Accord d'entreprise "UN PROTOCOLE D'ACCORD RELATIF A LA NEGOCIATION ANNUELLE 2018" chez TRANS VAL D'OISE SARL (Siège)
Cet accord signé entre la direction de TRANS VAL D'OISE SARL et le syndicat Autre et CFDT le 2018-04-18 est le résultat de la négociation sur le système de primes, les augmentations de salaire (ou diminuton / gel des salaires).
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat Autre et CFDT
Numero : A09518004581
Date de signature : 2018-04-18
Nature : Accord
Raison sociale : TRANS VAL D'OISE SARL
Etablissement : 32866049300037 Siège
Salaire : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur les thèmes suivants
Conditions du dispositif salaire pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2018-04-18
NEGOCIATION ANNUELLE 2018
PROTOCOLE D’ACCORD N°
ENTRE
La Société, représentée par , Directeur,
ET
Le Syndicat, représenté par, Délégué Syndical,
Le Syndicat, représenté par , Délégué Syndical,
PREAMBULE
Conformément à l'article L. 2242-1 du Code du travail, les négociations annuelles obligatoires pour l’exercice 2018 ont été engagées au sein de la société entre la Direction et les Délégués Syndicaux le 26 Mars 2018.
Les thèmes suivants ont fait l’objet de négociations sur la rémunération, le temps de travail et le partage de la valeur ajoutée dans l'entreprise ainsi que sur l'égalité professionnelle femmes/hommes et la qualité de vie au travail.
A l’issue de plusieurs réunions entre les partenaires, réalisées respectivement le 11 avril 2018 et le 18 avril 2018, les parties sont parvenues à la signature du présent accord.
Article 1 – Mesures sur la rémunération, le temps de travail et le partage de la valeur ajoutée dans l'entreprise
Salaire effectif
A compter du 1er avril 2018, le Taux Horaire de Base (THB), hors ancienneté, est porté à 12,8265 euro, soit une augmentation de + 0,8 % par rapport à la situation antérieure pour les conducteurs-receveurs.
A compter du 1er avril 2018, le Taux Horaire de Base (THB), hors ancienneté, est porté à 10,4738 euro, soit une augmentation de + 0,8 % par rapport à la situation antérieure pour les agents de médiation Information Services.
Les agents de maîtrise dont l’évolution de la rémunération est fixée individuellement (hors grille de salaires) sont exclus du présent accord.
Les acomptes de Prime de Fin d’Année ou Prime de 13ème mois versés précédemment au 5 Juin et au 5 Décembre (qui correspond au solde de ces primes) seront respectivement versés sur les paies de Mai et Novembre sans modification des conditions d’attribution.
Prime de repos
A compter du 1er avril 2018, le montant de la prime de repos passe de 26 euros brut à 28 euros brut.
Prime d’assiduité et d’attitude commerciale pour les agents de médiation Information Services
Il a été convenu que tous les agents de médiation Information Services soient associés à l’amélioration de la qualité service rendue sur des critères concrets.
Pour ce faire, une enveloppe constituée d’un montant global correspondant à 250 € brut semestriel, sera à partager entre l’ensemble des agents de médiation information services qui répondront aux critères suivants
Critères | Tolérance | Exclusion du dispositif |
---|---|---|
Assiduité
|
2 0 |
A partir du 3ème retard Dès la 1ère absence injustifiée |
Attitude commerciale
|
0 0 |
Dès envoi de la 1ère lettre Dès envoi de la 1ère lettre |
Les salariés éligibles à cette prime seront les salariés appartenant à la catégorie ciblée présents dans l’entreprise durant toute la période du 01/04/2018 au 30/09/2018 puis du 01/10/2018 au 31/03/2019.
Les primes seront respectivement versées le 31/12/2018 et le 30/06/2019.
Prime Qualité conducteurs receveurs
Cette prime est maintenue dans les conditions prévues à l’article 2 du protocole d’accord n°41 du 24 Avril 2017 pour les conducteurs receveurs présents du 01/04/2018 au 31/03/2019 avec un versement au 30 Juin 2019.
Prime PCC
Le montant de la prime PCC passe de 13 euros brut à 14 euros brut.
Prime de Non Accident
Il est envisagé l’ouverture de négociations sur le sujet avant la fin de l’année 2018
Prime coupure
Le montant de la prime coupure passe de 4,50 € brut à 5 € brut.
Prime « Réveillon »
Une prime « réveillon » d’un montant de 20 € brut sera versée pour chaque service terminant après 22h les 24 décembre et 31 décembre 2018.
La durée effective et l’organisation du temps de travail
Aucune modification n’est à apporter à l’organisation du temps de travail car elle correspond à l’organisation de l’entreprise.
Epargne salariale
Il a été conclu le 28 Février 2018 un accord de participation des salariés aux résultats de l’Entreprise prévoyant une adhésion au Plan d’Epargne Groupe (PEG) et au Plan d’Epargne pour la Retraite Collectif (PERCO) Groupe TRANSDEV s’appliquant à l’ensemble des salariés de la société justifiant d’une ancienneté d’au moins trois mois applicable à compter de l’exercice 2019.
Un accord d’intéressement est en cours de négociation.
Les objectifs et les mesures permettant d'atteindre l'égalité professionnelle femmes/hommes
A ce jour, en matière de rémunération des conducteurs, la société propose la même grille de salaires aux hommes et aux femmes. Pour les autres catégories de personnel, l’entité procède de la même manière. L’analyse de l’emploi et des rémunérations fait apparaître des différences qui résultent de l’ancienneté.
En termes de recrutement l’entreprise entend favoriser, à compétence égale, l’embauche de femme afin de tendre vers la parité en termes d’effectifs.
Il est envisagé l’ouverture de négociation en 2018 sur l’égalité hommes / femmes, dans le respect de la loi n° 2006.340 du 23 mars 2006 relative à l’égalité salariale entre les femmes et les hommes ainsi qu’en application de l’article 18 de la convention collective relatif à l’égalité de rémunération et de traitement professionnels entre les hommes et les femmes.
Dans ce cadre, les mesures permettant de lutter contre toute discrimination en matière de recrutement, d'emploi et d'accès à la formation professionnelle seront abordées.
Article 2. Qualité de vie au travail
Articulation entre la vie personnelle et la vie professionnelle pour les salariés
Les parties ont souhaité s’entendre sur la définition du droit à la déconnexion et ont convenu de la suivante : « Droit pour le salarié de ne pas être connecté à ses outils numériques professionnels en dehors de son temps de travail et des périodes d’astreinte ».
Afin d’éviter la surcharge informationnelle, il est recommandé à tous les salariés de :
S’interroger sur la pertinence de l’utilisation de la messagerie électronique professionnelle par rapport aux autres outils de communication disponibles ;
S’interroger sur la pertinence des destinataires du courriel ;
Utiliser avec modération les fonctions « CC » ou « Cci » ;
S’interroger sur la pertinence des fichiers à joindre aux courriels ;
Indiquer un objet précis permettant au destinataire d’identifier immédiatement le contenu du courriel.
Afin d’éviter le stress lié à l’utilisation des outils numériques professionnels, il est également recommandé à tous les salariés de :
S’interroger sur le moment opportun pour envoyer un courriel / SMS ou appeler un collaborateur sur son téléphone professionnel (pendant les horaires de travail) ;
Ne pas solliciter de réponse immédiate si ce n’est pas nécessaire ;
Définir le gestionnaire d’absence au bureau sur la messagerie électronique et indiquer les coordonnées d’une personne à joindre en cas d’urgence ;
Privilégier les envois différés lors de la rédaction d’un courriel en dehors des horaires de travail.
Les périodes de repos, congé et suspension du contrat de travail doivent être respectées par l’ensemble des acteurs de l’entreprise.
Les managers doivent s’abstenir, dans la mesure du possible et sauf urgence avérée, de contacter leurs subordonnés en dehors de leurs horaires de travail telles que définies au contrat de travail ou par l’horaire collectif applicable au sein de l’entreprise. Dans tous les cas, l’usage de la messagerie électronique ou du téléphone professionnels en dehors des horaires de travail doit être justifié par la gravité, l’urgence et/ou l’importance du sujet en cause.
Article 3. L'insertion professionnelle et le maintien dans l'emploi des travailleurs handicapés
Dans la mesure du possible, les situations de handicap seront prises en compte de façon à maintenir dans l’emploi les salariés qui souffriraient d’un handicap et d’ouvrir des postes à des personnes reconnues handicapées (selon un taux d’incapacité compatible avec les contraintes des métiers à exercer au sein de l’entité).
Article 4. Protection sociale complémentaire des salariés
Des régimes professionnels de prévoyance complémentaires fixés par la branche sont d’application obligatoire. En ce qui concerne le régime des frais de santé, l’entité a suivi la mise en place des dispositions du Groupe TRANSDEV en matière d’harmonisation des dispositifs garantie frais de santé complémentaire possible à compter du 1er janvier 2017.
Un régime de prévoyance complémentaire incapacité, invalidité est également en vigueur dans l’entité.
Article 5. Exercice du droit d'expression directe et collective des salariés
Les salariés bénéficient d'un droit d’expression directe individuelle et/ou collective sur le contenu, les conditions d’exercice et l'organisation de leur travail. Chaque salarié doit pouvoir user de ce droit par une démarche personnelle ou collective, quelle que soit sa place dans la hiérarchie et sa qualification. Cette expression n'emprunte immédiatement ni la voie hiérarchique ni celle des représentants du personnel et ne peut être soumis à une autorisation préalable.
Article 6. Conciliation entre la vie professionnelle et la carrière syndicale
Il est interdit à l'employeur de prendre en considération l'appartenance à un syndicat ou l'exercice d'une activité syndicale pour arrêter ses décisions en matière notamment de recrutement, de conduite et de répartition du travail, de formation professionnelle, d'avancement, de rémunération et d'octroi d'avantages sociaux, de mesures de discipline et de rupture du contrat de travail.
Au début de son mandat, le représentant du personnel titulaire, le délégué syndical ou le titulaire d'un mandat syndical bénéficie, à sa demande, d'un entretien individuel avec son employeur portant sur les modalités pratiques d'exercice de son mandat au sein de l'entreprise au regard de son emploi. Il peut se faire accompagner par une personne de son choix appartenant au personnel de l'entreprise. Cet entretien ne se substitue pas à l'entretien professionnel mentionné à l'article L. 6315-1.
Lorsque l'entretien professionnel est réalisé au terme d'un mandat de représentant du personnel titulaire ou d'un mandat syndical et que le titulaire du mandat dispose d'heures de délégation sur l'année représentant au moins 30 % de la durée de travail fixée dans son contrat de travail ou, à défaut, de la durée applicable dans l'établissement, l'entretien permet de procéder au recensement des compétences acquises au cours du mandat et de préciser les modalités de valorisation de l'expérience acquise.
Article 7 – Durée de l’accord et périodicité de la renégociation
Le présent accord est conclu pour une durée d’un an à compter de la signature.
Article 8 – Clause de suivi et de rendez-vous
Par ailleurs, en cas d'évolution législative ou conventionnelle susceptible de remettre en cause tout ou partie des dispositions du présent accord, les parties signataires conviennent de se réunir à nouveau, dans un délai de 3 mois après la publication de ces textes, afin d'adapter les dites dispositions.
Article 9 – Révision
Le présent accord peut faire l’objet, à tout moment, d’une révision à la demande de l’une des parties signataires, dans le respect des conditions de validité applicables à la conclusion des accords d’entreprise, l’ensemble des organisations syndicales représentatives participants alors à la négociation de l’avenant.
Article 10 – Publicité
Le présent accord est établi en un nombre suffisant d’exemplaires pour remise à chacune des parties signataires et dépôt dans les conditions prévues à l’article D. 2231-2 du Code du Travail, par la partie la plus diligente (deux à la DIRECCTE, dont une version sur papier et une version sur support électronique, et un au secrétariat-greffe du Conseil des Prud’hommes).
Il est notifié à l’ensemble des organisations syndicales représentatives dans l’entreprise. Les formalités de dépôt seront effectuées au plus tôt 8 jours après cette notification.
Le dépôt à l’Administration du Travail s’accompagnera de la copie de la notification de l’accord aux organisations syndicales, de la copie des résultats (ou du PV de carence) des dernières élections professionnelles, et d’un bordereau de dépôt.
Fait à Villepinte, le 18 avril 2018 (en 5 exemplaires)
Pour l’Entreprise : signature et cachet de l’Entreprise
Représentée par
En sa qualité de Directeur
Pour les organisations syndicales signataires représentées par | Signatures |
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