Accord d'entreprise "ACCORD D'ENTREPRISE A L'ISSUE DE LA NEGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE" chez AMI FONDERIE (Siège)
Cet accord signé entre la direction de AMI FONDERIE et le syndicat CFDT le 2022-04-21 est le résultat de la négociation sur divers points.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFDT
Numero : T09122008300
Date de signature : 2022-04-21
Nature : Accord
Raison sociale : AMI FONDERIE
Etablissement : 31253628700013 Siège
Autres points : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur le thème Autres dispositions
Accord relatif à la prise de congés payés dans le cadre de la propagation du COVID-19 (2020-04-07)
Accord relatif à la NAO (2020-06-17)
Accord NAO (2020-06-17)
ACCORD D'ENTREPRISE A L'ISSUE DE LA NEGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE (2021-04-22)
ACCORD D'ENTREPRISE A L'ISSUE DE LA NEGOCATION ANNUELLE OBLIGATOIRE (2023-05-03)
Conditions du dispositif autres points pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2022-04-21
ACCORD D’ENTREPRISE
A L’ISSUE DE LA NEGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE
Entre les soussignés :
- La société : AMI Fonderie
18, rue Ampère
Z.I
91430 IGNY
N° de SIRET 312 536 287 00013
Code NAF 2454Z
Représentée par Monsieur ............... agissant en qualité de Directeur Général
Et
- L’organisation syndicale CFDT
Représentée par Monsieur ............... agissant en qualité de Délégué Syndical
Il a été convenu et arrêté ce qui suit :
PREAMBULE
L’employeur et l’organisation syndicale représentative se sont réunis dans le cadre des négociations obligatoires au titre des thèmes énumérés :
□ aux articles L 2242-13 1° et L 2242-15 et suivants du Code du Travail, à savoir la négociation sur la rémunération, le temps de travail et le partage de la valeur ajoutée dans l’entreprise ;
□ aux articles L 2242-13 2° et L 2242-17 et suivants du Code du Travail, à savoir la négociation sur l’égalité entre les femmes et les hommes et la qualité de vie au travail.
Il a été convenu est arrêté ce qui suit
CHAMP D’APPLICATION – PERSONNEL VISE
Le présent accord s’applique à l’ensemble du personnel salarié, à l’exception de l’évolution de la rémunération des apprentis et/ou contrats de professionnalisation qui est fixée par des dispositions légales ou conventionnelles.
I / REMUNERATION – TEMPS DE TRAVAIL – PARTAGE DE LA VALEUR AJOUTEE
Article I.A - Politique salariale
Les parties ont convenu que la priorité était de pérenniser la rentabilité de l’entreprise.
Comme les années précédentes, et conformément aux actions déjà menées, l’entreprise maintient son engagement d’affecter une part de la politique salariale, pour poursuivre les corrections nécessaires afin d’assurer la meilleure corrélation possible Compétences – Niveaux et Coefficients. Cette disposition reste d’actualités et sera maintenue dans le futur.
Les parties souhaitent poursuivre le développement de la polyvalence en production et du niveau de compétence global, en prenant en compte tous les postes pour :
□ d’une part avoir une bonne réactivité face aux demandes imprévisibles des clients, et améliorer notre performance
□ d’autre part offrir des perspectives d’évolution en termes de compétences et de salaires aux personnes
Les parties conviennent que le maintien des emplois en préservant la compétitivité et la rentabilité de l’entreprise doit rester une priorité, en tentant de préserver le pouvoir d’achat des salariés.
La politique salariale sera – comme chaque année – impactée par des éléments mécaniques non maîtrisables :
=> la revalorisation du SMIC de + 3.5 %, soit une hausse de 0.45 % de la masse salariale
Cela représente une dépense supplémentaire d’environ 8.54 K €
Par ailleurs, conscients des efforts faits par chacun dans ce contexte difficile, il a été proposé et décidé d’une :
=> Augmentation de 3 % de la masse globale « salaire de base » au 1er Avril 2022 avec 100% des salariés impactés, incluant :
- la revalorisation des taux horaires effectuée en Janvier 2022 au bénéfice des salariés ayant un coefficient inférieur ou égal à 190
=> Augmentation de 0,10% du budget Activités Sociales et Culturelles du CSE au 01/07/2022
- Soit 0,20% de la masse salariale (idem budget Fonctionnement)
L’effort consenti à la politique salariale, incluant augmentations individuelles, augmentation smic, intéressement, budget ASC est estimé à environ 66.2 K €, soit 3.33 % de la masse salariale.
Article I.B – Durée du travail – Organisation du temps de travail
Congés Payés
Le planning prévisionnel des congés d’été sera arrêté en fonction de la charge de travail sur les mois de Juillet à Septembre 2022.
A ce stade, il est envisagé :
Soit si la charge de travail l’exige, une fermeture de trois ou quatre semaines soit semaines 31-32-33 soit 32-33-34 soit 31-32-33-34 selon nécessité de service
Concernant les congés d’hiver, une fermeture de l’entreprise du Lundi 26/12/2022 au Samedi 31/12/2022 est envisageable avec une reprise du travail pour tous Lundi 02/01/2023.
Ces deux points seront rediscutés lors d’un prochain CSE en fonction de la charge de travail dans les différents ateliers.
Journée Solidarité
Un jour de congé payé ou de congé d’ancienneté ou une récupération sera déduite pour chaque salarié embauché à temps plein au titre de la journée de solidarité.
Pont
Potentiellement si la charge de travail le permet, l’entreprise pourra être fermée Vendredi 27/05/2022 et Vendredi 15/07/2022 et le Lundi 31/10/2022.
Les modalités de récupération de ces journées seront définies par chaque responsable de service selon nécessité de service.
Article I.C - Epargne salariale
Suite à la validation définitive des comptes annuels de l’entreprise par les commissaires aux comptes, les résultats 2021 :
□ Permettent de verser une prime d’intéressement d’un montant de 10 453.19 €
□ Ne permettent pas de verser de participation.
Article I.D – Suivi mise en œuvre des mesures visant à supprimer écarts rémunération et déroulement carrières entre les femmes et les hommes
Dans le cadre de la loi du 9 Novembre 2010 portant réforme des retraites et pour assurer la transparence sur les efforts accomplis par l’entreprise en matière d’égalité femme- hommes- et au regard de l’index Egalité Femmes –Hommes pour 2021 :
Indicateurs portant sur la situation respective des femmes et des hommes
Ventilation du personnel et des salaires par niveau au 31 Décembre 2021 (base brute 151.67 h)
Durée moyenne entre deux promotions
53 révisions de coefficient ou de taux horaire effectuées en 2021 : 10 concernant les femmes et 43 les hommes.
Exercice de fonctions d’encadrement ou décisionnelles
Nombre de salariés occupant des fonctions d’encadrement ou décisionnelles : 4
Nombre de femmes occupant de telles fonctions : 1
Les parties ne constatent pas d’écart significatif de la situation des femmes et des hommes.
II - EGALITE PROFESSIONNELLE FEMMES-HOMMES – QUALITE DE VIE AU TRAVAIL
Article II.A – Objectifs et mesures Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes
L’index Egalité Femmes – Hommes a été enregistré sur le portail DREETS, communiqué en séance CSE le 16 Mars 2022 et publié sur le site internet avant le 28 Février 2022.
L’index obtenu de 94/100 étant supérieur à 75, l’entreprise n’a pas l’obligation de prévoir des actions correctives sur trois ans, mais son accord doit porter sur 3 des 9 domaines ci- dessous, dont rémunération effective (obligatoire)
- embauche - classification
- formation - conditions de travail
- promotion professionnelle - sécurité et santé au travail
- qualification - rémunération effective
- articulation entre l’activité professionnelle et la vie personnelle et familiale
Un accord d’entreprise sur l’égalité Femmes – Hommes sera établi au vu des décisions avancées lors de la Négociation Annuelle Obligatoire.
Article II.B – Insertion professionnelle et maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés
AMI Fonderie a travaillé avec les services de l’APF Entreprises France Handicap (1er réseau national du secteur adapté et protégé).
Article II.C - Régime de prévoyance et couverture Frais de santé
Le régime de Prévoyance et de Frais de Santé mis en place par décision unilatérale de l’employeur couvre l’ensemble des salariés, à l’exception des salariés ayant fait valoir leurs droits à dispense d’adhésion en matière de couverture Frais de Santé.
Il est à noter pour 2022 la non-augmentation de la cotisation salariale mutuelle obligatoire Essentiel « 1 adulte /isolé » dont le taux global était passé de 1.37% à 1.10 % au 1er Janvier 2020.
L’adhésion au service Santé Clair permet aux salariés de bénéficier de tarifs négociés auprès de partenaires dans les domaines Dentaire – Optique – Spécialiste – Médecin non OPTAM).
La réforme 100% Santé modifie certaines règles de remboursement à compter du 1er Janvier 2020. Pour les trois domaines concernés (Optique – Dentaire – Audiologie), des paniers 100% Santé sont créés avec des équipements prédéfinis et des prix encadrés. Ces soins et équipements sont intégralement financés par la Sécurité Sociale et les complémentaires santé. Les paniers 100% Santé vont évoluer progressivement jusqu’au remboursement total (2020 : dentaire en partie – optique puis 2021 : dentaire – audiologie).
Un taux de reste à charge faible annoncé dans le réseau de soins Optique sur l’année 2021
Article II.D – Exercice du droit d’expression directe et collective des salariés
L’expression directe et collective a pour objet de définir les actions à mettre en œuvre pour améliorer leurs conditions de travail, l’organisation de l’activité et la qualité de la production dans l’unité de travail à laquelle ils appartiennent et dans l’entreprise. Le droit des salariés à l’expression directe et collective s’exerce sur les lieux et pendant le temps de travail.
Article II.E – Droit à la déconnexion
Les signataires affirment l’importance d’un bon usage des outils informatiques en vue d’un nécessaire respect de l’équilibre vie privée / vie professionnelle.
Ainsi les présentes clauses ont pour objet de formaliser les règles d’utilisation des outils de communication, afin que leur utilisation ne contrevienne, ni au droit au repos de chaque collaborateur, ni au respect de leur vie personnelle et familiale.
Modalités :
Les salariés ne sont pas tenus de lire ou de répondre aux courriels et aux appels adressés pendant les périodes de suspension du contrat de travail et le temps de repos quotidien et hebdomadaire. A ce titre, les salariés ne peuvent se voir reprocher de ne pas avoir utilisé les outils mis à la disposition en dehors de ses plages habituelles de travail.
Chaque salarié, quel que soit son niveau hiérarchique, veillera à se déconnecter du réseau et à ne pas envoyer de courrier en dehors des heures habituelles de travail.
Hormis des circonstances exceptionnelles nées de l’urgence et de la gravité du sujet traité, les collaborateurs veilleront à se déconnecter :
En dehors de ses horaires habituels de travail en respectant a minima le repos quotidien obligatoire de 11 heures consécutives entre deux journées de travail
Le repos hebdomadaire est d’au moins 24 heures consécutives, qui s’ajoutent à l’obligation de repos quotidien de 11 heures consécutives. Par conséquent, la durée minimale de repos hebdomadaire est fixée à 35 heures consécutives.
Le responsable veillera au respect de ce droit, notamment en s’attachant à ne pas envoyer de courriel pendant les périodes concernées.
Le collaborateur veillera à activer l’envoi de réponse automatique pour prévenir de son absence.
III - PORTEE DE L’ACCORD
Le présent accord est conclu dans le cadre des articles L.2221-1 et suivants du Code du travail.
Les dispositions du présent accord complètent celles des conventions et accords collectifs de la branche métallurgie.
Si des dispositions légales, réglementaires ou conventionnelles actuelles ou futures devaient être plus avantageuses, elles seraient appliquées à la place du présent accord. Si ces dispositions étaient moins avantageuses, les dispositions du présent accord continueraient d’être appliquées dans les conditions qu’il prévoit.
Seuls subsistent les avantages individuels attribués par un contrat de travail qui ne relèveraient pas du statut collectif et qui ne seraient pas en contradiction avec celui-ci.
IV - MODALITES DE PUBLICITE DE L’ACCORD
Les engagements pris dans le présent accord seront portés à la connaissance des salariés par affichage dans l’atelier.
V - DUREE DE L’ACCORD
Le présent accord est conclu pour une durée déterminée d’un an.
Il entre en vigueur le 1er Mai 2022.
Il cessera de plein droit à l’échéance de son terme, soit le 30 Avril 2023.
VI - INTERPRETATION DE L’ACCORD
Les représentants de chacune des parties signataires conviennent de se rencontrer à la requête de la partie la plus diligente, dans les quinze jours suivant la demande pour étudier et tenter de régler tout différend d’ordre individuel ou collectif né de l’application du présent accord.
La demande de réunion consigne l’exposé précis du différend. La position retenue en fin de réunion fait l’objet d’un procès-verbal rédigé par la Direction. Le document est remis à chacune des parties signataires.
Si cela est nécessaire, une seconde réunion pourra être organisée dans les quinze jours suivant la première réunion.
Jusqu’à l’expiration de ces délais, les parties contractantes s’engagent à ne susciter aucune forme d’action contentieuse liée au différend faisant l’objet de cette procédure.
VII - CONDITIONS DE SUIVI ET CLAUSE DE RENDEZ-VOUS
Le présent accord fera l’objet d’un suivi par le biais du Comité Social et Economique composé des membres titulaires, lorsque des questions surviendront sur l’application du présent accord.
Quoiqu’il en soit, les parties conviennent de se réunir au moins une fois par an, afin de réaliser un point sur l’application du présent accord.
VIII - REVISION DE L’ACCORD
Le présent accord peut être révisé, à tout moment, pendant sa période d’application par accord entre les parties.
Toute demande de révision, totale ou partielle, doit être effectuée par lettre recommandée avec accusé de réception adressée aux parties signataires.
Elle doit être accompagnée d’une proposition nouvelle sur les points à réviser.
La discussion de la demande de révision doit s’engager dans les trois mois suivant la présentation de celle-ci. Toute modification fera l’objet d’un avenant conclu dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires.
IX - FORMALITES DE DEPOT
Conformément à l’article L.2231-5 du code du travail, le présent accord sera notifié à chacune des organisations représentatives.
Conformément aux articles D.2231-2 et D.2231-5 du code du travail, le texte du présent accord sera déposé auprès de la Direction régionale de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités (DREETS) sur la plateforme de télé-procédure du Ministère du Travail (https://wwww.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr) et au greffe du Conseil de Prud’hommes de Longjumeau par la partie la plus diligente.
Enfin, conformément à l’article L.2231-5-1 du code du travail, le présent accord sera publié sur la base de données nationale. L’accord sera publié dans une version anonymisée de sorte que les noms et prénoms des signataires n’apparaissent pas.
Les éventuels avenants de révision du présent accord feront l’objet des mêmes mesures de publicité.
La Direction mettra à la disposition des salariés dans les locaux où s’exerce le travail un exemplaire de cet accord.
Fait à IGNY le 21 Avril 2022 sur sept pages
Fait en quatre exemplaires originaux
Pour la délégation syndicale C.F.D.T. Pour la société AMI Fonderie
Monsieur ............... Monsieur ...............
Délégué syndical Directeur Général
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