Accord d'entreprise "Avenant à l'accord d'entreprise APLD du 24 février 2021" chez A2F - A2F - ADVANCED ADVISOR FOR THE FUTURE (Siège)
Cet avenant signé entre la direction de A2F - A2F - ADVANCED ADVISOR FOR THE FUTURE et les représentants des salariés le 2021-05-31 est le résultat de la négociation sur divers points.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et les représentants des salariés
Numero : T04421010736
Date de signature : 2021-05-31
Nature : Avenant
Raison sociale : A2F - ADVANCED ADVISOR FOR THE FUTURE
Etablissement : 43130187800077 Siège
Autres points : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur le thème Autres dispositions
Accord entreprise APLD (2021-02-24)
Conditions du dispositif autres points pour les salariés : le texte complet de l'avenant du 2021-05-31
AVENANT 1 - accord d’entreprise conclu avec des elus du personnel
CONCERNANT l’Activité Partielle de longue durée
ENTRE
La société A2F, société par actions simplifiée au capital de 172 000 euros, immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Nantes sous le numéro431 301 878, dont le siège social est situé 1 impasse Serge Reggiani 44800 Saint-Herblain, représentée par XXXX, Directrice Générale de la société,
ET
Le comité social et économique représenté par XXXX et par XXXX, en leur qualité de membres titulaires élus au CSE.
PREAMBULE
Préalablement à l’ouverture des négociations, l’employeur a informé, dans la convocation envoyée par courriel, les organisations syndicales représentatives de la branche dont relève la société de sa décision d’engager des négociations.
Dans le cadre de la présente négociation, l’employeur et les élus s’engagent au respect des règles suivantes :
1° Indépendance des négociateurs vis-à-vis de l'employeur ;
2° Elaboration conjointe du projet d'accord par les négociateurs ;
3° Concertation avec les salariés ;
4° Faculté de prendre l'attache des organisations syndicales représentatives de la branche.
La crise sanitaire liée à la Covid-19 a des conséquences importantes sur l’activité socio-économique française. Cette situation exceptionnelle a entrainé une baisse d’activité durable de l’entreprise.
Le confinement et ses suites ont réduit significativement l’activité de nos clients qui sont poussés à rechercher des économies en supprimant le recours à des prestataires extérieurs ou en renonçant à des projets.
L’incertitude économique générale a engendré un mouvement de prudence et d’attentisme ayant ralenti, stoppé ou annulé de nombreux projets en cours ou prévus.
Si la phase de déconfinement a permis un certain redémarrage de l’activité, celle-ci reste lente et beaucoup de nos clients nous informent de restrictions budgétaires.
Notre entreprise est de ce fait confrontée à une baisse d’activité pouvant se prolonger pendant encore plusieurs mois.
Selon notre diagnostic, à la lumière des contraintes gouvernementales justifiées par le contexte sanitaire, et des éléments ci-dessus corroborées par des organismes gouvernementaux, la baisse d’activité devrait continuer sur l’année 2021 et pourrait se prolonger en 2022.
Le recours à l’activité partielle qui a permis de réduire la durée du travail tout en maintenant un certain niveau de salaire avec une prise en charge de l’Etat et l’UNEDIC a permis de préserver l’emploi et les compétences des salariés pendant la crise. Cependant, ce dispositif a été modifié.
Depuis, un dispositif spécifique d’activité partielle plus avantageux a été créé à compter du 1er juillet 2020 pour aider les entreprises connaissant une baisse d'activité durable mais qui n’est pas de nature à compromettre leur pérennité. Ce dispositif permet une meilleure indemnisation des salariés ainsi qu’une prise en charge plus forte par les pouvoirs publics. Il autorise une réduction d’horaires dans la limite de 40% de la durée légale du travail sous réserve d’engagements en termes d’emploi et de formation professionnelle de la part de l’entreprise.
Forts de l’expérience positive qu’a représenté le recours à l’activité partielle, les partenaires sociaux de la branche des bureaux d’études techniques, des cabinets d’ingénieurs-conseils et des sociétés de conseil (IDCC 1486), se sont emparés de ce nouveau dispositif en concluant un accord le 10/09/2020 permettant aux entreprises de la branche de mettre en œuvre ce nouveau dispositif par l’intermédiaire d’un document d’entreprise.
L’objet du présent accord, élaboré sur la base du diagnostic évoqué ci-dessus et dans le respect des stipulations de l’accord de branche et après consultation du CSE, est de mettre en œuvre ce nouveau dispositif en fonction de la situation et des spécificités de l’entreprise.
Notre société est spécialiste de l'ingénierie en systèmes d'information et dans le milieu industriel. L’objet principal - accompagner nos clients dans la réalisation de leurs projets - est directement impacté par la crise sanitaire. Nous sommes confrontés à une diminution avérée de notre activité depuis mars 2020, face entre autres au nombre important de suspensions et résiliations de contrats en cours de façon anticipée à la seule initiative de nos clients (ARCELOR MITTAL, CHANTIERS DE L'ATLANTIQUE, ARKEA, LEACH, SPIRIT, GROUPE ROCHER, STELIA AEROSPACE...), empêchant ainsi la poursuite de nos activités dans des conditions normales.
Cette diminution est démontrée par une baisse de notre Chiffre d'affaire d'environ 20% (2019: 3,4 m€ - 2020 : 2,8 m€). Elle démontre l’impact fort des mesures sanitaires sur la suspension des projets chez nos clients du secteur industriel, dont certains sites ne permettent pas l’accueil de sous-traitants et le télétravail n’est parfois pas applicable (secret défense).
A la suite de l'impact de la Covid-19, la direction a décidé un rapprochement avec d'autres filiales du même secteur de l'Ecosystème Alan Allman Associates qui devrait se concrétiser d'ici le 1er juin 2021. L’objectif est de regagner en visibilité chez nos clients et de mutualiser les ressources en attente d’un projet client pour maximiser les chances de sortie du chômage partiel. Si nous raisonnons à l’échelle de ce nouvel ensemble (d’A2F absorbant les sociétés Act’M et GB Ouest), l’historique et l’ambition sont les suivants :
De mars à décembre 2020, le chiffre s’élève à -34% (4,5 m€ vs 6,8 m€ en 2019 - cf PJ)
Effacer les effets négatifs sur le chiffre d’affaires de la crise sanitaire d’ici la fin d’année 2021, avec des frais généraux réduits le temps de reconstituer de la trésorerie. Sur les 3 premiers mois de 2021, la tendance est bonne.
A la lumière des perspectives actuelles, un nombre substantiel (environ 25% des consultants se retrouvent sans projet client ayant de perspective de reprise sur un horizon de 6 à 12 mois). Notre société favorise et priorise par principe le télétravail pour maintenir l’emploi de nos salariés. Cependant, ce n’est pas suffisant et, pour maintenir sa pérennité économique et la sécurisation de l’ensemble de ses emplois, nous sommes amenés à mettre en place une activité partielle de longue durée pour certains de nos salariés jusqu’à la reprise des perspectives commerciales.
Sans ce dispositif à compter de juin 2021, nous serions contraints de nous séparer, à regret, d’une quinzaine de consultants ainsi que d’environ 2 personnes dans l’équipe commerciale, grevant d’autant notre capacité à renouer avec des perspectives plus positives.
Article 1
Champ d’application territorial et professionnel
Le présent accord s’applique à l’ensemble des salariés de la société A2F sur tout le territoire français.
Tous les salariés de l’entreprise ont vocation à bénéficier du dispositif spécifique d’activité partielle (DSAP) quelle que soit la nature de leur contrat (CDI, CDD, contrat d’apprentissage, contrat de professionnalisation).
Par exception, les salariés dits en attente de mission, intercontrat ou interchantier pendant plus de trente (30) jours ouvrés ininterrompus dans les douze (12) mois qui précèdent la mise en œuvre du DSAP au sein de l’entreprise ne peuvent être inclus dans le DSAP.
La période du 17 mars 2020 au 17 novembre 2020 est neutralisée pour l’application de cette exclusion.
Article 2
Période de mise en œuvre du dispositif
Le dispositif spécifique d’activité partielle (DSAP) est sollicité du 1er Juin 2021 au 30 Novembre 2021.
Le recours au DSAP au sein de l’entreprise pourra être renouvelé par période de six (6) mois dans les conditions décrites à l’article 10. Il ne pourra être recouru au DSAP sur une durée supérieure à vingt-quatre (24) mois continus ou discontinus jusqu’au 31/12/2022.
Article 3
Engagements de l’entreprise en termes d’emploi et de formation professionnelle
3.1. Engagements en termes d’emploi
La préservation des emplois et des compétences au sein de l’entreprise est le facteur essentiel de la poursuite de l’activité et d’un retour à un niveau d’activité normale.
C’est pourquoi l’entreprise s’interdit tout plan de sauvegarde de l’emploi au sein de l’établissement pendant toute la durée de recours à l’indemnisation au titre du dispositif d’activité partielle spécifique.
Lorsque le seul volet du PSE est un plan de départs volontaires (PDV), l’interdiction prévue au paragraphe précédent ne s’applique pas. Cette interdiction ne s’applique pas non plus aux ruptures conventionnelles collectives.
Afin de répondre aux nécessités liées au fonctionnement de l’entreprise, l’obligation de maintien de l’emploi permet la mise en place d’aménagements, pour les salariés éligibles, concernant la durée du travail, les modalités d’organisation et de répartition ainsi que la rémunération.
L’obligation de maintien de l’emploi s’applique aux seuls salariés visés par le dispositif de l’APLD.
3.2. Formation professionnelle et mobilisation du compte personnel formation
Afin d’améliorer les compétences et favoriser l’employabilité des salariés en période de sous-activité, la Société souhaite profiter des périodes chômées afin qu’elles puissent être mises à profit pour conduire des actions de formation ou de validation des acquis de l’expérience, la Société souhaite mobiliser les OPCO, le FNE formation, d’abonder le CPF, de renforcer le plan de développement des compétences,
Tous les salariés de l’entreprise, peu importe leur catégorie socio-professionnelle ou leur niveau de diplôme, sont éligibles à des formations pendant leur période d’activité partielle, à l’exception toutefois des apprentis et des personnes en contrat de professionnalisation.
Le comité social et économique (CSE) est informé :
du bilan des actions au titre du plan de développement des compétences
et du nombre de bénéficiaires d’un entretien professionnel.
Article 4
Mobilisation des congés payés et des jours de repos
Préalablement ou concomitamment à la mise en œuvre du dispositif spécifique d’activité partielle, les salariés bénéficiaires sont incités à prendre leurs congés payés acquis et leurs jours de repos (« RTT », jours de repos acquis en compensation de l’accomplissement d’heures supplémentaires, congés d’ancienneté…).
Il est rappelé que le choix des dates de congés payés relève du pouvoir de direction de l’employeur qui fixe les dates de départ en congé des salariés conformément aux dispositions en vigueur. Dans ce cadre, tout salarié doit être en mesure de prendre au minimum douze (12) jours ouvrables1 consécutifs de congés payés principal pendant la période estivale.
Article 5
Réduction de l’horaire de travail
Dans le cadre du dispositif spécifique d’activité partielle (DSAP), l’horaire de travail des salariés visés à l’article 1 sera réduit au maximum de 40% en deçà de la durée légale du travail.
Cette réduction s’apprécie par salarié sur la durée de mise en œuvre du dispositif, dans la limite d’une durée de vingt-quatre (24) mois consécutifs ou non jusqu’au 31/12/2022, appréciés sur la durée totale de l’accord d’entreprise élaboré par l’employeur visé à l’article 8. La réduction d’horaire peut conduire à la suspension temporaire de l’activité.
Article 6
Indemnisation des salariés et conséquences de l’entrée dans le dispositif
Le salarié placé en activité partielle dans le cadre du dispositif spécifique reçoit une indemnité horaire, versée par l’entreprise, déterminée comme suit :
RÉMUNÉRATION TOTALE BRUTE MENSUELLE | INDEMNISATION GARANTIE (% de la rémunération horaire brute servant d’assiette à l’indemnité de congés payés) |
---|---|
Inférieure à 2 100 € | 98% |
Entre 2 100 € et le plafond de la Sécurité sociale |
80% |
Égale ou supérieure au plafond de la Sécurité sociale |
75% |
Les modalités de calcul de l’indemnité versée au salarié sont déterminées selon les dispositions légales et règlementaires en vigueur. L’indemnité ne peut dépasser le plafond de 100% de la rémunération nette du salarié.
Au regard des dispositions règlementaires en vigueur, le salaire de référence tient compte de la moyenne des éléments de rémunération variables perçus au cours des douze (12) mois civils, ou sur la totalité des mois travaillés si le salarié a travaillé moins de douze (12) mois civils, précédant le premier jour de placement dans le dispositif spécifique d’activité partielle de l’entreprise.
Cette indemnité est plafonnée à 4,5 SMIC, soit 6 927,39 € par mois et 45,65 € par heure en 2020.
Conformément à l’article 7 du décret n°2020-926 du 28 juillet 2020, le taux horaire de l’allocation versée à l’employeur ne peut être inférieur à 7,23 euros.
Les salariés soumis à une convention de forfait annuel en jours bénéficient de la garantie d’indemnisation décrite au présent article.
Dans le cadre des dispositions règlementaires en vigueur, pour les salariés dont la durée du travail est fixée par une convention de forfait en heures ou en jours sur l’année, l’indemnité et l’allocation d’activité partielle sont déterminées en tenant compte du nombre d’heures ou de jours ou de demi-journées ouvrés non travaillés au titre de la période d’activité partielle, avec les règles de conversion suivantes :
une demi-journée non travaillée correspond à 3h30 non travaillées ;
un jour non travaillé correspond à 7 heures non travaillées ;
une semaine non travaillée correspond à 35 heures non travaillées.
Exemple :
Les salariés sont placés en activité partielle quatre (4) demi-journées par semaine :
4 jours X 3,5 heures = 14 heures à indemniser |
Au regard des dispositions légales et règlementaires en vigueur, sont maintenues au bénéfice des salariés placés dans le dispositif spécifique d’activité partielle :
l’acquisition des droits à congés payés ;
l’acquisition de points de retraite complémentaire au-delà de la 60ème heure indemnisée. Ces points complètent les points cotisés obtenus pendant l’année de survenance de l’activité partielle ;
les garanties de prévoyance (santé et prévoyance lourde) complémentaire (en prévoyance lourde, l’assiette des cotisations correspond au niveau des garanties maintenues) ;
La totalité des heures chômées est prise en compte pour la répartition de la participation et de l’intéressement lorsque celle-ci est proportionnelle à la durée de présence du salarié. Lorsque cette répartition est proportionnelle au salaire, les salaires à prendre en compte sont ceux qu’aurait perçus le salarié s’il n’avait pas été placé dans le DSAP.
Les périodes de DSAP sont prises en compte pour l’ouverture de droits à l’allocation chômage et pour le calcul de l’ancienneté du salarié.
Article 7
Efforts proportionnés des instances dirigeantes de l’entreprise
Aucune augmentation n’est appliquée aux rémunérations fixes des dirigeants salariés de droit français ayant le statut de mandataires sociaux, pendant les périodes de mise en œuvre du DSAP au sein de l’établissement.
Cette stipulation s'applique également aux salariés présidents et associés des SAS.
Par soucis de cohérence avec les principes de responsabilité, de justice et de solidarité, le Président s’engage à proposer aux associés de surseoir au versement de dividendes pendant la période de recours au DSAP.
Article 8
Modalités d’information des salariés, du Comité Social et Economique
et de l’administration
Les salariés susceptibles de bénéficier du dispositif spécifique d’activité partielle (DSAP) sont informés individuellement par tout moyen (courrier, e-mail…) de toutes les mesures d’activité partielle les concernant : organisation du temps de travail, indemnisation par l’entreprise…
Le comité social et économique (CSE) reçoit au moins tous les deux (2) mois les informations suivantes :
le nombre de salariés concernés par la mise en œuvre du dispositif spécifique d’activité partielle ;
l’âge, le sexe et la nature des contrats de travail (CDI, CDD…) des salariés concernés par le DSAP ;
le nombre mensuel d’heures chômées au titre du DSAP ;
les activités concernées par la mise en œuvre du DSAP ;
le nombre de salariés ayant bénéficié d'un accompagnement en formation professionnelle ;
les perspectives de reprise de l’activité.
Conformément à l’article 10, un bilan portant sur le respect de ces engagements et de ceux mentionnés à l’article 3 est également transmis au CSE puis à l’autorité administrative au moins tous les six (6) mois et avant toute demande de renouvellement de l’activité partielle.
Enfin, le présent accord d’entreprise est communiqué aux salariés par tout moyen permettant de conférer une date certaine à cette information (e-mail…) ou affiché sur les lieux de travail.
Cette communication ou cet affichage fait état de la validation par l’administration du présent accord ou, à défaut, de la demande de validation accompagnée des documents justificatifs.
Article 9
Durée – Date d’effet
Le présent accord prendra effet à compter de sa date de signature. A défaut d’agrément, le présent accord sera réputé non écrit.
Il est conclu pour une durée déterminée de six mois, renouvelable.
Article 10
Validation par l’autorité administrative
Le présent accord est adressé par l’entreprise à l’autorité administrative pour validation par voie dématérialisée dans les conditions règlementaires en vigueur.
Cette demande est accompagnée de l'avis rendu par le comité social et économique (CSE), ou à défaut, de la convocation du CSE.
L'entreprise transmet une copie de la demande, accompagnée de son accusé de réception par l'administration, au CSE.
La décision de validation de l’accord est notifiée par voie dématérialisée à l’employeur et aux organisations syndicales signataires.
La DIRRECTE dispose d’un délai de 15 jours pour valider l’accord. Le silence gardé par l'autorité administrative pendant ce délai vaut décision d'acceptation.
L’autorité administrative notifie sa décision au CSE, dans les mêmes délais.
La validation par l’administration de l’accord vaut autorisation d’activité partielle spécifique pour une durée de six (6) mois. L’autorisation est renouvelée par période de six (6) mois, au vu d’un bilan adressé à l’autorité administrative, avant l’échéance de chaque période d’autorisation de recours au dispositif spécifique d’activité partielle (DSAP), portant sur le respect des engagements en termes d’emploi et de formation professionnelle, ainsi que sur les modalités d’information du CSE, s’il existe, sur la mise en œuvre de l’accord. Ce bilan est accompagné d’un diagnostic actualisé de la situation économique et des perspectives d’activité de l’établissement, de l’entreprise ou du groupe, ainsi que du procès-verbal de la dernière réunion au cours de laquelle le CSE, s’il existe, a été informé sur la mise en œuvre du DSAP.
Article 11
Publicité et transmission à la CPPNI
La décision de validation de l’accord ou, à défaut, les documents nécessaires pour la demande de validation de l’accord et les voies et délais de recours sont portés à la connaissance des salariés par tout moyen permettant de conférer date certaine à cette information (e-mail…) et par voie d'affichage sur leurs lieux de travail.
Le présent accord est également transmis, anonymisé, par voie électronique à la commission paritaire permanente de négociation et d’interprétation (CPPNI) de la branche professionnelle (secretariatcppni@ccn-betic.fr).
Article 12
Interprétation
Le présent accord fait loi entre les parties qui l'ont signé.
Toutefois, s'il s'avérait que l'une des clauses du présent accord pose une difficulté d'interprétation, les parties conviennent de soumettre ladite clause à interprétation.
A cet effet, sous réserve que la difficulté porte sur un litige d'ordre collectif, la société convoquera, dans un délai maximum d'un mois suivant la date à laquelle elle aura connaissance du différend, une commission composée des membres titulaires du CSE et d'autant de membres désignés par la Société.
L'interprétation sera donnée sous forme d'une note explicative adoptée par toutes les parties signataires du présent accord.
Article 13
Révision
Toute demande de révision, obligatoirement accompagnée d’une proposition de rédaction nouvelle, sera notifiée par lettre recommandée avec accusé de réception à l’autre partie signataire.
Le plus rapidement possible et, au plus tard, dans un délai de deux mois à partir de l’envoi de cette lettre, les parties devront s’être rencontrées en vue de la conclusion éventuelle d’un avenant de révision. Les dispositions, objet de la demande de révision, resteront en vigueur jusqu’à la conclusion d’un tel avenant.
Article 14
Validité de l’accord
La validité du présent accord est subordonné à sa conclusion par des membres titulaires élus au comité social et économique représentant la majorité des suffrages exprimés lors des dernières élections professionnelles.
A défaut d’une de ces deux conditions, l’accord n’est pas valable et sera réputé non écrit.
Article 15
Dépôt et publicité de l’accord
Conformément à l’Article D2231-4 du Code du Travail, le présent accord sera déposé par l’entreprise par voie dématérialisée, sur le site Téléaccords, afin d’être déposé auprès de l’unité territoriale de la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Direccte) des Hauts de Seine.
Le dépôt sera accompagné des pièces suivantes :
d'une copie du procès-verbal des résultats du premier tour des dernières élections professionnelles ;
du bordereau de dépôt.
L’accord d'entreprise sera consultable sur internet, sur le lieu de travail et à l'Unité départementale de la Direccte.
L’accord sera aussi déposé au greffe du Conseil de Prud’hommes.
Mention de cet accord figurera sur le tableau d’affichage de la direction et une copie sera remise aux représentants du personnel.
XXXX Directrice Générale |
XXXX (membre titulaire au CSE) XXXX (membre titulaire au CSE) |
Du lundi au samedi. Les dimanches et jours fériés ne comptent pas.↩
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