Accord d'entreprise "ACCORD RELATIF A LA GPEC - GESTION PREVISIONNELLE DES EMPLOIS ET COMPETENCES" chez SCET - SCE CONSEIL EXPERTISES TERRITOIRES (Siège)
Cet accord signé entre la direction de SCET - SCE CONSEIL EXPERTISES TERRITOIRES et le syndicat CFE-CGC et CFDT et UNSA et CGT le 2018-09-12 est le résultat de la négociation sur la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, la mobilité professionnelle ou la mobilité géographique.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFE-CGC et CFDT et UNSA et CGT
Numero : T07518005255
Date de signature : 2018-09-12
Nature : Accord
Raison sociale : SERVICES CONSEIL EXPERTISES TERRITOIRES
Etablissement : 56200034902188 Siège
Mobilité : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur les thèmes suivants
Conditions du dispositif mobilité pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2018-09-12
ACCORD RELATIF A LA GPEC | ||||||||
Gestion Prévisionnelle des Emplois et Compétences Le 12 Septembre 2018, |
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ENTRE LES SOUSSIGNÉS :
La SCET, Société Anonyme au capital de 11 608 000 €, inscrite au RCS de Paris sous le numéro B 562 000 349, dont le siège social est 52, rue Jacques Hillairet, 75 612 Paris Cedex 12, représentée par Monsieur XXX, en qualité de Président Directeur Général,
ET
Le Groupement d'employeurs, Association loi 1901, dénommée SCET GE, dont le siège social est 52, rue Jacques Hillairet, 75 612 Paris Cedex 12, identifiée sous le N° SIRET 791 738 800 00022, représentée par Monsieur XXX, en qualité de Président,
D’UNE PART,
ET
Les Organisations Syndicales représentatives au sein de l’U.E.S. constituée entre la SCET et l’Association SCET GE, à la date de signature du présent accord :
L’organisation syndicale C.G.T., représentée par Madame XXX, déléguée syndicale,
L’organisation syndicale U.N.S.A., représentée par Madame XXX, déléguée syndicale,
L’organisation syndicale C.F.D.T., représentée par Monsieur XXX délégué syndical,
L’organisation syndicale C.F.E. – C.G.C., représentée par Monsieur XXX, délégué syndical,
D’AUTRE PART,
Il a été convenu ce qui suit :
Chapitres-Articles | SOMMAIRE | Pages | ||||||||||
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Glossaire Préambule |
Définition de la GPEC Objet de l’accord Résumé des enjeux, principes-clés, contenu d’un dispositif GPEC |
6 7 |
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CHAPITRE 1 Périmètre d’application et acteurs de la GPEC |
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Article 1.1 | Périmètre d’application | 9 | ||||||||||
Article 1.2 | Acteurs de la GPEC
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9 | ||||||||||
CHAPITRE 2 Les outils de la GPEC |
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Article 2.1 | Les outils collectifs : Attirer, intégrer, fidéliser les talents et promouvoir l’évolution des salariés tout au long de leur vie professionnelle | 10 | ||||||||||
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Les outils collectifs internes de la GPEC
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10 | ||||||||||
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Les outils collectifs externes de la GPEC
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Article 2.2 | Les outils individuels de la GPEC | 15 | ||||||||||
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Les outils individuels internes de la GPEC
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15 | ||||||||||
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Les outils individuels externes de la GPEC
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CHAPITRE 3 Evolution de carrière des représentants du personnel |
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Article 3.1 | Les bénéficiaires | 21 | ||||||||||
Article 3.2 | Mesures d’accompagnement de carrière lors de la prise du/de(s) mandat(s)
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Article 3.3 | Mesures d’accompagnement de carrière pendant l’exercice du/des mandat(s)
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Article 3.4 | Mesures d’accompagnement de carrière lors de la fin du/des mandat(s) et pour la reprise de l’activité professionnelle
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Dispositions générales (Suivi, mise en œuvre, durée, révision, dépôt et publicité) | 23 | |||||||||||
ANNEXES | ||||||||||||
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GLOSSAIRE | ||||||||||||
.CAP (« Conseil Accompagnement Parcours Professionnel ») : outil interne de gestion des carrières .Compétence professionnelle : Ensemble des savoirs (connaissances), savoir-faire (pratiques), savoir-être (comportements relationnels) et aptitudes mobilisés pour accomplir les missions attendues dans l’exercice d’une fonction. .CIF : Congé Individuel de Formation .CPF : Compte Personnel de Formation (corollaire au CPA) .CPA : Compte Personnel d’Activité .DRH : Direction des Ressources Humaines .EAE : Entretien Annuel d’Evaluation .Emploi : regroupement de postes qui présentent des proximités suffisantes en termes de contenu d’activités et de compétences .EP : Entretien Professionnel bisannuel .GPEC : Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences .Mobilité fonctionnelle : relève d’un changement de poste ou d’affectation en interne (aussi appelée « mobilité professionnelle ») .PMAD : Personnel Mis à Disposition .RNCP : Registre National des Certifications Professionnelles .SYNTEC : La Fédération Syntec regroupe des syndicats professionnels spécialisés dans les professions de l'ingénierie, du numérique, des études et du conseil, de la formation professionnelle et de l’événementiel dont les sociétés sont rattachées à la Convention collective nationale des bureaux d'études techniques, des cabinets d'ingénieurs-conseils et des sociétés de conseils plus communément appelée convention Syntec. . UES : Unité Economique et sociale (regroupant les entités SCET et SCET GE, hors entités de l’archipel) . Elle regroupe plusieurs entreprises juridiquement distinctes mais dotées d'une direction unique, d'une communauté de travailleurs et dont les activités sont similaires ou complémentaires. .VAE : Validation des Acquis de l’Expérience |
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PREAMBULE | ||||||||||||
Face à un environnement en perpétuelle mutation, un marché du conseil de plus en plus concurrentiel et fortement évolutif, un besoin constant d’innovation de nos expertises, la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC) est un véritable levier de performance et de développement pour l’UES SCET. Cette démarche prend en compte les transformations du marché et de l'environnement de l'entreprise et demeure éminemment stratégique aussi bien pour la croissance que la pérennité de l’entreprise. En premier lieu, il convient de définir la GPEC, puis, en second lieu, d’en préciser les étapes-clés. La GPEC, c’est quoi et en quoi cela consiste ? La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences est une méthode conçue pour anticiper les besoins en ressources humaines à court et moyen termes. Elle vise à adapter les emplois, les effectifs et les compétences aux exigences issues de la stratégie des entreprises et des modifications de leur environnement économique, social et juridique. Autrement dit, la GPEC est une démarche constante d’accompagnement du changement qui consiste à : -Concevoir et mettre en œuvre des plans d’action RH pleinement liés à la stratégie, -Visant à réduire les écarts quantitatifs et qualitatifs entre les ressources internes et les besoins en emplois de l’UES SCET, -A une échéance donnée, -Sur la base des objectifs stratégiques et opérationnels de l’UES SCET. Fondée sur les orientations stratégiques ainsi définies, la GPEC comporte une double dimension collective et individuelle : • Sur le plan collectif, il s’agit d’intégrer les ressources humaines comme un facteur stratégique à part entière du développement de l’entreprise, pour maitriser les évolutions prévisionnelles de l’emploi à moyen terme d’un point de vue quantitatif et qualitatif, ainsi que de créer un espace de dialogue collectif avec les représentants du personnel permettant de formaliser des réponses, des plans d’actions et les moyens associés. • Sur le plan individuel, il s’agit de réunir les conditions faisant de chaque salarié un acteur de son parcours professionnel dans le cadre de la politique de l’entreprise et de sécuriser son employabilité et son évolution de carrière. Pour les salariés, la GPEC est un outil permettant d’aborder leur parcours professionnel, de façon motivante, positive et maitrisée, dans l’objectif d’enrichir leurs compétences. La démarche de la GPEC est de prévenir et d’anticiper l'évolution des emplois et des compétences afin de préparer l'entreprise à relever des enjeux :
La GPEC a pour finalité de déterminer les actions à mettre en œuvre à court et à moyen terme, pour faire face aux évolutions d’effectifs, tout en répondant aux besoins de l’UES SCET. Elle se doit de développer une culture de la mobilité et de l’employabilité sous-jacente. Elle doit favoriser la construction des parcours professionnels pour les salariés et la mobilité inter entités et inter métiers, notamment par le biais de dispositifs de développement des compétences. La GPEC doit permettre d'ajuster les compétences des salariés aux métiers de l’entreprise. Pour ce faire, la DRH établit un référentiel des emplois et compétences qui rassemble de façon exhaustive les compétences requises dans l'entreprise en fonction de plusieurs critères, notamment :
Comment s’articule cette démarche GPEC ? En 3 étapes-clés : En conclusion, mettre en œuvre une démarche GPEC, c’est :
Par cet accord, la Direction et les représentants des organisations syndicales souhaitent conjointement impulser une nouvelle dynamique du dialogue social plaçant l’employabilité des collaborateurs au centre des discussions, constituant un des fondements de la performance durable de l’UES SCET. |
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CHAPITRE 1 Périmètre d’application et acteurs de la GPEC |
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Article 1.1 | Périmètre d’application Le présent accord s’applique aux collaborateurs salariés de l’UES SCET (de la société SCET et de l’association de Groupement d’employeurs SCET GE). |
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Article 1.2 | Acteurs de la GPEC
La Direction Générale définit les orientations stratégiques de l’UES SCET et pilote la mise en œuvre des missions et activités. A ce titre, elle énonce la politique générale en matière de ressources humaines de l’UES SCET. Elle est en lien avec la DRH en vue de la déployer et de la mettre en œuvre.
Le collaborateur salarié est le premier acteur de son évolution ou de sa transition professionnelle, notamment en termes de qualification et d’emploi. Ainsi, chaque collaborateur est un acteur proactif du suivi de son parcours professionnel, du maintien et du développement de ses compétences afin de sécuriser son employabilité tout au long de son parcours professionnel. Pour ce faire, chaque collaborateur salarié est censé prendre connaissance des outils et dispositifs de gestion des compétences et des parcours mis à sa disposition par la SCET et SCET GE et les étudier en lien avec son manager et/ou la Direction des Ressources Humaines (DRH). Il peut être accompagné par la DRH pour l’aider dans cette démarche. Il peut aussi prendre l’initiative d’être accompagné de manière autonome dans le cadre du CEP, du bilan de compétences, de la VAE, du CPF, du CIF…
Premier interlocuteur direct du collaborateur, le manager connaît les atouts de son équipe ainsi que les opportunités offertes par son environnement pour favoriser les évolutions internes. Il contribue à la vision prévisionnelle et anticipatrice des emplois et des compétences de son équipe. Il identifie les besoins en compétences de ses collaborateurs et veille à leur formation. Pour ce faire, il manage, notamment, avec l’aide de deux outils essentiels d’enjeux différenciés : l’entretien annuel d’évaluation et l’entretien professionnel mis en place par la DRH qui l’appuie dans sa mission. L’EP ayant une logique de professionnalisation, le manager joue le rôle de conseiller dans l’élaboration de l’éventuel projet professionnel exprimé par le salarié et le plan d’actions sous-jacent à mettre en œuvre. L’EAE, quant à lui, a une logique de performance. Son rôle est : - d’évaluer le travail, l’activité et les missions accomplies, - de fixer les objectifs de performance et de progression personnelle, - d’identifier les formations, - d’échanger sur la mobilité s’il y a lieu. En vue de l’accompagner dans ces missions, des formations en management sont organisées toute l’année par la DRH et spécifiquement en amont de la campagne de ces deux entretiens pour les accompagner dans cette démarche.
La Direction des Ressources Humaines, sous l’impulsion du Président Directeur Général de la SCET et de SCET GE, définit la politique des Ressources Humaines. Elle est garante de la mise en œuvre de la démarche continue de la GPEC et de ses dispositifs et accompagne les collaborateurs dans leur évolution professionnelle. Elle joue un rôle majeur auprès du Président-Directeur Général dans la détection et la gestion des potentiels et des talents. La Direction des Ressources Humaines construit et développe des plans d’actions en adéquation avec les ajustements nécessaires à l’adaptation de l’emploi et des compétences aux évolutions stratégiques suivant une approche aussi bien quantitative que qualitative. Elle établit le bilan social de la SCET incluant les données relatives à la GPEC qu’elle présente aux représentants du personnel. La Direction des Ressources Humaines communique au Comité d'entreprise ou C.S.E. (Comité Social et Economique remplaçant à terme le Comité d’Entreprise) les orientations stratégiques et la déclinaison des actions d'adaptation concernant la cartographie des métiers ainsi que le référentiel de compétences qu’elle a élaborés. Elle assure la bonne mise en œuvre des dispositifs d'accompagnement prévus dans le présent accord. Elle informe tous les collaborateurs des outils et dispositifs de GPEC, notamment par le biais du scet@nous et l’espace dédié PMAD. Elle joue un rôle de conseil majeur auprès des collaborateurs pour les aider à construire leur parcours professionnel et à bâtir leurs projets de développement des compétences. Elle aide le collaborateur à choisir l’outil le plus adapté à son projet. Elle intervient en amont des projets de mobilités pour contribuer à leur réussite et suit le processus de validation. Dans le cadre des projets de transformation initiés par la Direction Générale, elle participe avec les managers et les équipes opérationnelles à l’élaboration et la mise en œuvre des mesures de formation et d’accompagnement.
Les représentants du personnel participent à la co-construction de la démarche GPEC. Dans le cadre des instances représentatives du personnel, ils participent aux débats et donnent leur avis sur les orientations stratégiques de la Direction générale. Ils sont informés et consultés sur les impacts relatifs à l’emploi et les dispositifs d’accompagnements mis en place. |
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CHAPITRE 2 Les outils de la GPEC |
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Un plan de GPEC a pour objectif, d’une part, d’intégrer, maintenir et développer les compétences nécessaires aux métiers actuels et futurs (correspondants aux Orientations Stratégiques de la Direction), et, d’autre part, de promouvoir des dispositifs de développement des compétences permettant l’évolution des salariés tout au long de la vie professionnelle au travers de l’articulation des outils énoncés dans le présent chapitre. | ||||||||||||
Article 2.1 | Les outils collectifs : Attirer, intégrer et fidéliser les talents | |||||||||||
2.1.1 | Les outils collectifs internes de la GPEC
La politique de recrutement mise en place doit viser l’excellence et l’équité : elle doit conduire à recruter les meilleurs candidats en fonction de leur volonté et de leurs aptitudes à s’inscrire dans les enjeux de l’entreprise. La DRH garantit le traitement de chaque candidature – qu’elle soit externe ou de mobilité interne - dans le respect et la dignité. Pour ce faire, toute l’équipe du service Développement DRH en charge du recrutement est formée, certifiée et sensibilisée à la diversité et la non-discrimination. Elle est aussi accréditée afin de faire passer les tests de personnalité du progiciel « PerformanSe ». De plus, la Direction priorise le recours au Contrat à Durée Indéterminée à temps complet, les contrats précaires (CDD, temps partiel et intérims) restant l’exception à des fins de remplacement de salariés absents ou de réalisation de missions temporaires. Lors d’un besoin en recrutement, le manager du service remplit et motive le document d’autorisation budgétaire présent sur le scet@nous (partie DRH puis Recrutement) et le fait signer auprès du PDG. Une fois l’autorisation budgétaire signée, elle est transmise au service recrutement qui se charge de la suite du processus de recrutement en collaboration avec le manager du service : diffusion de l’annonce, sélection des candidats, préqualification téléphonique, entretien face à face, test de personnalité via le logiciel « PerformanSe », contrôles de références… Dans le cadre de ses recrutements, spécifiquement concernant la diffusion de l’annonce, la SCET s’engage à diffuser prioritairement par mail à l’ensemble des collaborateurs les postes dès leur ouverture (mailing adressé à « Agences Toutes » : LD_Agence_Toutes@scet.fr), dans le but qu’ils aient l’information en priorité et qu’ils puissent y candidater. En parallèle et comme convenu dans l’accord de Mobilité Caisse des Dépôts, la DRH diffuse également les postes sur le site de « Bourse à l’emploi Mobil’idées » auquel les collaborateurs de la SCET ont accès. Afin d’être informé des nouveaux recrutements au sein de la SCET, le collaborateur peut se créer des alertes sur le site Mobil’idées. Un intérêt particulier est porté aux candidatures internes qui, à compétences égales, sont privilégiées vis-à-vis des candidatures externes.
La SCET a mis en place un parcours d’intégration, au siège social et au sein des agences, afin d’aider les collaborateurs à comprendre l’entreprise et sa culture dès son arrivée, cela dans le but de favoriser sa prise de poste. Ce parcours d’intégration est composé de plusieurs outils :
Elaborée par la DRH SCET, la cartographie est une description et une nomenclature de l’ensemble des métiers présents à ce jour au sein de la SCET. Elle permet à chaque collaborateur d’avoir une vue d’ensemble sur les métiers existants ainsi que les compétences opérationnelles associées, les savoir-être et savoir-faire particuliers à chaque métier. Il permet également de renseigner le collaborateur sur un métier qui l’intéresserait pour une évolution professionnelle en proposant des « aires de mobilité ». Cette cartographie, réalisée par la DRH, est amenée à évoluer au fur et à mesure des évolutions des métiers de la structure. Elle sera transmise pour avis aux Délégués syndicaux à l’occasion de la réunion annuelle.
Le plan de formation s’attache à donner les mêmes chances d’accès à la formation à tous les salariés, quels que soient leur genre, leur âge, la nature de leur activité ou de leur niveau de responsabilité, en tenant compte, d’une part, des nécessités propres à leur développement, et, d’autre part, des priorités définies dans le cadre du Plan de formation.
Dans une optique d’adaptation constante à la stratégie et à son environnement, le plan de formation n’est pas figé, il recense les actions prioritaires et peut évoluer dans le courant de l’année en fonction des ajustements et besoins en compétences.
La DRH a mis en place depuis 2016 un entretien professionnel bisannuel distinct de l’entretien annuel d’évaluation, en conformité avec la loi du 5 mars 2014, via un outil progiciel digital comprenant un ‘workflow’ et permettant la signature électronique. L'entretien professionnel (EP) est un rendez-vous obligatoire tous les 2 ans destiné à envisager les perspectives d'évolution professionnelle du salarié, notamment en termes de qualification et d’emploi, et les formations qui peuvent y contribuer. Il constitue un moment d’échange avec le collaborateur sur son parcours et peut conduire à la mise en place d’actions concrètes en matière de formation ou de professionnalisation. Le recueil de ces données permet aussi à l’entreprise d’outiller la présente démarche de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC), et de faciliter la construction du plan de formation. L’EP est bisannuel et se déroule également au retour d’évènement tel que :
Un entretien professionnel (EP) « bilan d’état des lieux des 6 ans » est aussi créé tous les 6 ans qui récapitule le parcours professionnel du salarié (en lieu et place de l’entretien professionnel bisannuel). Cet état des lieux permet de rédiger un document spécifique écrit qui validera cumulativement :
- 1 formation ; - 1 certification partielle ou totale ; - 1 progression salariale ou professionnelle.
L’entretien RH a pour objectif de faire le point sur leur carrière et de répondre à leurs attentes et interrogations pour un sujet qui ne relève pas d’un acte de management. Après la clôture de la campagne des EAE, la DRH se rapproche des collaborateurs qui en ont formulé la demande dans leurs entretiens annuels d’évaluation (via le cochage de la case « entretien avec la Direction des Ressources Humaines »).
La communication du dispositif GPEC et de ses outils est primordiale pour l’appropriation des mesures contenues dans cet accord. Pour cela, un plan de communication sera déployé spécifiquement sur le dispositif GPEC, via les outils existants suivants d’ores et déjà utilisés :
Lors de la création de la cartographie des métiers de la SCET, la DRH a identifié des aires dites de mobilité. Ces aires de mobilité sont des outils de projections d’évolution professionnelle. Elles représentent des pistes identifiées vers différents métiers ou familles professionnelles. Ces aires sont à analyser en fonction du profil de chaque collaborateur. Cet outil représente différents niveaux d’évolution possible.
Cette phase d’accompagnement des acteurs est réalisée en amont et en aval par la Direction des Ressources Humaines en vue de maximiser la réussite de l’apprentissage du métier et/ou l’adaptation par le salarié à son nouvel environnement. Il est prévu un entretien tripartite en amont de la mobilité mené par un membre de la DRH avec le manager et le collaborateur concerné en évoquant les éventuelles mesures à mettre en place (notamment en terme de formation et/ou de tutorat), puis un entretien de suivi en aval 6 mois après l’intégration du collaborateur. |
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2.1.2 | Les outils collectifs externes de la GPEC
Un Comité mobilité CDC est organisé toutes les 6 semaines entre les Responsables recrutement et carrière des différentes entités du Groupe Caisse des Dépôts. Ces réunions fréquentes ont pour objectif d’échanger sur les besoins en recrutement de chacune des entités du Groupe CDC ainsi que sur les collaborateurs ayant déclaré un souhait de mobilité auprès de leur DRH. Ces réunions permettent aux Responsables RH de décrire plus en détails leurs besoins en recrutement et le profil qu’ils recherchent mais également le parcours des collaborateurs en mobilité et ainsi faciliter leur mobilité.
Développer la mobilité au sein du Groupe CDC constitue un objectif clé en offrant de nouvelles possibilités de développement personnel aux collaborateurs pour accroître le dynamisme, la transversalité et la performance des entités. La SCET et SCET GE ayant consenti un accord de mobilité avec les sociétés du groupe Caisse des Dépôts, ses collaborateurs ont ainsi la possibilité d’évoluer au sein du groupe et de bénéficier de dispositions particulières : reprise de l’ancienneté, absence de période d’essai, reprise des congés payés,… Le site Mobil’idées donne accès aux postes disponibles de l’ensemble des sociétés du Groupe CDC, il permet la création d’un espace personnel sur lequel le collaborateur peut enregistrer son CV et sa lettre de motivation mais aussi la création des alertes lui permettant d’être prévenu par mail d’un poste correspondant aux critères qu’il aura préalablement rempli. Lien d’accès au site : https://mobilidees.groupe.caissedesdepots.fr/accueil.aspx Le service Développement RH de la DRH peut accompagner le collaborateur dans cette démarche, notamment s’il souhaite postuler à une offre qui l’intéresse.
L’OPIIEC est l’observatoire des métiers de l’événement, de l’ingénierie (dont fait partie la SCET et SCET GE), du numérique, des études et du conseil. Cette instance paritaire issue du FAFIEC est composée de fédérations patronales (SYNTEC et CINOV) et d’organisations de salariés (F3C-CFDT, FIECI-CFE-CGC, SICSTI-CFTC, CGT, FEC-FO). L'OPIIEC a pour principales missions de :
Les bases de données dont l'OPIIEC dispose et les études conduites sous son égide sont autant d'outils qui permettent à la CPNEFP (Commission Paritaire Nationale pour l'Emploi et de la Formation Professionnelle) de définir la politique de formation de la Branche. L'OPIIEC publie un référentiel des métiers de la Branche consultable en ligne : http://www.fafiec.fr/l-observatoire-opiiec/observatoire-dynamique-des-metiers-de-la-branche.html NB : l’UES SCET fait partie de la branche ‘Ingénierie’. |
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Article 2.2 | Les outils individuels de la GPEC | |||||||||||
2.2.1 | Les outils individuels internes de la GPEC
La SCET a mis en place un outil de gestion de carrière appelé le CAP (Conseil Accompagnement Projet professionnel). C’est un « mini bilan de compétences » réalisé en interne par un membre de l’équipe RH sur le temps de travail. Le CAP est accessible à l’ensemble des collaborateurs SCET en CDI avec une ancienneté de 2 ans. Cet outil permet au collaborateur d’engager une réflexion professionnelle personnelle avec l’aide d’une personne de la DRH qu’il aura préalablement personnellement choisie. Les échanges réalisés pendant le CAP sont confidentiels et restent uniquement entre le collaborateur et le membre de l’équipe RH désigné. Les objectifs du CAP sont multiples, il peut s’agir pour le collaborateur de :
La DRH accompagne le collaborateur de façon personnalisée à se poser les questions qui lui permettront de faire ses choix et de prendre des décisions réalistes et motivantes. Si le collaborateur a identifié des postes susceptibles de l’intéresser dans le groupe, le membre de la DRH peut aussi aider le collaborateur dans la rédaction et la réactualisation de son CV et de sa lettre de motivation, et peut le conseiller pour la préparation à l’entretien de recrutement. Cet outil est différent du bilan de compétences (celui-ci devant être réalisé obligatoirement par un organisme extérieur), le CAP permet d’identifier un projet professionnel et un plan d’actions, incluant notamment l’analyse des compétences professionnelles et personnelles, des aptitudes et des motivations. Il a un périmètre défini qui sont :
L'entretien professionnel (EP) est un rendez-vous obligatoire tous les 2 ans destiné à envisager les perspectives d'évolution professionnelle du salarié, notamment en termes de qualification et d’emploi, et les formations qui peuvent y contribuer. Il constitue un moment d’échange avec le collaborateur sur son parcours et peut conduire à la mise en place d’actions concrètes en matière de formation ou de professionnalisation. Le recueil de ces données permet aussi à l’entreprise d’outiller la présente démarche de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC), et de faciliter la construction du plan de formation.
L’entretien RH, à la demande du salarié, a pour objectif de faire le point sur leur carrière et de répondre à leurs attentes et interrogations pour un sujet qui ne relève pas d’un acte de management. Il est précédé d’un pré entretien téléphonique afin de déterminer les différents sujets à aborder. Il est mené par un membre du service Développement RH et des Carrières.
Véritable « portefeuille de compétences» élaboré par la DRH, il permet à tout collaborateur de recenser l’ensemble des formations suivies, des diplômes, savoirs et savoir-faire acquis tout au long de sa carrière au sein de l’UES SCET. Il peut être élaboré à la demande expresse de tout collaborateur une fois par an.
Le tutorat est un élément-clé de la qualité d’intégration métier de nouveaux collaborateurs et de la transmission des compétences et savoirs, créateurs de valeur pour l’entreprise. Le tuteur exerce sa mission en complément de ses fonctions habituelles. Une formation spécifique à l’exercice de la fonction de tuteur est organisée en amont. La DRH de la SCET pourra accompagner le manager du tuteur pour s’assurer préalablement que son collaborateur futur tuteur disposera des moyens et du temps nécessaires à l’accomplissement de sa mission.
Exercer la fonction de tuteur dans le cadre de la professionnalisation d’un collègue est une mission valorisante qui permet au collaborateur tuteur de transmettre son savoir-faire, de varier ses activités, de développer ses compétences relationnelles et, à la clé, de contribuer à la qualité des actions mises en place et à la réussite du salarié accompagné.
Tout collaborateur volontaire ou via une lettre de missions et justifiant d’une expérience professionnelle avéré de deux ans minimum dans une qualification en rapport avec l’objectif de professionnalisation visé. Pour se faire, tout collaborateur pourra faire savoir aux membres de la DRH ainsi qu’à son manager sa motivation à exercer une telle mission.
Le tuteur exerce les missions principales : aider, informer, former et guider les bénéficiaires jusqu’à l’évaluation par son manager de l’acquisition des compétences requises pour que le tutoré puisse assurer lui-même avec autonomie les missions confiées.
Dans le cadre du groupement d’employeurs, le Directeur interrégional est l’interlocuteur privilégié des PMAD (principalement des Directeurs d’EPL) sur son territoire, du fait de la particularité de la mission en tant que Personnel Mis à Disposition (PMAD). Le Directeur interrégional joue le rôle essentiel de correspondant « manager » des PMAD, en lien avec la Direction des Ressources Humaines. Chaque année, le Directeur interrégional organise un entretien individuel de bilan annuel et de projection sur l’année à venir dans le cadre de sa mission avec le PMAD. Il anticipe le renouvellement des conventions de mise à disposition en vue de prévenir les éventuelles mobilités qui peuvent parfois être subies en cas de résiliation anticipée et communique pour ce faire avec la Direction des Ressources Humaines. Le Directeur interrégional, la Direction des Ressources Humaines et le collaborateur salarié s’engagent mutuellement à anticiper la période transitoire entre deux missions de mise à disposition. En cas de non renouvellement ou de résiliation de la convention de mise à disposition, le collaborateur sera accompagné dans sa démarche par la DRH dès connaissance de cette nécessaire mobilité. Le salarié reçoit une notification par courrier, lui précisant les incidences de cette fin de mission. Par ailleurs, la DRH lui proposera à cette occasion de bénéficier d’un CAP ou d’un accompagnement personnalisé. Il pourra être accompagné par la Direction des Ressources Humaines pour permettre un repositionnement effectif en lien avec son expertise et ses compétences, soit dans une autre structure d’accueil membre de SCET GE ou dans un des services de la SCET, notamment en bénéficiant de formation(s).
La SCET dispose d’un programme de formation des futurs dirigeants d’entreprises publiques locales (EPL). Dispensée tous les 18 mois auprès de candidats sélectionnés, cette formation certifiée par l’ENPC (Ecole Nationale des Ponts et Chaussées) se déroule sur 16 jours. Tous les 18 mois un appel à candidatures est lancé au sein des managers de la SCET et des Directeurs du réseau des EPL afin d’identifier dans leur équipe des personnes pouvant et désirant évoluer vers un poste de direction en société d’économie mixte. La sélection de ces participants est réalisée par la DRH de la SCET sur dossier et entretien. L’objectif de cette formation est d’accompagner le collaborateur dans son changement futur de niveau de responsabilité (vers un niveau de direction, avec des responsabilités accrues) afin d’accélérer l’efficience de sa prise de poste mais également de valoriser par ce « cursus de référence » sa carrière. |
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Les outils individuels externes de la GPEC
Il permet d’analyser les compétences professionnelles et personnelles, les aptitudes et les motivations de l’intéressé afin de définir ou valider un projet professionnel et, le cas échéant, un projet de formation. La DRH de la SCET peut guider et conseiller le collaborateur en amont de son projet pour l’aider dans ses démarches administratives tout en respectant le caractère discrétionnaire et confidentiel du choix du centre de bilan par le collaborateur. La Direction de la SCET s’engage à ce que les entretiens liés au présent bilan s’organisent pendant le temps de travail, le collaborateur présentant en amont à son responsable hiérarchique et à la DRH le calendrier prévisionnel choisi. Un entretien avec la DRH pourra être proposé au collaborateur à l’issue du bilan, seulement si le collaborateur le souhaite, en vue d’échanger sur les conclusions du bilan et d’entrevoir ensemble les pistes d’évolution liées à ce projet.
Toute personne ayant une expérience professionnelle d’au moins 1 an, en rapport avec le contenu de la certification visée, peut faire reconnaître son expérience afin d’obtenir un diplôme, un titre ou un certificat professionnel figurant sur une liste enregistrée dans le Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP). C’est une quatrième voie d’acquisition d’une certification au même titre que la formation initiale, l’apprentissage et la formation professionnelle. Un diplôme obtenu par la VAE a donc la même valeur que celui qui aurait été obtenu selon les autres modalités d’acquisition. Le collaborateur intéressé par cette démarche prend contact en amont avec la DRH en vue d’un premier entretien avec le responsable de la formation interne. L’objectif de cet entretien est d’aider le collaborateur dans cette démarche et d’en expliciter le contenu suivant 4 grandes étapes, comme suit : • L’information, conseil et orientation : pour vérifier si le candidat peut prétendre à la VAE et faire une première sélection de diplômes, • L’étape de recevabilité : premier examen effectué par l’organisme délivrant le diplôme, permettant de donner un premier avis sur les chances de réussite du candidat, • L’accompagnement : pour une aide au candidat, à la présentation du dossier de présentation de l’expérience, • La validation devant le jury : examen par le jury du dossier présenté par le candidat, complété éventuellement par un entretien (à la demande du jury ou du candidat).
La SCET s’engage à permettre au collaborateur d’organiser sur le temps de travail les entretiens d’accompagnement avec le cabinet privé et/ou avec le certificateur et entraînements devant le jury blanc ainsi que le passage devant le jury final, le coût du dispositif étant pris en charge financièrement par l’OPCA ou dans le cadre du CPF. Le collaborateur s’engage à tenir informés son responsable hiérarchique et la Direction des Ressources Humaines de son avancée, tout au long de la démarche. Si un organisme collecteur de la formation professionnelle continue ne le prenait pas en charge financièrement, la SCET étudiera la prise en charge des frais de déplacement. La SCET s’engage au minimum à prendre en charge les frais de déplacement engendrés par le passage et la soutenance devant le jury final. Si des formations complémentaires sont conseillées en vue de la réussite de l’obtention du diplôme visé, le candidat à la VAE formule sa demande auprès de la Direction des Ressources Humaines qui émettra un avis motivé.
Partout en France, il est possible aux salariés de recourir au dispositif de service public de Conseil en Evolution Professionnel qui est un dispositif d’accompagnement gratuit, confidentiel et personnalisé proposé à toute personne souhaitant faire le point sur sa situation et ses projets professionnels. Il vise à accroître ses aptitudes, ses compétences et ses qualifications, en facilitant son accès à la formation.
Le Congé Individuel de Formation permet au collaborateur de suivre une formation longue pour se qualifier, évoluer ou se reconvertir, ou bien préparer et passer un examen. A l’initiative du salarié et sous condition d’ancienneté, il s’effectue indépendamment des actions prévues par le plan de formation de l’entreprise. La DRH de la SCET est à la disposition des collaborateurs pour les accompagner à toutes les étapes de leurs démarches personnelles.
Cf. Article 2.1.2 (2) du présent accord.
La réalisation de certaines actions de formation de développement des compétences résulte d’une volonté commune du salarié et de l’entreprise (que l’initiative soit celle du salarié ou de l’entreprise) de faire progresser son niveau de compétences et font ainsi l’objet d’un co-investissement. Pour ce faire et dans le cadre de cet objectif gagnant-gagnant, il sera possible au salarié de mobiliser son CPF (remplace le DIF) pour en permettre le co-financement avec l’employeur. Il s’agit d’un compte d’heures de formation mobilisées par le collaborateur pris sur le temps de travail avec l’accord de l’entreprise, hors temps de travail ou avec une mixité hors temps de travail et pendant le temps de travail dans le cas d’un cycle long notamment. Ce compteur appartient au collaborateur tout au long de sa vie professionnelle. |
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CHAPITRE 3 Evolution de carrière des représentants du personnel |
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Les dispositions suivantes s’inscrivent dans le prolongement de l’article L2141-5 du Code du travail et ont pour objectif de répondre aux évolutions réglementaires concernant la représentation des salariés. Il convient de rappeler l’importance du respect en toute circonstance du principe de non-discrimination dans l’exercice des activités de représentation du personnel et la nécessité de faciliter l’articulation entre l’exercice du mandat et l’activité professionnelle. En effet, l’exercice de responsabilités en tant que représentant du personnel –quel que soit son niveau de responsabilité professionnelle ou hiérarchique – constitue une expérience qui contribue au développement professionnel et personnel du salarié, et qui s’intègre pleinement dans son parcours professionnel. Sa mission peut aussi lui permettre de s’enrichir en termes de connaissances et de compétences personnelles nouvelles. Le maintien partiel d’une activité professionnelle ou l’alternance entre une activité permanente de représentant du personnel et le retour à une activité professionnelle contribue à la richesse du dialogue social. Il est possible que l’expérience de leurs activités exercées dans le cadre de leur (s) mandat(s) d’instance représentative du personnel puisse être valorisée par l’acquisition d’un éventuel diplôme, certification ou titre professionnel (cf. en annexe). A titre d’exemple, en tant que trésorier, secrétaire, membre d'une commission, ou à l'occasion de toute autre mission d'élu, ils ont vraisemblablement acquis de nouveaux savoirs, développé des compétences, découvert des talents qu’ils ne connaissaient pas, ainsi révéler des aptitudes dans le domaine comptable (pour les trésoriers et les élus amenés à examiner les bilans financiers de l'entreprise), des prédispositions pour les négociations commerciales (détectées, par exemple, lors des relations avec les prestataires, fournisseurs du CE ou CSE… : expert-comptable, organismes bancaires, voyagistes, centrales d'achats…), des connaissances informatiques, des capacités à piloter un projet, à animer des réunions, à encadrer une équipe… La DRH est l’interlocuteur privilégié des représentants du personnel. |
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Article 3.1 | Les bénéficiaires | |||||||||||
Le terme « représentant du personnel » désigne toute personne titulaire d’un ou plusieurs mandats de représentation du personnel ou d’une organisation syndicale s’exerçant au sein de l’UES SCET. Concernant le temps consacré à l’exercice de mandat(s), il est rappelé que le représentant du personnel est affecté à un poste de travail correspondant à sa qualification, dans les mêmes conditions que les autres salariés tout en tenant compte de ses crédits d’heures de délégation. Ainsi, la coexistence de l’exercice dudit mandat avec une activité professionnelle permet un maintien du lien de proximité avec les réalités de l’entreprise et les attentes des salariés, et facilite le retour à l’activité professionnelle lors de la fin de mandat. Dans cette optique, les parties signataires ont retenu que les mesures spécifiques ci-dessous s’appliquent aux représentants du personnel consacrant au moins 30% de leur temps de travail en heures de délégation (appelé ici mandat semi-permanent (de 30 à 60%) et permanent (supérieur à 60%). |
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Article 3.2 | Mesures d’accompagnement de carrière lors de la prise de mandat(s) | |||||||||||
La qualité de l’information et de la communication entre les différents acteurs concernés au sein de l’entreprise est déterminante pour faciliter l’articulation entre l’exercice de l’emploi et du/des mandat(s).
Un entretien individuel de prise de mandat est mis en place et mené par la DRH à l’issue des élections professionnelles. Il aborde notamment les thématiques suivantes : information ou rappel du cadre de l’exercice de son mandat au regard de son poste actuel, rappel des dispositions du présent accord le concernant, des dispositifs d’entretiens RH dont il bénéficiera, formations éventuelles, etc..
Les représentants du personnel bénéficient, au même titre que l’ensemble des salariés, d’une offre de formation adaptée à leur évolution. Une/des formation(s) fondamentale(s) à l’exercice de leur mandat sera/seront aussi organisée(s) par la DRH si les représentants du personnel n’en ont pas suivi avant leur désignation et/ou élection. Ces formations constituent une priorité en vue de favoriser un dialogue social de qualité. Il revient aux organisations syndicales de préparer leurs représentants à l’exercice de leur mandat syndical. |
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Article 3.3 | Mesures d’accompagnement de carrière pendant l’exercice du/des mandat(s) | |||||||||||
Le représentant du personnel, dans l’exercice de son mandat, doit pouvoir poursuivre le développement de ses connaissances et compétences « métiers » afin de préserver son employabilité et favoriser l’articulation entre son activité professionnelle et son activité de représentation du personnel.
Le représentant du personnel bénéficie au même titre que l’ensemble des salariés de l’ensemble des dispositifs d’entretiens précités au chapitre 2 du présent accord. En amont de l’entretien professionnel bisannuel mené par la DRH à l’attention des représentants du personnel exerçant un mandat « permanent », un entretien spécifique et confidentiel pourra être réalisé à sa demande par un membre du service Développement RH de la DRH permettant de faire le point sur les connaissances et compétences mobilisées lors de l’exercice de son/ses mandat(s). Il a pour objet d’identifier et d’apprécier lesdites compétences et d’intégrer cette analyse dans le cadre de sa gestion de carrière et de son parcours professionnel, pouvant éventuellement déboucher sur un CAP, un bilan de compétences ou une VAE.
Outre les formations obligatoires prévues, l’élu aura la possibilité de bénéficier d’une formation « courte » par an de développement personnel mentionnée au Plan de formation de l’année en cours. Pour se faire, il formulera sa demande motivée directement auprès de la DRH via la procédure habituelle de demande de formation qui émettra son avis sur le bien-fondé de cette demande. |
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Article 3.4 | Mesures d’accompagnement de carrière lors de la fin de mandat et pour la reprise de l’activité professionnelle | |||||||||||
Le présent accord prévoit la création d’un entretien de fin de mandat avec un membre de la DRH (en complément de l’entretien professionnel retour d’évènement obligatoire) pour celles et ceux qui auraient exercés un mandat permanent ou semi-permanent. Il permet de préparer au mieux le représentant du personnel à son retour à l’activité professionnelle ou sur un temps de travail plus conséquent. Cet entretien sera conduit par un membre du service Développement RH de la DRH ayant pour objectifs :
Cet entretien reste facultatif et pourra éventuellement se confondre avec l’entretien professionnel retour d’évènement, au choix du collaborateur.
Le RP sortant pourra bénéficier d’un bilan de compétences ou d’un « CAP » pour l’aider à finaliser son projet professionnel, et faire le point sur ses aptitudes et motivations.
L’exercice d’une responsabilité de représentation du personnel sur une durée significative constitue une expérience importante. A cette fin, et en vue de valoriser cette expérience, le représentant peut initier une démarche de VAE. Pour ce faire, il pourra l’évoquer lors de l’entretien de fin de mandat, lors de son entretien professionnel bisannuel ou de retour d’évènement ou se rapprocher directement du responsable de la formation interne au sein de la DRH. La DRH s’engage à faciliter et accompagner cette démarche et prendra en charge, aux côtés du salarié, le montage administratif du dossier.
Des dispositions spécifiques peuvent être mises en place par la DRH pour faciliter la reprise d’activité, notamment : immersion dans un service, tutorat par un autre salarié, mise en place d’un parcours de formation… Afin de s’assurer de l’adéquation des mesures d’accompagnement mises en place et des conditions d’intégration du représentant du personnel dans son activité professionnelle, un entretien de suivi sera effectué par la DRH, à la demande de l’ex-représentant du personnel, six mois après sa reprise de poste. Un point sera effectué à cette occasion avec le manager et, s’il y a lieu, des actions complémentaires pourront être mises en place notamment en matière de formation. |
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DISPOSITIONS GENERALES (DUREE, DEPOT ET PUBLICITE, SUIVI, REVISION OU DENONCIATION) |
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Le présent accord est conclu pour une durée de 3 ans et prendra effet à compter de sa date de signature. Il est déposé par la Direction, conformément aux dispositions de l'article L 2231-6 du code du travail, en deux exemplaires, dont un sous forme électronique, auprès de la DIRECCTE, et en un exemplaire auprès du secrétariat greffe du Conseil de Prud’hommes de Paris. Par ailleurs, il sera diffusé à l’attention du personnel sur l’intranet de la SCET – SCET GE avec un avis d’information. Les organisations syndicales et la direction de la SCET examinent lors d'une réunion annuelle à date anniversaire de la signature du présent accord les conditions d'application de l'accord, appelé « comité métiers » consacré à l’information sur les plans d’actions mis en œuvre, prévus et envisagés et de mettre à jour la cartographie des métiers en annexe jointe. Le présent accord pourra être révisé à tout moment par avenant à la demande d'une des parties signataires. Il pourra être convenu d'ouvrir une négociation de révision dans les conditions prévues par les dispositions légales en vigueur. De même dans l'hypothèse où des dispositions légales ou conventionnelles nouvelles entreraient en vigueur et concerneraient les domaines couverts par cet accord, les parties conviennent de se rencontrer pour adapter le présent accord si nécessaire. Par ailleurs, il pourra être dénoncé, en totalité ou partiellement, par l'une ou l'autre des parties signataires en respectant un délai de préavis de 3 mois. La partie qui dénonce l'accord doit notifier cette décision par lettre recommandée avec accusé de réception à l'autre partie. Fait à Paris, le 12 septembre 2018, en 6 exemplaires originaux,
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ANNEXES | ||||||||||||
Liste des diplômes et certificats de compétences professionnelles résultant de fonctions syndicales ou de représentant du personnel via le processus de VAE |
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L’article L6112-4 du Code du travail, issu de la loi n° 2015-994 du 17 août 2015, a prévu la création d’une certification relative aux compétences acquises dans l’exercice d’un mandat de représentant du personnel ou d’un mandat syndical, enregistrée à l’inventaire pour une période de six ans. Un arrêté du 18 juin 2018 précise les conditions de délivrance de cette certification.
La certification est constituée de six domaines de compétences transférables dénommés certificats de compétences professionnelles (CCP) :
Chaque certificat de compétences professionnelles s’appuie sur un référentiel de compétences transférables, qui précise les connaissances et les compétences requises, et sur un référentiel de certification des compétences transférables, qui fixe les modalités d’évaluation des compétences du candidat.
Pour pouvoir se présenter aux sessions d’examen en vue de l’obtention d’un ou plusieurs CCP, les candidats doivent avoir exercé un mandat de représentant du personnel ou un mandat syndical, quelle qu’en soit sa durée, au cours des cinq années précédant la session d’examen. Les candidats adressent au centre chargé de l’organisation de la session une demande d’inscription accompagnée de justificatifs suivants attestant l’exercice d’un mandat syndical. Après examen des justificatifs, le centre notifie la conformité de la demande aux candidats. Celle-ci les autorise à se présenter à une session d’examen pendant deux ans.
L’organisation des sessions d’examen est assurée par des centres de l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa) agréés par le préfet de région du lieu de déroulement de ces sessions. Le règlement général des sessions d’examen est annexé à l’arrêté.
Le jury prend sa décision sur la base notamment d’une production écrite dans laquelle le candidat présente des situations représentatives de son expérience qui lui ont permis de mettre en œuvre les compétences du ou des certificats de compétences professionnelles visés ; d’une présentation orale au cours de laquelle le candidat présente sa production au jury ; d’un questionnement s’appuyant sur un guide d’entretien.
La certification est délivrée par la DIRECCTE en cas de validation de l’ensemble des certificats de compétences professionnelles. Un livret de certification est remis au candidat. Les CCP acquis permettent d’obtenir, par équivalence, des blocs de compétences constitutifs d’autres certifications professionnelles. D’ailleurs, un autre arrêté de la même date fixe les équivalences entre ces certificats et certains titres professionnels du ministère de l’emploi : |
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