Accord d'entreprise "Accord d'entreprise relatif à l'égalité professionnel entre les femmes et les hommes et à la qualité de vie et conditions de travail" chez AFPJR (Siège)
Cet accord signé entre la direction de AFPJR et le syndicat CGT et SOLIDAIRES le 2023-06-19 est le résultat de la négociation sur l'égalité salariale hommes femmes, l'égalité professionnelle, la qualité de vie au travail et l'équilibre pro perso, la diversité au travail et la non discrimination au travail.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CGT et SOLIDAIRES
Numero : T00623060026
Date de signature : 2023-06-19
Nature : Accord
Raison sociale : AFPJR
Etablissement : 78263178200201 Siège
Diversité : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur les thèmes suivants
Conditions du dispositif diversité pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2023-06-19
ACCORD D’ENTREPRISE
RELATIF A L’EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES ET A LA QUALITE DE VIE ET CONDITIONS DE TRAVAIL
Article I. Champ d’application de l’accord 3
Article II. Domaine d’action n°1 : les embauches 3
Article III. Domaine d’action n°2 : rémunérations effectives 4
Article V. Domaine d’action n°4 : conditions de travail 10
Article VI. Validité de l’accord 11
Article VII. Durée et révision de l’accord 11
Article VIII. Suivi de l’accord 12
Article IX. Publicité de l’accord 12
PREAMBULE
Le principe d’égalité entre les hommes et les femmes à valeur constitutionnelle depuis la constitution du 27 octobre 1946 laquelle prévoit, en son préambule, que « la loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux des hommes ».
L’article 23 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, la Convention 111 de l’Organisation Internationale du Travail du 25 juin 1958 relative à la discrimination en matière d’emploi et de profession et l’article 141 du Traité de la Communauté Européenne posent également le principe d’égalité de traitement entre les hommes et les femmes.
La mise en œuvre de ce principe dans le domaine de l’accès à l’emploi, à la formation et à la promotion professionnelles et les conditions de travail a fait l’objet d’une directive européenne spécifique le 23 septembre 2002 (2002/73/CE).
En 2004, l’Accord National Interprofessionnel relatif à la mixité et à l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes a traduit l’adhésion des partenaires sociaux à s’engager en faveur d’une politique sociale visant à réduire les inégalités entre les hommes et les femmes dans l’entreprise.
Au niveau national, diverses lois traitant de la discrimination au travail, ont introduit des dispositions dans le Code du Travail qui garantissent le respect du principe d’égalité de traitement des hommes et des femmes lors de l’embauche, de l’exécution du contrat ou de la rupture, en matière de rémunération et en matière de formation (articles L.1142-1, L.1144-3, L.3221-2 et L.6112-1).
Les engagements du présent accord s’inscrivent dans le cadre des lois relatives à l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, et notamment les lois du 9 novembre 2010, du 26 octobre 2012 et du 4 août 2014.
L’Association AFPJR est engagée depuis plusieurs années pour l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes qui la constituent. Cet engagement s’inscrit pleinement dans ses valeurs. Dans le prolongement de l’accord sur l’égalité professionnelle de 2013, les parties signataires du présent accord s’engagent à poursuivre et renouveler les actions favorisant la mixité, l’égalité professionnelle et l’accès des femmes et des hommes à tous les métiers et tous les niveaux de l’Association. Cet accord vise également à favoriser l’articulation entre la vie professionnelle et la vie personnelle, dont la prise en compte est importante pour une égale qualité de vie et conditions de travail des femmes et des hommes.
L’Association a réalisé le calcul de l’index Egalité Femme Homme à la date du 31.12.2022. La valeur de l’index est de 95 %. Le résultat de cette mesure ne nécessite pas la mise en œuvre d’un plan d’action spécifique.
Cet accord renforce l’engagement de l’Association en faveur de l’égalité professionnelle et le développement de la qualité de vie et conditions de travail à travers des mesures concrètes et des orientations nouvelles, sur les sujets suivants :
Les embauches
Les rémunérations effectives
L’articulation entre l’activité professionnelle et la vie personnelle
Les conditions de travail
SIGNATAIRES
Le présent accord est conclu entre :
L’association AFPJR (Association de Formation et de Promotion pour Jeunes et Adultes en Recherche d’Insertion),
Dont le siège est situé 492, avenue du Général de Gaulle 06700 SAINT LAURENT DU VAR. Représentée par.
D’une part,
Et les organisations syndicales représentatives suivantes :
Le syndicat SUD, organisation syndicale représentative dans l’entreprise à la suite des dernières élections du CSE du 17 mai 2022,
Représenté par son délégué syndical, , régulièrement désigné par courrier du 31 mai 2022.
Le syndicat CGT, organisation syndicale représentative dans l’entreprise à la suite des dernières élections du comité d’entreprise du 17 mai 2022
Représenté par sa déléguée syndicale, , régulièrement désignée par courrier du 22 juillet 2022.
Article I. Champ d’application de l’accord
D’autre part,
Le présent accord est applicable à tous les collaborateurs.trices de l’association employé.es à temps plein ou à temps partiel, en contrat à durée indéterminée ou déterminée, présents au jour de la signature de l’accord ou embauché.es pendant la durée de l’accord.
Toutefois il ne s’applique pas aux personnes employées dans le cadre du Code de l’action Sociale et des familles.
EGALITE SALARIALE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES
Article II. Domaine d’action n°1 : les embauches
2.01 Garantir le respect de non-discrimination à l’embauche
Egalité de traitement dans le processus de recrutement
Selon le diagnostic des écarts de situations entre les hommes et les femmes dans l’Association, en 2022, l’Association a procédé à 1 688 embauches, CDD et CDI confondus. Pour les embauches en CDD, 78% concernent des femmes et 22% des hommes. Les embauches en CDI concernent, 42% des femmes, et 58% des hommes. Au 31 décembre 2022, l’Association comptait 243 femmes et 196 hommes.
Ainsi, par l’importance du nombre de recrutement, l’Association se doit d’être exemplaire dans le processus de recrutement.
L’Association souhaite sensibiliser les personnes chargées de recrutement, à la non-discrimination avec des approches non-binaires et inclusives afin de les dépasser.
Libellés et contenus des annonces d’emploi rédigées de manière neutre et égalitaire
Favoriser le pluralisme et rechercher la diversité au travers des recrutements est un facteur de progrès pour l’Association.
Les parties considèrent que les femmes et les hommes partagent et possèdent les mêmes types de compétences techniques et managériales, à emploi comparable.
Les parties affirment ne pas être favorables à l’application de la politique des quotas.
Le principe de non-discrimination à l’embauche et au cours de la relation contractuelle (affirmé à l’article 7 de la Convention Collective Nationale de Travail des Etablissements et Services pour personnes inadaptées et handicapées du 15 mars 1966), est réaffirmé dans la procédure de recrutement destinée aux hommes et femmes qui recrutent.
L’Association réaffirme l’engagement pris dans les précédents accords égalité professionnelle femmes hommes et QVCT en s’engageant à ce que les libellés et le contenu des offres d’emploi soient rédigés de manière neutre et égalitaire. Par ailleurs, tout nouvel embauché bénéficiera du cursus d’intégration lors de son arrivée dans l’Association.
2.02 Garantir la mixité des emplois
L’Association souhaite favoriser la mixité des emplois dans les filières ne présentant pas assez de mixité et augmenter le nombre de femmes ou d’hommes dans celles-ci.
En vue d’atteindre cet objectif, l’Association souhaite mettre en œuvre les actions suivantes :
Privilégier à compétences et qualifications comparables l’embauche de femmes ou d’hommes dans les Catégories socio professionnelles comportant un déséquilibre important concernant le nombre de femmes ou d’hommes dans le but d’assurer une mixité des métiers.
Afin d’apprécier l’efficacité de l’action au regard de l’objectif fixé, l’Association met en place les indicateurs suivants :
Embauches sur l’année : répartition par catégorie professionnelle et par sexe
Répartition des effectifs par sexe et par CSP
Article III. Domaine d’action n°2 : rémunérations effectives
A l’AFPJR, les rémunérations sont déterminées par le classement fonctionnel imposé par les Conventions Collectives appliquées au sein de l’Association :
Convention collective Nationale de Travail des Etablissements et Services pour personnes inadaptées et handicapées du 15 mars 1966 IDCC 0413 Brochure 3116. Les changements de coefficients sont liés à l’ancienneté.
Convention Entreprise du paysage IDCC 7018 Brochure 3617. Les changements d’échelon sont liés aux responsabilités. L’association dispose d’une grande diversité d’activités sur le terrain, activités dispersées dans des sites d’exploitation distincts.
Il en résulte un nombre important de classifications différentes ce qui peut conduire à des écarts.
Selon le diagnostic des écarts de situations entre les hommes et les femmes dans l’Association, en 2022, les écarts de rémunération (rémunération mensuelle moyenne brute des salariés) entre les femmes et les hommes représentent un écart favorable de 9,6 % en faveur des femmes.
L’égale rémunération entre les femmes et les hommes constitue une volonté absolue de la politique d’égalité professionnelle de l’Association.
L’Association s’engage sur les points suivants :
Assurer une égalité de rémunération : les rémunérations, lors des recrutements externes, seront identiques entre les femmes et les hommes, à situation comparable (expérience, formation...), pour la même fonction et le même niveau de classification.
En vue d’atteindre cet objectif, l’Association souhaite mettre en œuvre les actions suivantes :
Réaliser un bilan annuel pour vérifier que, sur un même poste, à diplôme et expérience professionnelle équivalents, la rémunération est analogue.
L’Association met en place l’indicateur suivant : un bilan annuel réalisé dans le cadre du bilan social et de l’index égalité femme/homme.
Atteindre l’équilibre entre les rémunérations des femmes et des hommes, sur tous les niveaux de fonction.
En vue d’atteindre cet objectif, l’Association souhaite mettre en œuvre les actions suivantes : Mener chaque année une analyse des éventuels écarts de rémunération liés au genre, par catégorie socio- professionnelle et veiller à l’absence de discrimination dans l’attribution des éléments variables de rémunération.
L’Association met en place les indicateurs suivants :
Eventail des rémunérations par catégorie socio-professionnelle et par sexe.
QUALITE DE VIE ET DES CONDITIONS DE TRAVAIL
Article IV. Domaine d’action n°3 : articulation entre l’activité professionnelle et la vie personnelle et familiale
Dans le cadre de sa politique d’amélioration de la Qualité de Vie et des Conditions de Travail (QVCT), l’AFPJR a mis en place un baromètre de satisfaction des collaborateurs.trices concernant leur travail.
Ce baromètre repose sur un questionnaire de satisfaction basé sur un modèle édité par l’INRS transmis annuellement aux collaborateurs.trices. Les résultats de ce dernier sont analysés par un Comité de pilotage paritaire qui valide les actions d’amélioration de la QVCT en découlant. Le suivi de la mise en place de ces actions est réalisé lors des CSSCT.
L’articulation entre la vie personnelle et la vie professionnelle est importante pour la qualité de vie et conditions de travail, pour la motivation et la satisfaction au travail des personnes, et pour leur équilibre personnel. Cela concerne l’ensemble des collaborateurs.trices de l’Association, y compris les cadres et directeurs.
Afin d’évaluer la qualité de vie et des conditions de travail au sein de l’Association, les indicateurs mis en place au sein de l’Association seront les suivants :
Indicateurs du baromètre social
Indicateurs de santé (taux de maladies, accidents...)
Indicateurs de fonctionnement (taux d’absentéisme...)
De ce fait, l’Association, très attachée au concept de qualité de vie et conditions de travail, favorisera l’articulation entre vie personnelle et professionnelle en portant une attention particulière aux points suivants :
4.01 Droit à la déconnexion
Les Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) font partie intégrante de l’environnement de travail et sont nécessaires au bon fonctionnement de l’association.
Porteuses de lien social, facilitant les échanges et l’accès à l’information, elles doivent toutefois être utilisées à bon escient, dans le respect des personnes et de leur vie privée.
En ce sens, l’Association veillera à la bonne application du droit à la déconnexion et à la bonne utilisation des moyens de communication afin de réduire la charge mentale :
L’usage de la messagerie ne doit pas se substituer au dialogue et aux échanges physiques ou oraux qui contribuent au lien social dans les équipes et préviennent de l’isolement.
Le droit à la « déconnexion » de chacun, en dehors de son temps de travail effectif, doit être respecté.
L’usage de la messagerie professionnelle ou du téléphone en soirée ou en dehors des jours travaillés doit être justifié par la gravité et l’urgence et/ou l’importance exceptionnelle du sujet traité. Il est précisé que nul n’est quoi qu’il en soit tenu de répondre aux mails ou messages, SMS, adressés durant ces périodes.
L’objet et la finalité des moyens de communication mis à disposition doivent être respectés, tant en termes de formes que de contenu : donner la bonne information, au bon moment. Identifier avec pertinence la liste des destinataires (pour action) et le nombre de personne en copie (pour information), utiliser la fonction répondre à tous avec modération et s’interroger sur son opportunité.
Utiliser les fonctions d’envoi différé des mails pour qu’ils parviennent sur les heures de travail.
Paramétrer un message d’absence.
Eviter le sentiment d’urgence au destinataire en précisant la date de réponse attendue avec un délai raisonnable,
Le, lacollaborateur.trice doit utiliser de façon raisonnée les NTIC en respectant les pratiques de régulation mises en place dans l’Association : pas de connexion à distance notamment en dehors des horaires de travail, durant le temps de repos…
Ces mesures permettront de :
Diminuer la charge mentale liée au travail
Faire respecter les durées maximales de travail,
Garantir le temps de repos,
Réguler la charge de travail,
Respecter la vie privée du salarié.
Parallèlement, le respect du droit à la déconnexion présente un double enjeu pour le, la collaborateur.trice :
Préserver sa sphère privée et ainsi mieux concilier vie professionnelle / vie personnelle,
Préserver sa santé physique et mentale.
Aucun collaborateur.trice de l’entreprise ne peut être sanctionné ou pénalisé dans son évolution de carrière ou dans son évaluation professionnelle au seul motif qu’il ne répond pas à une sollicitation professionnelle (courriels, appels téléphoniques …) durant son temps de repos ou ses congés.
4.02 Télétravail
Le télétravail est une modalité de travail pouvant favoriser l’articulation entre la vie personnelle et la vie professionnelle.
Sauf décision collective dans le cadre d’une situation particulière (Ex : Crise sanitaire …) lors de laquelle l’Association peut être amenée à positionner les collaborateurs.trices en télétravail, les personnes dont la fonction le permet peuvent demander à travailler ponctuellement en télétravail. Sous réserve que les conditions matérielles et techniques soient adaptées.
Afin de formaliser l’exercice du télétravail au sein de l’Association, une Charte sera élaborée avant la fin de validité de l’Accord.
4.03 Réunions et formations
Pour favoriser une meilleure articulation entre la vie personnelle et la vie professionnelle, et en-dehors de circonstances exceptionnelles, les réunions de travail devront avoir lieu dans les horaires de travail habituels des personnes qui y participent.
Chaque manager doit veiller au respect de ce principe, qui est un des principes majeurs de l’articulation vie professionnelle-vie personnelle à l’AFPJR.
De même, les déplacements pour les réunions ou les formations peuvent être difficilement conciliables avec la vie personnelle, en particulier pour les personnes élevant seules leurs enfants. Afin d’en tenir compte, les choix de lieux de réunion et de formation seront faits en cherchant la solution la plus simple et déplaçant le moins de personnes possibles. Le cas échéant, la participation en distanciel de tout ou partie des collaborateurs.trices peut être envisagée.
Pour permettre à chacun de s’organiser, une réunion ou une formation impliquant un changement d’horaire (nuit sur place ou départ très matinal, ou retour très tardif), ne pourra pas être imposée si la personne concernée n’en a pas été prévenue au moins 15 jours à l’avance. Les réunions engendrées par une situation de crise ou un évènement grave peuvent exceptionnellement déroger à cette règle.
4.04 Absences autorisées pour circonstances de famille
Dans un souci d’égalité de traitement entre les personnes relevant de la CCN 66 et celles de la Convention Paysage, l’Association souhaite homogénéiser le nombre de jours de congés accordés pour des évènements familiaux. Voici un tableau résumant ce que pourrait être la nouvelle répartition des congés :
Evènements | Nombre de jours de congés pour EVF selon le Code du travail | Nombre de jours de congés pour EVF selon la CCN66 | Nombre de jours de congés accordés pour EVF selon la CC paysage | Jours supplémentaires accordés par l'Association | Jours acquis par évènement dans le cadre de cet accord |
---|---|---|---|---|---|
Mariage ou la conclusion d’un PACS du salarié | 4 jours | 5 jours | 4 jours | + 1 jour pour la CC paysage | 5 jours |
Mariage d’un enfant | 1 jour | 2 jours | 2 jours | Pas de modification | 2 jours |
Mariage du frère ou sœur du salarié | Non prévu par le Code du travail | 1 jour | + 1 jour pour la CC paysage | 1 jour | |
Naissance d’un enfant ou arrivée d’un enfant en vue de son adoption | 3 jours | 3 jours | 3 jours | Aucun changement | 3 jours |
Décès d’un enfant | 7 jours + 8 jours de deuil | 5 jours | 4 jours | + 1 jour pour la CC paysage | 15 jours |
Décès du conjoint, du partenaire lié par un PACS | 3 jours | 5 jours | 4 jours | + 1 jour pour la CC paysage | 5 jours |
Décès du concubin | 3 jours | Non prévu par la CCN | Aucun changement | 5 jours | |
Décès père, mère, beau-père, belle-mère, frère, sœur | 3 jours | 2 jours | 3 jours | + 1 jour pour la CCN 66 | 3 jours* |
Décès grands parents, petits enfants | Non prévu par le Code du travail | 2 jours | 1 jour | + 1 jour pour la CC paysage | 2 jours |
Annonce de la survenue d’un handicap chez un enfant | 2 jours | Non prévu par la CCN | Aucun changement | 2 jours |
*Interprétation de la notion de famille dans le code du travail
11e législature :
Le congé pour décès du beau-père ou de la belle-mère n’est ouvert que pour le seul décès du père ou de la mère du conjoint du salarié et non pour le conjoint en cas de remariage de la mère (ou du père) du salarié, car le second mari de la mère du salarié n’a aucun lien de parenté avec ce dernier.
Par analogie avec cette position, il n’est pas possible qu’un congé puisse être exigé par le conjoint qui n’a pas de lien de parenté directe avec l’enfant qui se marie.
4.05 Aide à la parentalité
Congés paternité
Dans un souci d’égalité de traitement entre les hommes et les femmes l’Association met en place le même traitement pour le congé paternité que celui accordé par la CC66 dans le cadre du congé maternité. Par conséquent le collaborateur comptant un an de service effectif au sein de l’Association aura droit pendant toute la durée de son congé de paternité légal ou de son congé d’adoption légal, à des indemnités complémentaires dont le montant sera calculé de façon à ce que, compte tenu des prestations journalières dues tant par le régime de sécurité sociale que par un régime de prévoyance auquel participerait l’employeur, il perçoive l’équivalent de son salaire net.
Congés pour enfant malade
Dans le cadre de l’article L1225-61 du code du travail, Le, la collaborateur.trice.e bénéficie d'un congé non rémunéré en cas de maladie ou d'accident, constatés par certificat médical, d'un enfant de moins de seize ans dont il assume la charge au sens de l'article L. 513-1 du code de la sécurité sociale.
L’association ajoute des absences rémunérées aux dispositions ci-dessus pour les collaborateurs.trices . es ayant un ou des enfants de moins de 16 ans dans la limite de 3 enfants.
Les dispositions :
Nombre d’heures ou de jours pris sur l’année civile,
Décompte annualisé en heures pour les salarié.es annualisé.es en heure,
Décompte annualisé en ½ journée ou en jour pour les collaborateurs.trices en forfait jour,
Nombre d’heures/jours alloué globalement et non accordé par enfant,
Maladie ou accident constaté par un certificat médical,
Fournir chaque année une attestation du. de la conjoint.e précisant le nombre de jour de congés enfants malades alloué par son employeur, le nombre de jour de congés enfants malades sera calculé en fonction. Le total des jours octroyés par les deux employeurs ne pourra excéder le nombre de jours le plus favorable accordés par l’un des deux employeurs.
Ex : Si le.la conjoint.e du.de la collaborateur.trice AFPJR a droit à 12 jours et le.la collaborateur.trice AFPJR à 2 jours, le total des jours alloués ne pourra pas excéder 12 jours. L’un des deux parents doit renoncer à deux jours.
Si les deux parents travaillent au sein de l’Association, alors les heures allouées à l’enfant ou aux enfants pourront être prises par l’un ou l’autre parent, dans la limite du nombre d’heures ou de jours allouées pour le ou les enfants. (Ex : pour un couple séparé ou non travaillant à l’AFPJR et ayant deux enfants de moins de 16 ans = 28 heures rémunérées prises par l’un ou par l’autre dans la limite des 28 h00)
Tous les collaborateurs.trices peuvent faire don de RTT, REC aux parents ayant un enfant malade
Les droits :
Salarié.es annualisé.es en heures | Salarié.es en forfait jour | |
---|---|---|
1 enfant de – 16 ans | 14 heures | 2 jours |
2 enfants de – de 16 ans | 28 heures | 4 jours |
3 enfants et + de – de 16 ans | 35 heures | 5 jours |
Parents d’enfants handicapés mineurs ou majeurs
L’Association prend naturellement en compte les contraintes particulières des parents élevant des enfants en situation de handicap. Elle souhaite que tous les parents qui en ont besoin bénéficient de mesures d’aide pour faire face au handicap de leur enfant.
L’Association ajoute quatre demi-journées d’autorisation d’absence par an attribuables aux parents ou au représentant légal d’enfants handicapés, quelle que soit la lourdeur du handicap et quel que soit l’âge de l’enfant. Ces absences s’ajoutent aux droits accordés à tous les parents, sur présentation d’un justificatif (visite médicale, intervention chirurgicale, rendez-vous administratif, RDV juge des tutelles…). Elles sont de droit si elles sont demandées 2 semaines à l’avance.
Le, la collaborateur.trice peut solliciter le, la référent(e) Handicap de l’Association pour être conseillé(e) et/ou orienté(e).
Rentrée scolaire
Dans le cadre de la parentalité, certains évènements de la vie nécessitent la prise d’une absence de très courte durée. Afin de contribuer à harmoniser les temps de vie privée et professionnelle, l’Association s’engage à mettre en place des horaires aménagés à l’occasion de la rentrée scolaire : à ce titre, les collaborateurs.trices auront le droit de décaler leur prise de poste de façon à accompagner leurs enfants le jour de la rentrée des classes, sous réserve d’en informer son supérieur hiérarchique 7 jours à l’avance et dans la mesure où l’organisation du planning du service concerné le permet.
Le choix du temps partiel
L’organisation du travail est un point important en termes de mixité et d’égalité professionnelle. Dans ce cadre, l’organisation du travail, et notamment le choix d’un travail à temps partiel ou d’un forfait jours réduits ne doit pas être un obstacle à l’évolution de carrière, ni aucunement une source de discrimination pour les personnes optant pour ce mode d’organisation du travail, y compris pour les cadres.
Hormis dans les cas de temps partiel de droit qui ne peuvent être refusés, si une demande de temps partiel est refusée, la décision doit être motivée et notifiée par écrit.
Le choix du moment et du temps libéré est en général déterminant pour la personne qui souhaite travailler à temps partiel, car il s’agit bien souvent de l’articulation entre des contraintes personnelles familiales et l’organisation de son temps de travail. Pour cette raison, les managers rechercheront à accorder l’aménagement souhaité pour son temps partiel, ou à défaut, à s’en rapprocher le plus possible. Si cela n’est pas possible et risque d’aboutir au refus du temps partiel, un entretien aura lieu entre la personne et le manager afin de rechercher des horaires de travail dans le cadre d’un temps plein, compatibles avec les nécessités de service et permettant de répondre à certaines des contraintes dude la collaborateur.trice.
Dès lors que la demande de temps partiel est faite dans les délais réglementaires, la réponse devra intervenir dans un délai de deux mois au plus tard, avant la date de prise d’effet demandée pour le temps partiel. Cela ne remet pas en cause les délais plus favorables fixés par les réglementations spécifiques à certains types de temps partiel.
Article V. Domaine d’action n°4 : conditions de travail
5.01 Réunions institutionnelles
L’information des collaborateurs.trices concernant la vie institutionnelle contribue à une meilleure compréhension des orientations stratégiques et objectifs des établissements et de l’Association et favorise de meilleures conditions de travail.
Par conséquent, l’Association s’engage à assurer annuellement une réunion institutionnelle associative et deux réunions sur les établissements et services à minima.
5.02 Prévention des Risques Psychosociaux
L'expression « risques psychosociaux » (RPS) regroupe généralement :
le stress au travail (surcharge de travail, manque de moyens, manque d’autonomie…) ;
les violences internes à l'entreprise (harcèlement, conflit…) ;
les violences externes à l’entreprise (insultes, menaces, agressions…).
L’exposition à ces risques de travail peut avoir des conséquences sur la santé des collaborateurs.trices. Afin de lutter contre ce risque, l’Association s’engage dans une série d’actions :
Définition d’une procédure Associative de détection des signaux faibles,
Sensibilisation des collaborateurs.trices à la prévention des violences internes,
Sensibilisation des fonctions d’encadrement à la prévention des violences internes,
Prise en charge des situations individuelles de souffrance au travail par la mise en place d’une plateforme de soutien psychologique en lien avec la médecine du travail.
5.03 Prévention santé/Bien-être au travail
Au-delà de ses obligations réglementaires de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité physique et mentale des collaborateurs.trices, l’Association souhaite développer une véritable culture de prévention santé pour protéger les collaborateurs.trices
Dans ce cadre l’Association souhaite
Pérenniser les séances d’Ostéopathie durant la durée de l’accord
Mettre en place des actions de préventions santé (sommeil, alcool, tabac, sécurité routière, obésité…)
Favoriser la participation des collaborateurs.trices à tout évènements sportifs organisés par l’Association ou au nom de l’Association.
Article VI. Validité de l’accord
Après la signature du présent accord, il sera soumis à l’agrément de la Direction Générale de la Cohésion Sociale.
Le présent accord n’entrera donc en vigueur que sous réserve de l’obtention de l’agrément par la Direction Générale de la Cohésion Sociale.
Article VII. Durée et révision de l’accord
Le présent accord est conclu pour une durée déterminée de trois ans à compter de sa date de signature, sous réserve de l’obtention de l’agrément et sous réserve de son dépôt auprès de l’autorité administrative.
Conformément à l’article L. 2222-4 du code du Travail, il est précisé qu’à l’échéance de ce terme, il ne continuera pas à produire ses effets.
Etant conclu pour une durée déterminée, le présent accord ne pourra pas être dénoncé avant son terme. Il pourra cependant être révisé par avenant dans les conditions légales.
Il est précisé que chaque partie signataire ou adhérente peut demander la révision de tout ou partie du présent accord, selon les modalités suivantes :
Information des représentants du personnel ;
Courrier AR aux signataires du présent accord.
En cas d’évolution législative ou conventionnelle susceptible de remettre en cause tout ou partie des dispositions du présent accord, les parties signataires conviennent de se réunir à nouveau, dans un délai de trois mois, après publication de ces textes, afin d’adapter lesdites dispositions.
Article VIII. Suivi de l’accord
Une commission de suivi composée des signataires du présent accord se réunira au moins une fois au cours de la durée de l’accord, afin d’examiner l’avancement des engagements pris, et les réorientations éventuelles à mettre en place.
Article IX. Publicité de l’accord
Le présent accord sera signé en 5 exemplaires originaux numérotés d’un à cinq.
Le présent accord sera déposé, en deux exemplaires, dont un sur support papier signé des parties, et une version sur support électronique auprès de la
Directions régionales de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités
– PACA, Unité Territoriale des Alpes-Maritimes.
Un exemplaire du présent accord sera déposé auprès du Secrétariat Greffe du Conseil de Prud’hommes de Grasse.
Le présent accord sera porté à la connaissance du personnel par voie d’affichage.
Fait à Saint Laurent du Var, le 19 juin 2023
Pour l’association AFPJR | Pour SUD Santé Délégué Syndical SUD |
Pour la CGT Déléguée syndicale CGT |
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