Accord d'entreprise "Accord collectif relatif à la négociation annuelle obligatoire" chez AVRIL NUTRITION ANIMALE (Siège)

Cet accord signé entre la direction de AVRIL NUTRITION ANIMALE et le syndicat CFDT et CGT-FO et CGT le 2023-02-09 est le résultat de la négociation sur les travailleurs handicapés, la qualité de vie au travail et l'équilibre pro perso, la diversité au travail et la non discrimination au travail, l'égalité salariale hommes femmes, les augmentations de salaire (ou diminuton / gel des salaires), l'égalité professionnelle.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFDT et CGT-FO et CGT

Numero : T03523013031
Date de signature : 2023-02-09
Nature : Accord
Raison sociale : AVRIL NUTRITION ANIMALE
Etablissement : 82459761100048 Siège

Égalité professionnelle : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur les thèmes suivants

Conditions du dispositif égalité professionnelle pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2023-02-09

ACCORD COLLECTIF RELATIF A LA NEGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE

Entre :

L’Unité Economique et Sociale SANDERS FRANCE, représentée par Monsieur , en sa qualité de Directeur Général de la Société SANDERS,

D’une part,

Et

Les organisations syndicales représentatives ci-dessous désignées :

Le Syndicat CFDT, représenté par Monsieur , en sa qualité de Délégué Syndical,

Le Syndicat FO, représenté par Madame , en sa qualité de Déléguée Syndicale,

Le Syndicat CGT, représenté par Monsieur , en sa qualité de Délégué Syndical,

D’autre part.

Préambule :

Conformément aux articles L.2242-1 et suivants du Code du travail relatifs aux Négociations Obligatoires (NO), les organisations syndicales représentatives dans l’entreprise ont été invitées par l’employeur, par courrier du 16 décembre 2022 à engager une négociation :

  • sur la rémunération, le temps de travail et le partage de la valeur ajoutée ;

  • sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et la qualité de vie et des conditions de travail.

Selon le calendrier de négociation fixé en commun, des réunions se sont tenues aux dates suivantes :

  • 11 janvier 2023 ;

  • 25 janvier 2023.

Avant le début de la négociation, l’employeur a remis aux délégations syndicales les informations relatives à celle-ci.

Les organisations syndicales ont notamment pu prendre connaissance de données chiffrées relatives aux effectifs et à la moyenne des rémunérations dans l’entreprise.

Ont également été présentés et commentés les résultats économiques de l’année 2022 de l’entreprise ainsi que les perspectives de l’année en cours.

Il a été évoqué au cours de ces réunions divers sujets, tels que les salaires effectifs, la durée effective et l’organisation du temps de travail, l’épargne salariale, l’articulation entre la vie personnelle et professionnelle des salariés, l’égalité professionnelle, les mesures permettant de lutter contre les discriminations en matière de recrutement, d’emploi et d’accès à la formation professionnelle, l’insertion professionnelle et le maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés ou bien encore l’exercice du droit d’expression des salariés.

Les organisations syndicales ont demandé une augmentation générale des salaires de bases bruts d’un montant de 200 euros pour l’ensemble des collaborateurs au regard de l’inflation importante de 2022.

Champ d’application de l’accord :

Sauf mention spécifique contraire, le présent accord s’applique à l’ensemble du personnel travaillant sur l’ensemble des sites de l’UES Sanders France.

PARTIE 1 – Négociation sur la rémunération, le temps de travail et le partage de la valeur ajoutée

1) Les salaires effectifs

Les parties ont engagé une négociation sur les salaires.

Après discussions, il a été convenu, une augmentation collective équivalente à 4,2 % du salaire de base brut, dont le minimum ne pourra être inférieur à 100 euros bruts pour une durée du travail à temps complet. Cette augmentation est versée sur la paie du mois de février 2023 avec un effet rétroactif au 1er janvier 2023 pour les catégories ouvriers, employés et techniciens - agents de maîtrise, présents au 1er janvier 2023.

Concernant les collaborateurs cadres, dès lors qu’il y aura une augmentation individuelle accordée, elle ne pourra être inférieure à 2,5% du salaire de base brut.

Les apprentis, les contrats de professionnalisation et les stagiaires ne sont pas concernés par ces augmentations.

2) Autres mesures salariales

Les parties ont également arrêté des mesures salariales additionnelles :

Il a été convenu sur l’ensemble de l’UES d’harmoniser la valeur des primes de panier de jour et de nuit et la valeur des tickets restaurant :

  • panier de jour (1 prime par jour travaillé) : 6,50 euros

  • panier de nuit (1 prime par jour travaillé) : 7,10 euros

  • tickets restaurant (1 par jour travaillé) : 7,80 euros avec une prise en charge employeur à 60%

Déduction faite des éventuels remboursements de frais de repas qui pourraient intervenir dans le cadre d’un déplacement professionnel. Il n’est donc pas possible de cumuler le bénéfice d’une prime panier ou d’un ticket restaurant lors du remboursement d’un repas.

3) Durée effective et organisation du temps de travail

Un travail d’harmonisation est toujours en cours en vue d’aboutir à terme sur une nouvelle organisation du temps de travail au sein de l’UES SANDERS FRANCE. Dans l’attente, les accords d’entreprise relatifs à la durée et à l’organisation du temps de travail restent en vigueur dans chaque société où ils ont été conclus et restent inchangés.

4) Intéressement, participation et épargne salariale

Il n’a pas été négocié de nouvelles dispositions sur le sujet au cours des différentes réunions. L’accord collectif relatif à l’intéressement au sein de l’UES SANDERS FRANCE du 28 juin 2022 est toujours en vigueur.

5) Suivi de la mise en œuvre des mesures visant à supprimer les écarts de rémunération et les différences de déroulement de carrière entre les femmes et les hommes

L’entreprise s’engage à vérifier l’origine d’éventuels écarts de rémunération, si à compétences et ancienneté égales, et pour des salariés effectuant les mêmes tâches, des écarts de rémunération entre les hommes et les femmes sont objectivement constatés. Il est donc nécessaire de comparer la situation des hommes et des femmes afin de pouvoir déterminer et résorber les écarts éventuels de rémunération et d'évolution de carrière.

Lors des négociations, il a été étudié plusieurs indicateurs :

  • Moyenne des rémunérations annuelles brutes par catégorie professionnelle et par sexe ;

  • Rémunération minimale et maximale par catégorie professionnelle ;

  • L’étude des temps partiels sur l’année par catégorie professionnelle et par sexe ;

  • Taux de promotion par catégorie professionnelle et par sexe.

PARTIE 2 – Négociation sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et la qualité de vie et des conditions de travail

La Direction et les partenaires sociaux s'engagent en faveur de la promotion de l'égalité professionnelle et salariale et réaffirment leur attachement au respect du principe de non-discrimination. Ils s’engagent à préserver et améliorer la qualité de vie au travail des salariés.

Dès lors, des actions concrètes sont mises en place afin de :

  • favoriser un meilleur équilibre vie professionnelle, vie personnelle et familiale ;

  • assurer l’égalité professionnelle entre les femmes et aux hommes, notamment en matière salariale, d’accès à l’emploi ou bien encore dans le déroulement de la carrière et de la promotion professionnelle ;

  • lutter contre toute discrimination en matière de recrutement et d’accès à la formation professionnelle ;

  • développer le recrutement de personnes en situation de handicap et le maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés ;

  • préserver le droit d’expression et le droit à la déconnexion des salariés ;

  • améliorer la mobilité des salariés entre leur lieu de résidence et leur lieu de travail ;

  • améliorer la qualité des conditions de travail.

Au niveau de l’UES SANDERS FRANCE, il est constaté les éléments suivants à la date du 31 décembre 2022 :

  • 7,27 % des effectifs en CDI sont à temps partiel dont 86,54 % de femmes et 13,46 % d’hommes ;

  • 60 % d’alternants sont des hommes et 40 % d’alternants sont des femmes ;

  • 44,44 % des hommes ont été concernés par une promotion et 55,56 % des femmes (données au 30/06/2022) ;

Les parties concentrent ainsi leurs actions dans les domaines ci-après :

  1. Articulation entre la vie personnelle et la vie professionnelle pour les salariés

Les partenaires signataires s’engagent en faveur d’une meilleure conciliation entre la vie personnelle et professionnelle.

Dans ce cadre, ils prennent et poursuivront les actions suivantes :

  • Favoriser le passage à temps partiel choisi ;

  • Favoriser l’utilisation du compte épargne temps pour rallonger le congé maternité/paternité ou en cas d’événements familiaux ;

  • Vérifier systématiquement la compatibilité entre la vie personnelle et professionnelle lors des entretiens annuels ;

  • Favoriser sur certains postes déterminés la réalisation de télétravail ;

  • Favoriser le départ en congé, à la même date, des membres d’une famille vivant sous le même toit ;

  • Privilégier, quand cela sera possible, les réunions sous forme de visioconférences ;

  • Organiser des réunions pendant les heures habituelles de travail ;

  • Intégrer le congé parental à 100% dans le calcul de l’ancienneté.

Compte tenu de ces objectifs, un suivi sera réalisé chaque année sur :

  • Le nom de collaborateurs disposant d’un CET ;

  • Le nombre de jours présents sur les CET ;

  • Le nombre de salariés ayant bénéficié d’un passage à temps partiel choisi.

2) Les objectifs et les mesures permettant d'atteindre l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes

  • SUPPRESSION DES ECARTS DE REMUNERATION

Les parties rappellent leur attachement au principe d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, et s’engage à mettre tout en œuvre pour le promouvoir et en assurer l’effectivité.

Ainsi, l'entreprise prend en compte un objectif de suppression de tous les écarts de rémunération injustifiés entre les femmes et les hommes, pour un même niveau de responsabilité, de compétences et de résultats.

La rémunération est entendue comme le salaire de base et tous les autres avantages et accessoires payés, directement ou indirectement, par l’employeur aux salariés en raison de l’emploi de ces derniers.

Par ailleurs, avant chaque période d’augmentation individuelle, il sera rappelé à chaque manager les obligations légales en matière d’égalité salariale.

Un suivi sera réalisé dans l’entreprise pour vérifier l’ensemble des niveaux de rémunération entre les femmes et les hommes et des augmentations de salaire notamment dans le cadre de la consultation des représentants du personnel sur la politique sociale.

  • Egalité professionnelle en termes d’embauche ET DE MIXITE

Le recrutement constitue une phase déterminante pour renforcer l’égalité professionnelle, la diversité des équipes et la mixité des métiers au sein de la société.

Aussi, il est convenu de :

  • Veiller à la neutralité de l’intitulé des postes dans les offres d’emploi et indiquer la mention H/F systématiquement ;

  • Concevoir et rédiger les descriptions de poste ou de fonction de telle manière qu’elles soient également accessibles et attractives pour les femmes et pour les hommes ;

  • Mettre en place des partenariats avec des organismes de recrutement (Pôle Emploi, association locale, entreprise de travail temporaire...) pour promouvoir la mixité des emplois ;

  • Développer l’attractivité de l’entreprise dans les écoles : présentation de l’entreprise, interventions afin de limiter les stéréotypes liés à certains métiers, présence dans les forums, favoriser les stages de découverte de 3ème… ;

  • Créer un réseau interne d’ambassadeurs(rices) chargés d’apporter leur témoignage sur leurs métiers et parcours (auprès des étudiants, dans l’entreprise…).

  • Egalite professionnelle en termes de formation

Considérant que la formation professionnelle participe à l’évolution des emplois, la Direction veillera à ce que les actions de formation dispensées aux hommes et aux femmes soient équilibrées tant dans leur volume que dans leur contenu pour permettre le maintien de l’employabilité et assurer une perspective professionnelle.

Dans ce cadre, il est arrêté les mesures suivantes :

  • Assurer aux femmes et aux hommes les mêmes conditions d'accès et le même niveau de formation à poste identique ;

  • Privilégier des formations locales ou régionales plutôt que nationales pour permettre une meilleure organisation personnelle ;

  • Organiser autant que possible les formations en entreprise ;

  • Aborder dans les conversations de carrières (CDC) les besoins en formations.

Pour ce faire, un suivi chiffré sera réalisé pour vérifier le nombre de salarié ayant suivi une formation selon la catégorie professionnelle et le sexe ainsi que le nombre d’heures d’action de formation par salarié.

  • Egalite professionnelle en termes de déroulement de carrière, de qualification, De classification et de promotion professionnelle

Il est rappelé que les femmes et les hommes doivent bénéficier des mêmes possibilités d’évolution de carrière, à qualifications et expériences professionnelles équivalentes.

A cette fin, les partenaires sociaux prennent et poursuivront leurs engagements afin de :

  • Veiller à promouvoir des femmes à des postes d’encadrement, à compétences égales

  • Assurer un suivi des entretiens de Conversation de Développement et de Carrière pour visualiser les évolutions de carrière et les axes d’amélioration ;

  • Diffuser systématiquement les postes à pourvoir, en veillant à examiner les critères retenus dans la définition des postes qui seraient objectivement de nature à écarter telle ou telle personne en fonction de son sexe.

Compte tenu de ces objectifs, un suivi chiffré sera réalisé chaque année sur :

  • Le nombre de promotion ;

  • La proportion de femmes et hommes promus à compétences égales.

  • Egalite professionnelle en termes de conditions d’emploi, de securite et de sante au travail

Dans le cadre de la démarche globale de prévention de la société et afin de favoriser la mixité des métiers, les parties s’accordent sur la nécessité d’améliorer les conditions de travail des salariés. Il est ainsi adopté les mesures suivantes :

  • Permettre sur certains postes déterminés la mise en place du télétravail ;

  • Faciliter le passage d’un temps partiel à un temps plein et inversement, garantir les mêmes droits à la formation, garantir les mêmes évolutions de carrière et les mêmes évolutions salariales ;

  • Sensibiliser les salariés aux problématiques du harcèlement, des actes sexistes (formation e-learning spécifique, nomination d’un référent…) ;

  • Rappeler aux mangers les règles prises concernant le droit à la déconnexion.

Un suivi chiffré sera réalisé chaque année sur :

  • Le nombre d’acceptation de passage à temps partiel ;

  • Le nombre de formations suivies par les hommes et par les femmes.

  • Maintien des cotisations d’assurance vieillesse sur un salaire à temps plein, en cas de travail à temps partiel, avec prise en charge éventuelle du différentiel par l’employeur

L’entreprise rappelle que conformément à l’accord Groupe du 22 mars 2019 relatif à la GPEC et son avenant du 2 juin 2022, les salariés en fin de carrière peuvent solliciter une réduction de leur temps de travail, dans les 3 ans précédent leur départ en retraite et dans les 3 mois avant la date de démarrage souhaité. En cas d’acceptation de l’entreprise, les cotisations de retraite (retraite de base et retraite complémentaire) à la charge de l’employeur et du salarié sont maintenues sur la base de rémunération équivalente temps plein.

3) Les mesures permettant de lutter contre toute discrimination en matière de recrutement, d'emploi et d'accès à la formation professionnelle

L’entreprise entend proscrire toute discrimination fondée sur des motifs prohibés. Aucune distinction ne sera faite entre les salariés ou candidats sur des motifs autres que les nécessités de l’emploi ou les qualités professionnelles.

Si l’entreprise veille à n’effectuer aucune discrimination entre les salariés, elle reste consciente des discriminations indirectes qui peuvent avoir lieu au sein de la société et s’attache à rester vigilante afin qu’elles ne se produisent pas.

Les parties poursuivront ainsi leurs actions afin de :

  • Sensibiliser les membres du personnel d’encadrement à la non-discrimination, par l’objectivisation des critères retenus explicitement ou implicitement par les recruteurs ;

  • Vérifier qu’il n’existe aucune discrimination lors de la fixation de la rémunération à l’embauche (ex : en fonction de l’âge, la situation familiale…). Celle-ci doit reposer exclusivement sur la formation, les expériences acquises, l’autonomie attendue ainsi que le type de responsabilités confiées ;

  • Assurer un niveau de formation similaire pour l’ensemble des salariés.

Un suivi chiffré sera réalisé chaque année sur :

  • Taux de recrutement des moins de 25 ans, des plus de 45 ans ;

  • Réalisation des formations (par sexe et catégorie professionnelle).

4) Les mesures relatives à l'insertion professionnelle et au maintien dans l'emploi des travailleurs en situation de handicap

L’entreprise et les représentants du personnel réaffirment également leur volonté de favoriser le recrutement et l’insertion des travailleurs en situation de handicap ainsi que leur maintien dans l’emploi.

Il précise qu’il a été conclu un accord sur la politique d’emploi des personnes en situation de handicap au niveau du Groupe Avril le 18 novembre 2021, applicable au 1er janvier 2022 pour une durée de trois ans. La société s’engage à en déployer les mesures au niveau de la société et poursuivre les actions déjà mises en œuvre au sein de l’UES SANDERS FRANCE.

  • CONDITION D’ACCES A L’EMPLOI

Ils prennent et poursuivront les engagements suivants :

  • Mettre en place des partenariats avec des organismes de recrutement (Pôle Emploi, association locale, AGEFIPH, entreprise de travail temporaire...) ;

  • De recruter des travailleurs en situation de handicap sur des postes durables, éventuellement en alternance.

Un suivi sera réalisé chaque année sur :

  • Le % des travailleurs en situation de handicap ;

  • Le nombre d’embauches des travailleurs en situation de handicap sur l’année.

  • CONDITION D’ACCES A LA FORMATION ET A LA PROMOTION PROFESSIONNELLE

S’agissant de donner à chaque collaborateur une visibilité sur son avenir professionnel, les mêmes possibilités d’évolution de carrière et les mêmes évolutions salariales, les partenaires signataires s’engagent à :

  • Assurer aux travailleurs en situation de handicap les mêmes conditions d'accès à la formation (en organisant si possible les formations en entreprise par exemple) ;

  • S’assurer que tous les postes ouverts à un recrutement interne soient ouverts aux travailleurs en situation de handicap .

Un suivi sera réalisé chaque année sur :

  • Le nombre d’embauches de travailleurs en situation de handicap sur l’année.

  • CONDITION DE TRAVAIL ET D’EMPLOI DES TRAVAILLEURS EN SITUATION DE HANDICAP

Il est convenu que l’entreprise apporte un soutien particulier aux travailleurs en situation de handicap, en étudiant toute situation individuelle.

En la matière, les partenaires signataires conviennent de :

  • Mettre tout en œuvre pour adapter les postes de travail des travailleurs en situation de handicap ;

  • Faciliter le passage d’un temps partiel à un temps plein et inversement.

Enfin, l’entreprise encourage les salariés reconnus travailleurs en situation de handicap à se faire connaitre auprès du service des ressources humaines.

Elle rappelle qu’en cas de reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH), les salariés peuvent mobiliser des dispositifs légaux et règlementaires spécifiques en matière de handicap : aménagements d’horaires, financements et conseils proposés par l’AGEFIPH, accès à des stages de réadaptation en cas d’inaptitude déclarée sur le poste etc…

Aussi, pour encourager cette reconnaissance, il leur est accordé une journée d’absence rémunérée pour effectuer leur démarche administrative de reconnaissance, sous réserve du respect d’un délai de prévenance, afin de réaliser les démarches administratives et/ou médicales liées à la reconnaissance ou à son renouvellement. Cette journée d’absence pourra être fractionnée en ½ journée. Les justificatifs de cette absence devront être transmis au service des ressources humaines à l’issue de l’absence.

Par ailleurs, cette autorisation rémunérée est étendue dans les mêmes conditions aux salariés ayant des enfants à charge reconnus en situation de handicap ou aux salariés aidants un parent en situation de handicap pour les besoins des démarches administratives et/ou médicales liées à la reconnaissance ou au renouvellement de leur situation de handicap.

Un suivi chiffré sera réalisé chaque année sur :

  • L’adaptation des postes de travail et la prévention des risques professionnels ;

  • Le nombre de salarié ayant bénéficié d’une autorisation d’absence dans le cadre d’une reconnaissance ou du renouvellement d’une situation de handicap.

  • SENSIBILISATION DE L’ENSEMBLE DU PERSONNEL AU HANDICAP

Afin de rendre plus efficient et faciliter l’intégration des personnes en situation de handicap en entreprise, les parties rappellent qu’il est important d’informer et de sensibiliser l’ensemble des salariés sur le handicap.

Différentes mesures ont déjà été mises en place pour sensibiliser le personnel de l’entreprise au handicap et seront renouvelées.

A cet effet, il sera :

  • Mis en place une journée abordant différentes thématiques sur le handicap ;

  • Diffusé un guide de sensibilisation à l’ensemble des salariés et de l’encadrement.

Un suivi sera réalisé chaque année sur :

  • la participation des salariés à la journée de sensibilisation sur le handicap ;

  • la diffusion du guide de sensibilisation.

5) Mutuelle/Prévoyance

Il est rappelé que les différentes entreprises composant l’UES sont couvertes par un accord ou une décision unilatérale portant sur la mise en place d’une couverture de mutuelle et de prévoyance.

La direction a fait part de son souhait d’harmoniser la prise en charge de la participation patronale à la mutuelle au sein des différentes entités de l’UES SANDERS France. A compter du 1er février 2023, la participation de l’employeur sera portée à 75% de la cotisation pour les entités qui ne bénéficient pas encore de cette prise en charge. A ce titre, un accord collectif sera conclu au niveau de l’UES SANDERS FRANCE.

6) L'exercice du droit d'expression directe et collective des salariés

Conformément à l’article L.2281-1 du Code du travail, les parties rappellent que les salariés bénéficient d’un droit d’expression directe et collective sur le contenu, les conditions d’exercice et l’organisation de leur travail.

L’expression des salariés conduit à la participation active de chacun à la vie de son établissement. Elle peut et doit permettre l’amélioration des conditions de travail et le développement de la communication interne. Elle contribue par là même à l’amélioration des performances de l’entreprise.

Il est également rappelé que l’intranet Groupe « Yellow » est disponibles au sein de l’entreprise.

De plus, une enquête de satisfaction sera réalisée régulièrement auprès des salariés du Groupe Avril, afin de recueillir leurs avis sur différentes thématiques : le travail au quotidien, les relations au travail, la stratégie de l’entreprise et la communication…

  1. Droit à la déconnexion

La charte de la déconnexion actuellement en vigueur reste inchangée. Aucune remarque n’a été apportée sur le droit à la déconnexion.

  1. Les déplacements domicile - travail

Les parties rappellent les mesures mises en place afin d’améliorer la mobilité des salariés entre leur lieu de résidence habituelle et leur lieu de travail notamment dans un but de réduction du coût de la mobilité et des émissions de gaz à effet de serre ainsi de polluants atmosphériques et poursuivront ces mesures :

  • Création de places de stationnement dédiées pour les vélos et les véhicules électriques. Ceci a déjà été déployé sur le site de Bruz. Une étude sera effectuée pour les autres sites ;

  • Faciliter la mise en place du télétravail pour les postes concernés.

  1. La qualité des conditions de travail

L’article 4 de la loi du 2 août 2021 « pour renforcer la prévention en santé au travail », a introduit la qualité des conditions de travail dans les thématiques pouvant être négociées au cours de la négociation sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et la qualité de vie au travail.

Les parties rappellent les mesures mises en place dans l’entreprise afin d’améliorer la santé et la sécurité au travail et la prévention des risques professionnels :

  • Dispenser des formations SST au moins 1 fois par an ;

  • Tenir à disposition le Document Unique d’Evaluation des Risques.

Elles conviennent de poursuivre leurs engagements en la matière.

PARTIE 3 – Dispositions finales

1) Entrée en vigueur

Le présent accord est conclu à compter du 1er janvier 2023.

2) Durée de l’accord, dénonciation, révision

Le présent accord est conclu pour une durée de 1 an soit du 1er janvier 2023 au 31 décembre 2023.

Étant conclu pour une durée déterminée l'accord ne peut être dénoncé. Il peut faire l'objet d'une modification par avenant sans que l'une ou l'autre des parties ne soit tenue de négocier un tel avenant.

3) Dépôt et publicité

Le présent accord sera déposé auprès de la DREETS sous format électronique sur le site en ligne TéléAccords. Il sera également déposé un exemplaire au Secrétariat-greffe du Conseil de Prud’hommes de lieu de conclusion conformément aux dispositions des articles D.2231-2 et suivants du Code du Travail.

Fait à Paris, le 9 février 2023

En autant d’exemplaires que de parties

Chaque partie reconnaissant avoir reçu le sien

Pour l’UES SANDERS FRANCE,

Monsieur

Directeur Général

Pour le syndicat CFDT,

Monsieur

Délégué syndical central

Pour le syndicat FO,

Madame

Déléguée syndicale centrale

Pour le syndicat CGT,

Monsieur

Délégué syndical central

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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