Accord d'entreprise "UN AVENANT N1 A L'ACCORD RELATIF AU REGIME DE FRAIS DE SANTÉ OBLIGATOIRE ET COLLECTIF SIGNE LE 24/06/2021" chez SAKATA VEGETABLES EUROPE SAS (Siège)
Cet avenant signé entre la direction de SAKATA VEGETABLES EUROPE SAS et le syndicat CFE-CGC et CFTC le 2022-06-21 est le résultat de la négociation sur les dispositifs de couverture maladie et la mutuelle.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFE-CGC et CFTC
Numero : T03022004308
Date de signature : 2022-06-21
Nature : Avenant
Raison sociale : SAKATA VEGETABLES EUROPE SAS
Etablissement : 40497844700021 Siège
Couverture santé : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur le thème Couverture santé complémentaire, couverture maladie
UN ACCORD RELATIF AU REGIME DE FRAIS DE SANTE COLLECTIF ET OBLIGATOIRE (2021-06-24)
Conditions du dispositif couverture santé pour les salariés : le texte complet de l'avenant du 2022-06-21
AVENANT N°1
A L’ACCORD COLLECTIF D’ENTREPRISE RELATIF AU REGIME DE FRAIS DE SANTE OBLIGATOIRE ET COLLECTIF POURLES SALARIES DE LA SOCIETE SAKATA VEGETABLES EUROPE
ENTRE LES SIGNATAIRES :
La société SAKATA VEGETABLES EUROPE, Société par actions simplifiée immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés de Nîmes, sous le numéro 404 978 447
Dont le siège social est situé Domaine de Sablas, Rue Jean Moulin – 30620 UCHAUD
Ci-après désignée « la Société »,
D’une part,
ET
Les organisations syndicales représentatives suivantes :
Ci-après désignées « les organisations syndicales signataires »
D’autre part,
Ensemble ci-après désignées « Les Parties ».
IL A ETE PREALABLEMENT EXPOSE CE QUI SUIT :
Par accord collectif en date du 24 juin 2021, les parties ont négocié un accord collectif définissant un régime complémentaire « frais de santé » à adhésion obligatoire unique pour l’ensemble des salariés de la Société et qui s’est substitué aux deux précédents régimes complémentaires de frais de santé applicables, pour l’un, aux salariés affiliés à l’ancien régime AGIRC et pour l’autre aux salariés non affiliés à l’ancien régime AGIRC.
Cet accord, en son article VI prévoit les conditions de maintien ou de suspension des garanties du régime. En particulier, l’article 6.1. précise les cas dans lesquels, en cas de suspension du contrat de travail des bénéficiaires du régime, les garanties seront maintenues.
Ainsi, de manière générale, cet article 6.1. prévoit qu’en cas de suspension du contrat de travail avec maintien de salaire ou versement d’indemnités, les garanties du régime seront maintenues.
Dans l’esprit des parties, le maintien ainsi envisagé des garanties devait s’entendre de manière large et s’appliquer également en cas de suspension du contrat de travail pour activité partielle ou activité partielle de longue durée donnant lieu à versement d’une allocation par l’employeur et plus généralement en cas de versement d’un revenu de remplacement par l’employeur.
Or, dans une instruction interministérielle DSS/3C/5B/2021/127 du 17 juin 2021 applicable au 1er juillet 2021, le cas de la suspension du contrat avec versement d’un revenu de remplacement par l’employeur a été expressément visé comme situation devant donner lieu à maintien des garanties.
Par soucis de clarification, et afin de tenir compte des précisions apportées dans l’instruction interministérielle n°DSS/3C/5B/2021/127 du 17 juin 2021, publiée le 30 juin 2021 et applicable au 1er juillet 2021, les parties ont souhaité, dans le cadre des négociations obligatoires d’entreprise 2022, modifier l’accord collectif conclu le 24 juin 2021 afin d’expliciter les conditions de maintien des garanties du régime collectif et obligatoire de remboursement de frais de santé en cas de suspension du contrat de travail.
Par ailleurs, les parties ont convenu de modifier la répartition du financement du régime de remboursement de frais de santé entre l’employeur et les salariés.
Le Comité Social et Economique a été informé et consulté le 21 juin 2022 et a émis un avis favorable.
Il a donc été décidé ce qui suit en application des articles L.911-1 et suivants du Code de la Sécurité Sociale.
CECI EXPOSE, LES PARTIES SONT CONVENUES DE CE QUI SUIT :
Objet du présent avenant
Le présent avenant a pour objet de modifier l’article 6.1. de l’accord collectif d’entreprise conclu le 24 juin 2021 et qui définit le régime collectif et obligatoire de remboursement de frais de santé au sein de la Société SAKATA VEGETABLES EUROPE.
Plus spécifiquement, le présent avenant a pour objet d’expliciter les conditions de maintien des garanties du régime défini par l’accord du 24 juin 2021 en cas de suspension du contrat de travail et ainsi de modifier l’article 6.1. de l’accord du 24 juin 2021.
En outre, le présent avenant modifie la répartition du financement du régime de remboursement de frais de santé entre l’employeur et les salariés.
Les Parties conviennent expressément que les autres dispositions de l’accord collectif du 24 juin 2021 demeurent inchangées.
Modification de l’article 5.1 de l’accord collectif du 17 juin 2021
L’article 5.1. de l’accord collectif du 24 juin 2021 est modifié, à compter du 1er avril 2022, comme suit :
« 5.1 Cotisations : taux, répartition, assiette des cotisations
Les cotisations servant au financement du présent régime sont destinées à couvrir à titre obligatoire les salariés et le cas échéant, leurs ayants-droits.
Les cotisations sont de type « Uniforme ».
Le financement des garanties du présent régime est assuré conjointement par l’employeur et les salariés, selon la répartition suivante :
Pour l’ensemble des bénéficiaires :
Part patronale : 65%
Part salariale : 35% ».
Modification de l’article 6.1. de L’accord collectif du 17 juin 2021
L’article 6.1. de l’accord collectif du 24 juin 2021 est modifié comme suit :
« 6.1 Salariés dont le contrat de travail est suspendu
En cas de suspension du contrat donnant lieu à un maintien de salaire ou à une indemnisation ou au versement d’un revenu de remplacement
L’adhésion des salariés est maintenue en cas de suspension de leur contrat de travail, quelle qu’en soit la cause, dès lors qu’ils bénéficient, pendant cette période, d’un maintien de salaire, total ou partiel, ou d’indemnités journalières complémentaires financées au moins en partie par la Société, que ces indemnités soient versées directement par la Société ou pour son compte, par l’intermédiaire d’un tiers, ou encore d’un revenu de remplacement versé par l’employeur.
Dans de telles hypothèses, et sauf cas de gratuité des garanties prévues le cas échéant dans la notice d’information, la Société verse une contribution calculée selon les règles applicables à la catégorie dont relève le salarié pendant toute la période de suspension du contrat de travail donnant lieu à maintien de salaire / indemnisation / versement d’un revenu de remplacement.
Parallèlement, le salarié doit obligatoirement continuer à acquitter sa propre part de cotisation, calculée conformément aux règles prévues par le régime.
En cas de suspension de contrat ne donnant lieu ni à maintien de salaire ni à indemnisation, ni à versement d’un revenu de remplacement
En cas de suspension du contrat de travail, quelle qu’en soit la cause, qui ne donne lieu ni à un maintien de salaire, ni à indemnisation par la Société, ni au versement d’un revenu de remplacement par l’employeur, la Société suspendra le versement de sa quote-part de cotisation au régime. Les salariés concernés auront la possibilité de continuer à bénéficier du régime frais de santé, sous réserve d’en faire la demande à la Société et à l’organisme assureur et de prendre à leur charge l’intégralité de la cotisation au régime (part patronale et part salariale), sauf en cas de gratuité du maintien de la garantie prévue le cas échéant par la notice d’information.
Durée du présent avenant et date d’entrée en vigueur
Le présent avenant est conclu pour une durée indéterminée. Il entrera en vigueur au lendemain du jour de son dépôt, sauf dispositions expresses contenues dans le présent avenant prévoyant, pour certaines mesures, une date d’entrée en vigueur différente.
Dispositions finales
5.1 – Révision de l’accord
Le présent accord pourra être révisé pendant sa durée d’application, selon les modalités et conditions prévues par les dispositions légales et réglementaires applicables.
Toute demande de révision devra être adressée aux autres parties par lettre recommandée avec accusé de réception ou par tout autre moyen permettant de conférer date certaine à la demande et comporter l’indication des dispositions dont il est demandé la révision.
Les parties devront s’efforcer d’entamer les négociations dans un délai de trois mois suivant la réception de la demande de révision.
Les dispositions de l’avenant de révision se substitueront de plein droit à celles de l’accord qu’elles modifient et seront opposables aux parties signataires et adhérentes du présent accord, ainsi qu’aux bénéficiaires de cet accord, à la date qui aura été expressément fixée dans l’avenant de révision, ou à défaut, à compter du lendemain du dépôt légal de l’accord de révision.
Les dispositions du présent accord demeureront applicables jusqu’à l’entrée en vigueur de l’avenant de révision et, dans l’hypothèse où la négociation de l’accord de révision n’aboutirait pas, elles seront maintenues.
5.2 – Dénonciation de l’accord
Etant conclu pour une durée indéterminée, le présent accord pourra être dénoncé par l’une ou l’autre des parties signataires ou adhérentes, dans les conditions prévues par les dispositions légales et réglementaires, sous réserve de respecter un préavis de 3 mois.
Le présent accord formant un tout indivisible, les parties conviennent qu’une dénonciation partielle est impossible.
La dénonciation du présent accord devra être notifiée par lettre recommandée avec accusé de réception par son auteur aux autres parties signataires et adhérentes.
La dénonciation devra également être déposée dans les conditions légales et réglementaires applicables.
A réception de l’avis de dénonciation, la Société et les organisations syndicales représentatives au sein de l’entreprise se réuniront pendant la durée du préavis, afin de discuter des possibilités d’un nouvel accord.
Le présent accord restera en vigueur jusqu’à la date d’entrée en vigueur du nouvel accord ou, à défaut de nouvel accord, pendant une période d’un an courant à compter de l’expiration du délai de préavis.
Dans ce cas, la Direction et les organisations syndicales représentatives se réuniront pendant la durée du préavis pour discuter les possibilités d'un nouvel accord. La présente convention restera en vigueur jusqu’à la signature d’un nouvel accord ou, à défaut d’accord, pendant une durée d’un an à compter de l’expiration du délai de préavis.
5.3 – Règlement des litiges
Les parties signataires conviennent de se rencontrer à la requête de la partie la plus diligente, dans les huit jours suivant une demande écrite et motivée pour étudier et tenter de régler tout différend d’ordre collectif né de l’application du présent accord.
La demande de réunion consigne l’exposé précis du différend. La position retenue en fin de réunion fait l’objet d’un procès-verbal rédigé par la Direction. Le document est remis à chacune des parties signataires.
Si cela est nécessaire, une seconde réunion pourra être organisée.
Jusqu’à l’issue de la ou des réunions de règlement des litiges définies ci-dessus, les parties signataires s’engagent à ne susciter aucune forme d’action contentieuse liée au différend faisant l’objet de cette procédure.
5.4 – Suivi de l’accord
Les parties conviennent de se réunir afin de s'assurer de la mise en œuvre des dispositions du présent accord, d'examiner le cas échéant les difficultés liées à son application et de proposer des mesures d'ajustement.
Par ailleurs, les parties conviennent de se revoir en cas de modification des règles légales ou règlementaires impactant significativement les termes du présent accord.
5.5 – Publicité et dépôt de l’accord
Conformément à l’article L. 2231-5 du code du travail, l’accord sera notifié à chacune des organisations syndicales représentatives dans l’entreprise.
Un exemplaire du présent accord sera également remis au Comité Social et Economique et aux déléguées syndicales.
En outre, le texte de l’accord sera porté à la connaissance de l’ensemble des salariés et de tout nouvel embauché au sein de la Société, conformément aux articles L. 2262-5, R. 2262-1 et R. 2262-3 du Code du travail.
Par ailleurs, les formalités de dépôt du présent accord seront effectuées par la Société qui :
Déposera l’accord collectif sur la plateforme nationale "TéléAccords" à l’adresse suivante : www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr;
Déposera un exemplaire du présent accord auprès du secrétariat du Greffe du Conseil de Prud’hommes de Nîmes, accompagné des pièces listées aux article D.2231-6 et D.2231-7 du Code du travail.
Les parties rappellent que, dans un acte distinct du présent accord, elles pourront convenir qu’une partie du présent accord ne fera pas l’objet de la publication prévue à l’article L. 2231-5-1 du Code du travail. En outre, l'employeur peut occulter les éléments portant atteinte aux intérêts stratégiques de l'entreprise. A défaut, le présent accord sera publié dans une version intégrale.
Fait à Uchaud, le 21/06/2022
En 6 exemplaires originaux
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