Accord d'entreprise "ACCORD RELATIF A LA MISE EN OEUVRE DU DISPOSITIF TRANSITIONS COLLECTIVES / LA GESTION PREVISIONNELLE DES TRANSITIONS PROFESSIONNELLES AU SEIN DE L'ENTREPRISE SECURINFOR" chez SECURINFOR (Siège)
Cet accord signé entre la direction de SECURINFOR et les représentants des salariés le 2022-01-10 est le résultat de la négociation sur divers points, la mobilité professionnelle ou la mobilité géographique.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et les représentants des salariés
Numero : T09422008635
Date de signature : 2022-01-10
Nature : Accord
Raison sociale : SECURINFOR
Etablissement : 33873948500039 Siège
Mobilité : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur les thèmes suivants
Conditions du dispositif mobilité pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2022-01-10
Accord relatif à la mise en œuvre du dispositif « Transitions collectives » / la gestion prévisionnelle des transitions professionnelles au sein de l’entreprise SECURINFOR
Entre, d’une part :
La société SECURINFOR SA, au capital de 443 410.20 euros, dont le siège social est à 38 Place de la Seine, 94150 RUNGIS, identifiée sous le numéro unique RCS Créteil N°338 739 485 et représentée par, agissant en qualité de président dûment habilité(e) aux fins des présentes,
Ci-après dénommée « l’Entreprise »
Et, d’autre part :
La délégation du personnel au comité social et économique de la société SECURINFOR, dont les membres sont
Ci-après dénommés collectivement les « Parties »
Préambule
Les compétences sont au centre des enjeux des entreprises. L’un des enjeux de la crise est l’accompagnement des entreprises et des actifs confrontés à de fortes mutations économiques : difficultés à court terme ou moyen terme ou enjeux de relocalisation de l’activité, évolution forte du modèle économique dans un contexte où le développement des transitions numérique et écologique apparaissent indispensables, maintien des compétences à l’échelle des territoires. Cette crise inédite est aussi une occasion pour renforcer encore les compétences dans la perspective de la reprise de l’activité.
Le Gouvernement a engagé des travaux avec les partenaires sociaux afin d’organiser les transitions professionnelles, de permettre aux employeurs d’anticiper les mutations économiques de leur secteur et d’accompagner les salariés afin qu’ils puissent se reconvertir de manière apaisée, préparée et sécurisée.
« Transitions collectives » est un dispositif qui s’adresse à des salariés dont les emplois sont menacés ou fragilisés, notamment en activité partielle et/ou en activité partielle de longue durée, et qui se positionnent vers un métier porteur localement, via un parcours de formation.
Il s’inscrit dans une réflexion collective au sein des entreprises et permet la construction de parcours individualisés. Il repose donc sur la double volonté des salariés et des employeurs.
Au regard des perspectives d’activité et d’emploi de l’entreprise SECURINFOR et des mutations économiques auxquelles elle est confrontée, les parties décident, par la signature du présent accord, d’ouvrir la possibilité pour les salariés de l’entreprise de recourir à « Transitions collectives ».
Article 1 – Objet de l’accord
Le présent accord a pour objectif la mise en œuvre du dispositif Transitions collectives.
Par cet accord, les parties souhaitent identifier les métiers de l’entreprise fragilisés par les évolutions économiques, technologiques ou par les transitions numérique et écologique. Les salariés qui exercent ces métiers pourront, sous réserve de l’accord de l’employeur et de l’acceptation de leur dossier par l’AT-pro, bénéficier du dispositif « Transitions collectives ».
La démarche de ce dispositif est uniquement sur la base du volontariat. Il repose donc sur la double volonté des salariés et de l’employeur. La demande de volontariat du salarié sera faite par écrit et l’accord de l’entreprise également.
Cet accord s’inscrit dans le cadre du dispositif de gestion des emplois et des parcours professionnels conformément aux articles L. 2242-20 et L. 2242-21 du code du travail.
Le présent accord a pour objectif la mise en œuvre du dispositif Transitions collectives conformément à l’instruction du ministère du Travail instr. DGEFP/SDPFC/MDFF 2021-13 du 11 janvier 2021.
Article 2 – Champ d’application de l’accord
Le présent accord s’applique à l’ensemble des salariés de la société SECURINFOR.
Article 3 – Identification des métiers fragilisés à moyen terme dont les salariés qui les exercent pourront bénéficier du dispositif « Transitions collectives »
Les salariés de l’entreprise qui exercent les métiers mentionnés au présent article pourront, sur la base du volontariat, après accord de l’employeur et acceptation de leur dossier par l’AT-pro, bénéficier du dispositif « Transitions collectives ».
L’inscription dans ce parcours permettra à tous les salariés concernés qui le souhaitent de se former à des métiers porteurs et d’envisager une mobilité externe à l’entreprise.
Liste des métiers fragilisés à moyen terme au sein de l’entreprise :
Responsable opérationnel relevant de la convention collective de la métallurgie
Technicien relevant de la convention collective de la métallurgie
Article 4 – Information des salariés
La communication de l’accord et des dispositions applicables fera l’objet d’une communication sur le SIRH de l’entreprise.
Le présent accord fera l’objet d’une communication à tous les salariés volontaires intéressés par le dispositif. Un entretien personnel sera organisé avec le ou les salariés volontaires concernés par le dispositif de « Transitions collectives ».
Article 5 – Durée de l’accord
Le présent accord entre en vigueur à compter du premier jour suivant le dépôt.
Il est conclu pour une durée déterminée de 3 ans.
Il cessera de produire tous ses effets à l'échéance du terme, sans reconduction tacite.
Article 6 – Suivi de l’accord
Le suivi de l'accord aura lieu lors de la consultation annuelle du CSE sur les orientations stratégiques de l'entreprise et sur leurs conséquences sur l'activité et l'emploi, l'évolution des métiers et des compétences, prévue à l’article L. 2312-24 du code du travail.
A l'issue de l'accord, un bilan sera présenté aux organisations syndicales/au CSE/aux salariés à la date d'expiration de celui-ci.
Par la suite, une information sur ce bilan sera faite au CSE ou aux salariés.
Article 7 - Adhésion
Toute organisation syndicale représentative dans le champ d'application défini à l’article 1er du présent accord et qui n’est pas signataire du présent accord peut y adhérer dans les conditions prévues par le code du travail. Cette adhésion doit être sans réserve et concerner la totalité du présent accord.
Article 8 – Révision de l’accord
La révision de tout ou partie du présent accord peut être demandée : jusqu'à la fin du cycle électoral en cours, par chaque partie signataire ou adhérente ; à l'issue de cette période, par une ou plusieurs organisations syndicales de salariés représentatives dans son champ d'application.
Toute demande de révision devra être adressée par lettre recommandée avec accusé de réception à l’ensemble des organisations représentatives dans l’entreprise et comporter l'indication des dispositions dont la révision est demandée.
Le plus rapidement possible et au plus tard dans un délai de trois mois suivant la réception de cette lettre, les parties sus-indiquées devront ouvrir une négociation en vue de la rédaction d'un nouveau texte.
Les dispositions de l'accord dont la révision est demandée resteront en vigueur jusqu'à la date de conclusion d'un nouvel accord. Les dispositions du nouvel accord se substitueront alors de plein droit aux anciennes dispositions dont il est demandé la révision.
Article 9 - Modification de la législation
L’application du présent accord est conditionnée à l’existence du dispositif « Transitions collectives ».
Si, pendant la durée de l’accord, des modifications du dispositif « Transitions collectives » interviennent et sont susceptibles d’avoir des conséquences sur son application, les parties se réunissent dans les trois mois suivant la publication de ces modifications pour examiner les suites à y donner.
Article 10 - Publicité et dépôt
Le présent accord sera déposé conformément aux dispositions de l’article D. 2231-4 du Code du travail sur la plateforme de téléprocédure du ministère du travail, de l’emploi et de l’insertion ainsi qu’au Greffe du Conseil de prud’hommes de Créteil.
A Rungis, le 10 janvier 2022
Le représentant de l’Entreprise
Agissant en qualité de PDG
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