Accord d'entreprise "Accord du 20 décembre 2017 relatif au préfinancement de Chèques Emploi-Service Universels(CESU) par la Société RIO TINTO FRANCE SAS dans le cadre de la loi du 26 juillet 2005" chez RIO TINTO FRANCE S.A.S
Cet accord signé entre la direction de RIO TINTO FRANCE S.A.S et le syndicat CFE-CGC le 2017-12-20 est le résultat de la négociation sur divers points.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFE-CGC
Numero : A09218030024
Date de signature : 2017-12-20
Nature : Accord
Raison sociale : RIO TINTO FRANCE S.A.S
Etablissement : 56209516600103
Autres points : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur le thème Autres dispositions
Protocole d’accord concernant la politique salariale 2018 et divers aménagements à l’accord d’entreprise du 7.12.1984 (2017-12-20)
Avenant à l'accord de Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (2020-05-18)
RÉUNIONS PARITAIRES Du 7 janvier 2020 et du 20 janvier 2020 Protocole d’accord concernant la politique salariale 2020 et divers aménagements à l’accord d’entreprise du 7.12.1984 (2020-01-20)
Accord du 20 janvier 2020 relatif au préfinancement de Chèques Emploi-Service Universels (CESU)par la Société Rio Tinto France S.A.S. dans le cadre de la loi du 26 juillet 2005 (2020-01-20)
Accord relatif à la mise en place d'un Comité Social & Economique au sein de Rio Tinto France (2019-11-04)
Préfinancement de Chèques Emploi-Service Universels 2019 (2019-01-10)
Réunions Paritaires Du 10 janvier 2019 - Protocole d'accord concernant la politique salariale 2019 et divers aménagements à l'accord d'entreprise du 7.12.1984 (2019-01-10)
Protocole Accord concernant la politique salariale et divers aménagements à l'accord d'entreprise du (2021-01-29)
Accord relatif au prefinancement de chèques emploi services universels par la société Rio Tinto France (2021-01-29)
Accord du 7 Février 2022 relatif au préfinancement de Chèques Emploi-Service Universels (CESU) par la Société Rio Tinto France S.A.S. dans le cadre de la loi du 26 juillet 2005 (2022-02-07)
Conditions du dispositif autres points pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2017-12-20
Accord du 20 décembre 2017
relatif au préfinancement de Chèques Emploi-Service Universels (CESU) par la Société X
dans le cadre de la loi du 26 juillet 2005
Entre :
M. , Directeur, représentant la société X
d’une part,
Mme , Déléguée syndicale, représentant l’organisation syndicale W,
d’autre part,
Article 1 – Objet de l’accord
Le présent accord est signé au sein de la société X dans le cadre de la loi n° 2005-841 du 26 juillet 2005 relative au développement des services à la personne et portant diverses mesures en faveur de la cohésion sociale. Cette loi a fait l’objet de plusieurs décrets d’application successifs : n° 2005-1360 du 3 novembre 2005, n° 2005-1401 du 14 novembre 2005, n° 2005-1698 du 29 décembre 2005. Elle a également fait l’objet d’une lettre circulaire de l’ACOSS, le 14 mars 2006.
Cet accord a pour but de permettre au personnel de l’Entreprise de bénéficier des avantages procurés par ce dispositif de développement des services à la personne, qui permet l’accès à 20 métiers de services de façon rapide, sûre et moins chère et, par ce moyen, apporter une aide aux difficultés quotidiennes qu’il rencontre, en vue de mieux concilier vie professionnelle et vie personnelle.
Article 2 – Champ d’application
Cet accord s’applique aux salariés de la société X travaillant en France, à condition qu’ils aient au moins une année d’ancienneté dans le Groupe.
Article 3 – Durée de l’accord et dénonciation
Le présent accord est conclu pour une durée d’un an à compter de la date de sa signature.
Il prendra fin de plein droit à l’issue de cette période, mais il est convenu qu’un point sera fait, avant la fin de cette période, entre les signataires de l’Accord.
Il pourra être modifié par le moyen d’un avenant et il pourra être reconduit par le moyen d’un nouvel accord.
Article 4 - Services auxquels le financement par l’Entreprise du chèque emploi service universel (Cesu) donne accès
L’entreprise accepte que son financement porte sur l’ensemble des services à la personne autorisés par la Loi :
Activités effectuées exclusivement à domicile :
entretien de la maison et travaux ménagers,
petits travaux de jardinage,
prestations de petit bricolage dites « homme toutes mains »,
garde d’enfant à domicile,
soutien scolaire et cours à domicile,
assistance aux personnes âgées ou autres personnes qui ont besoin d’une aide personnelle à leur domicile, à l’exception d’actes de soins relevant d’actes médicaux,
assistance aux personnes handicapées y compris les activités d’interprète en langue des signes, de technicien de l’écrit et de codeur en langage parlé complété,
garde malade à l’exclusion des soins,
assistance informatique et Internet à domicile,
soins et promenades d’animaux domestiques, pour les personnes dépendantes,
soins d’esthétique à domicile pour les personnes dépendantes,
gardiennage et surveillance temporaire, à domicile, de la résidence principale et secondaire,
assistance administrative à domicile.
Activités partiellement réalisées en dehors du domicile, à la condition que la prestation fasse partie d’une offre de services incluant un ensemble d’activités effectuées à domicile :
préparation des repas à domicile, y compris le temps passé aux commissions,
livraison de repas à domicile,
collecte et livraison à domicile de linge repassé,
aide à la mobilité et au transport de personnes ayant des difficultés de déplacement lorsque cette activité est incluse dans une offre de services d’assistance à domicile,
prestation de conduite du véhicule personnel des personnes dépendantes, du domicile au travail, sur le lieu de vacances, pour les démarches administratives,
accompagnement des personnes âgées ou handicapées en dehors de leur domicile (promenades, transports, actes de la vie courante),
livraison de courses à domicile.
Activités réalisées en dehors du domicile :
- crèches, haltes-garderies, assistantes maternelles agréées, garderies périscolaires.
Article 5 – Modalités du préfinancement par l’Entreprise
L’Entreprise préfinance une partie du chèque, sous forme d’un abondement dans une enveloppe globale pour l’année 2018 de 84 000 €, soit 600 € minimum par salarié, ce montant étant susceptible d’être supérieur individuellement dans la mesure où certains autres salariés ne demanderaient pas à bénéficier du dispositif ou inférieur individuellement dans le cas des salariés ayant présenté au début de 2018 des chèques inutilisés de 2017 (voir article 7 ci-après). Auquel cas, l’enveloppe globale pourra être répartie entre les salariés souhaitant en bénéficier.
Ce préfinancement par l’Entreprise n’entre pas dans le cadre des activités sociales et culturelles de l’Entreprise et ne constitue pas une dépense sociale au sens de l’article L 2323-86 du Code du Travail. Il constitue un élément pris en compte dans le cadre de la négociation annuelle obligatoire (NAO).
Article 6 – Bénéfices apportés aux salariés
Le salarié est exonéré de cotisations sociales et d’impôt sur le revenu sur la participation de l’Entreprise mais, en tant que particulier employeur, il devra payer des charges sociales pour les sommes versées à son employé, selon des modalités fixées par les textes et détaillées au moment de l’attribution des chèques Cesu par l’organisme émetteur.
Article 7 – Modalités de distribution
Les chèques emploi-service universels sont attribués aux salariés intéressés, avec une valeur faciale unique de 10 euros, et selon la procédure convenue avec l’organisme émetteur retenu parmi ceux habilités par l’Agence nationale des services à la personne. Deux commandes seront prévues pour l’année 2018, la première à hauteur d’un montant de 600 €uros par salarié en faisant la demande, la deuxième à hauteur d’un montant assurant la consommation de l’enveloppe de 2018 et du reliquat non consommé de 2017. Les salariés ayant échangé des CESU en début d’année 2018 (valeur 2017), se verront déduire la somme échangée lors de la première commande. Ils auront la possibilité de commander des titres CESU lors de la deuxième commande.
En cas de perte des titres, l’Entreprise décline toute responsabilité et n’assurera pas le remplacement des titres perdus.
Article 8 – Règlement des litiges
Les litiges pouvant survenir à l’occasion de l’application du présent accord se règleront si possible à l’amiable après entente des parties. A défaut, les parties concernées pourront saisir la juridiction compétente.
Article 9 – Dispositions finales
Le présent accord sera déposé auprès de la DIRECCTE à l’initiative de la Direction et un exemplaire en sera, en outre, adressé au greffe du Conseil de prud’hommes.
Fait à Courbevoie, le 20 décembre 2017.
Pour l’organisation syndicale W Pour la société X
La Déléguée Syndicale, Le Directeur,
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