Accord d'entreprise "ACCORD D'ENTREPRISE PORTANT SUR L'EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES, LA LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS ET L'INSERTION ET LE MAINTIEN DANS L'EMPLOI DES PERSONNES HANDICAPEES, SUITE AUX NAO ENGAGEES POUR 2021, 2022, 2023" chez ACOME
Cet accord signé entre la direction de ACOME et le syndicat CGT et UNSA le 2021-04-14 est le résultat de la négociation sur la diversité au travail et la non discrimination au travail, l'égalité professionnelle, l'égalité salariale hommes femmes.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CGT et UNSA
Numero : T05021002838
Date de signature : 2021-04-14
Nature : Accord
Raison sociale : ACOME
Etablissement : 56212351300037
Égalité HF : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur les thèmes suivants
Conditions du dispositif égalité HF pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2021-04-14
ACCORD D'ENTREPRISE PORTANT SUR L’EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES, LA LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS ET L’INSERTION ET LE MAINTIEN DANS L’EMPLOI DES PERSONNES HANDICAPEES, SUITE AUX NEGOCIATIONS ANNUELLES ENGAGEES POUR LES ANNEES 2021-2022-2023
Entre :
La société ACOME, représentée par Monsieur [non visible], Directeur des Ressources Humaines,
Et
Les Délégations Syndicales représentées par leurs Délégués Syndicaux,
Il est conclu le présent accord dans le cadre des négociations annuelles obligatoires ("NAO") telles que prévues à l’article L. 2242-17 du Code du travail.
PREAMBULE
L’accord relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, la lutte contre les discriminations et l’insertion et le maintien dans l’emploi des personnes handicapées signé le 17 décembre 2017 est arrivé à échéance.
Conformément aux engagements pris dans le cadre de l’avenant à l’accord de méthodes signé le 15 février 2021, les parties se sont réunies afin de négocier un nouvel accord, tel que prévu à l’article L. 2242-17 du Code du travail.
La société ACOME entend poursuivre ses efforts et engagements, de sorte à garantir une égalité des chances en entreprise et une représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein de celle-ci.
Lors des négociations, les parties se sont appuyées sur :
Le diagnostic de la situation comparée des hommes et des femmes dans l’entreprise établi sur des données arrêtées au 31 décembre 2020 (annexe 1) ;
L’index égalité femmes/hommes, publié le 1er mars 2021 (score 83/100) ;
L’analyse des résultats des actions engagées en 2017 ;
Le projet de politique Handicap d’ACOME.
Ces documents ont mis en évidence les constats suivants :
Une population très majoritairement masculine au sein de la société ;
Une situation salariale qui respecte l’égalité professionnelle de façon globale mais avec des disparités au sein des catégories socio-professionnelles ;
Un indicateur de taux d'augmentations entre les femmes et les hommes en faveur des femmes ;
Un indicateur pourcentage de salariées augmentées dans l'année suivant leur retour de congé maternité qui atteint le score de 100% ;
Aucune femme présente parmi les 10 plus hautes rémunérations ;
Un taux d’emploi de travailleurs handicapés dépassé pour l’établissement de Mortain et non atteint pour l’établissement de Paris.
Le présent accord a pour objet de promouvoir l’égalité professionnelle au sein de l’entreprise et de mettre en œuvre les moyens nécessaires à la suppression ou, à défaut, la réduction des inégalités constatées, mais également d’agir en faveur de l’insertion et du maintien dans l’emploi des personnes handicapées et d’agir contre toute forme de discrimination.
Sur ce dernier point, un Code de conduite qui est également un code d’éthique a été mis en place en 2019 incluant une politique de prévention de la discrimination et un accompagnement de sa mise en œuvre ayant touché l’intégralité des salariés d’ACOME SA.
Le présent accord s'applique à l’ensemble du personnel (quelle que soit la catégorie professionnelle) ayant un contrat de travail avec ACOME SA, rattaché aux établissements suivants :
ACOME Romagny (50)
ACOME Paris Montparnasse (Paris 14)
1. MESURES LIEES A L’EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES
Objet
Le présent accord vise à mettre en exergue les écarts de situation entre les hommes et les femmes et de promouvoir les actions permettant d’agir sur ces déséquilibres et sur les pratiques de l'entreprise,
L'atteinte des objectifs de progression s'effectue au moyen d'actions concrètes et chiffrées, dont la nature, l'étendue et le délai de réalisation font également l'objet du présent accord.
Élaboration d'un diagnostic partagé
Les signataires de l'accord ont préalablement convenu que l'élaboration d'un diagnostic partagé suppose de procéder à une analyse des indicateurs déjà suivis dans le rapport sur la situation comparée et l’index égalité professionnelle femmes/hommes.
Les indicateurs portant sur les 8 domaines de progression définis par la loi sont systématiquement présentés en respectant :
• Une répartition H/F en chiffres et en pourcentage de l'effectif total féminin et de l'effectif total masculin, selon les catégories professionnelles ouvrier(e) s/employé(e) s, agents de maîtrise, cadres ;
• Une répartition H/F en chiffres et en pourcentage de l'effectif total féminin et de l'effectif total masculin, selon les filières de l'entreprise.
• Une répartition H/F en chiffres et en pourcentage de l’effectif total féminin et de l’effectif total masculin, selon les coefficients.
Plan d’action
Conformément à l’article R. 2242-2 du Code du travail, les parties conviennent de se fixer 4 objectifs de progression parmi les 8 domaines énumérés et de s'engager sur des actions concrètes, chiffrées, inscrites dans un échéancier :
La rémunération effective ;
La formation et la promotion professionnelle ;
L'articulation entre l'activité professionnelle et la vie personnelle et familiale ;
La mixité à l’embauche.
La rémunération effective
Objectif de progression |
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La direction poursuit son objectif de supprimer les écarts de rémunérations moyennes entre les femmes et les hommes. Dans le cas où il serait diagnostiqué des écarts non justifiés, des mesures correctives seraient mises en place dans l’année. 0% d’écart de rémunération femmes/hommes non justifiés par des raisons objectives |
Indicateurs |
4.1 Rémunération moyenne des femmes par rapport à celle des hommes par catégorie socio-professionnelle. 4.2 Analyse comparée des salaires moyens entre les femmes et les hommes par coefficient. Un focus particulier sera effectué sur les métiers dont la mixité équivalente permet des comparaisons significatives. |
Actions retenues |
La direction s’assurera de l’égalité des salaires à l’embauche entre les femmes et les hommes à qualification, expérience, compétences et responsabilités équivalentes. Pour un même niveau de responsabilité, de formation et de compétences professionnelles et à ancienneté équivalente, la direction veillera à garantir un salaire équivalent entre les hommes et les femmes. Il est rappelé que lorsqu’une salariée en congé de maternité est comprise dans le champ d’application d’une mesure collective d’augmentation des rémunérations, elle bénéficie de cette mesure dans les mêmes conditions que les autres salariées concernées. |
La formation
Objectif de progression |
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La formation doit bénéficier aux hommes et aux femmes dans les mêmes proportions. Taux de formation des femmes supérieur ou au moins égal au taux de représentativité des femmes |
Indicateurs |
5.1 Nombre d’heures de formation des femmes par rapport au nombre d’heures total de formation dans le Plan de formation l’entreprise 5.2 Nombre de femmes formées par rapport au nombre total de femmes dans l’entreprise |
Actions retenues |
La direction s’engage à tenter d’équilibrer le nombre de femmes et d’hommes en fonction des effectifs, au sein des groupes de formation. |
La promotion professionnelle
Objectif de progression |
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La promotion professionnelle d’un salarié, vecteur essentiel de la construction d’un parcours professionnel, doit reposer uniquement sur les compétences, l’expérience et la performance. Progression du taux de féminisation du métier de manager d’au moins 0,5 point par an Progression du taux de féminisation des fonctions d’encadrement supérieur et de direction (niveaux HAY 19 et plus) de 0,5 point par an |
Indicateurs |
6.1 Pourcentage de femmes exerçant une fonction de management par rapport au nombre total de managers 6.2 Pourcentage de femmes tenant des fonctions de nivaux HAY supérieurs ou égaux à 19 par rapport au nombre total de salariés tenant des fonctions de niveaux HAY supérieurs ou égaux à 19 |
Actions retenues |
La direction s’engage à sensibiliser le management à encourager les « potentiels » à postuler sur des postes d’un niveau supérieur. |
L'articulation entre l'activité professionnelle et la vie personnelle et familiale
Objectif de progression |
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La direction s’engage à poursuivre la conciliation entre l’activité professionnelle et la vie personnelle et familiale. 100% de temps partiel choisi Enquête télétravail et nouvel accord télétravail |
Indicateurs |
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Actions retenues |
La direction s’engage à poursuivre sa politique de temps partiel choisi sauf lorsque le nombre de personnes à temps partiel dans un même service risque de perturber ce service. Les partenaires sociaux souhaitent enquêter sur la pratique du télétravail avant et pendant les périodes de confinement afin d’améliorer le dispositif en place. |
L’Embauche et la mixité
Objectif de progression |
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Malgré les difficultés d’attractivité liées au secteur de la métallurgie, la direction souhaite poursuivre sa politique de féminisation du personnel. Progression de 0,5 point par an du taux de féminisation du domaine Production Progression de 0,5 point par an du taux de féminisation par filière professionnelle |
Indicateurs |
8.1 Nombre de femmes de la catégorie ouvriers par rapport au nombre total d’ouvriers 8.2 Par filière : nombre de femmes par rapport à l’effectif de la filière |
Actions retenues |
Les déséquilibres structurels constatés au sein de l’entreprise tiennent en particulier à un déséquilibre des candidatures qui trouvent notamment sa source dans l’orientation scolaire. Les signataires ont convenu que la mixité des recrutements soit donc recherchée par le biais d’action de communication auprès des établissements et organismes de formation. Avant la fin de l’année 2022, la direction s’engage à mettre en place un groupe de travail qui réfléchira à la façon de mener une enquête sur les raisons pour lesquelles les femmes ne postulent pas ou peu sur les postes d’atelier chez Acome. Ce groupe analysera les réponses et proposera des actions correctives. La direction s’engage également à ce que les actions de communication mettent en avant l’image des femmes autant que celle des hommes. La direction réaffirme sa volonté de rechercher des solutions pour accueillir et maintenir le personnel féminin dans les ateliers. |
MESURES PERMETTANT DE LUTTER CONTRE TOUTE DISCRIMINATION
Lutte contre les discriminations
Les signataires rappellent que la promotion de la diversité des salariés, l’égalité des chances et la prévention des discriminations sont un enjeu majeur de la politique sociale d’ACOME. Elles représentent un atout pour l’innovation, la créativité et l’accompagnement des changements. La coexistence de profils variés est une source de complémentarité, d’équilibre, et d’efficacité économique et permet :
De s’entourer des meilleures compétences, participant ainsi à la réussite de la Société ;
De s’entourer d’équipes diversifiées permettant de mieux comprendre les attentes de ses différents types de clients, de pénétrer de nouveaux marchés, de développer la capacité d’innovation de l’entreprise et de mieux s’adapter aux changements.
Ainsi, la société veille à ce qu’aucune étape du processus de recrutement ne soit discriminatoire, notamment dans les phases amont du processus.
Toutes les candidatures font l’objet d’une analyse approfondie, donnant lieu à différentes étapes de tests et d’entretiens de sélection, pour évaluer les compétences techniques et comportementales des candidats, et n’opèrent la sélection que sur des critères objectifs.
La société a également la volonté d’offrir de réelles perspectives d’évolution professionnelle, autour de règles objectives de déroulement de carrière. Ainsi, l’évolution professionnelle des salariés repose exclusivement sur des critères objectifs, à savoir les compétences exercées et validées, la performance et le comportement professionnel.
En outre, la société participe au plan NQT (Nos Quartiers Ont du Talent), qui constitue un levier pour l’insertion des jeunes diplômés de milieux modestes. Dans le cadre de ce plan, la Direction, via ses cadres, s’est engagé à parrainer et accompagner vers l’emploi des jeunes diplômés (Bac+3 et plus) issus de milieux sociaux modestes, de quartiers prioritaires ou de zone de revitalisation rurale.
Enfin, la société s’engage à mettre en place une démarche de sensibilisation à la discrimination au 1er semestre 2022.
MESURES RELATIVES A L’INSERTION PROFESSIONNELLE ET AU MAINTIEN DANS L’EMPLOI DES PERSONNES HANDICAPEES
Maintien dans l’emploi des personnes handicapées
La prévention et l’anticipation sont les meilleures garanties pour éviter les risques d’inaptitude à terme.
Les signataires expriment leur volonté de poursuivre la politique engagée en faveur du maintien dans l’emploi des personnes handicapées.
La Direction poursuit son travail de préparation, le plus en amont possible, de la reprise du travail ou le maintien dans son activité d’une personne rencontrant un problème de santé au travail, qui peut entraîner une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé.
ACOME s’engage à maintenir dans l’emploi les personnes reconnues handicapées par le déploiement des actions décrites ci-après :
Informer et diriger les personnes en situation de handicap vers les organismes compétents ;
Interventions ergonomiques afin d’aménager les postes et les situations de travail.
ACOME s’engage également à maintenir l’emploi et trouver toutes formes de reclassement, suite à une évolution du handicap et des évolutions de métier, conformément aux dispositions légales. Dans ce cadre, les dispositifs à mettre en œuvre en fonction des besoins identifiés peuvent être :
Mise en place de formations nécessaires et notamment pour assurer le maintien dans l’emploi ;
Mise en place de bilans de compétences pour les évolutions professionnelles nécessitées par le handicap.
Lorsque le maintien dans l’emploi ne peut se faire et qu’un reclassement n’est pas possible du fait de la gravité de l’état de santé du salarié, la direction rappelle que les garanties souscrites par ACOME auprès des organismes de prévoyance dans le cadre de sa couverture sociale, permettent une prise en charge au titre de l’incapacité et de l’invalidité (notamment une pension d’invalidité de catégorie 1).
Référent handicap
Conformément à l’article L. 5213-6-1 du Code du travail, un référent handicap a été nommé, en charge de l’orientation, l'information et l'accompagnement des personnes en situation de handicap.
Politique handicap
Dans le cadre de sa politique handicap, ACOME s’engage à :
Lancer une campagne de sensibilisation sur le handicap en 2021 ;
Créer un dispositif de formation des managers et de leur équipe qui intègrent une personne handicapée en leur sein ;
Organiser des entretiens au retour des salariés en arrêt maladie depuis plus de 30 jours et ayant des restrictions médicales afin de mettre en place un accompagnement personnalisé. Ces entretiens seront réalisés à l’initiative du référent handicap et réuniront :
Le salarié handicapé
Son manager
Le responsable RH
Un membre du service de santé au travail
Un membre de la CSSCT.
Promouvoir le recrutement de personnes handicapées dans le cadre de l’alternance ;
Faire appel à des Etablissements et Services d’Aide par le Travail pour les travaux qui ne relèvent pas de notre cœur de métier (espaces verts, imprimerie…).
Enfin, dans le cadre des projets ANTHURIUM et ECHINOPS notamment, la Direction mettra en œuvre les aménagements permettant de bien accueillir les personnes handicapées et de respecter les normes en matière d’accessibilité.
DUREE DE L’ACCORD, DEPOT, DENONCIATION
Suivi de l’accord
L’accord sera suivi chaque année par la Commission emploi-formation du CSE.
Durée de l’accord
Le présent accord est conclu pour une durée déterminée de 3 ans, du 1er avril 2021 au 31 mars 2024.
Il entrera en vigueur le lendemain du dépôt auprès des organismes compétents.
Révision
Le présent accord pourra faire l’objet, à tout moment, d’une demande de révision par la Direction de l’entreprise ou par une organisation syndicale habilitée au sens de l’article L. 2261-7-1 du Code du travail.
Toute demande de révision sera notifiée aux autres parties et, le cas échéant, à l’ensemble des Organisations Syndicales Représentatives par lettre recommandée avec accusé de réception et devra être accompagnée d’une proposition de nouvelle rédaction concernant les articles soumis à révision.
Les discussions portant sur la révision devront s’engager dans les trois mois suivant la date de la demande.
Les Parties signataires du présent avenant s’engagent à participer de bonne foi aux réunions organisées en vue de la négociation d’un éventuel avenant de révision, ce qui ne saurait, bien entendu, les engager à signer un quelconque accord ou avenant de révision que ce soit.
Dépôt de l’accord
Les formalités de dépôt du présent avenant seront réalisées conformément aux dispositions du Code du travail. Ainsi :
• Un exemplaire sera déposé au greffe du Conseil de prud’hommes d’Avranches ;
• Un dépôt électronique auprès de l’Administration sera réalisé sur la plateforme de téléprocédure du Ministère du Travail sur l’adresse suivante www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr
Un exemplaire du présent accord, signé par la Parties, sera remis à chaque organisation syndicale représentative pour notification au sens de l’article L. 2231-5 du Code du travail.
Un affichage sera, en outre réalisé, sur les panneaux de la Direction destinés à cet effet.
Le présent accord sera, en application de l’article L. 2231-5-1 du code du travail, rendu public (dans une version anonymisée) et versé dans la base de données nationale, aucune des Parties n’ayant exprimé le souhait d’occulter tout ou partie des dispositions de cet avenant préalablement à son dépôt.
La Direction informera les Organisations Syndicales Représentatives signataires du présent accord de la date de réalisation du dépôt de celui-ci afin de leur permettre, si un signataire le souhaite, de demander au Service des dépôts des accords collectifs de supprimer les noms et prénoms des négociateurs et des signataires comme l’autorisent les dispositions prévues par l’article R. 2231-1-1 du code du travail.
Fait à Mortain en 5 exemplaires, le 14/04/2021
Pour ACOME,
Monsieur [non visible], Directeur des Ressources Humaines et de la Vie coopérative
Pour l’UNSA, Pour la CGT
Monsieur [non visible] Monsieur [non visible]
Monsieur [non visible] Monsieur [non visible]
Monsieur [non visible]
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