Accord d'entreprise "UN ACCORD D'ENTREPRISE RELATIF A L'ORGANISATION DU TEMPS DE TRAVAIL AU SEIN DE LA SOCIETE ENTOURAGE SOLUTIONS" chez ENTOURAGE SOLUTIONS (Siège)
Cet accord signé entre la direction de ENTOURAGE SOLUTIONS et les représentants des salariés le 2021-02-11 est le résultat de la négociation sur l'aménagement du temps travail, la modulation du temps de travail ou l'annualisation du temps de travail.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et les représentants des salariés
Numero : T03521007438
Date de signature : 2021-02-11
Nature : Accord
Raison sociale : ENTOURAGE SOLUTIONS
Etablissement : 80517815900036 Siège
Temps de travail : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur le thème Modulation, annualisation et cycles du temps de travail
Conditions du dispositif temps de travail pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2021-02-11
ACCORD D’ENTREPRISE RELATIF A L’ORGANISATION DU TEMPS DE TRAVAIL
AU SEIN DE LA SOCIETE ENTOURAGE SOLUTIONS
ENTRE LES SOUSSIGNES :
La société ENTOURAGE SOLUTIONS, Société par Actions Simplifiée au capital social de 111.010 €, dont le siège social est situé 20 Rue Amiral Leverger 35400 SAINT MALO, immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés de SAINT MALO sous le numéro 805 178 159, représentée par **********************, en sa qualité de Président
ET
Le Comité Social et Economique de la Société ENTOURAGE SOLUTIONS,
Titre I - contexte et objets du présent accord collectif
Article 1- Contexte et objet du présent accord collectif
Le présent accord a pour objet de fixer les modalités de durée du travail des salariés de la société ENTOURAGE SOLUTIONS.
Les salariés entrant dans le champ d’application du présent accord seront soumis à l’une des modalités de temps de travail prévues ci-après, en fonction des missions exercées et du niveau d’autonomie. Le détail de ces modalités figure au Titre III ci-après.
A compter de sa date d’entrée en vigueur, soit le 1er Janvier 2021, le présent accord annule et remplace l'ensemble des dispositions conventionnelles ou contractuelles qui lui seraient contraires, et tout engagement unilatéral ou usage concernant la durée du travail qui serait en vigueur au sein de la société.
Par ailleurs, en application de l’article L2253-3 du Code du Travail, les dispositions du présent accord priment sur les dispositions ayant le même objet prévues par la Convention Collective Nationale des Bureaux d’Etudes Techniques dite SYNTEC.
Les modalités de durée du travail retenues tiennent compte, dans un souci de conciliation des intérêts de l'entreprise et de ses salariés :
- de la nature de l’activité de la société et des contraintes liées à cette activité en terme d’organisation, étant rappelé que la société propose, sous la marque Famileo, l’édition et la transmission aux personnes âgées de gazettes familiales dont le contenu est fourni par leur famille ;
- de la nature des fonctions occupées par les salariés et des contraintes induites ;
Titre II – AMENAGEMENT DE LA DUREE DU TRAVAIL : DISPOSITIONS GENERALES
Article 2 - Champ d’application
Le présent accord s’applique à l’ensemble des salariés de la société ENTOURAGE SOLUTIONS, à l’exception des salariés ayant la qualité de « cadre dirigeant » au sens de l’article L 3111-2 du Code du Travail.
Ont la qualité de cadres dirigeants au sens de l'article L3111-2 du Code du Travail les salariés cadres participant à la direction de l’entreprise, auxquels sont confiés des responsabilités dont l'importance implique une grande indépendance dans l'organisation de leur emploi du temps, qui sont habilités à prendre des décisions de façon largement autonome et qui perçoivent une rémunération se situant dans les niveaux les plus élevés des systèmes de rémunération pratiquée dans l'entreprise.
Article 3 - Notion de temps de travail effectif
Conformément aux dispositions de l’article L 3121-1 du Code du travail, le temps de travail effectif est le temps pendant lequel le salarié est à la disposition de l’employeur et doit se conformer à ses directives, sans pouvoir vaquer librement à des occupations personnelles.
Dans le cadre de cette définition, ne constituent pas du temps de travail effectif :
la pause déjeuner ;
les temps de trajet entre le domicile du salarié (comme point de départ ou point d’arrivée) et le lieu d'exécution du contrat de travail.
A titre d’exemples (non exhaustifs), ne constituent pas du temps de travail effectif : le temps de trajet entre le domicile du salarié et l’entreprise ; le temps de trajet entre le domicile du salarié et un autre lieu que l’entreprise où le salarié doit se rendre pour son travail (rendez-vous client, salon professionnel…).
La partie du temps de trajet qui coïncide avec l'horaire de travail du salarié n'entraîne aucune perte de salaire.
Les pauses de courte durée dans la journée ne sont pas considérées comme du temps de travail effectif.
Titre III – Les différentes modalités d’aménagement du temps de travail
Les modalités d’exécution du contrat de travail se différencient selon la nature des missions confiées, le degré d’initiative ou d’autonomie du salarié dans l’organisation de son activité.
Ces différentes situations impliquent un traitement différencié dans le cadre de l’organisation du temps de travail.
Au regard de la nature des fonctions existants au sein de l’entreprise, les modalités suivantes de durée du travail ont été distinguées :
une durée du travail en heures sur la semaine. Pour les salariés non cadres : 39 heures 30 par semaine avec des RTT pour la durée hebdomadaire du travail dépassant 39h ;
Pour les salariés cadres : 39 heures 45 avec des RTT pour la durée hebdomadaire du travail dépassant 39h ;
une durée du travail forfaitaire annuelle en jours applicable aux salariés cadres répondant aux conditions fixées à l'article 5 ci-après ;
Article 4 - Modalités applicables aux salariés soumis à une durée du travail en heures sur la semaine (35H - 39H30 ou 39H45 assorties de RTT)
4.1 - salariés concernés
La composition actuelle de l’effectif de la société comporte de fonctions relevant d’une durée du travail de 35 heures.
Cette modalité, qui est le socle légal et n’induit aucun RTT, est appliquée à certaines fonctions, ainsi qu’aux salariés en apprentissage ou autres contrats en alternance.
Sont soumis à une durée du travail de 39H30 avec RTT, les salariés disposant d’une certaine autonomie dans la gestion de leur emploi du temps mais qui peuvent suivre des horaires de travail prédéfinis.
Au regard des fonctions existant dans l’entreprise à la date du présent accord, les salariés non cadres sont concernés.
Sont soumis à une durée du travail de 39H45 avec RTT les salariés cadres, leur durée du travail étant liée au niveau de responsabilités exercé.
Les horaires de travail seront affichés dans les locaux de l’entreprise.
4.2 - durée maximale du travail : repos quotidien et hebdomadaire
Il est rappelé que les dispositions légales en vigueur à la date du présent accord sont les suivantes :
- la durée journalière du travail ne peut pas excéder 10 heures.
- la durée moyenne hebdomadaire du travail ne peut pas dépasser 44 heures sur une période quelconque de 12 semaines consécutives.
- la durée hebdomadaire maximale absolue est de 48 heures au cours d’une même semaine, sauf exceptions prévues par les dispositions légales et conventionnelles.
Par ailleurs, le salarié bénéficie au moins d’un repos quotidien de 11 heures consécutives et d’un repos hebdomadaire de 24 heures consécutives auxquelles s’ajoutent les 11 heures consécutives de repos quotidien (soit 35h de repos consécutifs hebdomadaires).
Il est interdit de travailler plus de 6 jours consécutifs par semaine civile, étant entendu que, sauf circonstances exceptionnelles, le repos hebdomadaire doit être pris le dimanche.
4.3 - Heures supplémentaires
Les modalités en vigueur dans l’entreprise avant le présent accord prévoient déjà, pour certaines fonctions, une durée du travail intégrant l’accomplissement d’heures supplémentaires.
Les heures supplémentaires sont décomptées sur la semaine civile entre le lundi 0 heure et le dimanche suivant à minuit.
Le contingent annuel d’heures supplémentaires est fixé à 220 heures par année civile et par salarié.
Si la charge de travail l’exige et à la demande expresse et préalable de l’employeur, des heures supplémentaires pourront être accomplies au-delà de 39H30 ou 39H45. Elles donneront lieu à majoration de salaire.
Les heures qui seraient travaillées le dimanche ou un jour férié à la demande de l’employeur (sauf le 1er mai qui est obligatoirement chômé) donneront lieu à une récupération en repos de 2 heures pour chaque heure travaillée (1 heure travaillée = 2 heures de récupération). Dans les autres cas, chaque heure travaillée le dimanche ou un jour férié donnera lieu à une heure de récupération.
Par accord entre l’employeur et le salarié, les heures supplémentaires et leurs majorations pourront être intégralement remplacées par un repos compensateur de remplacement, auquel cas les heures supplémentaires accomplies ne s’imputent pas sur le contingent annuel d’heures supplémentaires.
4.4 - Dispositions spécifiques aux salaries ayant une durée du travail hebdomadaire de 39H30 ou 39H45 avec jours rtt
4.4.1 - Nombre de jours RTT
Les salariés soumis à une durée du travail hebdomadaires de 39H30 ou 39H45 bénéficieront :
- du règlement des heures supplémentaires pour les heures de travail entre la 36ème et la 39ème heure ;
- de jours RTT destinés à compenser la durée du travail accomplie chaque semaine au-delà de 39 H.
Le nombre de jours RTT est fixé comme suit pour une année civile complète travaillée et des droits complets à congés payés :
- pour les salariés ayant une durée hebdomadaire du travail de 39H30 :
les 30 minutes accomplies chaque semaine au-delà de 39 H représente 22h80 centièmes pour une année civile complète travaillée (soit 45,60 semaines après déduction des congés payés, jours fériés et week-end)
Ces 22h80 centièmes représentent 3 jours de RTT par an (39h50 centièmes / 7h90 centièmes travaillés par jour = 2,88 jours arrondis à 3).
- pour les salariés ayant une durée hebdomadaire du travail de 39H45 :
les 45 minutes accomplies chaque semaine au-delà de 39 H représente 34h20 centièmes pour une année civile complète travaillée (soit 45,60 semaines après déduction des congés payés, jours fériés et week-end)
Ces 34h20 centièmes représentent 5 jours de RTT par an (39h75 centièmes / 7h95 centièmes travaillés par jour = 5 jours).
4.4.2 - Modalités d’acquisition des jours RTT
Les jours de RTT sont acquis pour une année complète travaillée, au prorata temporis, c’est-à-dire en fonction du temps de travail effectif réalisé sur l’année.
En cas de présence partielle sur l’année civile (embauche ou départ en cours d’année, congés ou absences non décomptées comme temps de travail effectif), le nombre de jours de RTT acquis sera calculé en fonction du temps de présence réel du salarié concerné.
4.4.3 - Modalités de prise des jours RTT
Les RTT pourront être pris par journée ou demi-journée, accolés ou pas à des congés payés, avec un délai de prévenance de 10 jours, sous réserve que les dates souhaitées soient compatibles avec l’activité. Dans l’hypothèse où la date souhaitée par le salarié pour prendre son/ses jours RTT serait incompatible avec l’activité, une autre date pour la prise de ces jours RTT sera immédiatement fixée.
Les jours de RTT devront impérativement être pris au plus tard le 31 décembre de l’année de leur acquisition.
La prise des jours de RTT n’affecte pas le montant de la rémunération mensuelle brute du salarié. Celle-ci restera donc inchangée, que des jours de RTT soient pris ou non au cours d’un mois donné.
En cas de rupture du contrat de travail, les jours de RTT acquis et non pris à la date de fin du contrat de travail seront compensés par une indemnité égale au nombre d’heures correspondantes multiplié par le taux horaire du salaire de base applicable à la date de fin du contrat de travail.
Article 5 - Dispositions relatives aux salariés relevant d’une durée du travail forfaitaire annuelle en jours
5.1 - Définition des salariés concernés
Peuvent relever d’un forfait annuel en jours :
- les salariés cadres occupant un poste dont la nature et le niveau de responsabilités sont stratégiques pour l’activité de l’entreprise, notamment en terme de développement et administration système ou de développement de l’activité à l’international ;
- et qui disposent d'une large autonomie dans leur organisation de travail et la gestion de leur temps et assument la responsabilité pleine et entière du temps qu’ils consacrent à l’accomplissement de leur mission.
Au regard des fonctions existantes dans l’entreprise à la date d’entrée en vigueur du présent accord, les fonctions suivantes relèvent d’un forfait annuel en jours : Responsable développement international, Développeur OPS.
L’application d’un forfait annuel en jours est formalisée par contrat de travail ou avenant.
5.2 - Principes du forfait annuel en jours
5.2.1 - Durée du travail
Afin de ne pas dépasser le plafond de 218 jours travaillés sur l’année civile pour un droit à congés payés complet (compte non tenu des éventuels jours d'ancienneté conventionnels et congés spéciaux auquel le salarié aurait droit par ailleurs), les salariés concernés bénéficieront de jours RTT, calculés de la manière suivante :
Nombre de jours calendaires dans l’année – (25 jours de congés payés ouvrés + nombre de jours fériés1 tombant un jour normalement travaillés + samedis et dimanches) = nombre de jours travaillés dans l’année
Nombre de jours travaillés dans l’année – plafond maximum légal de 218 jours = nombre de JRTT
Le calcul sera effectué pour chaque année.
Dans le cas d’une année incomplète (notamment embauche ou départ en cours d’année), le nombre de jours à travailler qui permet de fixer le nombre de jours RTT est calculé selon la formule suivante :
218 x nombre de semaines travaillées |
|
---|---|
47 (52 semaines – 5 semaines de congés payés) |
Conformément à l’article L3121-59 du Code du Travail, la durée du travail du salarié soumis au forfait annuel en jours ne pourra en tout état de cause jamais dépasser 235 jours travaillés sur l’année civile, journée de solidarité comprise.
Le travail du salarié en forfait jours au-delà de 218 jours (journée de solidarité comprise) sur l’année civile ne pourra intervenir que par une renonciation de ce dernier aux jours RTT nécessaires. Conformément aux dispositions légales en vigueur, les jours RTT auxquels le salarié aura renoncé seront payés avec une majoration de 10%.
5.2.2 - Décompte du temps de travail
Le décompte de la durée du travail du salarié en forfait jours se fera par journée travaillée. Le décompte d’une journée travaillée nécessite l’accomplissement de deux demies-journées de travail, consécutives ou non.
Les absences assimilées par la loi à du temps de travail effectif pour le décompte de la durée du travail seront comptabilisées comme si le salarié soumis au forfait annuel en jours avait effectivement travaillé.
Les dispositions légales imposent un suivi du nombre de jours travaillés et du nombre de jours RTT de chaque salarié. Ce suivi sera effectué chaque mois par le salarié et transmis en fin de mois à son responsable.
5.3 - principes d’acquisition et de prise des jours RTT
Le nombre de jours de RTT dont bénéficie le salarié est fixé chaque année selon la formule mentionnée à l’article 5.2.1 du présent accord.
En cas de présence partielle sur l’année civile (embauche ou départ en cours d’année, congés ou absences non décomptées comme temps de travail effectif), le nombre de jours de RTT acquis sera calculé en fonction du temps de présence du salarié concerné.
Les jours de RTT devront impérativement être pris au plus tard le 31 décembre de l’année de leur acquisition.
Le positionnement sur l’année civile du ou des jours RTT se fera au choix du salarié (par journée ou demi-journée, accolés ou pas à des congés payés), avec un délai de prévenance de 10 jours, sous réserve que les dates souhaitées soient compatibles avec l’activité.
Dans l’hypothèse où la date souhaitée par le salarié pour prendre son/ses jours RTT serait incompatible avec l’activité, une autre date pour la prise de ces jours RTT sera immédiatement fixée.
La prise des jours de RTT n’affecte pas le montant de la rémunération mensuelle brute du salarié. Celle-ci restera donc inchangée, que des jours de RTT soient pris ou non au cours d’un mois donné.
En cas de rupture du contrat de travail, les jours de RTT acquis et non pris à la date de fin du contrat de travail seront compensés par une indemnité égale au nombre de jours correspondant multipliés par la valeur d'une journée à la date de fin du contrat de travail.
5.4 - Garanties : temps de repos. – Charge de travail. – Amplitude des journées de travail Entretien annuel individuel
5.4.1 - Temps de repos et droit à la déconnexion
Le salarié en forfait jours n’est pas soumis aux durées légales maximales quotidienne et hebdomadaire du travail
Il bénéficie d’un temps de repos quotidien d’au moins 11 heures consécutives.
Le nombre de jours consécutivement travaillés dans la semaine est de 6 jours maximum et doit permettre la prise d’un repos hebdomadaire de 35 heures consécutives.
L’effectivité du respect par le salarié des durées minimales de repos implique pour ce dernier une obligation de déconnexion des outils de communication à distance.
Le salarié en forfait jours bénéficie d’un droit à la déconnexion afin de permettre un usage raisonné des outils de travail technologiques mis à sa disposition (mails, téléphone portable, connexion à distance) et le respect des temps de repos et de congé ainsi que de l’équilibre entre vie privée et familiale et vie professionnelle.
Afin de garantir l’effectivité de ce droit à la déconnexion, il est rappelé que l’utilisation du téléphone portable et/ou de l’ordinateur professionnel est limitée au temps de travail et que le salarié n’est pas tenu de se connecter à son adresse e-mail professionnelle en dehors du temps de travail, ainsi que le week-end, les jours fériés et les périodes de suspension du contrat de travail (congés payés, arrêt de travail etc.).
Il appartient au salarié de se conformer à cette obligation :
- soit en laissant dans l’entreprise le matériel (ordinateur portable, téléphone portable, smartphone, ...) mis à sa disposition par l'entreprise pour l'exercice de son activité professionnelle ;
- soit en s'obligeant à ne pas consulter les outils mis à sa disposition en dehors du temps de travail.
5.4.2 - Maîtrise de la charge de travail – Entretien annuel
Compte tenu de l’autonomie dont dispose le salarié en forfait annuel jours dans l’organisation de son temps de travail, il doit être acteur dans la gestion de sa charge de travail.
En cas de difficultés, le salarié doit en informer immédiatement son responsable pour que des solutions concrètes puissent être trouvées.
A l’inverse, le responsable pourra provoquer un entretien avec le salarié s’il constate une anomalie dans l’organisation du travail ou une charge de travail aboutissant à une situation anormale.
Conformément aux dispositions de l’article L.3121-65 du Code du travail, un entretien a lieu chaque année avec le salarié soumis au forfait annuel en jours pour examiner la charge de travail, l’organisation du travail, l’articulation entre ses activités professionnelles et sa vie personnelle et familiale.
Cet entretien pourra se faire dans le cadre de l’entretien professionnel.
Titre IV – AUTRES DISPOSITIONS LIEES A LA DUREE DU TRAVAIL
article 6 - Congés payés
La période de référence pour l’acquisition des congés payés est du 1er juin au 31 mai de l’année suivante.
Il est rappelé que la période de prise des congés payés et les dates de congés des salariés sont fixées par l’employeur dans le cadre des dispositions légales (art. L3141-13 et D3141-6 Code du Travail).
Les congés payés acquis au 31 mai d’une année N devront obligatoirement être pris entre le 1er juin de l’année N et le 31 mai de l’année N+1. Sauf exceptions prévues par la loi, aucun report pour la prise des congés payés acquis en année N ne sera admis au-delà du 31 mai de l’année N+1.
Les congés payés doivent être pris au moins en deux temps :
- le congé principal, de 10 jours ouvrés continus au minimum et de 20 jours ouvrés au maximum.
- la cinquième semaine de congés payés, qui ne peut pas être accolée au congé principal ;
article 7 - Journée de solidarité
La loi du 30 juin 2004 a instauré une journée de solidarité à la charge de chaque salarié, prenant la forme d'une journée supplémentaire de travail non rémunérée.
La journée de solidarité (dans la limite de 7 heures de travail) sera réalisée le Lundi de Pentecôte.
article 8 - travail a temps partiel
8.1 - Dispositions générales
Sont considérés, pour l’application du présent accord, comme travaillant à temps partiel les salariés dont la durée du travail prévue au contrat de travail est inférieure à 35 heures hebdomadaires.
La durée minimale d'un contrat de travail à temps partiel est fixée à 24 heures par semaine, sauf demande expresse du salarié pour une durée inférieure.
Il sera possible, par accord écrit entre l’employeur et le salarié, d’augmenter la durée du travail à temps partiel et de convenir de l’octroi de jours RTT pour compenser l’augmentation de la durée du travail hebdomadaire.
Les salariés à temps partiel peuvent être amenés à effectuer des heures complémentaires dans la limite de 33% de la durée du travail prévue au contrat de travail. Sont qualifiées comme des heures complémentaires, les heures effectuées par un collaborateur à temps partiel, sur demande expresse de son supérieur hiérarchique, au-delà de la durée du travail stipulée dans son contrat.
8.2 - Modalités spécifiques au passage à temps complet ou à temps partiel
Le salarié à temps partiel qui souhaite occuper ou reprendre un emploi à temps complet, ainsi que le salarié à temps complet qui souhaite occuper ou reprendre un emploi à temps partiel, bénéficie d’une priorité pour l’attribution d’un emploi appartenant à sa catégorie professionnelle ou d’un emploi équivalent.
A cet effet, dans la mesure du possible, la liste des emplois disponibles de la société ENTOURAGE SOLUTIONS est portée à la connaissance du personnel par voie d’affichage.
Le passage de temps plein à temps partiel, ou inversement, doit faire l’objet d’un avenant au contrat de travail.
Il est rappelé que les demandes de passage à temps partiel dans le cadre du congé parental d’éducation sont régies par les seules dispositions légales en vigueur, et n’entrent donc pas dans le cadre exposé ci-dessus.
8.3 - Autres garanties
La rémunération du salarié à temps partiel est celle que ce salarié aurait perçue s’il avait travaillé à temps plein, au prorata de son temps de travail. Il en va de même, le cas échéant, des primes et des indemnités conventionnelles.
La journée de solidarité sera réduite proportionnellement à la durée du travail prévue au contrat de travail du salarié.
Dans le cas où le passage à temps partiel a été décidé pour une durée indéterminée, le salarié bénéficie d’une priorité pour l’attribution de tout emploi qui viendrait à être créé ou à devenir vacant, dès lors que sa qualification initiale, acquise ou qu’il aurait la possibilité d’acquérir rapidement moyennant une formation de simple adaptation, lui permettrait d’occuper.
titre V - DISPOSITIONS FINALES
article 9 - Entrée en vigueur et durée de l’accord
En application des articles L.2232-21, L2232-22 et R.2232-10 à R.2232-12 du Code du Travail, le présent accord ne pourra avoir valeur d’accord d’entreprise et entrer en vigueur qu’après signature par le Comité Social et Economique de la société ENTOURAGE SOLUTIONS.
Sous cette réserve, il entrera en vigueur le 1er janvier 2021.
Le présent accord collectif sera applicable pour une durée indéterminée.
article 10 - Révision et dénonciation
La révision des dispositions du présent accord nécessitera la proposition par l’employeur d’un projet d’avenant de révision qui entrera en vigueur après adoption par le personnel dans les mêmes conditions que le présent accord.
La dénonciation de l’accord après son entrée en vigueur s’effectuera conformément aux dispositions légales et réglementaires à la date de la dénonciation
article 11 - Publicité et dépôt
Après son approbation et sa signature par le Comité Social et Economique et conformément aux dispositions légales, le présent accord sera déposé en ligne sur le site www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr accompagné des pièces constitutives du dossier de dépôt.
Un exemplaire de l’accord sera également déposé au greffe du conseil de prud'hommes de Saint-Malo.
Le présent accord sera affiché dans les locaux de l’entreprise et une copie sera remise à chaque salarié présent dans l’entreprise à sa date d’entrée en vigueur et à tout nouveau salarié.
SAINT-MALO, le 11 février 2021
Titulaire élu de la Comité Sociale et Economique Président de la Société ENTOURAGE SOLUTIONS
Suppléant élu de la Comité Sociale et Economique
En tenant compte des deux jours fériés spécifiques à l’Alsace-Moselle↩
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