Accord d'entreprise "ACCORD COLLECTIF D'ENTREPRISE SUR LE DROIT A LA DECONNEXION" chez FONDASOL (Siège)
Cet accord signé entre la direction de FONDASOL et le syndicat CFDT et CFE-CGC et Autre le 2018-06-29 est le résultat de la négociation sur le droit à la déconnexion et les outils numériques.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFDT et CFE-CGC et Autre
Numero : T08418000393
Date de signature : 2018-06-29
Nature : Accord
Raison sociale : FONDASOL
Etablissement : 58262156100080 Siège
Droit à la déconnexion : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur le thème Droit à la déconnexion et outils numériques
ACCORD D'ENTREPRISE SUR LE DROIT A LA DECONNEXION (2021-11-30)
Conditions du dispositif droit à la déconnexion pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2018-06-29
Accord collectif d’entreprise sur le droit
à la déconnexion
ENTRE-LES SOUSSIGNES
Société FONDASOL
Dont le siège social est 290 rue des Galoubets – 84140 MONTFAVET
RCS AVIGNON – 582 621 561
N° Siret : 582 621 561 00080
Représentée par , agissant en qualité de Président
D’une part,
ET
Les Organisations Syndicales représentatives ci-après dûment habilitées à cet effet :
CFDT Représentée par , Délégué Syndical
FO Représentée par , Délégué Syndical
CFE - CGC Représentée par , Délégué Syndical
D’autre part.
Après avoir rappelé que :
L’accord collectif qui détermine les modalités du droit à la déconnexion doit satisfaire les nouvelles conditions de majorité telles que définies par la loi El Khomri n°2016-1088 du 8 août2016.
Les signataires se sont réunis pour définir les modalités d’exercice par les salariés de leur droit à la déconnexion en application de l’article L.2242-8,7° du Code du travail tel qu’issu de la loi n°2016-1088 du 8 août 2016.
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Paraphes :
FONDASOL
Il a été convenu ce qui suit :
ARTICLE PRELIMINAIRE / DECONNEXION – DEFINITIONS
Il y a lieu d’entendre par :
Droit à la déconnexion : le droit pour le salarié de ne pas être connecté à ses outils numériques professionnels en dehors de son temps de travail ;
Outils numériques professionnels : outils numériques physiques (ordinateurs, tablettes, smartphones, réseaux filaires, etc.) et dématérialisés (logiciels, connexions sans fil, messagerie électronique, internet/extranet, etc.) qui permettent d’être joignable à distance ;
Temps de travail : horaires de travail du salarié durant lesquels il est à la disposition de son employeur et comprenant les heures normales de travail du salarié et les heures supplémentaires, à l’exclusion des temps de repos quotidien et hebdomadaires, des congés payés, des congés exceptionnels, des jours fériés et des jours de repos.
ARTICLE 1 : CHAMP D’APPLICATION
Le présent accord s’applique à toute personne en possession d’un smartphone connecté à la boîte e-mail professionnelle ainsi que toute personne ayant un ordinateur portable avec accès VPN (connexion au réseau à distance).
ARTICLE 2 : LUTTE CONTRE LA SURCHARGE INFORMATIONNELLE LIEE A L’UTILISATION DE LA MESSAGERIE ELECTRONIQUE PROFESSIONNELLE
Afin d’éviter la surcharge informationnelle, il est recommandé à tous les salariés de :
S’interroger sur la pertinence de l’utilisation de la messagerie électronique professionnelle par rapport aux autres outils de communication disponibles ;
L’usage de la messagerie ne puisse se substituer au dialogue et aux échanges physiques ou oraux qui contribuent au lien social dans les équipes et préviennent de l’isolement ;
Ne pas solliciter de réponse immédiate si ce n’est pas nécessaire ;
S’interroger sur la pertinence des destinataires du courriel et des fichiers à joindre aux courriels ;
Utiliser avec modération les fonctions « CC » ou « Cci » ;
Eviter l’envoi de fichiers trop volumineux ;
Indiquer un objet précis permettant au destinataire d’identifier immédiatement le contenu du courriel.
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Paraphes :
FONDASOL
Définir le « gestionnaire d’absence au bureau » sur la messagerie électronique et indiquer les coordonnées d’une personne à joindre en cas d’urgence ;
Privilégier les envois différés lors de la rédaction d’un courriel en dehors des horaires de travail.
ARTICLE 3 : DROIT A LA DECONNEXION EN DEHORS DU TEMPS DE TRAVAIL EFFECTIF
Les périodes de repos, congé et suspension du contrat de travail doivent être respectées par l’ensemble des acteurs de l’entreprise.
Dans tous les cas, l’usage de la messagerie électronique ou du téléphone professionnel en dehors des horaires de travail doit être justifié par la gravité, l’urgence et/ou l’importance du sujet en cause.
Si certains courriels devaient être envoyés pour raison de service le soir et/ou le week-end, ces derniers devront préciser la mention : « En application de nos règles internes, mes courriels envoyés le soir et le weekend n’appellent aucune réponse immédiate ».
A cet égard, il ne pourra être retenu de sanction envers un salarié qui ne répondrait pas pendant ses temps de repos, congés et suspension du contrat de travail.
ARTICLE 4 : BILAN ANNUEL SUR L’USAGE DES OUTILS NUMERIQUES PROFESSIONNELS
L’entreprise propose, sur la base du volontariat, un échange entre le salarié et son responsable hiérarchique sur l’usage des outils numériques professionnels et du temps de déconnexion conformes aux attentes du poste de travail.
ARTICLE 5 : PUBLICITE
Conformément aux articles aux articles D 2231-2 et suivants du Code du travail, le présent accord fera l’objet d’un dépôt auprès de la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi d’AVIGNON, et du secrétariat du greffe du Conseil des Prud’hommes d’AVIGNON.
Une version sur support électronique est également communiquée à la DIRECCTE du lieu de signature de l’accord.
Enfin, en application des articles R.2262-1, R.2262-2 et R.2262-3 du Code du travail, il sera transmis aux représentants du personnel et mention de cet accord sera faite sur les panneaux réservés à la Direction pour sa communication avec le personnel, ainsi que sur l’intranet de l’entreprise.
Enfin, en application des articles R.2262-1, R.2262-2 et R.2262-3 du Code du travail, il sera transmis aux représentants du personnel et mention de cet accord sera faite sur les panneaux réservés à la Direction pour sa communication avec le personnel, ainsi que sur l’intranet de l’entreprise.
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Paraphes :
FONDASOL
ARTICLE 6 : DUREE ET ENTREE EN VIGUEUR DE L’ACCORD
Le présent accord est conclu pour une durée de 3 ans.
Il prendra effet au 1er août 2018.
Conformément à l’article L.2222-4 du Code du travail les dispositions cesseront automatiquement et de plein droit trois ans après sa date d’application soit au 31 juillet 2021.
ARTICLE 7 : REVISION
Sur proposition d’une ou plusieurs organisations syndicales signataires ou sur proposition de l’entreprise, une négociation de révision pourra être engagée, à l’issue d’une période d’un an à compter de la date de prise d’effet du présent accord, dans les conditions prévues par les articles L 2261-7 et L 2261-8 du Code du travail.
Par ailleurs, dans l’hypothèse où un événement exceptionnel, susceptible de modifier de manière significative la structure de l’entreprise ou d’impacter l’environnement économique dans lequel l’entreprise évolue, interviendrait au cours de la durée de vie du présent accord, de nature à modifier la détermination de certains des objectifs, les parties conviennent de pouvoir se réunir aux fins d’apprécier, s’il s’avère nécessaire de réviser par voie d’avenant cet accord.
Fait en six exemplaires originaux, dont un pour chaque partie et deux pour les formalités de publicité.
A MONTFAVET, le 29 juin 2018
Pour la société :
La Direction
Pour les Organisations Syndicales :
Le Syndicat CFE - CGC Le Syndicat CFDT Le Syndicat FO
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