Accord d'entreprise "ACCORD D'ENTREPRISE SUR L'EGALITE PROFESIONNELLE ENTRE LES HOMMES ET LES FEMMES" chez SCHUMACHER EXPLOITATION (SUPER U - SCHUMACHER EXPLOITATION)
Cet accord signé entre la direction de SCHUMACHER EXPLOITATION et le syndicat CGT-FO et CFTC le 2019-05-21 est le résultat de la négociation sur la qualité de vie au travail et l'équilibre pro perso, la diversité au travail et la non discrimination au travail, l'égalité professionnelle, l'égalité salariale hommes femmes.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CGT-FO et CFTC
Numero : T06819001991
Date de signature : 2019-05-21
Nature : Accord
Raison sociale : SCHUMACHER EXPLOITATION
Etablissement : 47874129100023 SUPER U - SCHUMACHER EXPLOITATION
Égalité HF : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur les thèmes suivants
Conditions du dispositif égalité HF pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2019-05-21
Accord d'entreprise
sur l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes
ENTRE :
La société SCHUMACHER EXPLOTATION, SAS enregistrée au RCS de Mulhouse sous le matricule 478 741 291, dont le siège social est situé 320 avenue d’Altkirch - 68350 BRUNSTATT, représentée par Monsieur Vincent MARQUIS, en sa qualité́ de Président,
D’une part,
ET,
Les organisations syndicales :
CFTC, représentée par PERROTTA Carmen, déléguée syndicale,
FO, représentée par KEMPF Cédric, délégué syndical.
D’autre part,
PREAMBULE :
La Direction de la société SCHUMACHER EXPLOITATION, qui est attachée au respect de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, a toujours œuvré dans ce sens afin de garantir l’effectivité de ce principe au sein de l’entreprise.
L’employeur souhaite marquer une nouvelle fois son attachement à ce principe et plus largement au principe général figurant à l’article L.1132-1 du Code du travail prohibant toute forme de discrimination.
Afin d’assurer l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, la Direction arrête des objectifs de progression et des actions permettant de les atteindre dans le cadre d’un accord d’entreprise.
C’est dans ce contexte que les partenaires sociaux se sont réunis afin de conclure le présent accord qui s’inscrit dans le cadre de la Loi n°2010 – 1330 du 9 novembre 2010 portant réforme des retraites, du décret n° 2011-822 185 du 7 juillet 2011 et du décret n° 2012 -1408 du 18 décembre 2012 et des ordonnances n°2017-1385 du 22 septembre 2017, et de sa loi de ratification, relatives à la mise en œuvre des obligations des entreprises pour l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
Dans le cadre du présent accord, les parties conviennent que la société fera au mieux pour atteindre les objectifs tout en ayant conscience que tous les éléments ne peuvent être maîtrisés et que cela dépend notamment des postes ouverts, des candidatures reçues… Partant, pèsent sur l’entreprise une obligation de moyens, et non de résultat.
Article 1 : Objet
Le présent accord s’inscrit dans le cadre des dispositions des articles L.2242-5-1 et L.2323-47 et R.2242-2 du Code du travail.
L’objet du présent accord est de promouvoir l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes au sein de l’entreprise en fixant des objectifs de progression et en déterminant des actions permettant d’atteindre ces objectifs en y associant des indicateurs chiffrés permettant d’évaluer l’effet des actions mises en œuvre.
Il est rappelé qu’au-delà des efforts que fera la société pour mettre en œuvre les mesures arrêtées dans le présent accord, les objectifs fixés dans le présent accord ne font pas peser sur l’entreprise d’obligations de résultat, la société ne pouvant s’engager par avance sur un résultat.
Article 2 : Champ d’application
Le présent accord s’applique à l’ensemble de la Société.
Article 3 : Analyse de la situation professionnelle respective des hommes et des femmes
La Direction de la société a procédé à l’analyse des éléments figurant dans le rapport annuel unique ce qui a permis d’apprécier chacune des catégories professionnelles de l’entreprise la situation respective des femmes et des hommes en matière d’embauche, de formation, de promotion professionnelle, de qualification, de classification, des conditions de travail, de rémunération effective.
Le diagnostic réalisé au travers des indicateurs précédemment énoncés laisse apparaitre une absence de déséquilibre entre la situation professionnelle des femmes et celle des hommes, étant précisé que les mesures du premier accord ont pu avoir des effets positifs puisque la proportion d’hommes en qualité d’employé commercial a augmenté, de sorte que l’écart se réduit.
Néanmoins, la Société a souhaité rester vigilante sur la situation hommes/femmes en rappelant certaines mesures existantes afin de poursuivre dans cette direction.
Article 4 : Mesures prises en cours d’année - bilan de l’année écoulée – réalisation du niveau de réalisation des actions
thèmes | objectifs chiffrés dans le précédent accord | résultats enregistrés |
---|---|---|
l'embauche | Maintenir un taux de féminisation d'environ 50% au sein de la catégorie agents de maîtrise/cadres au terme du présent accord | au 31/12/2018 : 3 hommes et 2 femmes |
la formation | 100% des formations prévues par le plan de formation seront par qualification ouvertes aux hommes et aux femmes | 100% |
conditions de travail | 100% des demandes de passage à temps partiel à l'issue d'un congé parental ou pour le parent d'enfant de moins de 6 ans seront examinées de demande | 100% |
rémunération effective | Réduire de 10% l'écart entre la moyenne des rémunérations en ETP dans la catégorie employés entre les hommes et les femmes | pour l'année 2016 écart de 23% pour l'année 2017 écart de 2,83% pour l’année 2018 écart de 8,68% |
Article 5 : Domaines d’action retenus
Les domaines d’action retenus par la Société sont ceux établis dans le rapport de situation comparée entre les hommes et les femmes. Parmi les 8 domaines proposés par la loi, alors que la société est tenue d’en choisir 3, elle a décidé d’en retenir 4 ; à savoir :
l’embauche,
la formation,
l’articulation entre l’activité professionnelle et l’exercice de la responsabilité familiale,
la rémunération effective.
Article 6 : Objectifs, actions et indicateurs
Pour les domaines d’action retenus, la Société a déterminé des objectifs de progression, des actions permettant de les atteindre, et des indicateurs chiffrés définis ci-dessous :
L’EMBAUCHE
L’étude des embauches en contrat à durée in/déterminée réalisées au cours de l’année 2018 au sein de l’entreprise fait apparaitre :
un taux de recrutement féminin supérieur à celui des hommes,
en 2018, des embauches quasi-exclusivement féminines dans un certain nombre de qualifications, plus particulièrement s’agissant des hôtes/hôtesses de caisse,
des embauches masculines globalement et proportionnellement plus concentrées sur certaines autres qualifications, à savoir les emplois du rayon boucherie traditionnelle.
Au 31 décembre 2018, sur 111 personnes en CDI, il y avait 42 hommes et 69 femmes ; contre 105 CDI au 31 décembre 2017, dont 33 hommes et 72 femmes. En conséquence la population des hommes a augmenté de 27,27 % en 2018. La population des femmes restant malgré majoritaire puisqu’elle représente près de 62 %.
Ainsi, le rapport des salaires entre les femmes et les hommes s’explique notamment par un déséquilibre structurel rencontré dès le stade de l’embauche.
Les caractéristiques de certains postes et métiers ouvriers ou de leur environnement de travail doivent être prises en compte.
Malgré les efforts et les embauches, il est noté que les hommes restent sous représentées dans le secteur caisse / vente, et, les femmes dans certains métiers occupés dans le secteur de la Boucherie.
Si ce déséquilibre trouve en partie son origine dans des causes extérieures à l’entreprise (orientation scolaire, formation initiale, état du marché, candidature, représentations socio-culturelles ….), le recrutement reste un important levier pour faire évoluer la structure de la population de l’entreprise.
Un processus de recrutement neutre et égalitaire
Les parties rappellent que le processus de recrutement doit se dérouler selon des critères de sélection identiques entre les femmes et les hommes.
Ainsi quelque soit le type de poste proposé, la Société s’engage à ce que 100% des libellés, mais également le contenu des annonces d’emploi soient rédigés de manière neutre, sans référence au sexe ou à la situation de famille ou à une terminologie susceptible d’être discriminante.
Mixité des recrutements des personnels employés
Pour rétablir la mixité dans les catégories d’emplois traditionnellement masculin et féminin, SCHUMACHER EXPLOITATION incitera la direction à veiller :
Lors du recrutement interne ou externe, à se rapprocher d’une répartition homme/femme reflétant le plus possible, à compétence, expérience et profil équivalents, celle relevée dans les candidatures reçues ou celle des diplômes des filières concernées.
A équilibrer les candidatures d’hommes et de femmes sur les postes traditionnellement ou typiquement masculins ou féminins ;
La société s’engage à donner plus de chance aux femmes/hommes sous représenté(e)s dans un métier en les recevant systématiquement à un entretien de recrutement suite au dépôt d’un CV par un homme pour un poste ouvert d’Hôte(sse) de caisse, ou, par une femme à un poste en Boucherie.
Féminisation des recrutements cadres
L’écart a diminué entre le taux d’hommes et de femmes occupant des emplois dans l’encadrement (agents de maîtrise et cadres) au 31/12/2018 : 2 femmes et 3 hommes.
Conscient des efforts à mettre en œuvre pour améliorer cette situation, la société s’engage à favoriser l’accès des femmes aux postes de management afin de garantir la mixité.
Pour tenter de rééquilibrer cette répartition, il est décidé de :
recevoir systématiquement les candidatures de femmes à un poste ouvert de Cadre ou d’Agent de maîtrise ;
vérifier prioritairement au sein du magasin si une salariée femme peut avoir le potentiel et/ou à être formée pour être promue à des fonctions ouverts de Cadre ou d’Agent de maîtrise.
Indicateurs chiffrés
Les offres d’emploi : 100 % des offres d’emploi se feront sans distinction de sexe et porteront la mention « H/F » ;
Le nombre d’entretien d’embauche dans les filières dans lesquelles les femmes / hommes sont sous-représenté(e)s, c’est-à-dire les hommes chez les Hôte (sses) de caisse et les femmes travaillant en boucherie traditionnel, la société s’engage à recevoir à un entretien d’embauche 100 % des candidatures féminines / masculines sur ces postes ;
Le nombre de recrutement, l’objectif étant d’atteindre un taux de féminisation dans les recrutements d’environ 50 % au sein de la catégorie agents de maîtrise/cadres au terme du présent accord.
LA FORMATION
Tout comme le recrutement, la formation participe à l’objectif d’égalité de traitement dans le déroulement de carrière.
Accès identique à la formation professionnelle
L’entreprise veille à ce que les moyens apportés, tant pour le développement professionnel de chacun, que pour l’adaptation aux évolutions de l’entreprise, soient équilibrés dans sa répartition entre les femmes et les hommes.
Le suivi de l’accès des salariés à la formation est assuré par l’entreprise.
Parce que le temps de travail est une cause possible de l’inégalité dans le domaine de la formation et de l’évolution professionnelle, une attention particulière sera portée sur le suivi de l’accès à la formation et des mobilités des salariés à temps partiel.
Dans cet esprit, l’entreprise s’engage à :
proposer les formations aux hommes et aux femmes de catégorie et qualification identiques, sans distinction de sexe ;
organiser des formations en magasins ;
communiquer par écrit au salarié, au moins 15 jours avant le début de la session et sous réserve d’un nombre suffisant de participants, les dates de formation à laquelle il devra participer ;
mettre en place et pouvoir accéder à la formation « e-learning », en veillant à aménager un local spécialement dédié à la formation, équipé du matériel nécessaire.
Indicateurs chiffrés
Nombre de formations proposées : 100 % des formations obligatoires prévues par le plan de développement de compétences seront par catégorie et qualification ouvertes aux hommes et aux femmes.
CONDITIONS DE TRAVAIL
La société aura comme objectifs de progression une meilleure prise en compte de la parentalité.
Articulation entre la maternité et la vie professionnelle
Un certain nombre de mesures destinées à une meilleure articulation de la vie familiale avec la vie professionnelle et qui relèvent de dispositifs propres seront mis en place au sein de l’entreprise (aucune réunion collective de travail après 17h30…).
Temps partiel lié à des choix de vie familiaux
L’entreprise met en œuvre tous les moyens pour répondre favorablement à une demande de passage à temps partiel, dans les limites de la configuration du poste et/ou du rayon. A ce titre, les demandes de temps partiel à l’issue d’un congé parental ou pour le parent d’un enfant de moins de 6 ans seront examinées en priorité, avec le même souci d’équité, entre toutes les demandes de temps partiel.
Egalité de traitement temps plein/temps partiel
La hiérarchie ne doit en aucun cas tenir compte de ce mode d’organisation du temps de travail dans l’évolution professionnelle et salariale du (de la) salarié(e) concerné(e). Une attention particulière sera portée aux postes relevant des classifications les plus élevées de l’entreprise.
Indicateurs BDES
La société fixe pour objectif d'étudier l'impact de l'organisation du travail et des conditions de travail sur la situation respective des femmes et des hommes dans l'entreprise.
Pour les trois années à venir, seront intégrés dans la base de données économique et sociale les indicateurs suivants :
- Turn-over (H/F),
- Absentéisme (H/F),
- Nombre AT/MP (H/F),
Indicateurs chiffrés
Nombre d’entretiens individuels avant congé de maternité, d’adoption ou par un congé parental d’éducation, et de paternité : 100 % des salariés demandant des entretiens avant leur départ seront reçues par la Direction
Nombre d’indicateurs dans la BDES comparant les hommes et les femmes : 3 nouveaux indicateurs : turn-over, absentéisme et nombre d’AT/MP.
REMUNERATION EFFECTIVE
La société réaffirme que les niveaux de salaire à l’embauche doivent être équivalents entre les femmes et les hommes pour un même niveau de responsabilités, de formation, d’expérience et de compétences professionnelles mises en œuvre.
L’évolution de rémunération des femmes et des hommes doit être exclusivement fondée sur les compétences, l’expérience professionnelle, la qualification et la performance de la personne.
La situation dans l’entreprise permet de se rendre compte qu’en matière d’embauche, et dans le respect des grilles conventionnelles de rémunération et des niveaux conventionnels, l’égalité est respectée par catégorie.
Egalité salariale à l’embauche
L’entreprise poursuit son engagement de garantir un niveau de salaire à l’embauche équivalent entre les femmes et les hommes. La rémunération à l’embauche est liée au niveau de formation et/ou d’expérience acquise et au type de responsabilités confiées.
La société s’engage à prévoir la rémunération de base pour les femmes et les hommes occupant le même poste du même niveau conventionnel présentant les mêmes niveaux de compétence. Ainsi, l'entreprise s'engage à garantir un niveau de salaire à l'embauche équivalent entre les femmes et les hommes, fondé uniquement sur le niveau de formation, d'expériences et de compétence requis pour le poste.
Rémunération et parcours professionnel
Tout au long du parcours professionnel, l’entreprise veillera à ce que les écarts de rémunération ne se créent pas avec le temps, en portant une attention particulière à ce sujet.
Une analyse comparée des salaires de base H/F par catégorie professionnelle a été menée. Il apparaît que lorsqu’il y a un écart dans les rémunérations moyennes, selon le niveau par référence au classement conventionnel, cet écart repose sur des éléments objectifs.
Néanmoins, la société a comme objectif de réduire l’écart entre la rémunération moyenne des employés hommes et la rémunération moyenne des employés femmes de 5 % à fin 2021, étant rappelé que cela passera notamment par un repositionnement de certains salariés par rapport à la grille conventionnelle, voire des augmentations de salaires réajustées lorsque cela pourrait apparaître nécessaire.
Il est néanmoins insisté sur le fait qu’un écart 0 entre les moyennes de l’ensemble des employés, tout niveau confondu, n’est pas un objectif atteignable et cohérent dès lors que certains emplois, différents et techniquement plus qualifiés, sont typiquement masculins (boucher) ; aujourd’hui plus valorisées en termes de rémunération.
Indicateurs chiffrés
Niveau de rémunération : 100 % des salarié H/F au même poste et de même niveau de formation et/ou d’expérience acquise et au type de responsabilités bénéficieront de la même rémunération ;
Niveau de rémunération : 100 % des salarié H/F à niveau de formation et/ou d’expérience acquise et au type de responsabilités bénéficieront de la même rémunération ;
Ecart entre la moyenne des rémunérations en ETP, dans la catégorie employés, entre les hommes et les femmes : réduire en valeur de 5 % l’écart existant entre les moyennes figurant dans la BDES ;
Article 7 : Durée de l’accord
Le présent accord est conclu pour la durée de 3 ans. Il prendra effet à compter du 1er janvier 2019 et prendra fin le 31 décembre 2021. Au terme de cette période de 3 ans, les parties établiront un bilan général des actions et des progrès réalisés.
L’accord pourra être révisé ou modifié par avenant signé par la direction et une ou plusieurs organisations syndicales signataires. Il pourra faire l’objet d’une adaptation conclue par avenant le moment venu dans le cadre du calcul et de la publication de l’index de l’égalité avant le 1er mars 2020.
Toute modification du présent avenant donnera lieu à l’établissement d’un avenant.
Ce dernier sera soumis aux mêmes formalités de publicité et de dépôt donnant lieu à signature du présent accord.
Article 8 : Suivi et clause de rendez-vous
Les parties s’engagent toutefois à renégocier les termes dudit accord, et se réuniront pour ce faire, au plus tard 3 mois avant l’expiration du présent accord.
Par ailleurs, en cas d'évolution législative ou conventionnelle susceptible de remettre en cause tout ou partie des dispositions du présent accord, les parties signataires conviennent de se réunir à nouveau, dans un délai de 3 mois après la publication de ces textes, afin d'adapter lesdites dispositions.
Article 9 : Publicité et dépôt
Le présent accord sera notifié à chaque organisation syndicale représentative.
Le présent accord sera ensuite déposé conformément à l’article 2231-2 et suivants du Code du travail :
- à la DIRECCTE via la plateforme de téléprocédure https://www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr/PortailTeleprocedures/
- en un exemplaire auprès du Conseil de prud’hommes de Mulhouse.
Fait à Brunstatt, le 21 mai 2019
En 6 exemplaires originaux
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