Accord d'entreprise "PV accord dans le cadre de la NAO au titre de l'année 2021" chez ELLISPHERE (Siège)
Cet accord signé entre la direction de ELLISPHERE et le syndicat CFE-CGC et CFTC et CGT-FO et CFDT le 2021-02-04 est le résultat de la négociation sur divers points.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFE-CGC et CFTC et CGT-FO et CFDT
Numero : T09221023535
Date de signature : 2021-02-04
Nature : Accord
Raison sociale : ELLISPHERE
Etablissement : 48275574100287 Siège
Autres points : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur le thème Autres dispositions
PROCES-VERBAL D'ACCORD DANS LE CADRE DES NEGOCIATIONS ANNUELLES OBLIGATOIRES AU TITRE DE L'ANNEE 2020 (2020-02-05)
Procès-Verbal d'accord dans le cadre des négociations annuelles obligatoires 2019 (2019-01-29)
ACCORD RELATIF A LA GESTION DES EMPLOIS, DES COMPETENCES ET DES PARCOURS PROFESSIONNELS (2020-11-12)
PV accord dans le cadre des NAO 2023 (2023-01-31)
Conditions du dispositif autres points pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2021-02-04
PROCES-VERBAL D’ACCORD
DANS LE CADRE DES NEGOCIATIONS ANNUELLES OBLIGATOIRES
AU TITRE DE L’ANNEE 2021
ENTRE LES SOUSSIGNES :
La Société ELLISPHERE – 55 Place Nelson Mandela – 92000 NANTERRE, représentée par Monsieur , Directeur des Ressources Humaines et de l’Administration,
d’une part,
ET LES ORGANISATIONS SYNDICALES REPRESENTATIVES.
d’autre part,
Ont été invitées dans ce cadre les organisations syndicales suivantes :
CFDT, représentée par son Délégué Syndical d’Entreprise,
FO, représentée par son Délégué Syndical d’Entreprise,
CFTC, représentée son Délégué Syndical d’Entreprise,
CFE-CGC, représentée par son Délégué Syndical d’Entreprise,
Préambule
La Direction a invité les organisations syndicales pour échanger et négocier sur les matières prévues à l’article L.2242-15 du Code du travail.
Dans ce cadre, il a été abordé l’ensemble des thèmes de la Négociation Annuelle Obligatoire dont la rémunération, notamment les salaires effectifs, le temps de travail et le partage de la valeur ajoutée, ainsi que l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes et la qualité de vie au travail.
En premier élément de discussion, les partenaires sociaux ont échangé sur les questions relatives aux rémunérations, à l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes. Les questions relatives aux conditions de travail et la qualité de vie au travail ont été abordées dans un deuxième temps.
Il est rappelé que le sujet relatif au partage des résultats a été traité dans l’accord du 25/04/2018 sur la participation. Par ailleurs un accord d’intéressement a été conclu le 24/07/2020, complétant le dispositif.
Il est par ailleurs rappelé que les questions relatives à la couverture santé et prévoyance sont régies par l’accord de protection sociale du 24 juin 2015 et son avenant du 14/12/2016, et sont abordées régulièrement au sein de la commission mutuelle du CSE. Les régimes ont ainsi été évoqués au cours de l’année 2020 et en particulier en fin d’année avec un changement d’assureur au 1er janvier 2021 garantissant le maintien des garanties et des prestations à un niveau équivalent et en intégrant les évolutions conventionnelles de Branche.
Enfin, en matière de temps et organisation du travail, le télétravail a été instauré dans le cadre d’un accord signé le 13/01/2020 avec une évolution par avenant du 04/09/2020. Il est précisé que si les accords existent et sont parfaitement applicables et respectés, la crise sanitaire actuelle a imposé une généralisation du télétravail pour une très large part des collaborateurs sur les périodes concernées par les mesures gouvernementales de lutte contre la pandémie.
Au terme des négociations, les parties ont souhaité aboutir à la conclusion du présent accord permettant à la fois de formaliser des mesures salariales axées sur une meilleure justice sociale, d’améliorer les conditions de travail de tous les collaborateurs et de favoriser le développement de l’entreprise en conjuguant performance sociale et performance économique.
Article 1 – Compte rendu des réunions et échanges entre la Direction et les Organisations Syndicales
La Direction a communiqué aux organisations syndicales les statistiques et informations nécessaires à une négociation en toute connaissance de cause et en toute loyauté. Lors de la première réunion, la Direction a remis et commenté les documents relatifs aux données salariales de l’entreprise notamment sur l’effectif, l’état des structures de rémunération par catégorie socio-professionnelle, y compris les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes.
Les données chiffrées présentées ont donné lieu à échanges sur l’évolution des rémunérations d’une année sur l’autre et sur les écarts par tranche ou statut. Les indicateurs présentés permettent ainsi de comprendre la situation à la date d’ouverture de la négociation mais également d’assurer le suivi des mesures et engagements pris lors du précédent accord.
Le contexte très particulier de cette année a été exposé et si l’entreprise a pu maintenir son cap stratégique, elle reste très vigilante. En effet il s’agit à la fois de faire face aux effets de baisses très marquées de l’activité conformité et gérer les impacts présents et à venir sur l’ensemble des activités d’une crise sanitaire imprévue et qui dure dans le temps. Au plan national, des effets sont attendus courant 2021 affectant la pérennité de nombreuses entreprises et le marché de l’emploi. L’entreprise réitère donc les principes de sa politique sociale visant à maintenir au mieux l’emploi dans l’entreprise, favoriser la mobilité interne et la gestion des compétences et poursuivre des recrutements sur les fonctions prioritaires, commerciales et technologiques.
Dans ce cadre, la Direction a fait part de sa volonté de maintenir une progression limitée de la masse salariale et a proposé une enveloppe globale de 0,8 %. Les organisations syndicales ont considéré ce montant comme insuffisant. Toutefois, l’entreprise ayant pris l’engagement de verser au 31 décembre 2020 une prime à l’ensemble de ses collaborateurs d’un montant de 410 € potentiellement exonérée dans le cadre de la « prime macron », les organisations syndicales ont accepté cette modération salariale à condition qu’un coup de pouce supplémentaire puisse être donné à mi-année en fonction de l’atteinte des objectifs.
Il a été également présenté et discuté des questions relatives à l’égalité Femmes/Hommes et des non discriminations. L’amélioration continue constatée en la matière ces dernières années ne doit pas conduire à un arrêt des mesures spécifiques. La Direction a confirmé son souhait de s’engager dans ce sens.
Enfin, l’entreprise confirme son souhait d’améliorer sa politique de qualité de vie au travail (QVT) en portant cette année un regard plus particulier sur les adaptations et aménagements des postes de travail intégrant la facilitation du télétravail et de la mixité avec la venue sur site, ainsi que les sujets en lien avec la santé au travail.
Article 2 – MESURES RELATIVES AUX SALAIRES DE BASE 2021
Pour 2021, les partenaires sociaux se sont entendus sur les mesures suivantes :
L’enveloppe d’augmentation applicable au 1er janvier sera de 0,8 % des salaires
Il sera appliqué à titre d’augmentation générale un montant forfaitaire d’augmentation selon la tranche de salaire annuel
Salaire < à 30 000 € augmentation de 260 €
Salaire de 30 000 € à < 35 000 € augmentation de 280 €
Salaire de 35 000 € à < 40 000 € augmentation de 300 €
Salaire de 40 000 € à < 45 000 € augmentation de 320 €
Salaire = ou > 45 000 € augmentation de 340 €
Une autre augmentation générale de 0,2 % sera applicable au 1er juillet 2021 si le budget Chiffre d’affaire est atteint à mi année.
Enfin, une enveloppe de 0,2 % est dégagée au titre de la politique d’équité des salaires entre les femmes et les hommes.
Article 3 – AUTRES MESURES
Pour 2021 les mesures relatives à la qualité de vie et déplacements des collaborateurs sont maintenues :
Système d’indemnisation « mobilité » (au sens déplacement domicile/lieu de travail) : l’utilisation combinée de plusieurs systèmes de remboursement (entre transport en commun et modes de transport alternatif) est possible avec un montant annuel d’indemnisation porté à 500 € dans la limite bien sûr des contraintes légales et règlementaires :
S’agissant des transports en commun, il est possible de combiner plusieurs moyens de transport, différents selon les périodes de l’année.
Sur les Frais carburants : la limite légale est toujours fixée à 200 euros (ce qui va dans le sens de la protection de l’environnement) mais en tenant compte de l’assouplissement des conditions tenant au lieu d’habitation non-desservi par un service de transport en commun.
Ouverture des remboursements liés à utilisation de véhicules électriques, cycle électrique.
Concernant le covoiturage, l’entreprise réfléchira à un système favorisant un développement de son utilisation.
Le bénéfice de systèmes alternatifs ne doit pas donner lieu à prise en charge de parking.
Afin de favoriser l’alternance des systèmes, le choix du forfait sera réalisé mensuellement.
Barème de frais : un ajustement est opéré pour les déplacements à Paris à 35 € le repas du soir et 150 € pour l’hôtel. Par ailleurs, Il sera accepté, sous contrôle de son manager commercial, un remboursement de repas pour les commerciaux effectuant un long déplacement, selon le barème applicable à leurs collègues sédentaires qui se déplacent entre les sites ou en région, dans la mesure où ce déplacement commercial sera situé sur leur secteur commercial habituel mais d’une distance Aller supérieure à 120 km de leur lieu de résidence et donnant lieu à 2 Rendez-vous dans la journée, ou plus de 160 km Aller pour un seul Rendez-vous dans la journée.
Environnement de travail sur site : une étude sera lancée pour examiner les modes d’organisation permettant d’intégrer les nouvelles formes de travail en particulier digitales et leur impact sur les postes de travail. Une autre étude sera également lancée sur la réduction du bruit, les possibilités de mettre en place des absorbeurs de bruit ou dispositifs remplissant cet objectif.
Equipement collaborateurs dans le cadre du Télétravail : l’entreprise prend l’engagement de poursuivre et amplifier l’équipement permettant un travail dans des conditions matérielles plus favorables notamment au niveau des écrans. Un bilan des équipements actuels est demandé à la DSI ; il sera communiqué aux IRP.
Maintien et accentuation des mesures relatives à l’amélioration de la QVT et santé au travail : lutte contre le stress, amélioration des actions de prévention, mise en place d’actions fédératives et en lien avec la santé collective des collaborateurs.
Stage de récupération de points : il est confirmé la prise en charge de ces stages visant en priorité les collaborateurs appelés à se déplacer dans le cadre de leurs fonctions avec véhicule de fonction ou véhicule personnel (visite de clients, partenaires ou prestataires = commerciaux, technico commerciaux, ingénierie avant-vente, missions d’accompagnement technique, contraintes fonctionnelles de type astreintes exploitation SI ou maintenance de la Base de données…) ainsi que les collaborateurs résidant à plus de 25 km de leur site de rattachement. Un quota de 10 stages à minima est par principe prévu pour les collaborateurs atteignant un seuil de 6 points restants. Si ce quota n’est pas atteint pour la population prioritaire, des collaborateurs utilisant leur véhicule dans le cadre domicile-travail pourront demander à en bénéficier (demande à faire en novembre de l’année). Les demandes seront prises par ordre de priorité et d’arrivée.
Article 4 – Champ d’application
Les dispositions en matière salariale sont applicables à l’ensemble du personnel salarié présent dans l’Entreprise à la date de signature de l’accord, sous contrat de travail à durée indéterminée ou déterminée, hormis l’encadrement de Direction.
Article 5 – Date d’application
Cet accord est applicable dès sa signature avec effet rétroactif au 1er janvier 2021 pour les mesures d’augmentations individuelles ou générales des salaires.
Article 6 - Formalités
La Direction notifiera, sans délai, par courrier recommandé avec accusé de réception (ou lettre remise en main propre contre décharge aux délégués syndicaux), le présent procès-verbal d’accord à l’ensemble des organisations syndicales représentatives dans l’entreprise.
Ce procès-verbal sera déposé à la diligence de l’employeur auprès de la DIRECCTE de Nanterre.
Un exemplaire sera en outre déposé auprès du secrétariat du Greffe du Conseil de Prud’hommes de Nanterre.
Le présent accord fera l’objet d’une publicité auprès des salariés de l’entreprise selon les modalités de communication d’usage en vigueur dans l’entreprise.
Fait à NANTERRE, le 03 février 2021
Pour la Société ELLISPHERE
Monsieur Directeur des Ressources Humaines et de l’Administration.
Pour CFDT Pour FO
Pour CFTC Pour CFE-CGC
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