l'éventuel renouvellement de l'accord. A défaut de renouvellement, l'accord arrivé à expiration cessera de produire ses effets, en application de l'article L2222-4 du Code du travail.

Le présent accord pourra faire l'objet de révision par l'employeur et les organisations syndicales de salariés signataires du présent accord ou y ayant adhéré ultérieurement, conformément aux dispositions des articles L2261-7 à L2261-8 du Code du travail. Toute demande de révision, obligatoirement accompagnée d'une proposition de rédaction nouvelle, sera notifiée par lettre recommandée avec accusé de réception à chacune des autres parties signataires.
Le plus rapidement possible et, au plus tard, dans un délai d’un mois  à partir de l'envoi de cette lettre, les parties devront s'être rencontrées en vue de la conclusion éventuelle d'un avenant de révision. Les dispositions, objet de la demande de révision, resteront en vigueur jusqu'à la conclusion d'un tel avenant.

  1. Dépôt, publicité

Dès sa conclusion, le présent accord sera déposé à la DIRECCTE du siège par l’entreprise, sur la plateforme Internet du Ministère du travail  destinée au dépôt des accords d’entreprise en 2 versions (une version intégrale au format pdf réservée à l’administration et une version anonymisée au format .docx).

Le présent accord collectif sera également adressé au secrétariat-greffe du conseil de prud’hommes du lieu de conclusion de l'accord. 

En outre, un exemplaire sera remis à chaque partie signataire.

Fait à Auxerre le 8 février 2019

Pour la société L’Yonne Républicaine. :

, en sa qualité de Directeur des Ressources Humaines du Groupe Centre France

Pour les organisations syndicales représentatives de l’entreprise :

  • le syndicat Filpac CGT représenté par en sa qualité de déléguée syndicale

  • le syndicat SNJ représenté par en sa qualité de déléguée syndicale

  • le syndicat CFDT représenté par en sa qualité de déléguée syndicale

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

Un problème sur une page ? contactez-nous : contact@droits-salaries.com