Accord d'entreprise "UN ACCORD RELATIF A LA MISE EN PLACE ET AU FONCTIONNEMENT DU COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE" chez SERTA - SOC ETUDE REALISATION TECHNIQUE APPLIQUE (Siège)
Cet accord signé entre la direction de SERTA - SOC ETUDE REALISATION TECHNIQUE APPLIQUE et le syndicat CFDT et CGT le 2019-04-16 est le résultat de la négociation sur les modalités des élections professionnelles, les mandats des représentants du personnel et l'organisation du vote électronique.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFDT et CGT
Numero : T08519001784
Date de signature : 2019-04-16
Nature : Accord
Raison sociale : SERTA
Etablissement : 54635007500026 Siège
Élections professionnelles : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur le thème Elections professionnelles, prorogations de mandat et vote électronique
UN ACCORD SUR LE DIALOGUE SOCIAL (2019-10-21)
UN ACCORD COLLECTIF RELATIF AUX MODALITES D’ORGANISATION PAR VOTE ELECTRONIQUE DES ELECTIONS PROFESSIONNELLES (2023-03-06)
Conditions du dispositif élections professionnelles pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2019-04-16
ACCORD D’ENTREPRISE
RELATIF A LA MISE EN PLACE ET AU FONCTIONNEMENT DU COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE
Entre les soussignés :
La société SERTA,
dont le siège est ZA La Ribotière – 85170 Le Poiré sur Vie,
immatriculée au RCS de la Roche sur Yon sous le no <à compléter>
représentée par Monsieur CLEMENT,
en sa qualité de Président,
d'une part,
Et :
Les organisations syndicales représentatives au sein de l’entreprise, représentées par :
- Monsieur en sa qualité de délégué syndical CFDT
- Monsieur en sa qualité de délégué syndical CGT
d'autre part,
Préambule
L’entreprise dispose actuellement d’un Comité d’entreprise, de délégués du personnel ainsi que d’un CHSCT.
Eu égard à l’Ordonnance n°2017-1386 du 22 septembre 2017 relative à la nouvelle organisation du dialogue social et économique dans l'entreprise, et la fusion des instances représentatives, SERTA a entendu prendre la pleine mesure de ces nouvelles dispositions légales, et les adapter à son fonctionnement pour permettre une meilleure représentation de l’ensemble de ses salariés.
Aussi, SERTA entend conclure un accord collectif permettant :
la mise en place d’un scrutin électronique, afin de permettre à chacun des salariés d’exercer son choix dans des conditions optimales ;
Le présent accord est le fruit du résultat de discussions et négociations qui se sont déroulées les 15 et 16 avril 2019.
Il est convenu ce qui suit :
TITRE I – DISPOSITIONS GENERALES
article 1 – champ d’application
Le présent accord concerne l’ensemble du personnel de l’entreprise.
ARTICLE 2 – ENTREE EN VIGUEUR ET DURÉE DE L’ACCORD
Le présent accord est conclu pour une durée déterminée.
Il prendra effet le 16 avril 2019.
ARTICLE 3 – RÉVISION ET DENONCIATION DE L’ACCORD
Chaque partie signataire pourra demander la révision de tout ou partie du présent accord.
Dans ce cas, un avenant sera conclu entre les parties signataires dans les mêmes conditions que celles dans lesquelles le présent accord a été négocié et conclu, tel que prévu par l’article
L. 2232-12 du Code du travail.
Par ailleurs, les parties signataires conviennent de se réunir en cas de modification des dispositions légales et réglementaires applicables afin d’examiner les aménagements nécessaires ou utiles à apporter au présent accord.
Le présent accord pourra être dénoncé à tout moment par l’une ou l’autre des parties signataires par lettre recommandée avec accusé de réception sous réserve du respect d’un préavis de trois mois.
ARTICLE 4 – DÉPOT ET PUBLICITE DE L’ACCORD
Le présent accord est conclu en 4 exemplaires originaux sur support papier et signé des parties.
Un exemplaire du présent accord sera remis à chacun des signataires :
les délégués syndicaux, d’une part ;
l’entreprise, d’autre part.
En application du décret n°2018-362 du 15 mai 2018 relatif à la procédure de dépôt des accords collectifs, les formalités de dépôt seront effectuées par le représentant légal de l’entreprise.
Ce dernier déposera l’accord collectif sur la plateforme nationale "TéléAccords" à l’adresse suivante : www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr.
Le déposant adressera un exemplaire de l’Accord au secrétariat greffe du conseil de prud'hommes de la Roche-sur-Yon.
Les parties rappellent que, dans un acte distinct du présent accord, elles pourront convenir qu’une partie du présent accord ne fera pas l’objet de la publication prévue à l’article L 2231-5-1 du Code du travail. En outre, l'employeur peut occulter les éléments portant atteinte aux intérêts stratégiques de l'entreprise.
A défaut, le présent accord sera publié dans une version intégrale
Une copie du présent accord, certifiée conforme, sera affichée au sein de l’entreprise.
TITRE II – SUR LA MISE EN PLACE DU VOTE ELECTRONIQUE
Article 1er : Dispositions générales
Le présent accord ouvre la possibilité de recourir au vote électronique.
Le protocole d’accord préélectoral précisera de manière détaillée le fonctionnement du dispositif et le déroulement des opérations électorales.
Le vote électronique peut avoir lieu à distance ou sur le lieu de travail.
Article 2 : Exclusion ou maintien du vote à bulletin secret sous enveloppe
Les parties conviennent que le vote électronique est la seule modalité de vote possible, ce qui exclut le vote à bulletin secret sous enveloppe.
Article 3 : Prestataire en charge de la mise en place du vote électronique
L’employeur se charge de choisir un prestataire chargé de concevoir et mettre en place le dispositif de vote électronique, conformément au cahier des charges précisé dans le présent accord.
Les coordonnées de ce prestataire sont précisées dans le protocole d’accord préélectoral.
Article 4 : Cahier des charges
Le dispositif de vote électronique respecte les principes généraux du droit électoral et permet d’assurer l’identité des électeurs, la sincérité et le secret du vote ainsi que de la publicité du scrutin.
Article 4.1 : Confidentialité des données transmises
Le dispositif assure la confidentialité des données transmises à savoir :
les fichiers constitués pour établir les listes électorales des collèges électoraux ;
la sécurité de l’envoi des moyens d’authentification ;
l’émargement ;
l’enregistrement et le dépouillement des votes.
Les fichiers comportant les éléments d’authentification des électeurs, les clés de chiffrement et de déchiffrement et le contenu de l’urne sont uniquement accessibles aux personnes chargées de la gestion et de la maintenance du système ainsi qu’au Président du bureau de vote et aux deux assesseurs.
Les données relatives aux électeurs inscrits sur les listes électorales ainsi que celles relatives à leur vote sont traitées par des systèmes informatiques distincts dédiés et isolés : ces fichiers sont respectivement dénommés « fichier des électeurs » et « contenu de l’urne électronique ».
Le système de vote électronique est conçu de manière à pouvoir être scellé à l’ouverture et à la clôture du scrutin.
Article 4.2 : Contenu des fichiers
Le fichier des électeurs établi à partir des listes électorales permet de délivrer à chaque électeur un moyen d’authentification, d’identifier les électeurs ayant voté et d’éditer des listes d’émargement.
Le fichier « Contenu de l’urne électronique » recense pour sa part les votes exprimés par voie électronique.
Les données enregistrées sont :
liste électorales : nom et prénom des inscrits, date d’entrée dans l’entreprise, date de naissance, collège électoral.
fichier des électeurs : noms et prénoms, collège électoral, moyen d’authentification et coordonnées le cas échéant.
listes d’émargement : collège électoral, nom et prénom des électeurs.
liste de candidats : collège électoral, nom et prénom des candidats, titulaires ou suppléants, appartenance syndicale.
liste de résultats : nom et prénom des candidats, élus ou non élus, voix obtenues, appartenance syndicale, collège et destinataires.
Les destinataires des données sont :
pour les listes électorales : les électeurs, les syndicats représentatifs, les agents habilités des services du personnel.
pour le fichier des électeurs : les électeurs, pour les informations qui les concernent.
pour les listes d’émargement : les membres des bureaux de vote, les agents habilités des services du personnel.
Pour les listes de résultats : les électeurs, les services du ministère chargé de l’emploi, les syndicats, l’employeur ou les agents habilités du personnel.
Article 4.3 : Garantie des exigences techniques
Afin de s’assurer du respect des exigences techniques du dispositif, le dispositif de vote électronique doit être, préalablement à sa mise en place, soumis à une expertise indépendante, afin de vérifier le respect des prescriptions légales et réglementaires. Le rapport de l’expert est tenu à la disposition de la Commission nationale de l’informatique et des libertés.
Les personnes chargées de la gestion et de la maintenance du système informatique doivent toujours s’assurer du respect des prescriptions légales et réglementaires.
Un dispositif de secours offrant les mêmes garanties que le dispositif principal est mis en place pour prendre le relais en cas de panne de système.
Article 4.4 : Mise en place d’une cellule d’assistance technique
Une cellule d’assistance technique chargée de veiller au bon fonctionnement et à la surveillance du système de vote électronique est mise en place.
Cette cellule est composée d’un membre du service informatique.
Cette cellule d’assistance est chargée de :
procéder, avant que le vote ne soit ouvert, à un test de système de vote électronique et de vérifier que l’urne électronique est vide, scellée et chiffrée par des clés délivrées à cet effet ;
procéder, avant que le vote ne soit ouvert, à un test spécifique de dépouillement, à l’issue duquel le système est scellé ;
contrôler, à l’issue des opérations de vote et avant les opérations de dépouillement, le scellement de ce système.
Article 4.5 : Déroulement du vote
La dimension des bulletins électroniques, les caractères et la police utilisés doivent être identiques pour toutes les listes.
Le choix de l’électeur doit clairement apparaître à l’écran.
L’électeur doit pouvoir modifier son choix avant validation.
La validation entraînant transmission du vote et émargement fait l’objet d’un accusé de réception que l’électeur doit pouvoir conserver et imprimer.
Aucun résultat partiel ne peut être communiqué pendant le déroulement du scrutin. Seuls le taux de participation et la liste d’émargement peuvent faire l’objet d’un suivi pendant le déroulement du scrutin.
Article 4.6 : Dépouillement
A la clôture des opérations de vote, la cellule d’assistance technique vérifie le scellement du système.
L’ensemble des données est alors figé, horodaté et scellé.
L’accès aux données du fichier « Contenu de l’urne électronique » ne peut se faire que par activation conjointe, par des clés de chiffrement détenues par le Président et les assesseurs du Bureau de vote.
Les données sont conservées sous scellés jusqu’à l’expiration du délai de recours (15 jours en matière d’élections professionnelles) ou, en cas d’action contentieuse, jusqu’à ce que la décision de justice acquière caractère définitif.
Elles peuvent ensuite être détruites.
Article 5 : Informations du personnel et de ses représentants
Conformément aux règles du RGPD, l’employeur élabore une fiche de traitement des données personnelles. Elle est tenue à la disposition de la CNIL.
Les représentants du personnel en sont tenus informés.
L’employeur remet à chaque salarié une notice d’information détaillée sur le déroulement des opérations électorales.
Il assure une formation auprès des représentants du personnel, des délégués syndicaux et des membres des bureaux de vote sur le système de vote électronique choisi.
Fait au POIRE SUR VIE
Le 16 avril 2019, en 4 exemplaires originaux
Les organisations syndicales
Monsieur , pour la CFDT
Monsieur , pour la CGT
Pour SERTA
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