Accord d'entreprise "UN ACCORD NEGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE 2020" chez SETOM - SETOISE DE TRAITEMENT DES ORDURES MENAGERES SETOM (Siège)

Cet accord signé entre la direction de SETOM - SETOISE DE TRAITEMENT DES ORDURES MENAGERES SETOM et les représentants des salariés le 2020-06-09 est le résultat de la négociation sur l'évolution des primes, le jour de solidarité, les augmentations de salaire (ou diminuton / gel des salaires).

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et les représentants des salariés

Numero : T03420003845
Date de signature : 2020-06-09
Nature : Accord
Raison sociale : SETOISE DE TRAITEMENT DES ORDURES MENAGERES
Etablissement : 38268907300015 Siège

Salaire : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur les thèmes suivants

Conditions du dispositif salaire pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2020-06-09

ACCORD NÉGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE 2020

SOCIETE SETOM

En l'absence de Délégués Syndicaux, et à l'issue des négociations, il a été convenu ce qui suit entre les soussignés :

La société SETOM, représentée par, agissant en qualité de , dûment mandaté à cet effet,

D'une part,

ET

Les membres élus du CSE SETOM, représentés par :

- , élu membre titulaire, sans étiquette,

- , élu membre suppléant, sans étiquette,

D'autre part.

Les différentes réunions qui ont eu lieu, au cours desquelles les membres élus du CSE ont pu faire valoir leurs revendications, ont permis d'aboutir, après échanges et négociations avec la Direction, à l'application des dispositions suivantes.

ARTICLE 1 - CHAMP D'APPLICATION DE L'ACCORD

Le présent accord s'applique à l'ensemble du personnel salarié non cadre travaillant au sein de la société SETOM.

ARTICLE 2-OBJET DE L'ACCORD

1. Salaires effectifs

1.1. Demande d’augmentation de 2,5% des salaires pour tout le personnel avec rétroactivité en janvier 2020 et demande d’augmentation de 50€ pour le personnel de quart.

Les parties conviennent d'une augmentation générale des salaires de 1,3%.

La revalorisation s'appliquera sur la paie du mois de juin 2020, avec effet rétroactif au 1er janvier 2020.

1.2. Demande d’une augmentation de la prime objectif de 30€

Cette prime, intitulée prime de résultat, d’un montant initial de 260€ par an a été revalorisée à l’occasion des NAO 2019. Son montant cible, pour une atteinte à 100% des objectifs définis, est désormais de 290€. Elle est, pour mémoire, versée aux personnels de maintenance et d'exploitation, et est basée sur l'évaluation annuelle de 4 critères, technique, esprit d'équipe, prise d'initiative et disponibilité, et pondérés chacun à hauteur de 25%.

La Direction donne une suite favorable à la demande d'augmentation de la prime de résultat annuelle. Elle sera ainsi portée à 320€ par an, pour une atteinte à 100% des objectifs définis, à compter du 1er janvier 2020, pour un premier versement en début d'année 2021. Les conditions entourant le nombre de critères, l'évaluation des critères, la pondération de chaque critère et le versement de cette prime restent inchangées.

1.3. Demande de l’augmentation de la prime d’astreinte de 40€

Cette prime dite “d’astreinte” communément appelée “forfait astreinte” est versée forfaitairement aux salariés qui effectuent des astreintes à la maintenance. Les astreintes sont fixées par période de 7 jours.

Le montant du forfait “astreinte” s'établit à 34,29€ par jour.

Ce montant est porté à 42,86€ par jour, dès lors qu’il y a un jour férié dans la période de 7 jours.

En considérant l’importance des montants déjà versés, la Direction ne donnera pas une suite favorable à cette demande.

1.4. Demande d’une prime d’incommodités suite à l’obligation du port des casques auditifs

La prime d'incommodité, d’un montant de 3,77€ / JT est issue des dispositions de l’article 25.4 de la convention collective nationale des ouvriers, employés, techniciens et agents de maîtrise de l'exploitation d'équipements thermiques et de génie climatique (Fedene).

Il est expressément prévu que “cette prime n’est due au taux plein que si la durée du travail effectuée dans les conditions d’incommodité correspondantes atteint au moins 4 heures consécutives ou non par journée de travail. Elle est réduite de moitié si cette durée est réduite entre 2 et 4 heures. Elle ne sera pas allouée si cette durée est inférieure à deux heures”.

Par ailleurs, la convention collective énumère limitativement la liste des travaux et ambiances de travail ouvrants droit au bénéfice de ladite “prime d’incommodité”.

Au rang des critères éligibles, figure notamment celui des "Travaux dans une ambiance bruyante supérieure à 80 dB (A) et rendant obligatoire le port d’un casque".

La Direction précise aux partenaires sociaux que des zonages ont été définis, et des mesures de bruit ont été réalisées dans l’usine, mettant ainsi en avant une durée d’exposition pour le personnel d’exploitation et le personnel de la maintenance, comprise entre 2h et 4h par journée de travail.

Il est par ailleurs à noter que, tant le personnel de la maintenance que le personnel d’exploitation, exécutent régulièrement des travaux dans des conditions de température d’ambiance supérieures à 35° et qu’ils sont au quotidien au contact avec des déchets non inertes.

La Direction donne par conséquent une suite favorable à la demande d’octroie de la prime d'incommodité, sur la base de 1,89€ par jour de quart travaillé. Cette disposition sera applicable à compter du 1er juillet 2020, pour un premier versement sur la paye de juillet 2020 et avec effet rétroactif au 1er janvier 2020.

1.5. Demande de prise en charge totale de l’augmentation de la mutuelle d’entreprise obligatoire

La participation employeur forfaitaire mensuelle de la complémentaire santé de 41€ sera portée à 48 €, avec effet rétroactif depuis le 1er janvier 2020.

1.6. Demande d’augmentation de 3€ de la prime panier

La Direction précise que le montant, ainsi que les modalités d’attribution de l’indemnité dite de “panier” d’un montant de 6,33€/JT sont fixés conventionnellement, et qu’elle ne souhaite pas donner une suite favorable à cette demande.

1.7. Versement d’une prime de salissure

Les parties conviennent d’attribuer une prime brute dite de “salissure” de 4,83€ par jour travaillé, en lieu et place de l’indemnité journalière pour travaux salissants, dont les modalités de versement sont définies au sein des articles 25.3.2 et 25.3.3 de la convention collective nationale des ouvriers, employés, techniciens et agents de maîtrise de l’exploitation d’équipements thermiques et de génie climatique, et actuellement d’un montant net de 3,77€.

La Direction et les partenaires sociaux constatent en effet que l'évolution de la nature des travaux effectués au sein de l’usine, tels que listés par l’article 25.3.3 de la convention précitée, confère à certains d’entre eux un caractère permanent.

Cette disposition s'appliquera sur la paie du mois d’août 2020, à partir des éléments variables du mois de juillet 2020.

1.8. Mise en place du don de jours

La Direction propose de mettre en œuvre le dispositif de « don de jours », crée par la loi n°2014-459 dite « Loi Mathys » du 9 mai 2014 et la loi n°2018-84 du 13 février 2018, et de l’étendre plus largement, à tout salarié aidant d’un proche malade.

Ce dispositif n’est possible qu’entre salariés de SETOM.

Le Salarié « Donateur »

Tout salarié titulaire d’un CDI ou CDD a la faculté, dans les conditions définies ci-après, de donner un ou plusieurs jours de repos acquis au bénéfice d’un autre salarié de l’entreprise éligible au dispositif.

Aucune condition d’ancienneté n’est requise.

Le don de jour est anonyme, volontaire et sans contrepartie. Les salariés ayant donné des jours de repos travailleront pendant le temps correspondant à ces jours.

Le Salarié "Bénéficiaire"

Tout salarié titulaire d’un CDI ou CDD, éligible au dispositif, peut bénéficier de don de jours.

Aucune condition d’ancienneté n’est requise.

Pour bénéficier du dispositif, le salarié devra au préalable :

  1. avoir épuisé l’ensemble de ses jours de repos acquis (congés payés, RTT, congés supplémentaires légaux, conventionnels ou issus d’un accord d’entreprise etc…), communiquer au service des Ressources Humaines un certificat médical attestant de la gravité de l’état de santé de la personne à charge et de la nécessité de présence soutenue et de soins contraignants, ou un certificat de décès du conjoint, du concubin ou du pacsé et une copie du livret de famille afin d’attester des enfants mineurs à charge.

  1. compléter le formulaire de demande de bénéfice de don de jour en qualité de proche aidant (CF annexes 1 et 2)

Les situations permettant le bénéfice de jours

1/ Le présent dispositif bénéficie au salarié assumant la charge des personnes suivantes :

  • Enfant âgé de moins de 20 ans, le sien ou celui de son conjoint, concubin ou partenaire de PACS,

  • Enfant âgé de plus de 20 ans, le sien ou celui de son conjoint, concubin ou partenaire de PACS dès lors que ce dernier n’a ni conjoint, ni concubin, ni partenaires de PACS pour le soutenir,

Lorsque l’enfant est en situation de handicap, aucune limite d’âge n’est retenue.

  • Parents,

  • Conjoint, Concubin ou Partenaire de PACS,

  • Parents de son conjoint, concubin ou partenaire de PACS,

  • Frère et sœur,

  • Ascendant, descendant de son conjoint, Concubin ou Partenaire de PACS,

  • Personne âgée ou handicapée avec laquelle le salarié réside ou entretient des liens étroits et stables.

Ces personnes doivent être atteintes d’une maladie, d’un handicap ou d’un accident d’une particulière gravité rendant indispensable une présence soutenue et des soins contraignants, soit être en perte d’autonomie d’une particulière gravité.

Le degré de gravité de l’état de santé ainsi que la nécessité d’une présence soutenue et de soins contraignants doivent être attestés par certificat médical.

2/ Ce dispositif du don de jour pourra être activé, à l’occasion du décès du conjoint marié ou pacsé, ou du concubin du salarié devant assumer des enfants mineurs encore à charge. Cet état de fait sera attesté par le certificat de décès et par la copie du livret de famille.

Les Jours cessibles

Le salarié « donateur » peut renoncer à un ou plusieurs jours de repos acquis dans l’année au profit d’un autre salarié éligible au dispositif.

Sont considérés comme cessibles les jours de repos acquis suivants :

  • Les congés payés correspondant à la cinquième semaine de congé,

  • Les éventuels congés supplémentaires, de fractionnement et d’ancienneté,

  • Les RTT,

  • Les jours de récupération.

Le salarié « donateur » peut tout au long de l’année, décider du nombre de jours qu’il souhaite donner, dans la limite de la cinquième semaine pour les jours de congés payés cessibles.

Le don s’effectue par journée entière.

Les jours cédés sont décomptés du compteur de jours de repos du donateur.

Leur valorisation se fait en temps. Par conséquent, un jour donné par un salarié quel que soit son salaire correspond à un jour d’absence pour le salarié « bénéficiaire » quel que soit son salaire.

Les jours cédés non utilisés seront réaffectés au fonds de solidarité. Le don est considéré comme définitif : les jours ne pouvant en aucun cas être réattribués au salarié « donateur ».

Le fonds de solidarité

Il est créé un fonds d’entraide qui sera le réceptacle des jours cédés et non utilisés. Il ne peut pas exister un fonds mutualisé entre plusieurs sociétés juridiques.

Ce fonds est géré par le service des Ressources Humaines sous le contrôle d’un Comité de suivi, composé d’un représentant du personnel et de la Direction.

Il est exclusivement alimenté par les dons des salariés et son solde ne pourra être négatif.

Lorsque le don est réalisé au bénéfice d’un salarié, celui-ci à 12 mois à compter de la clôture de l’appel au don, pour utiliser les jours cédés par ses collègues. Cette période de réservation de 12 mois pourra être reconduite dans le cas où la pathologie du proche concernée l’exigerait.

A l’issue de cette période de réservation, les jours non utilisés tombent dans le fonds commun. Ils sont mis à disposition des autres salariés réunissant les conditions pour être bénéficiaires du dispositif.

L’unité de gestion de ce fonds est la journée. Les parties conviennent que la durée du jour est fonction de la durée du travail effective au sein de chaque service.

Ce Comité de suivi sera en particulier en charge :

  • du suivi des indicateurs qui seront présentés au CSE annuellement ;

  • de l’examen d’éventuels dysfonctionnements.

Procédure

Le don est nécessairement lié à une situation identifiée

Les dons sont anonymes.

Le « donateur » peut toutefois procéder, via le formulaire dédié, à un don de jours au bénéfice d’un salarié déterminé.

Le donateur est informé que son identité ne sera jamais communiquée au salarié « bénéficiaire » du don. Ceci dans le souci d’éviter à tout salarié qui serait concerné par un don d’avoir à se sentir redevable envers un collègue et alors même que l’objectif du don est de l’accompagner dans une situation difficile.

Formalisme :

* Pour le salarié « donateur »

Le salarié souhaitant faire un don de jours transmet le formulaire dédié, tel que annexé, au service des Ressources Humaines.

Ce formulaire devra être complété en précisant notamment le nombre de jours cédés, leur nature (CP, JRTT…) ainsi qu’éventuellement, le nom du salarié « bénéficiaire ».

* Pour le salarié « bénéficiaire »

Le salarié souhaitant bénéficier d’un don de jours informe de sa situation personnelle son manager.

  1. Il transmet au service des Ressources Humaines :

  • Le formulaire dédié, tel qu’annexé, en précisant notamment le nombre de jours souhaité ainsi que la période d’absence envisagée,

  • Un certificat médical attestant de la gravité de l’état de santé de la personne à charge et du caractère indispensable de la présence et des soins.

ou

  • Un certificat de décès du conjoint ou pacsé ou du concubin et une copie du livret de famille indiquant les enfants mineurs à charge.

  1. Dès réception de la demande, le service des Ressources Humaines déclenchera la mise en œuvre du dispositif et prendra contact avec le salarié pour définir ensemble les modalités de communication sur sa situation personnelle auprès de son entourage professionnel.

  2. En fonction du nombre de jours nécessaire au salarié bénéficiaire et du nombre de jours disponible dans le fonds de solidarité, l’appel au don auprès de la communauté de salariés sera lancé ou pas.

  3. A la clôture de la campagne de don si appel au don, sinon dans les meilleurs délais, le service des Ressources Humaines communiquera au salarié demandeur :

  • le nombre de jours qui lui est octroyé ;

  • les modalités de prise de ces jours.

Les modalités de prise des jours octroyés seront organisées par le service RH et le responsable hiérarchique du salarié afin de veiller à ce que l’absence de celui-ci perturbe le moins possible le fonctionnement de l’entreprise ou de l’équipe.

Tout refus sera motivé.

Maintien de salaire pour le salarié « Bénéficiaire »

Le salarié « bénéficiaire » du don a droit au maintien de son salaire pendant son absence.

Conformément aux dispositions légales, cette période d’absence est assimilée à une période de temps de travail effectif pour la détermination des droits liés à l’ancienneté et pour l’acquisition de jours de congés payés / RTT.

Les couvertures frais de santé et prévoyance du salarié bénéficiaire seront maintenues pendant la période couverte par le nombre de jours de repos effectivement cédés.

Le salarié bénéficie de tous les avantages acquis avant le début de la période d’absence.

2. La durée effective et l'organisation du temps de travail

Il sera fait application des accords temps de travail actuellement en vigueur.

3. La non-discrimination

La Direction s'engage à lutter contre toute forme de discrimination en matière de recrutement, d'emploi et d'accès à la formation professionnelle.

4. L'exercice du droit d'expression directe et collective des salariés, notamment au moyen des outils numériques disponibles dans l'entreprise

L'expression directe et collective des salariés est favorisée à l'occasion des réunions des instances représentatives du personnel, notamment.

Celle-ci est également facilitée lors des « causeries sécurité »/ « réunions de services » à l'occasion desquelles l'ensemble des salariés els sont à même de pouvoir s'exprimer sur l'ensemble des sujets qui intéressent leurs conditions de travail, l'organisation de l'activité et la qualité de la production au sein de l'entreprise.

5. Le droit à la déconnexion.

Conformément aux dispositions de l'article L.2242-17 du Code du travail, les parties conviennent de garantir de la bonne utilisation des outils numériques, tout en préservant la santé au travail pour garantir des conditions et un environnement de travail respectueux de tous.

L'ensemble du matériel mis à disposition doit être utilisé à bon escient dans le respect des personnes, de leur vie privée et des durées maximales du travail de façon à garantir :

Le droit à la déconnexion de chaque salarié en dehors de son temps de travail effectif,

Le respect des 5 règles d'or pour le bon usage des mails.

Il convient de se reporter à la Charte du Groupe, les 5 règles d'or étant les suivantes : - favoriser les échanges directs - envoyer un mail quand cela est nécessaire - envoyer des mails clairs et concis - envoyer des mails aux personnes concernées - envoyer des mails pendant les horaires de travail.

La Société s'engage à promouvoir durablement l'ensemble de ces principes auprès des salariés.

ARTICLE 3 - Dispositions finales

Il est rappelé que les dispositions du présent accord se substituent, à compter de leur date d'application, à tout accord, pratique et usage en vigueur antérieurement et ayant le même objet.

1 - Conditions de validité de l'accord

La validité du présent accord sera subordonnée à sa signature par un ou plusieurs membres élus du CSE, conformément aux dispositions de l'article L. 2232-23-1 du code du travail.

2 - Date d'entrée et durée de l'accord

Le présent accord entrera en vigueur à compter du 1er jour suivant son dépôt et pour une durée indéterminée, sauf dispositions particulières précisées dans l'accord.

3 - Révision

Conformément à l'article L. 2232-23-1 du code du travail, le présent accord pourra faire l'objet d'une révision.

La demande de révision peut intervenir à tout moment à l'initiative de l'une des parties signataires, ou à l'issue du cycle électoral actuellement en cours au sein de l'entreprise. Cette demande devra être notifiée par lettre recommandée avec avis de réception aux autres signataires, ou à l'issue du cycle électoral actuellement en cours au sein de l'entreprise. Tout signataire introduisant une demande de révision doit l'accompagner d'un projet sur les points à réviser. Toute modification du présent accord donnera lieu à l'établissement d'un avenant. Ce dernier sera soumis aux mêmes formalités de publicité et de dépôt que celles donnant lieu à la signature du présent accord. L'avenant se substituera de plein droit aux dispositions du présent accord qu'il modifie, conformément aux dispositions légales.

4 - Dénonciation

Chaque partie signataire peut dénoncer le présent accord conformément aux dispositions de l'article L.2261-9 du Code du travail.

6 - Dépôt

Conformément au décret n°2018-362 du 15/05/2018, le présent accord fera l'objet d'un dépôt sur la plateforme de télé-procédure du ministère du Travail (https://www.teleaccords.travail emploi.gouv.fr/PortailTeleprocedures/#). Un exemplaire du présent accord, en version anonyme, sera également déposé afin d'être publié sur la base nationale des accords collectifs (C. trav., art. L. 2231-5-1).

Un exemplaire sera également remis au secrétariat greffe du Conseil de Prud'hommes du lieu de conclusion de l'accord.

Le présent accord sera transmis aux représentants du personnel et mention de cet accord sera faite sur les panneaux réservés à la Direction pour communication au personnel de l'entreprise.

Fait à Sète, le 09 juin 2020

Entreprise

Membre titulaire CSE Membre suppléant CSE

ANNEXE 1 :

FORMULAIRE DE DEMANDE DE BENEFICE DE DON DE JOURS

EN QUALITE DE PROCHE AIDANT

Document à retourner au service des Ressources Humaines dûment complété et signé

Je soussigné(e) :

Nom- Prénom

Numéro de matricule

Entité/Etablissement

souhaite bénéficier d'une absence au titre du dispositif de don de jours pour la période du …………au …………., soit …… jours.

OU (sur demande précisée par le médecin traitant qui suit le proche aidé)

Pour les périodes suivantes :

  • du ………… au …………

  • du ………… au …………

  • du ………… au …………

  • du ………… au …………

Je joins au présent formulaire, selon le cas :

  • Un certificat médical attestant de la gravité de l’état de santé de la personne à charge et du caractère indispensable de la présence et des soins

  • Un certificat de décès du conjoint ou pacsé ou concubin et une copie du livret de famille indiquant les enfants mineurs à charge.

J'ai pris note que pour bénéficier du dispositif de don de jours, je dois avoir épuisé les possibilités d'absences rémunérées (CP / RTT / Ancienneté / Fractionnement).

J’ai, 12 mois, à compter de la clôture de l’appel de fonds pour utiliser les jours qui me sont octroyés. Passé ce délai, le reliquat de jours non utilisés basculera automatiquement dans un fonds de solidarité sans que je ne puisse m’y opposer. Ces jours non utilisés ne me seront alors plus réservés. Dans le cas où je souhaite prolonger le bénéfice exclusif de ces jours au-delà de 12 mois : je devrais en faire la demande expresse auprès de la Commission de suivi et justifier d’une situation répondant aux critères de l’accord.

Date et Lieu :

Signature du salarié « demandeur », précédée de la mention « Lu et approuvé »

ANNEXE 2 :

FORMULAIRE DE DON DE JOURS A UN SALARIE « PROCHE AIDANT »

Document à retourner au service des Ressources Humaines

dûment complété et signé

Je soussigné(e) :

Nom- Prénom

Numéro de matricule

Entité/Etablissement

souhaite céder, au titre du dispositif de don de jours pour « salariés aidants », … jours de :

Congés payés

Congés supplémentaires

Congés de fractionnement

Congés d’ancienneté

RTT

Je souhaite que ce don :

Bénéficie à un salarié éligible au dispositif de don de jours

Bénéficie à un salarié déterminé, à savoir :

J’ai pris note que :

  • Ce don est anonyme, mon identité ne sera pas communiquée au bénéficiaire

  • Ce don s’effectue par journée entière

  • Les jours cédés seront décomptés de mon compteur de jour de congés ou RTT

  • Les jours cédés non utilisés dans l’année suivant le don seront affectés au fonds de solidarité pour usage par d’autres salariés bénéficiaires du dispositif.

Date et Lieu :

Signature du « Donneur», précédée de la mention « Lu et approuvé »

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

Un problème sur une page ? contactez-nous : contact@droits-salaries.com