Accord d'entreprise "Un avenant à l'accord portant sur le lissage de la rémunération en date du 23/01/2019" chez VIGNOBLES MUMM PERRIER-JOUET (Siège)

Cet avenant signé entre la direction de VIGNOBLES MUMM PERRIER-JOUET et les représentants des salariés le 2020-09-24 est le résultat de la négociation sur le système de primes, le système de rémunération.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et les représentants des salariés

Numero : T05120002742
Date de signature : 2020-09-24
Nature : Avenant
Raison sociale : VIGNOBLES MUMM PERRIER-JOUËT
Etablissement : 09716002200048 Siège

Rémunération : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur les thèmes suivants

Conditions du dispositif rémunération pour les salariés : le texte complet de l'avenant du 2020-09-24

AVENANT n°1

A L’ACCORD D’ENTREPRISE du 23 janvier 2019

DANS LE CADRE DU LISSAGE DE LA REMUNERATION

ENTRE :

Le GIE VIGNOBLES MUMM PERRIER-JOUËT,

GIE Anonyme au capital de 512 228.69 € dont le siège social est à EPERNAY, 28 Avenue de Champagne, représentée par XXX, agissant en qualité de Directeur des Ressources Humaines, et ayant à ce titre tous pouvoirs pour la signature du présent accord,

ET :

  • L’organisation syndicale CGT représentée par XXX, agissant en qualité de Délégué Syndical,

D'AUTRE PART,

Il a été conclu ce qui suit :

PRÉAMBULE

Dans le cadre des échanges qui ont permis la signature du présent avenant, les parties ont convenu d’une simplification de la paie dans la continuité de l’accord de janvier 2019.

Ces simplifications cherchent à permettre une meilleure compréhension par le salarié de son bulletin de paie, et en particulier à mensualiser différentes primes, mais également à

  • regrouper certaines primes pour apporter de la cohérence,

  • et supprimer des primes en les intégrant à des primes existantes.

La mensualisation a pour objectif de lisser la rémunération afin de mieux répondre aux échéances de prélèvements qui sont majoritairement mensuels (prêt immobilier ou à la consommation, loyer, électricité, gaz, téléphone, internet, impôts …). Cette mesure est également mieux adaptée à la mise en place du prélèvement à la source.

Cette mensualisation consiste alors dans le versement au mois le mois des primes suivantes :

  • De la prime vacances

  • De la prime d’ancienneté (qui regroupe la prime d’ancienneté conventionnelle et la prime d’ancienneté maison)

  • De la prime compensatrice

Dans ce cadre, chaque mois ces primes seront calculées avec les éléments du mois de paie concerné donnant alors une avance de trésorerie aux salariés concernés.

ARTICLE 1 – CHAMP D’APPLICATION

Les dispositions du présent accord s’appliquent à tous les salariés de l’entreprise (CDI, CDD y compris contrats en alternance et intérimaires) de l’entreprise.

ARTICLE 2 – MODALITE DE PAIEMENT

Compte-tenu des échéances de paiement actuel de ces primes, il sera effectué un solde de ces différentes primes en décembre 2019 et en janvier 2020 selon le tableau ci-après.

A l’issue de cette opération ponctuelle, ces 3 primes (Prime vacances, prime d’ancienneté et prime compensatrice) seront calculées avec les éléments du mois de paie concerné.

Malgré leur paiement mensuel, ces primes n'ont aucunement vocation à être des éléments constitutifs du salaire mensuel et à être pris en compte dans le calcul du taux horaire.

Les parties signataires du présent accord reconnaissent que ce calcul est plus avantageux que celui prévue actuellement par la Convention Collective applicable.

ARTICLE 3 - ENTREE EN VIGUEUR

Le présent avenant s’appliquera à compter du 1er janvier 2020.

ARTICLE 4 - DUREE

Le présent accord est conclu pour une indéterminée.

ARTICLE 5 - REVISION

Conformément à l’article L. 2222-5 du Code du travail, chaque partie signataire ou adhérente peut demander, à tout moment, la révision de tout ou partie du présent accord, selon les modalités suivantes :

  • Toute demande de révision devra être adressée par lettre recommandée avec A.R. à chacune des autres parties signataires ou adhérentes, et comporter outre l’indication des dispositions dont la révision est demandée, des propositions de remplacement ;

  • Le plus rapidement possible et au plus tard dans un délai de 1 mois suivant la réception de cette lettre, les parties devront ouvrir une négociation en vue de la rédaction d’un nouveau texte ;

  • Les dispositions de l’accord dont la révision est demandée resteront en vigueur jusqu’à la conclusion d’un nouvel accord ou à défaut seront maintenues ;

  • Une procédure d’information – consultation sera observée afin de recueillir l’avis préalable du CHSCT sur le projet d’avenant.

  • Sous réserve des règles de validité des accords collectifs, les dispositions de l’avenant portant révision se substitueront de plein droit à celles de l’accord qu’elles modifient soit à la date expressément prévue soit à défaut, à partir du jour qui suivra son dépôt auprès du service compétent.

  • L’avenant de révision fera l’objet des formalités de publicité légale.

ARTICLE 6 - DENONCIATION

Le présent accord pourra être dénoncé par l’une ou l’autre des parties signataires ou adhérentes, sous réserve d’un préavis de trois mois, et selon les modalités prévues aux articles L.2261-9 et suivants du Code du travail.

ARTICLE 7 – PUBLICITE

Le texte de ce présent accord sera affiché aux tableaux officiels de l’entreprise et sera tenu à la disposition du personnel de l’entreprise, notamment sur l’intranet de l’entreprise.

Conformément aux dispositions de l’article L.2231-6 et D.2231-2 du Code du travail, le présent accord sera déposé :

  • sur la plate-forme du ministère Télé-Accords;

  • en 1 exemplaire auprès du greffe du Conseil des Prud’hommes d’Epernay ;

Fait en trois exemplaires originaux, à Epernay, le 24 septembre 2020.

La Société VMPJ : Les organisations syndicales :

XXX XXX

Directeur des Ressources Humaines Délégué Syndical C.G.T

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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