Accord d'entreprise "Accord relatif à l'égalité professionnelle des hommes et des femmes 2021-2022-2023" chez CFDP - CFDP ASSURANCES (Siège)
Cet accord signé entre la direction de CFDP - CFDP ASSURANCES et le syndicat CFE-CGC et CFDT le 2020-09-21 est le résultat de la négociation sur l'égalité salariale hommes femmes, l'égalité professionnelle.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFE-CGC et CFDT
Numero : T06920013201
Date de signature : 2020-09-21
Nature : Accord
Raison sociale : CFDP ASSURANCES
Etablissement : 95850615602046 Siège
Égalité professionnelle : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur les thèmes suivants
Conditions du dispositif égalité professionnelle pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2020-09-21
ACCORD RELATIF A L’EGALITE PROFESSIONNELLE
DES HOMMES ET DES FEMMES
2021-2022-2023
ENTRE LES SOUSSIGNES :
La société Cfdp Assurances, Société Anonyme au capital de 1 692 240 € - immatriculée au RCS de Lyon sous le numéro 958 506 156 B
Dont le siège social est situé Immeuble l’Europe – 62 rue de Bonnel - 69 003 LYON,
Représentée par XXXXXXXXXXX, agissant en qualité de Directeur Général,
D’UNE PART
ET
L’organisation syndicale CFE-CGC, représentée par son Délégué Syndical, XXXXXXXXXX
L’organisation syndicale CFDT, représentée par son Délégué Syndical, XXXXXXXXXX
Ci-après dénommée « les organisations syndicales représentatives »
D’AUTRE PART
Article 1 - Préambule
Le présent accord traduit la volonté des parties de réaffirmer leur attachement à l’égalité entre les hommes et les femmes. Ils reconnaissent que la mixité dans tous les domaines constitue un élément essentiel de l’attractivité, de la performance de l’entreprise comme de l’équilibre des relations de travail.
Dans le prolongement des accords précédents, les partenaires sociaux se sont réunis pour négocier et rédiger la poursuite d’une démarche amitieuse pour favoriser l’égalité professionnelle au sein de l’entreprise.
Il est rappelé que les XXXX salariés sont composés à XX% de Femmes et à XX% d’Hommes au XX/XX/XXXX.
Convaincues que la recherche d’égalité entre les hommes et les femmes est un sujet d’importance, les parties signataires s’engagent à mettre tout en œuvre pour assurer l’équilibre et l’égalité entre les deux.
Article 2 - Objet de l'accord
Le présent accord vise à rendre apparents les éventuels déséquilibres dans les pratiques de l'entreprise, sources des écarts de situation entre les hommes et les femmes.
Les signataires du présent accord souhaitent veiller au respect de l’équilibre en tout domaine entre les hommes et les femmes.
A partir du constat ainsi réalisé, les parties conviennent de se fixer des objectifs de progression.
L'atteinte de ces objectifs de progression s'effectue au moyen d'actions concrètes et chiffrées, dont la nature, l'étendue et le délai de réalisation font également l'objet du présent accord.
Article 3 - Élaboration d'un diagnostic
Les signataires de l’accord ont préalablement convenu que l'élaboration d'un diagnostic qui suppose de procéder à une analyse à un certain nombre d’indicateurs.
Ceux-ci portant sur les 8 thématiques inscrits dans l’article 4 seront systématiquement présentés en respectant une répartition en chiffre et en pourcentage de l'effectif total féminin et de l'effectif total masculin.
Article 4 – Contenu du diagnostic de l'entreprise
Ce diagnostic, est réalisé au travers d’indicateurs appliqués aux 8 thématiques suivantes :
L'embauche : nombre des entrées et des sorties, en distinguant les CDD et les CDI, le statut, et le sexe,
La formation : nombre de sessions de formation réalisées réparti par sexe, par rôle et par statut,
La promotion professionnelle : nombre de promotion au cours de l’année dernière, par sexe, par rôle et par statut,
Les conditions de travail : analyse des salariés à temps partiel et en CDD par sexe, par rôle et par statut,
La classification : Répartition par classe, et par sexe,
La rémunération : rémunération annuelle moyenne et rémunération annuelle médiane ventilée par classe, par rôle, par sexe, par âge, par ancienneté dans l’entreprise et au poste et l’écart entre les hommes et les femmes,
L'articulation entre l'activité professionnelle et l'exercice de la responsabilité familiale : Analyse des salariés en temps partiel choisi ou subi, puis analyse du motif du temps partiel choisi. Sera également analysé l’effectif ayant bénéficié de congé pour enfant malade,
La qualification : effectif ventilé par rôle, par sexe et par statut,
Article 5 – LES Actions à mettre en place
Les parties conviennent de se fixer 7 objectifs de progression dans les domaines énumérés ci-après et de s'engager sur des actions concrètes :
L’embauche : Veiller à éliminer toutes considérations sexistes lors de nos recrutements et bien mentionner que le poste est ouvert aux hommes, comme aux femmes par l’inscription de « H/F » sur nos offres d’emploi,
La formation professionnelle : Veiller à maintenir un taux de formation équilibré entre les sexes et à offrir les mêmes facilités d’accès à cette dernière. Etre également vigilant lors des retours de congés maternité et de congé parental temps plein, à proposer au salarié de s’inscrire aux formations déployées dans l’entreprise à ce moment notamment lors de l’entretien professionnel.
La promotion professionnelle : Veiller à la bonne mise en forme et à la communication auprès des équipes des parcours de professionnalisation possible permettant une gestion des carrières égalitaire en veillant à maintenir un taux de promotion équilibré entre les sexes.
Les conditions de travail : Etudier les mesures à prendre pour faciliter la prise du congé parental ainsi que la gestion du retour de ce congé, du temps partiel choisi ou de l’aménagement de poste pour les salariés le désirant avant ou après leur congé parental.
La rémunération effective :
Maintenir l’observatoire des rémunérations : diagnostic annuel des rémunérations et analyse des écarts par classe, par sexe, par âge, par ancienneté dans l’entreprise et au poste.
Attribuer d’un pourcentage de l’enveloppe des augmentations annuelles des NAO visant à réduire les écarts injustifiés.
La qualification : Assurer la neutralité de la terminologie des offres d'emploi et recourir systématiquement à la mention « H/F ».
Calcul de l’index d’égalité professionnelle : Chaque année avant le 1er mars, les entreprises d’au moins 50 salariés doivent calculer et publier sur leur site internet leur Index de l’égalité femmes-hommes.
Elles doivent également le communiquer, au CSE ainsi qu’à l’inspection du travail (Direccte).
L’Index, sur 100 points, se calcule à partir de 4 indicateurs :
L’écart de rémunération femmes-hommes,
L’écart de répartition des augmentations individuelles,
Le nombre de salariées augmentées à leur retour de congé de maternité,
La parité parmi les 10 plus hautes rémunérations.
L’obligation concerne les entreprises d’au moins 1000 salariés depuis le 1er mars 2019 ; celles d’au moins 250 salariés, depuis le 1er septembre 2019 ; celles d’au moins 50 salariés au 1er mars 2020.
En cas d’Index inférieur à 75 points, l’entreprise doit mettre en place des mesures correctives pour atteindre au moins 75 points dans un délai de 3 ans. Ces mesures annuelles ou pluriannuelles, doivent être définies dans le cadre de la négociation obligatoire sur l’égalité professionnelle, ou, à défaut d’accord, par décision unilatérale de l’employeur et après consultation du CSE.
En cas de non publication de son Index, de non mise en œuvre de mesures correctives ou d’inefficience de celles-ci, l’entreprise s’expose à une pénalité financière jusqu’à 1% de sa masse salariale annuelle.
ARTICLE 6 – LA PARENTALITE
Les salarié(e)s bénéficient de plusieurs dispositifs de congés et d’autorisation d’absence afin d’organiser leurs vies de famille. Cfdp Assurances s’engage à accompagner, promouvoir et facilité leur mise en place de manière égalitaire.
Le congé maternité et l’aménagement du temps de travail durant la grossesse,
Le congé paternité et d’accueil de l’enfant,
Le congé adoption,
Les autorisations d’absences pour examens médicaux des femmes enceintes ou en PMA ainsi que pour leurs conjoints,
Le congé parental d’éducation à temps plein ou à temps partiel,
Le don de jour de repos pour enfant gravement malade,
Le congé enfant malade,
Le congé pour la rentrée scolaire,
A ce titre, nous rappelons que l’ensemble de ses dispositifs (sauf le congé maternité et le congé paternité) sont accessibles aussi bien aux pères qu’aux mères.
Enfin, l’entreprise souhaite que toutes les femmes qui déclarent une grossesse soient informées des droits offerts par les textes légaux et conventionnels. A ce titre une fiche explicative sur la grossesse et le congé maternité, en annexe 1, a été rédigée et publiée sur l’Intranet.
En ce qui concerne le don de jour de repos pour enfant gravement malade, les partenaires rappellent l’accord signé en date du 08/03/2017.
ARTICLE 7 - INFORMATION ET SUIVI DE L’ACCORD
Le présent accord sera publié sur l’Intranet pour que l’ensemble du personnel de la Société Cfdp Assurances puisse le consulter.
Une copie de l’accord sera remise au CSE et à chaque délégué syndical.
Le CSE procédera au suivi du présent accord tant au titre du contrôle global de son application que pour les réclamations qui pourraient être présentées. Le suivi se fera annuellement à l’occasion de la consultation annuelle relative à la consultation sur la politique sociale, les conditions de travail et l’emploi.
ARTICLE 8 - Durée et l’accord et date d’application
Le présent accord est conclu pour la période du 1er décembre 2020 au 31 décembre 2023 ne fera pas l’objet d’une reconduction tacite.
Il sera notifié à l’ensemble des organisations syndicales représentatives dans l’entreprise.
Article 9 - Dénonciation et Révision
Conformément à l’article L.2261-9 du Code du Travail, l’accord et ses avenants éventuels pourront être dénoncés par l’une ou l’autre des parties signataires avec un préavis de 3 mois sur notification écrite par lettre recommandée avec accusé de réception à l’autre partie.
Par « partie signataire » au sens du présent article, il convient d’entendre :
D’une part l’entreprise Cfdp Assurances
D’autre part, l’ensemble des organisations syndicales représentatives signataires du présent accord ou y adhéré ultérieurement en totalité et sans réserve.
Si une seule organisation syndicale dénonce le présent accord, celui-ci continuera à lier, s’ils existent, les autres signataires et donc à produire effet dans les relations de travail au sein de l’entreprise.
Le présent accord pourra être révisé conformément aux dispositions de l’article L.2261-71 et suivant du Code du Travail.
La procédure de révision pourra être engagée sur demande écrite d’une des parties signataires ou adhérentes, ou d’une ou plusieurs organisations syndicales représentatives habilitées à engager la procédure de révision en application des dispositions de l’article L.2261-7-1 du Code du Travail.
Article 10 – Modalités de dépôt et de publicité de l’accord
Un exemplaire du présent accord est remis à chaque signataire.
Le présent accord sera déposé, en nombre suffisant :
Sur la plateforme de téléprocédure « TéléAccord » accessible en suivant le lien www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr/PortailTeleprocedures en transmettant :
Une version en « docx » qui sera rendue publique sur la base de données dédiée à la publication des accords collectifs, laquelle aura été anonymisée (absence de noms, prénoms, paraphes et signatures des personnes physiques) et le cas échéant de laquelle auront été supprimées les mentions devant rester confidentielles conformément à l’acte signé entre les parties.
Auprès du greffe du Conseil de Prud'hommes de Lyon (1 exemplaire en lettre recommandée avec accusé de réception).
Fait à Lyon, le 21/09/2020
En 4 exemplaires originaux
Pour la CFE-CGC Pour la CFDT
XXXXXXXX XXXXXXXXXX
Délégué Syndical Délégué Syndical
Pour la société
XXXXXXXX
Directeur Général
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