Accord d'entreprise "Accord collectif relatif à la mise en place et au fonctionnement du CSE" chez ADDSEA - ASSOCIATION ADDSEA (Siège)
Cet accord signé entre la direction de ADDSEA - ASSOCIATION ADDSEA et le syndicat CGT et CGT-FO le 2019-01-03 est le résultat de la négociation sur les modalités des élections professionnelles, les mandats des représentants du personnel et l'organisation du vote électronique.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CGT et CGT-FO
Numero : T02519000614
Date de signature : 2019-01-03
Nature : Accord
Raison sociale : ASS DEP DOUBS SAUVEGARDE ENFANT A ADUL
Etablissement : 77557132600567 Siège
Élections professionnelles : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur le thème Elections professionnelles, prorogations de mandat et vote électronique
2ème accord de prorogation des mandats (2018-09-24)
ACCORD COLLECTIF UNANIME RELATIF A LA PROROGATION DES MANDATS DU CSE (2022-12-16)
Accord collectif relatif au renouvellement et au fonctionnement du comité social et économique (2023-01-30)
Conditions du dispositif élections professionnelles pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2019-01-03
ACCORD COLLECTIF RELATIF A LA MISE EN PLACE ET AU FONCTIONNEMENT DU COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE
Entre les soussignés :
Association Départementale du Doubs de Sauvegarde de l’Enfant à l’Adulte (ADDSEA), Association Loi 1901 reconnue d’utilité sociale, dont le siège social est situé 5B, rue Albert THOMAS, 25000 Besançon, représentée par Présidente
Ci-après dénommée « l’Association »,
d’une part,
Et les organisations syndicales représentatives suivantes :
Le syndicat C.G.T, représenté par Délégué Syndical
Le syndicat F.O, représenté par Délégué Syndical
Ci-après dénommés « les délégations syndicales »
d’autre part,
Exposé préalable
L’Ordonnance n° 2017–1386 du 22 septembre 2017 relative à la nouvelle organisation du dialogue social et économique dans l’entreprise et favorisant l’exercice et la valorisation des responsabilités syndicales fusionne l’ensemble des instances jusqu’alors existantes (CE, DP et CHSCT) en une seule et unique instance : le Comité Social et Economique (CSE).
Cette instance détient à la fois des attributions en matière économique ainsi qu’en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail. C’est dans ce cadre, et à l’occasion du renouvellement des Instances Représentatives du Personnel que les parties conviennent de négocier et de conclure le présent accord.
L’évolution du contexte réglementaire ainsi que les évolutions de l’organisation de l’association conduisent l’association ADDSEA à proposer une actualisation du dialogue social dans l’intérêt partagé de l’ensemble des parties prenantes (organisations syndicales, salariés, association).
Cette refonte vise à une amélioration continue des relations sociales au profit de l’ensemble des établissements et services.
Dans le cadre de l’accord collectif du 11 juin 2018, les parties ont défini la mise en place d’un Comité Social et Economique unique au sein de l’Association.
Les dispositions précisées ci-après trouveront à s’appliquer à l’issue du renouvellement des instances représentatives du personnel visé au sein des établissements, selon le calendrier électoral en vigueur.
Il est convenu entre les parties que cet accord annule et remplace les dispositions prévues au sein de l’accord collectif relatif au fonctionnement des Instances Représentatives du Personnel et des Organisations Syndicales signé en 2011.
En conséquence, il a été convenu ce qui suit :
Article 1 - ENGAGEMENTS RECIPROQUES AU TITRE DU DIALOGUE SOCIAL
Article 1.1. : Engagement de la direction
La direction s’engage à :
Respecter l’exercice du droit syndical et d’une façon plus générale l’ensemble des droits des représentants du personnel
Assurer au personnel protégé un traitement comparable à celui de l’ensemble des salariés de l’association
Respecter l’accord et la réglementation en matière de crédit d’heures de délégation et de leur suivi
Garantir un espace d’affichage sur les différents sites conformément à la réglementation en vigueur
Article 1.2. : Engagement des représentants du personnel
Les représentants du personnel s’engagent à :
Ne pas apporter de gêne à l’accomplissement du travail des personnels
Se conformer à la réglementation relative aux lieux d’affichage et à la distribution de tracts
Utiliser les crédits d’heures de délégation conformément à l’accord et à la réglementation en vigueur
Conserver la confidentialité des informations présentées comme telles par la direction
Utiliser les bons de délégation comme précisé dans le présent accord
Article 2 – COMPOSITION DU COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE
Le nombre de membres titulaires et suppléants de chaque CSE est déterminé en fonction des dispositions légales. Ce nombre sera rappelé à l’occasion de chaque élection dans chaque protocole d’accord préélectoral.
Le CSE est présidé par l’employeur ou son représentant, assisté éventuellement de trois collaborateurs maximum qui ont voix consultative, conformément aux dispositions légales.
Le CSE désigne au cours de la première réunion suivant l’élection de ses membres un secrétaire et un trésorier choisis parmi ses membres titulaires. Il peut mettre en place, s’il le souhaite, un secrétaire et un trésorier adjoint parmi les membres titulaires.
Article 3 : FONCTIONNEMENT DU COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE
3.1 : Périodicité des réunions :
Les parties conviennent que le nombre minimal de réunions du comité est porté à douze réunions par an, dont au moins quatre portant sur tout ou partie des attributions du Comité en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail. Elles sont distinctes des réunions CCSCT prévues à l’article 6.1.4.
Lorsque le CSE se réunit en tout ou partie dans le cadre de ses attributions relatives à la santé, sécurité et conditions de travail, le médecin du travail, la CARSAT, l’Inspecteur du Travail et le référent sécurité sont invités à participer à cette réunion.
3.2 : Convocation et Ordre du jour du Comité Social et Economique :
Le CSE est convoqué par son Président au moins 10 jours avant la tenue de la réunion, sauf urgence ou circonstances exceptionnelles.
L’ordre du jour est établi conjointement par le Président et le Secrétaire du Comité. Il est communiqué ensuite aux membres du comité et aux représentants syndicaux au moins 8 jours avant la tenue de la réunion.
Il est rappelé que le suppléant ne pourra assister aux réunions du CSE qu’en l’absence du titulaire. Bien qu’ils ne siègent pas de droit aux réunions du Comité, les suppléants sont également destinataires, à titre informatif, de la convocation et de l’ordre du jour remis au titulaire afin de gérer au mieux leur éventuel remplacement.
Par dérogation, afin de permettre une continuité des échanges en cas de départ d’un membre titulaire, une meilleure compréhension par les suppléants de leur rôle de représentants du personnel et une implication dans la vie du Comité, il est convenu de la présence d’un suppléant par liste aux réunions du CSE. Il est précisé que ces derniers ont la possibilité d’assister aux réunions du Comité sans pour autant bénéficier d’une voix délibérative. Le temps passé par chaque suppléant identifié par liste aux réunions est rémunéré comme du temps travail effectif.
3.3. Délibérations du CSE :
3.3.1. Membres du comité disposant d’une voix délibérative
Lors des délibérations, seuls sont amenés à voter les membres du CSE disposant d’une voix délibérative. À ce titre, seul le président (pour les consultations prévues par la loi), les membres titulaires ainsi que les membres suppléants remplaçant les titulaires absents peuvent voter.
En conséquence, les personnes qui assistent au Comité avec une voix consultative sont exclues du vote.
3.3.2. Absence d’un titulaire
L’élu titulaire absent devra prévoir son remplacement dès qu’il a connaissance de son absence et en tenir informé l’employeur (Directeur Général et Responsable RH) par tout moyen écrit au plus tard 48h avant la réunion, sauf circonstance exceptionnelle, afin que le suppléant amené à le remplacer puisse être libéré.
Il devra également préciser le suppléant qui le remplacera au cours de la réunion du comité.
3.3.3. Délai de consultation
Le CSE doit disposer d’un délai suffisant pour exercer utilement ses attributions consultatives. Pour l’ensemble des consultations (récurrentes/ ponctuelles) pour lequel la loi n’a pas fixé de délai, le Comité est réputé avoir été consulté et avoir rendu un avis défavorable à l’issue d’un délai de quinze jours. Ce délai est fixé à 4 semaines dans l’hypothèse d’un recours à une expertise légale.
En tout état de cause ce délai court à compter du jour de la communication des informations prévues par le Code du Travail dans le cadre de la consultation.
3.3.4. Procès-verbal du CSE
Le procès-verbal de la réunion est rédigé par le Secrétaire qui le communique après validation lors du CSE suivant, à l’ensemble des membres du Comité, y compris le Président et les suppléants, bien que ces derniers ne siègent pas à la totalité des réunions du comité.
Les parties conviennent d’un délai maximal de rédaction de 15 jours.
3.4 Attributions du CSE :
La principale mission du CSE concerne l’expression collective des salariés afin que soit pris en compte leur intérêt dans les décisions relatives à la gestion aussi bien financière (évolution économique et financière) que sociale (organisation du travail, formation professionnelle de l’association).
Il dispose également de la faculté d’alerter l’employeur et l’administration sous diverses situations.
Il dispose d’un droit d’alerte :
en cas d’atteinte aux droits des personnes,
en cas de danger grave et imminent,
un droit d’alerte économique,
un droit d’alerte sociale
Par ailleurs, le CSE dispose de compétences en matière de santé, de sécurité et conditions de travail. Il est dans ce cadre chargé d’analyser les potentiels risques professionnels ainsi que leurs effets en cas d’exposition. Il est force de proposition concernant toute action qu’il est utile en matière de santé de sécurité dont les actions de prévention en matière de harcèlement.
Enfin le CSE conserve des attributions en matière d’activités sociales et culturelles.
3.5 Consultations récurrentes du CSE
3.5.1 Contenu des consultations récurrentes
Les parties conviennent de définir le contenu des informations transmises aux membres du comité dans le cadre des consultations récurrentes à des fins de lisibilité et de compréhension.
Les parties conviennent également de mener les consultations récurrentes suivantes :
la consultation sur les orientations stratégiques de l’Association, tous les 3 ans
la consultation sur la situation économique et financière des établissements gérés par l’Association, tous les deux ans
la consultation sur la politique sociale de l’Association, les conditions de travail et d’emploi, tous les ans.
A ce titre les membres du CSE disposeront des comptes annuels de l’association certifiés par le Commissaire aux Comptes, des budgets prévisionnels arrêtés par le conseil d’administration de l’association.
À ce titre le CSE sera informé sur la politique sociale au regard des informations suivantes :
rubrique « Emploi–alternance » : cette rubrique portera sur l’apprentissage, les contrats de professionnalisation et les stagiaires accueillis au sein des établissements
rubrique « Formation professionnelle » : cette rubrique portera sur le bilan des actions comprises dans le plan formation l’année antérieure et l’année en cours, les orientations en matière de formation professionnelle et le plan de formation
rubrique « santé, sécurité conditions travail » : cette rubrique portera sur le rapport annuel faisant le bilan de la situation générale de la santé, de la sécurité du travail, et le programme de prévention des risques professionnels et amélioration des conditions de travail.
3.5.2 Expertise
Le CSE pourra, s’il le souhaite, recourir à une expertise :
Tous les trois ans pour ce qui est des orientations stratégiques
Tous les deux ans pour ce qui est de la situation économique et financière
Tous les ans pour ce qui est de la politique sociale, avec un maximum de deux expertises par période de quatre ans.
3.6 Heures de délégation
Afin d’assurer l’exercice de leurs attributions, les membres titulaires du CSE disposent d’un crédit d’heures de 22 heures par mois.
Seuls les membres titulaires disposent d’un crédit d’heures, qu’ils sont susceptibles de répartir entre eux ou avec les membres suppléants dans les conditions légales.
En cas d’absence, le titulaire absent devra prévenir son supérieur hiérarchique direct et la Direction Générale (Directeur Général et Responsable RH) de l’identité de son suppléant identifié par application des règles légales dès lors qu’il a connaissance de son absence, ainsi que du nombre d’heures de délégation qu’il lui attribue.
Le suppléant identifié informe son supérieur hiérarchique direct dès lors qu’il a connaissance du remplacement.
Le temps passé en réunions en Comité est rémunéré comme du temps travail effectif. Il ne se déduit pas du crédit d’heures dont les membres titulaires disposent.
L’employeur est informé de l’utilisation du crédit d’heures de délégation par le biais d’un bon de délégation. Les bons de délégation doivent être signés par l’élu et sa direction.
Il est rappelé que ce bon ne doit en aucun cas justifier un contrôle des heures de délégation ou des missions pour lesquelles ces heures sont utilisées. Ils ne peuvent non plus faire office d’autorisation d’absence. Il formalise l’information nécessaire de la hiérarchie sur la période prévisible de l’absence.
Afin d’éviter les modifications de planning de dernière minute, il est convenu avec les élus que l’employeur ou son représentant est tenu dans la mesure du possible au courant suffisamment à l’avance pour prendre les dispositions éventuelles que l’absence nécessiterait (remplacement de l’intéressé, aménagement du poste du travail). Ainsi, les heures de délégation sont posées au plus tôt.
Article 4 : FORMATION DES MEMBRES DU CSE
Lorsqu’ils sont élus pour la première fois, les membres titulaires du Comité Social Economique peuvent bénéficier, s’il le souhaite, d’un stage de formation économique d’une durée maximale de 5 jours.
Le temps consacré à cette formation est sur le temps de travail et rémunéré comme tel. Il n’est pas déduit du crédit d’heures mensuelles des membres titulaires.
Le financement de la formation économique est pris en charge par le comité au titre de son budget de fonctionnement.
Article 5 : BUDGETS DU CSE
5.1 : Transfert des biens du comité d’entreprise au comité social et économique.
Conformément à l’Ordonnance n° 2017–1386 du 22 septembre 2017, le patrimoine de l’ancien Comité d’Entreprise sera acquis au nouveau CSE. Le Comité d’Entreprise décidera lors de sa dernière réunion, de l’affectation des biens de toute nature dont il dispose à destination du futur Comité Social et Economique ainsi que, le cas échéant, les conditions de transfert des droits ou obligations, créances et dettes relatifs aux activités transférées.
Ainsi, lors de la première réunion du CSE, l’inventaire de tous les biens dont le CE disposait et l’arrêté des comptes sera présenté par les anciens membres du CE. Le CSE aura alors la charge de valider l’affectation du budget. Lors de sa première réunion après la proclamation des résultats, le Comité Social et Economique décide, à la majorité des membres, soit d’accepter les affectations qui ont été prévues par l’instance lors de sa dernière réunion, soit de décider d’affectations différentes.
5.2 : Budgets de fonctionnement et des activités sociales et culturelles.
Conformément à la réglementation, le CSE bénéficie d’une enveloppe fixée à 0,20% de la masse salariale pour le fonctionnement de l’instance.
Les activités sociales et culturelles bénéficient d’une enveloppe fixée à 1,25% de la masse salariale.
Il est rappelé que la masse salariale servant de base pour le calcul de la subvention de fonctionnement et celle relative aux Activités Sociales et Culturelles s’entend de l’ensemble des salaires et appointements versés soumis à cotisations sociales (déclarés dans la DSN). Sont exclus les indemnités versées à l’occasion de la rupture du contrat de travail.
Article 6 : LES COMMISSIONS DU COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE
Dans le cadre de l’exercice de ses missions, il est prévu la constitution de commissions dont la finalité et d’examiner les sujets relevant de la compétence des commissions et de préparer les décisions à prendre par les membres du CSE réunis.
ARTICLE 6.1. : COMMISSION SANTE, SECURITE, ET CONDITIONS DE TRAVAIL (CCSCT)
Conformément à la réglementation, une commission SSCT est constituée.
6.1.1.: Missions déléguées par le CSE à la CSSCT :
Est confié à la CSSCT, les attributions du CSE relatives à la santé, la sécurité, aux conditions de travail (inspection, enquête, …), à l'exception du recours à un expert et des attributions consultatives du comité.
Elle aura notamment vocation à assurer une information et une réflexion sur les questions concernant la santé, la sécurité, les conditions de travail de l’Association.
Elle sera à l'écoute des salariés, avec la possibilité de recueillir les observations portant sur la santé, la sécurité, les conditions de travail et d'exercer notamment le droit d'alerte en cas d'atteinte aux droits des personnes ou de risques graves pour les salariés, la santé publique ou l'environnement.
6.1.2.: Composition de la commission
Cette commission est présidée par le Directeur Général, ou en cas d’indisponibilité de celui-ci, par toute personne ayant reçu délégation de sa part.
Il se fera assister par des collaborateurs appartenant à l’association et choisis-en dehors du comité afin de pouvoir répondre aux questions et points abordés en réunion. Il est entendu que le nombre total de représentants de l’employeur ne pourra pas dépasser le nombre total de représentants de salariés.
Les membres de la commission sont issus des membres titulaires du CSE. Par dérogation à la réglementation, il est expressément prévu la composition suivante :
4 membres dont trois issus du collège non cadre et un membre issu du collège cadre.
6.1.3.: Désignation des membres de la commission
Les membres de la CSSCT sont élus pour une durée qui prend fin avec celle du mandat des membres élus du CSE.
Cette décision prend la forme d'une résolution adoptée à la majorité des membres élus titulaires présents en réunion plénière dans les deux mois qui suivent l’élection du CSE.
En cas de démission d’un membre de la CCSCT, son remplaçant est désigné dans les mêmes conditions.
6.1.4.: Modalités de fonctionnement
La CSSCT se réunit quatre fois par an en réunion ordinaire. Les réunions CSSCT précèdent obligatoirement les réunions CSE qui portent sur les conditions de travail, la santé, et la sécurité.
Le président réunira les membres de cette commission dans le mois qui précède la réunion CSE.
Le délai de prévenance est de dix jours.
Le secrétaire fixera conjointement avec le président l’ordre du jour des réunions.
Il est rappelé que doivent être informés annuellement du calendrier retenu aux réunions DU CSE consacrées au sujet relevant de la santé, de la sécurité des conditions de travail :
l’agent de contrôle de l’inspection du travail,
le médecin du travail,
l’agent des services de prévention des organismes de sécurité sociale,
L’ordre du jour doit également être confirmé, par écrit, au moins 8 jours à l’avance.
En tout état de cause, il s’agit d’un nombre minimum de réunions par an. Aussi, des réunions extraordinaires peuvent également être organisées si nécessaire.
Le temps passé aux réunions de la CSSCT sera considéré comme du temps de travail effectif et ne s'imputera pas sur les heures de délégation des membres du CSE.
Lors de chaque réunion la commission procédera à la désignation d’un rédacteur qui aura la charge de rédiger le procès-verbal et de le transmettre au CSE dans le délai de 15 jours.
Les membres de la CSSCT disposent, si nécessaire, de la faculté de se rapprocher du secrétaire du CSE pour qu’une réunion extraordinaire du CSE soit organisée.
6.1.5.: Heures de délégation des membres de la CSSCT
Afin d’assurer l’exercice de leurs attributions, les membres titulaires du CSE désignés membres de la CSSCT disposent de leur crédit d’heures de 22 heures par mois.
Il est rappelé que le temps passé en réunions en Comité est rémunéré comme du temps travail effectif. Il ne se déduit pas du crédit d’heures dont les membres titulaires disposent.
6.1.6.: Formation des membres de la CSSCT
Les membres du comité peuvent bénéficier de la formation nécessaire à l’exercice de leur mission en matière de santé, de sécurité et des conditions de travail.
La durée de cette formation sera de 5 jours maximum.
Le temps consacré à cette formation est sur le temps de travail et rémunéré comme tel. Il n’est pas déduit du crédit d’heures mensuelles des membres titulaires.
ARTICLE 6.2. : COMMISSION FORMATION
Conformément à la réglementation, une commission formation est mise en place au sein de l’association. Les membres de la commission formation sont issus des membres élus titulaires du CSE.
Ces membres seront désignés en réunion plénière du CSE par une résolution.
Ces attributions sont les suivantes :
Préparer les délibérations du CSE pour les domaines qui relèvent de sa compétence
Étudier les moyens permettant de favoriser l’expression des salariés en matière de formation et de participer à leur information dans ce domaine
Le Responsable des Ressources Humaines est convié à cette commission en tant qu’expert.
Cinq heures de délégation par mois sont octroyées pour l’ensemble des membres de la commission pour examiner toute question permettant la réalisation des objectifs fixés.
Ce crédit d’heures de délégation collectif pourra être réparti entre les membres de la commission.
Le temps passé en réunion de commission (autre que CSSCT) avec l’employeur est limité à deux heures tous les deux mois.
ARTICLE 6.3 : COMMISSION D’INFORMATION ET D’AIDE AU LOGEMENT
Conformément à la réglementation, une commission d’information et d’aide au logement sera créée au sein de l’association. Les membres de la commission formation sont issus des membres élus titulaires du CSE. Ces membres seront désignés en réunion plénière du CSE par une résolution.
Ces attributions sont les suivantes :
Aider les salariés souhaitant acquérir ou louer un logement au titre de la participation des employeurs à l’effort de construction
Informer les salariés de leurs conditions d’accès à la propriété ou à la location d’un logement
Assister les salariés dans les démarches nécessaires pour l’obtention des aides financières
Le Responsable des Ressources Humaines ou une personne ressource du service RH/Paie pourra en tant qu’expert participer à la commission. Un représentant d’Action logement pourra également participer aux réunions.
Cinq heures de délégation par mois sont octroyées pour l’ensemble des membres de la commission pour examiner toute question permettant la réalisation des objectifs fixés.
Ce crédit d’heures de délégation collectif pourra être réparti entre les membres de la commission.
Le temps passé en réunion de commission (autre que CSSCT) avec l’employeur est limité à deux heures tous les deux mois.
ARTICLE 6.4 : COMMISSION EGALITE PROFESSIONNELLE
Conformément à la réglementation, une commission égalité professionnelle est créée au sein de l’association. Les membres de la commission formation sont issus des membres élus titulaires du CSE.
Ces membres seront désignés en réunion plénière du CSE par une résolution.
Ces attributions sont les suivantes :
Préparer les délibérations du comité sur le rapport comparé de la situation des hommes et des femmes, établi par l’employeur. Elle peut aussi préparer en amont la négociation relative à l’égalité professionnelle.
Le Responsable des Ressources humaines est convié à cette commission en tant qu’expert.
Cinq heures de délégation par mois sont octroyées pour l’ensemble des membres de la commission pour examiner toute question permettant la réalisation des objectifs fixés.
Ce crédit d’heures de délégation collectif pourra être réparti entre les membres de la commission.
Le temps passé en réunion de commission (autre que CSSCT) avec l’employeur est limité à deux heures tous les deux mois.
Article 7 : MISE EN PLACE DE REPRESENTANTS DE PROXIMITE
Le fonctionnement multi-sites de l’association nécessite une représentation locale des missions dévolues au CSE pour ses missions liées aux conditions de travail, règles de sécurité et santé. Ainsi, l’association promeut et encourage le développement de bonnes pratiques en allant plus loin que la loi et en proposant la mise en place de représentants de proximité.
Les représentants de proximité seront élus par les salariés du secteur professionnel concerné.
Article 7.1 : Election, périmètre et nombre des représentants de proximité.
Chaque secteur professionnel sera doté de représentants de proximité, membre du CSE ou non, élus par les salariés du secteur professionnel concerné, pour une durée qui prend fin avec celle du mandat des membres élus du comité. Ceux-ci deviennent les interlocuteurs privilégiés auprès des directions de secteur.
Le CSE désignera comme Représentants de Proximité les salariés élus par les salariés du secteur concerné par voie électorale.
Le processus d’élection des représentants de proximité (calendrier, affichage, candidatures…) sera initié suite à l’élection des membres du CSE et formalisé par un accord collectif.
Il est convenu d’une date butoir au 28 juin 2019 concernant l’élection des Représentants de Proximité.
Il est prévu la mise en place de trois représentants de proximité par secteur professionnel (Insertion Prévention jeunes – médicosocial – accueil hébergement logement) et quatre représentants pour le secteur enfance famille du fait du site distant du Foyer Comtois (situé en Haute Saône) et de son effectif.
Il est précisé que les représentants de proximité sont issus à la fois du secteur professionnel et géographique où ils travaillent. Ils traitent des problématiques du territoire auquel ils appartiennent et dont ils sont issus.
Par dérogation, les salariés de la Direction Générale sont rattachés au Secteur Insertion Prévention Jeunes. Il est admis, en cas de nécessité, de la participation aux réunions de ce secteur d’un représentant de la Direction Générale.
Article 7.2 : Attributions des représentants de proximité
Les représentants de proximité ont pour attributions de :
- Saisir le représentant de l'employeur en cas d'atteinte aux droits des personnes, à leur santé physique et mentale, aux libertés individuelles qui ne serait pas justifiée par la nature de la tâche à accomplir, ni proportionnée au but recherché, sachant que cette atteinte peut notamment résulter de faits de harcèlement moral ou sexuel ou d'une mesure discriminatoire
- Formuler et communiquer au CSE, à la CSSCT et au représentant de l'employeur, toute proposition de nature à améliorer les conditions de travail, d'emploi et de formation professionnelle des salariés de son périmètre, transmettre au CSE ou à la CSST les suggestions des salariés en matière de prévention des risques et Qualité de Vie au Travail
- Assurer la communication interne des actions du CSE en matière de santé, de sécurité et des conditions de travail.
- Transmettre aux représentants de l’employeur toute demande relative à l’application du code du travail et de l’application de la convention collective.
Article 7.3 : Fonctionnement
Il est prévu une réunion par secteur d’activité au moins une fois par trimestre à l'initiative du représentant de l'employeur (Directeur de secteur) dans un lieu à définir par l'employeur. Cette réunion précède obligatoirement la réunion CSSCT.
La réunion trimestrielle est présidée par le Directeur de Secteur qui pourra se faire assister d’une personne de son choix l'éclairant sur toute question posée par les Représentants de Proximité.
Un secrétaire est nommé parmi les Représentants de Proximité du secteur lors de la mise en place de la première réunion des Représentants de Proximité.
Il revient à la direction d'envoyer aux Représentants de Proximité la convocation au moins 10 jours avant la tenue de celle-ci.
Les questions que souhaitent poser les Représentants de proximité doivent être portées à la connaissance du représentant de l’employeur au moins 5 jours avant la réunion.
Les temps de réunion ne sont pas déduits du contingent d'heures de délégation.
Le Compte rendu est rédigé par le secrétaire qui le transmet à l’employeur dans les 15 jours qui suivent la réunion pour validation avant sa diffusion. Il est ensuite transmis aux Représentants de Proximité et au secrétaire du CSE.
Lorsque le siège de RP est devenu vacant, il sera procédé à une nouvelle élection.
Article 7.4 : Moyens – heures de délégation
Il est convenu que sept heures de délégation par mois et par représentant de proximité sont allouées si ce dernier n’est pas membre titulaire du CSE.
En cas de circonstances exceptionnelles (événement important, présentant un intérêt certain pour l’association, nécessitant des démarches, réunions ou interventions d'une durée assez longue et par ailleurs, inhabituel, c'est-à-dire imprévisible, débordant le cadre des attributions traditionnelles des représentants du personnel en raison notamment de sa soudaineté ou de l'urgence des mesures à prendre), sur proposition du Directeur de Secteur, sollicité par les Représentants de Proximité, un accord avec le Directeur Général pourra prévoir l’allocation de 3 heures maximum de délégation supplémentaires par mois et par Représentants de Proximité.
Cet accord sera formalisé par un écrit.
Article 8 – BONS DE DELEGATION
Des bons de délégations sont mis en place pour l'ensemble des élus.
Ces bons doivent respecter les principes établis à l’article 3.6 du présent accord et être remplis :
Au préalable en cas de prise d'heures de délégation sur le temps de travail.
Les bons de délégation doivent être signés par l’élu et sa direction.
En tout état de cause, la continuité du service doit être assurée.
Article 9 – DISPOSITIONS FINALES :
Il est rappelé que les mandats actuels des IRP ont été prorogés au plus tard jusqu’au 31 mars 2019.
Article 9.1 : Entrée en vigueur
Le présent accord entrera en vigueur, conformément aux dispositions légales, à compter du lendemain de son dépôt.
Cet accord prendra effet le lendemain du second tour de l’élection du CSE qui se déroulera en 2019 pour une durée de quatre années.
Une évaluation du fonctionnement de la nouvelle instance sera effectuée dans les 12 mois qui précèdent le renouvellement des mandats et donnera le lieu le cas échéant à une actualisation du protocole.
Cette évaluation portera sur le fonctionnement des instances suivantes :
Représentants de proximité
CSSCT
CSE
Il sera tenu compte des indicateurs suivants (liste non exhaustive) :
Nombre de réunions par chaque instance
Nombre de questions posés / points abordés
Durée des réunions
Degré de satisfaction des membres de ces commissions
Conformément à l’article L. 2231-5 du code du travail, le texte du présent accord est notifié à l'ensemble des organisations syndicales représentatives dans l'entreprise.
Article 9.2 : Modalités de révision de l’accord
Le présent accord pourra être révisé par avenant modificatif par les signataires de l’accord.
Une proposition de rédaction nouvelle concernant l’article (ou les articles) soumis à révision devra obligatoirement être jointe au courrier de révision.
L’ouverture des négociations sera entreprise dans les trois mois de la demande de révision.
La demande de révision se fait par envoi en recommandé avec accusé de réception.
Article 9.3 : Modalités de dénonciation de l’accord
Seuls les signataires du présent accord peuvent dénoncer l’accord. La dénonciation (totale ou partielle) se fait obligatoirement par envoi d’un recommandé avec accusé de réception. Un préavis de trois mois est observé.
L’accord continuera à s’appliquer jusqu’à ce qu’un nouvel accord le remplace et en tout état de cause dans l’année qui suit l’échéance du préavis accordé.
Article 9.4 : Publicité et dépôt de l’accord
L’accord sera remis à chaque signataire.
En application du décret n°2018-362 du 15 mai 2018 relatif à la procédure de dépôt des accords collectifs, des formalités de dépôt seront effectuées par le représentant légal de l’Association.
Ce dernier déposera l’accord collectif sur la plateforme nationale télé Accords :
https://www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr/PortailTeleprocedures/
Le déposant adressera un exemplaire de l’accord au secrétariat greffe du Conseil de Prud’hommes de Besançon.
Fait à Besançon, le 03 / 01 / 2019
En 4 exemplaires,
Pour le syndicat CGT, Pour le syndicat FO,
Délégué Syndical Délégué Syndical
Pour l’Association ADDSEA,
Présidente
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