Accord d'entreprise "PROTOCOLE D ACCORD NEGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE" chez CLC - CELIA-LAITERIE DE CRAON (Siège)
Cet accord signé entre la direction de CLC - CELIA-LAITERIE DE CRAON et le syndicat CFTC et CFE-CGC le 2019-02-21 est le résultat de la négociation sur l'égalité salariale hommes femmes, les augmentations de salaire (ou diminuton / gel des salaires).
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFTC et CFE-CGC
Numero : T05319000990
Date de signature : 2019-02-21
Nature : Accord
Raison sociale : CELIA-LAITERIE DE CRAON
Etablissement : 50148567600016 Siège
Salaire : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur les thèmes suivants
Conditions du dispositif salaire pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2019-02-21
PROTOCOLE D’ACCORD
NEGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE ANNEE 2018
SOCIETE CELIA LAITERIE DE CRAON
Entre la Société CELIA Laiterie de Craon représentée par Monsieur XXX en qualité de Directeur,
ET
Les Organisations Syndicales signataires représentées par leurs Délégués Syndicaux d’autre part :
Pour le Syndicat CFE-CGC : XXX,
Pour le Syndicat CFTC : XXX,
Préambule
Les parties se sont réunies les 25/06/2018, 01/10/2018, 19/10/2018, 12/12/2018 dans le cadre des Négociations Annuelles Obligatoires.
L’employeur a remis le 25/06/2018 les informations relatives aux thèmes de négociation suivants :
1. La rémunération, le temps de travail et le partage de la valeur ajoutée
2. La qualité de vie au travail et l’égalité hommes-femmes
DANS CE CADRE, IL EST CONVENU ET ARRETE CE QUI SUIT :
Le présent accord s’applique à l’ensemble du personnel salarié de l’entreprise.
Sont consignées ci-après pour chacun des thèmes de négociation :
les demandes initiales des représentants d’une part, et,
les mesures qui font l’objet, après négociations, d’un accord d’autre part.
A titre liminaire, les parties ont rappelé prendre toujours en compte l’objectif d’égalité professionnelle hommes - femmes pour l’ensemble de leurs négociations.
Concernant la rémunération, le temps de travail et le partage de la valeur ajoutée
Les thèmes suivants ont été abordés :
les salaires effectifs ;
la durée effective et l'organisation du temps de travail
le suivi de la mise en œuvre des mesures visant à supprimer les écarts de rémunération et les différences de déroulement de carrière entre les femmes et les hommes.
Il a été rappelé l’accord salarial Groupe du 18/04/2018.
Il a été rappelé l’accord groupe relatif au temps de travail du 13/10/2010 et ses avenants des 26/01/2011, 13/05/2014 et 21/06/2014, ainsi que les accords d’entreprise des 27/06/2013 et 31/03/2014.
La direction a rappelé son engagement pour l’égalité de rémunération entre hommes et femmes, garantie par l’accord d’entreprise relatif à l’égalité hommes-femmes du 19/05/2015 et qui fait l’objet, en vue de son renouvellement, d’une négociation en parallèle des éléments de la NAO.
Les parties à la négociation ont abordé le suivi de la mise en œuvre des mesures visant à supprimer les écarts de rémunération et les différences de déroulement de carrière entre les femmes et les hommes et constatent qu’il n’existe pas d’écart de rémunération, ni de différence de déroulement de carrière. La direction s’engage à maintenir un suivi de ces indicateurs afin de garantir l’égalité hommes-femmes au sein du site.
Les parties ont constaté que l’entreprise était couverte par des accords d’intéressement, de participation et d’épargne salariale (PEE et PERCO).
les demandes initiales des délégations syndicales :
Pour la CTFC - CLC :
Augmentation des salariés des services maintenances du site,
Mise en place d’un temps d’habillage supplémentaire sur les zones ultra-sensibles de l’usine qui ont connues des modifications en lien avec le nouveau zoning,
Attribution de chèques emploi service universel à l’ensemble des salariés,
Mise en place d’une prime vacances,
Mise en place d’une prime mensuelle de présentéisme,
Mise en place d’une prime de valorisation et d’encouragement pour les services dont les résultats sécurité sur l’année sont excellents,
Mise en place d’une prime d’habillage,
Pour la CFE/CGC – CLC :
Poursuite des démarches de repositionnement engagées en 2016 sur les zones Process.
Dans le cadre des Négociations annuelles obligatoires, il est convenu ce qui suit :
Article 1 : Application de l’accord salarial Groupe du 18/04/2018 :
Revalorisation des appointements de base, inférieurs à 3400 €, de 1.2% avec un minima de 22 € Bruts mensuels pour un temps plein, applicable au 1er juin 2018 (Paie versée le 11 juillet 2018),
L’augmentation générale ne peut avoir pour effet de porter les appointements au-delà de 3400 Euros bruts
Article 2 : Dispositions locales spécifiques (nature, montant, date d’entrée en vigueur)
Revalorisation du pole Séchage :
Conformément aux engagements pris en 2016, il a été acté de poursuivre la progression des rémunérations sur le pôle séchage en validant la progression, de façon anticipée, des rémunérations au 1er septembre 2018. Le budget consacré à ces revalorisations s’élève à 950 Euros mensuel.
Temps de passage de consigne (Postes ciblés) :
Un temps de passage de consigne de 10 minutes est en place sur les services Tour 2 et SDM. Cette durée est considérée comme nécessaire à un fonctionnement correct du service, impliquant la prise en compte des consignes adéquates entre l’équipe qui prend son poste et celle qui le quitte. Cette durée de 10 minutes s’avère nécessaire sur des postes complexes qui impliquent la supervision d’installation multiples et un process de transformation.
En complément la Direction propose la mise en place d’un temps de passage de consignes de 5 minutes sur les services Maintenance, Emboitage et TK Tôtes/MAS/VBB sur les stricts postes le nécessitant ; ce temps ne sera positionné par les managers que lorsqu’il y a un réel temps de consigne avéré sur poste (Exemple : pas de temps comptabilisé sur le poste du matin lorsque la ligne fonctionne en 2 x 8, ou lors de l’ouverture de l’atelier sur la semaine, ou de travail de journée, Etc. …).
Cette disposition sera mise en place à partir du 1er avril 2019 sur les postes concernés afin de pouvoir organiser une communication adaptée.
Prime d’habillage / Déshabillage :
La direction accorde la mise en place de façon progressive et en 3 étapes de la prime d’habillage pour le personnel :
Ayant l’obligation de porter une tenue spécifique (Pantalon + haut + équipement de protection individuel) pour prendre son poste de travail et/ou se rendre à son poste de travail,
Et ayant l’obligation de réaliser les opérations d’habillage et de déshabillage sur le lieu de travail ou dans l’entreprise.
Ne sont pas concernés les cadres, les personnels dont l’habillage se limite à une simple manœuvre (Blouse, veste…) ou à une manœuvre au cours du poste de travail.
Sont notamment exclus les personnels des services TK-PF, et les personnes qui prennent leurs postes sur le site d’Azé dans la mesure où ces postes n’impliquent pas le port d’une tenue complète de travail.
Par le présent accord, les parties signataires conviennent de la mise en place pour le personnel concerné de la prime d’habillage en 3 étapes :
35 Euros en 2019,
30 Euros en 2020,
En 2021 : Le solde permettant de porter le montant de la prime à son montant conventionnelle en vigueur.
Cette prime sera versée annuellement avec la paye de janvier (soit le 11 février) pour l’année qui précède et sera proratisée en cas d’absence non rémunérée. Cette modalité de paiement sera applicable jusqu’en 2021 (soit le paiement du mois de janvier 2022). Elle sera ensuite mensualisée à partir de janvier 2022.
Elle sera versée sur la base précisée ci-dessus, pour les salariés éligibles qui seraient amenés à quitter l’entreprise à partir du 1er janvier 2019.
La qualité de vie au travail et l’égalité hommes-femmes.
Les thèmes suivants ont été abordés :
l'articulation entre la vie personnelle et la vie professionnelle ;
la possibilité pour les salariés à temps partiel de cotiser sur la base d’un temps plein pour l’assurance vieillesse ;
les mesures permettant de lutter contre toute discrimination en matière de recrutement, d'emploi et d'accès à la formation professionnelle ;
l'exercice du droit d'expression directe et collective des salariés.
les demandes initiales des délégations syndicales :
Pour la CFTC – CLC :
Suppression des 3 jours de carence maladie,
Financement par l’entreprise d’une licence sportive,
Augmentation du budget Œuvre sociale afin de le destiner à augmenter la valeur des chèques vacances,
Mise en place d’un restaurant d’entreprise
Pour la CFE – CGC :
Aménagement d’un nouvel espace réfectoire en remplacement de celui actuel qui est vétuste,
Mise en place du WIFI dans les salles de réunions pour faciliter le travail quotidien,
Mise en place de Smart-Phone et forfait internet pour l’encadrement,
Mise en place d’un 2ème jour d’enfant malade,
Mise en place d’un jour pour conjoint hospitalisé (dont ambulatoire),
Travailler sur l’application de l’accord QVT notamment sur la thématique du droit à la déconnection.
Dans le cadre des Négociations annuelles obligatoires, il est convenu ce qui suit :
Article 1 : Les dispositions du Groupe LACTALIS :
Il est, tout d’abord, rappelé l’accord groupe relatif à l’égalité hommes-femmes du 18/10/2011. Ainsi que l’accord d’entreprise relatif à l’égalité hommes-femmes du 19/05/2015.
La Direction rappelle à nouveau son attachement au principe d’équité entre les femmes et les hommes, tant pour les employés, agents de maîtrise que pour l’encadrement. L’accord Groupe du 18/10/2011 ainsi que l’accord d’entreprise du 19/05/2015 comporte des objectifs de progression et des indicateurs de suivi sur les domaines suivants :
le recrutement,
la formation,
l’évolution dans l’emploi,
les conditions de travail et d’emploi (temps partiel et congés maternité et parentaux),
l’articulation entre vie professionnelle et vie familiale.
La Direction s’engage à maintenir un suivi des indicateurs afin de garantir l’égalité hommes-femmes au sein du site.
La Direction s’engage à apporter une attention particulière à la lutte contre toute forme de discrimination notamment en matière de recrutement, d'emploi et d'accès à la formation professionnelle.
Les parties constatent également que l’entreprise est couverte jusqu’au 31/12/2018 par un accord relatif à l'insertion professionnelle et au maintien dans l'emploi des travailleurs handicapés.
La direction rappelle également que l’article 8.1 de l’accord groupe relatif à la pénibilité du 2 janvier 2017 et l’article 7.1 de l’accord groupe relatif au contrat de génération du 20 décembre 2016 ouvrent la possibilité pour les salariés à temps partiel de cotiser sur la base d’un temps plein pour l’assurance vieillesse.
De plus, l’accord groupe relatif au contrat de génération prévoit qu’en cas de passage à temps partiel, les salariés visés peuvent bénéficier d’un complément de rémunération temporaire.
En outre, la direction rappelle son attachement au principe d’expression collective des salariés et au respect d’un bon équilibre vie privée – vie professionnelle pour tous les salariés, en particulier ceux qui ont conclu une convention de forfait annuel jours.
Enfin, les parties ont convenu qu’un régime de prévoyance et qu’un régime de remboursement complémentaire de frais de santé étaient déjà en place dans l’entreprise.
Article 2 : Dispositions locales spécifiques (nature, montant, date d’entrée en vigueur) :
Aménagement d’un nouveau réfectoire :
La Direction a mis en place suite à la demande des instances représentatives du personnel du site, un nouveau réfectoire (destiné notamment aux services Maintenance, Laboratoire et administratifs). La Direction s’engage à poursuivre l’aménagement de cet espace par la mise en place de divers éléments (Machine à café, Décoration de l’espace repas,…).
Délais de mise en place prévisionnel : Mars 2019.
Mise en place du WIFI dans les salles de réunions :
Le Direction a mis en place en fin d’année 2018, le WIFI dans la plupart des salles de réunion du site afin de faciliter le travail des collaborateurs.
Dans les rares salles non équipées, il pourra être installé à Court terme un Hub (multiprise informatique) équipés de câbles en nombre suffisant.
Mise en place d’une journée pour conjoint en ALD, titulaire d’une carte d’invalidité, ou hospitalisé :
La Direction valide la mise en place à compter du 1er avril 2019 d’une journée de Congé Exceptionnel par an pour chaque collaborateur dont le conjoint, pacsé, concubin notoire est titulaire:
d’une carte d’invalidité (ou carte mobilité inclusion (CMI)),
ou d’une invalidité de 3ème catégorie,
ou dans une situation d’une Affection de Longue Durée (ALD),
ou hospitalisé subitement ou non, en passant au minimum une nuit au sein de l’établissement de soins. Les hospitalisations ambulatoires sont donc exclues des situations ouvrant droit au bénéfice de cette journée de congé.
Cette journée sera rémunérée à 100 % (Salaire de base + Ancienneté).
Le bénéfice de cette journée sera octroyé sur présentation d’un document attestant de la situation du conjoint pour la journée demandée.
Ce jour d’absence ne pourra pas être octroyé dans le cadre d’une semaine de congés afin de s’assurer de son utilisation dans une logique de prise en considération, par l’entreprise, d’une situation urgente et/ou sociale d’une gravité avérée.
Sera considéré conjoint, pacsé, ou concubin notoire, la personne justifiant du même lieu de résidence que le salarié et connue par le service RH.
En dehors des situations d’hospitalisation subite, la journée donnera lieu à une validation de l’absence par le manager de façon la plus anticipée possible avec un minimum d’un mois. Cette durée pourra être réduite en cas d’accord de l’encadrement.
La comptabilisation de ce droit, non cumulable s’appréciera sur l’année civile. Les justifictatifs devront être fournis à l’entreprise pour chaque demande.
Mise en place d’un aménagement de la dernière semaine avant la retraite :
De manière concertée entre le collaborateur et son manager, la dernière semaine de travail pourra être aménagée afin de permettre au futur retraité de passer des moments privilégiés avec ses collègues de travail. Cela s’applique tout particulièrement à la dernière journée de travail sur laquelle le collaborateur pourra, s’il le souhaite, être présent sur le site mais exempté de toute charge de travail (sans impacter celui de ses collègues).
Cette mesure ne s’applique que lors d’une retraite définitive et devra être anticipée d’un mois au minimum avant le départ en retraite. Cette durée pourra être réduite en cas d’accord de l’encadrement.
PUBLICITE DE L’ACCORD :
Le présent accord sera déposé en 2 exemplaires (une version papier signée et une version électronique en format Word) à la DIRECCTE de Mayenne et un exemplaire au secrétariat greffe du conseil des prud’hommes de Mayenne à l’expiration du délai d’opposition de huit jours.
Fait à CRAON le
Pour l’entreprise,
XXX
Directeur
Pour la CFTC Pour la CFE-CGC
XXX XXX
Un problème sur une page ? contactez-nous : contact@droits-salaries.com